Combien y a-t-il de continents ? Cinq, comme le pensent les Français, ou six, comme le croient les Anglais ? Et qu'en est-il des océans ? Puisqu'il n'y a qu'une seule énorme masse d'eau salée en continuité, à quelques mers intérieures près, pourquoi avoir choisi d'en faire trois parts ?
La représentation de notre planète n'a cessé d'évoluer dans le temps, et cet ouvrage richement illustré de cartes des siècles passés et d'oeuvres artistiques démontre combien le découpage des parties du monde est entièrement un fait de culture et que les continents ont une histoire...
Dans cette édition complétée et parée de ses plus beaux atours, les océans rejoignent les continents, complétant ainsi le puzzle de notre univers.
Acceptez l'invitation et partez pour un formidable voyage à travers notre vision de la Terre, fragmentaire, contradictoire, contestable et sans cesse remise en question !
- 18 transparents de rétroprojection pour exploiter en classe les images, les cartes, les graphiques commentés dans le dossier.
- 8 pages de propositions de travaux conçues par Floriane Dutel, des fonds de carte, des croquis à photocopier.
- 18 transparents de rétroprojection pour exploiter en classe les images, les cartes, les graphiques commentés dans le dossier.
- 8 pages de propositions de travaux conçues par Floriane Dutel, des fonds de carte, des croquis à photocopier.
Le Sommaire Le Point sur Le planisphère impossible de la mondialisation contemporaine Nous pensons avec les héritages du monde européen D'autres héritages nécessaires et tout aussi obsolètes Multiplier les représentations plutôt que rechercher l'idéal Thèmes et documents Les héritages Une représentation babylonienne du monde La mesure grecque du globe terrestre Ptolémée et les derniers antiques Ptolémée et Pei Xiu Mappemondes médiévales La cartographie arabe, chaînon essentiel Au-delà du portulan, l'Atlas catalan Vu d'ailleurs Une représentation asiatique : la Kangnido Cosmogonies : d'autres visions du monde Océanie : une conception insulaire du monde La Renaissance : ouverture ou normalisation L'Amérique, un nouveau continent' Multiplication des formes, normalisation des codes La Chine au centre du monde Un monde divisé en quatre : le plafond de Saint-Ignace La cartographie du XIXe au XXIe siècle Une Europe triomphante Greenwich, un centre du monde ?
La géopolitique en cartes Différents regards sur le monde Un changement de métrique Cartes interactives et en 3D Boîte à outils Comprendre une projection Le bon milieu' de la carte L'impossible planisphère
Dans ce livre, l'auteur s'intéresse à la façon dont l'imagination travaille l'activité cartographique non seulement à ses débuts mais aujourd'hui encore où, grâce à des instruments perfectionnés, les cartes ont acquis un statut scientifique indéniable. C'est dans l'irréductible écart entre les cartes et le monde que s'exerce l'imaginaire de ceux qui les fabriquent comme de ceux qui les consultent. Si bien que les Atlas, aussi exhaustifs soient-ils, demeurent pour nous des machines à rêver et ne laissent personne indifférent. Et moins que quiconque les voyageurs et les artistes qui nous ont souvent révélé certaines dimensions inaperçues des cartes.
La carte n'est pas le territoire : malgré leurs visées scientifiques, les cartes sont toujours subjectives et intimement liées au contexte dans lequel elles naissent. Les cartographes ne se contentent pas de représenter le monde : ils le construisent, à partir des idées de leur époque et de leur culture. Telle est la thèse de Jerry Brotton, et le point de départ de cet extraordinaire voyage à travers le temps et l'espace.
En observant à la loupe douze cartes du monde, il ouvre autant de fenêtres sur des civilisations aussi différentes que la Grèce antique et la Corée du XVe siècle, l'Europe des grandes découvertes et celle de la Révolution française, jusqu'au monde globalisé actuel, placé sous l'oeil de Google Earth... A l'issue de ce périple aussi captivant qu'instructif, on aura appris une foule de choses : saviez-vous de quand date l'habitude de placer le Nord en haut d'une carte ? quel planisphère a donné son nom à l'Amérique ? et vous doutiez-vous que, malgré les apparences, les cartes d'aujourd'hui ne sont pas plus définitives ni plus objectives que celles d'autrefois ?
Comment a-t-on inventé la Terre ? La réduction de la sphère au plan, l'invention de la carte, puis celle de la perspective, ont lentement permis de mesurer et de contrôler un territoire devenu l'espace où établir et déployer toutes nos activités.
Mais ce modèle s'est effrité. Ce qui se substitue à lui pour notre égarement, c'est ce qu'on appelle les réseaux, situés à la fois nulle part et partout : un milieu bio-électronique et souvent immatériel issu de la somme des différentes unités d'information - ondes, câbles, fibres..., autant d'éléments qui ne peuvent reposer sur un territoire et agissent selon des modalités différentes de celles adoptées par la perspective où nous avions vécu jusqu'alors.
Ce « domaine » de l'information se configure comme un véritable anti-monde invisible, à l'intérieur duquel se situe le mécanisme de fonctionnement et de contrôle du monde physique que nous voyons. Le caractère immatériel de l'information a progressivement érodé et déplacé le concept de ville et de territoire, donc de citoyenneté et d'identité. L'État lui-même perd sa stabilité et commence de céder devant tant de flux. En sorte qu'il est devenu impératif de résoudre la question de la reconfiguration des tissus urbains et sociaux qui ont durement subi, avec l'esprit lui-même, les effets de cette nouvelle invasion technique. Il faut réinventer les données qui nous avaient servi à percevoir le monde.
Par la séduction de son écriture et le rythme de ses chapitres associant la brièveté à l'ampleur d'une fresque - on y rencontrera aussi bien Homère que Brunelleschi, Linné que Melville... -, l'ouvrage nous convie à cette réinvention, que l'auteur sait rendre bien plus jubilatoire qu'angoissée. Le lecteur le suit avec délectation dans l'itinéraire qu'il lui ouvre de l'Antiquité à nos jours.
18 portraits de géographes et plus de 150 cartes et illustrations, pour comprendre l'histoire de la géographie, d'Homère à nos jours.
Trente siècles ont été nécessaires pour décrire et dessiner le monde. C'est ce long cheminement, d'Homère à Vidal de la Blache en passant par Hérodote, Mercator ou Humboldt, que retrace Laurent Maréchaux à travers le portrait de géographes de génie qui contribuèrent - comme poètes, philosophes, historiens, mathématiciens, astronomes ou géologues - à la révélation progressive du monde, faisant de la cartographie une source inépuisable d'émerveillement.
Une étude fascinante sur l'art de dessiner le monde à travers les siècles, dans un nouveau format compact.
Cet ouvrage réunit plus de 250 cartes fascinantes, de la naissance de la cartographie aux cartes numériques avant-gardistes du XXIe siècle. Ces exemples reflètent les nombreuses raisons pour lesquelles on réalise des cartes : pour trouver son chemin, revendiquer un droit de propriété, encourager la colonisation ou afficher sa puissance politique. Sélectionnées par un panel de conservateurs, d'universitaires et de collectionneurs, les cartes, présentées par paires, se répondent ou se distinguent. La sélection inclut des cartes du monde entier, par les plus grands noms de la cartographie ou par des cartographes moins connus.
Il fut un temps où les cartes étaient rares et précieuses, dessinées et peintes à la main avec un grand soin esthétique, et où leur capacité à montrer le monde tel qu'il paraît importait plus que les calculs d'échelle et d'orientation précises. À l'aube de la Renaissance, les artistes furent ainsi les professionnels privilégiés pour la confection de cartes locales et régionales. Ils y mirent leur savoir-faire et leur ingéniosité, inventant un genre de représentation de l'espace tout à fait particulier. Celui-ci répondait aussi à la demande de leurs contemporains, car les cartes étaient commanditées dans un but pratique?: résoudre des conflits judiciaires, tracer une frontière, analyser des fortifications, projeter des travaux, commémorer des événements historiques.
Quand les artistes dessinaient les cartes. Vues et figures de l'espace français, Moyen Âge et Renaissance retrace l'histoire de cette aventure méconnue. La centaine de cartes, vues et « figures » qui y sont présentées témoigne de la puissance d'une cartographie fondée sur des procédés visuels plutôt que sur des applications mathématiques pourtant en cours de réapparition, et nous incite à reconsidérer nos hypothèses et nos attentes en matière de cartographie : que doit représenter une carte ? À quels enjeux répond-elle ? Y a-t-il une vérité cartographique ? Dans quelle mesure les cartes anciennes ont-elles posé les bases de la cartographie que nous utilisons aujourd'hui ?
Sous la direction de Juliette Dumasy-Rabineau, Nadine Gastaldi et Camille Serchuk
Depuis la Renaissance, la carte est l'instrument par excellence d'appropriation du territoire. Commanditée par les puissants, elle est marine pour la navigation, militaire ou d'état-major pour conduire la guerre et coloniser, administrative pour gérer les pays.La fascination pour les cartes tend à faire oublier le travail qui précède la production de ces images si particulières. Compilées ou assemblées dans la solitude d'un cabinet de travail, elles résultent des observations recueillies sur le terrain par les astronomes, géomètres, marins, explorateurs, arpenteurs, géographes... jusqu'aux citoyens du XXIe siècle qui contribuent à la cartographie participative accessible sur Internet.Les cartographes, dont le travail restait pour une part anonyme, ont souvent été oubliés de l'histoire. Les voici réhabilités grâce à cet ouvrage qui, pour la première fois, décrit et analyse leur façon de travailler, leur marge de manoeuvre, leur inventivité, leur pouvoir de décision ainsi que les liens qui les unissaient aux commanditaires de la carte.
Ce beau livre relate une autre histoire du monde, centrée sur l'Asie à travers des chefs d'oeuvre cartographiques et iconographiques, célèbres ou méconnus, qui témoignent des échanges féconds entre les différentes régions asiatiques, ainsi qu'entre l'Asie et le reste du monde du XVe au XXe siècle. Après avoir présenté les univers cosmographiques hindou, jaïn, bouddhiste et taoïste qui constituent la matrice des cartographies religieuses, les auteurs nous invitent à suivre certains explorateurs comme l'amiral Zheng He, des moines tel Xuanzang et ses fameuses Pérégrinations vers l'Ouest, et les commerçants partis sur les routes des «grandes découvertes» asiatiques. Les nouveaux pouvoirs royaux et impériaux mettent en scène leur autorité sur le territoire grâce à la cartographie, à travers la représentation des conquêtes, des frontières, des grands travaux et des capitales. Longtemps, les mappae mundi chinoises, coréennes et indiennes confondent le monde avec l'Asie et relèguent l'Europe et l'Afrique dans les marges des cartes. À partir de la fin du XVIe siècle, la coopération entre les jésuites européens et les savants chinois induit un décentrement, qui ouvre des perspectives géographiques aux élites autochtones, tout en situant l'Asie au coeur du monde. Au XIXe siècle, la présence coloniale européenne apparaît sur les cartes qui traduisent d'autres formes d'hybridation des savoirs. Les Occidentaux se sont alors réapproprié ces savoirs cartographiques asiatiques et une grande partie de ces oeuvres ont été déplacées notamment dans certaines collections françaises.
Un voyage immobile à travers le temps, sur les mers et les océans du monde entier, avec pour guide de merveilleuses cartes ayant traversé les siècles et les tempêtes : telle est la promesse de cet ouvrage à l'iconographie exceptionnelle. Katherine Parker retrace la fabuleuse histoire des cartes et des atlas nautiques, des premiers exemplaires connus, à l'orée du Moyen Age, jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Comment ces documents incroyables étaient-ils créés ? Quelles techniques permettaient de cartographier les mers et leurs rivages ? Et comment ces cartes étaient-elles utiliser par les marins pour préparer leurs expéditions, naviguer, contourner les obstacles et arriver à bon port ? Découvrez tous les secrets de ces cartes inventives, foisonnant de détails insolites, qui aujourd'hui encore, ne cessent de fasciner par la finesse de leur exécution et la richesse de leurs illustrations.
Bien plus qu'un simple outil de navigation, chacune représente un chef d'oeuvre graphique et poétique.
Illustré par les plus belles cartes marines conservées à la Bibliothèque nationale de France, Océans de papier propose une histoire savoureuse des cartes marines de l'Antiquité à nos jours.
L'image de la terre avec ses cinq continents s'impose aujourd'hui comme une évidence. Elle a pourtant constitué pendant des millénaires un puzzle gigantesque dont personne ne pouvait prévoir la forme définitive, le nombre de pièces et les dimensions réelles.
Résoudre cette énigme a pris des millénaires, au gré des échanges entre savants et voyageurs : une fabuleuse aventure humaine et scientifique au cours de laquelle on a appris à mesurer la mer, à dessiner l'espace et à s'y situer.
Olivier Le Carrer relate cette fascinante progression, avec les doutes, les espoirs, les fausses pistes et les succès de ses protagonistes.
En se plongeant dans les cartes, on s'émerveillera de l'évolution des connaissances, depuis les spéculations fantaisistes de pionniers jusqu'à la précision impressionnante des documents modernes du XXIe siècle.