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Notre choix Poches étrangers
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«Ils nous ont séparés de part et d'autre d'une ligne. Celui qui a quelque chose et celui qui n'a rien. Celui qui est fiable et celui qui est suspect. Je ne vivais pas bien, mais si j'étais sûre d'une chose, c'était que ça pouvait toujours être pire.» Dans ce qui ressemble au Venezuela de Maduro, de violentes manifestations sèment le chaos à Caracas. Adelaida Falcón vient de perdre sa mère. L'immeuble où elle habite se retrouve au coeur des combats entre jeunes opposants et forces de l'ordre. Expulsée de son logement, Adelaida se réfugie chez une voisine, une jeune femme surnommée «la fille de l'Espagnole». Pour survivre depuis sa cachette, elle doit apprendre à devenir une autre et à se battre. Quitte à payer le prix fort.
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« Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant » : ainsi commence La Petite Lumière. C'est le récit d'un isolement, d'un dégagement mais aussi d'une immersion. Le lecteur, pris dans l'imminence d'une tempête annoncée mais qui tarde à venir, reste suspendu comme par enchantement parmi les éléments déchaînés du paysage qui s'offrent comme le symptôme des maux les plus déchirants de notre monde au moment de sa disparition possible.
L'espace fait signe par cette petite lumière que le narrateur perçoit tous les soirs et dont il décide d'aller chercher la source. Il part en quête de cette lueur et trouve, au terme d'un voyage dans une forêt animée, une petite maison où vit un enfant. Il parvient à établir un dialogue avec lui et une relation s'ébauche dans la correspondance parfaite des deux personnages. Cette correspondance offre au narrateur l'occasion d'un finale inattendu.
La petite lumière sera comme une luciole pour les lecteurs qui croient encore que la littérature est une entreprise dont la portée se mesure dans ses effets sur l'existence.
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J'ai fini par y aller vraiment, dans l'Himalaya. Non pour escalader les sommets, comme j'en rêvais enfant, mais pour explorer les vallées. Je voulais voir si, quelque part sur terre, il existait encore une montagne intègre, la voir de mes yeux avant qu'elle ne disparaisse. J'ai quitté les Alpes abandonnées et urbanisées et j'ai atterri dans le coin le plus reculé du Népal, un petit Tibet qui survit à l'ombre du grand, aujourd'hui perdu. J'ai parcouru 300 kilomètres à pied et franchi huit cols à plus de 5 000 mètres, sans atteindre aucun sommet. J'avais, pour me tenir compagnie, un livre culte, un chien rencontré sur la route, des amis : au retour, il me restait les amis.P. C.Texte après texte, Paolo Cognetti tisse un lien entre le passé et le présent, la nature et les hommes. Une lecture intense. Page des libraires.Le lecteur se délecte de ce récit, tout en humour, en délicatesse et en sagesse. L'Express.L'auteur italien nous montre une autre manière de vivre. Lire.Traduit de l'italien par Anita Rochedy.
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Budaï, linguiste de renommée internationale, quitte les rives du Danube pour participer à un congrès à Helsinki. Hélas ! il s'endort dans l'avion et se retrouve, sans savoir comment, dans un hôtel labyrinthique, au coeur d'une ville tentaculaire et surpeuplée, où on parle une langue dont il ne comprend pas un traître mot... Un comble pour ce polyglotte chevronné !
À travers les mésaventures de Budaï, prisonnier malgré lui d'un univers absurde aux allures de cauchemar éveillé, Épépé nous entraîne dans une cavale entêtée et entêtante, drôle, féroce, aussi inquiétante que jubilatoire. Un roman culte.
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Tatarstan, Russie, années 1930. À l'âge de quinze ans, Zouleikha est mariée à un homme bien plus âgé qu'elle. Ils ont eu quatre filles, mais toutes sont mortes en bas âge. Pour son mari et sa belle-mère presque centenaire, très autoritaire, Zouleikha n'est bonne qu'à travailler. Un nouveau malheur survient : pendant la dékoulakisation menée par Staline, le mari est assassiné et la famille expropriée. Zouleikha est alors déportée en Sibérie, destination qu'elle atteindra après un voyage en train de plusieurs mois au cours duquel elle découvre qu'elle est enceinte.
Avec ses compagnons d'exil, paysans et intellectuels, chrétiens, musulmans ou athées, elle participe à l'établissement d'une colonie sur la rivière Angara, loin de toute civilisation : c'est là qu'elle donnera naissance à son fils et trouvera l'amour. Mais son éducation et ses valeurs musulmanes l'empêcheront longtemps de reconnaître cet amour, et de commencer une nouvelle vie.
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Une femme, mère au foyer, vit son quotidien dans sa cuisine. L'âge est venu, elle a surmonté un cancer, et dans sa tête elle rumine le monde, ses folies, les fusillades dans les écoles, la crise économique et écologique, la pauvreté, les tâches domestiques, le patriarcat, sa mère décédée. Ça nous parle, au plus profond, de tout, partout.
Une apnée littéraire qui réussit à toucher l'universel par le biais du plus intime. Un magnifique portrait de femme, de toutes les femmes.
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Londres, 1982. Dans un monde qui ressemble à s'y méprendre au nôtre, quelques détails dissonent : les Beatles sont toujours au complet, les Anglais ont perdu la guerre des Malouines et le chercheur Alan Turing est encore en vie. Grâce à lui, les prouesses technologiques sont inouïes et les avancées scientifiques en matière d'intelligence artificielle fulgurantes. C'est ainsi que Charlie fait l'acquisition d'un «Adam», un androïde doté de l'intelligence artificielle la plus perfectionnée qui soit. Adam ressemble beaucoup à un humain, sait faire la conversation, écrit des poèmes et proclame son amour pour Miranda, la compagne de Charlie. En dépit de la jalousie que cette déconcertante situation induit, le trio vit en bonne entente, insensible aux catastrophes économiques et sociales qui bouleversent l'Angleterre après l'assassinat du Premier ministre et la possibilité d'une sortie de l'Union européenne. Mais Adam et ses semblables ont été conçus pour respecter les règles et ne parviennent pas à accepter les imperfections du monde - notamment le mensonge. La situation va alors se compliquer au sein de cet inquiétant ménage à trois. Dans ce roman subtil et subversif, à l'humour noir et à la pertinence redoutable, Ian McEwan explore le danger de créer ce que l'on ne peut contrôler, et pose une question mélancolique : Si nous construisions une machine qui puisse lire dans nos coeurs, pourrions-nous vraiment espérer qu'elle aime ce qu'elle y trouve ?
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Un employé de cirque accepte d'être envoyé dans le ciel comme un boulet de canon ; le jeune pensionnaire d'un étrange orphelinat découvre qu'il est un clone d'Adolf Hitler ; un accidenté de la route perd la mémoire et se retrouve dans une pièce virtuelle avec une femme virtuelle, à moins que ce ne soit l'inverse...
Facétieuses, corrosives et brillantes, les vingt-deux nouvelles d'Incident au fond de la galaxie manient le virtuel et le fantastique pour faire surgir de profondes réflexions sur le deuil, la solitude et les stigmates de l'Histoire.
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Dans les années 30, sept opposants au nazisme s'enfuient d'un camp. Un formidable appareil policier est mis en branle pour les retrouver et sept croix sont dressées. Aidés par la solidarité ouvrière ou bien trahis par des voisins ou des inconnus, combien des fugitifs seront capturés ?
Dans ce roman de l'Allemagne nazie écrit pendant son exil en France, Anna Seghers dresse une fresque polyphonique et dépeint une société dans laquelle le national-socialisme et la montée du totalitarisme révèlent en chacun les aspects profonds de son être : héroïsme insoupçonné de l'un, lâcheté d'un autre, ou simple peur existentielle et fragilité face à un système conçu pour broyer toute résistance visant non seulement l'individu mais sa famille, ses proches.
Anna Seghers, qui, pour écrire son récit, a longuement écouté et recueilli les témoignages d'exilés, trace le portrait d'une humanité proche de nous : « Nous avons tous ressenti comment les événements extérieurs peuvent changer l'âme d'un être humain, de manière profonde et terrible. Mais nous avons également ressenti qu'au plus profond de nous il y avait aussi quelque chose d'insaisissable et d'inviolable. » Ce roman, publié pour la première fois aux États-Unis en 1942, a connu un immense succès international : il a même été envoyé aux soldats américains partis libérer l'Europe.
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Tel est l'autoportrait brut et sans tabou d'un écrivain confronté à la disparition de ses parents. Assailli par les fantômes de son passé, il retrouve espoir dans le souvenir baigné de lumière jaune de leur amour et de la beauté d'antan. A travers l'évocation d'une famille modeste, c'est aussi la peinture d'une certaine époque qui se révèle à nous dans toute sa complexité.
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«Il les vit tellement seuls au monde, il les reconnut dans le caprice de Dieu et dans la violence sans remède de la nature, prisonniers du rêve sans mystère des enfants du Borgo Vecchio.» Mimmo et Cristofaro sont amis à la vie à la mort. Ils grandissent dans un quartier misérable de Palerme, parmi les parfums de la mer, le marché aux balances truquées et les venelles tortueuses où la police n'ose pas s'aventurer. Le soir, tandis que Cristofaro pleure sous les coups paternels, Mimmo cherche à apercevoir Celeste, qui patiente sur le balcon quand sa mère reçoit des hommes. Tous les trois partagent le même rêve : avoir pour père Totò, voleur insaisissable et héros du Borgo Vecchio. Lui seul possède un pistolet, dont Mimmo voudrait bien se servir pour sauver Cristofaro d'une mort certaine... Violence et beauté se mêlent au coeur de ce roman envoûtant, qui nous tient en haleine jusqu'au grand final.
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Adelmo Farandola, mène une existence revêche dans la montagne. Ermite lunatique et acariâtre, il n'a pas le souvenir très lucide. Les saisons se fondent en un brouillard opaque dans sa mémoire. Mais cet hiver-là surgit un chien. Bavard. Pétulant. La truffe en éveil. Il adopte Adelmo Farandola.
Au printemps, la fonte des neiges révèle un pied humain non loin de leur cabane. Adelmo Farandola ne se souvient pas très bien des événements de l'an passé. À qui appartient ce pied ? Dans son esprit engourdi s'insinue une inquiétude croissante.
Avec Le chien, la neige, un pied, Claudio Morandini compose un conte cruel, une de ces histoires à donner le frisson qu'on se raconte le soir à la veillée.
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Dernier texte de Grazia Deledda, paru en 1937 de manière posthume, «Cosima» est inédit en français. D'inspiration largement autobiographique, il rend compte de manière romancée de la vie de son autrice, depuis l'enfance jusqu'aux premiers succès d'écriture et au départ de Nuoro, sa ville natale, pour de plus vastes horizons. Un roman de formation précieux dans lequel transparaît déjà le fascinant pouvoir d'attraction d'une terre âpre et sauvage et des légendes aussi magiques que cruelles, sources de riches épopées populaires et terreau idéal pour toute l'oeuvre de l'autrice.
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Au terme d'un repas, un banquier démontre à son convive que ses convictions et ses actions en matière d'anarchisme n'ont rien à envier à celles des poseurs de bombe. Il déploie ainsi les trésors d'une rhétorique insidieuse au service de sa personne et s'installe dans de provocants paradoxes. Si ce banquier anarchiste nous enchante par son esprit retors, ses raisonnements par l'absurde et une mauvaise foi réjouissante, la véritable dimension du livre, cependant, n'est pas là : il s'agit en fait d'un pamphlet incendiaire contre la société bourgeoise, ses hypocrisies et ses mensonges. C'est aussi une dénonciation du pouvoir de l'argent, qui mine de l'intérieur le bien le plus précieux de l'homme : la liberté.
Le Banquier anarchiste est l'unique oeuvre de fiction publiée du vivant de Pessoa et signée de son vrai nom. Un texte explosif, un véritable brûlot.
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Ballade pour Georg Henig
Victor Paskov
- Editions De L'Aube
- Mikros Classique
- 8 Avril 2021
- 9782815940344
"Dans la chambre, des ombres se profilent, mais je ne vois pas celle de Georg Henig. Jamais je n'ai ressenti la solitude aussi intensément". Ballade pour Georg Henig raconte une magnifique histoire d'amitié entre un vieux luthier tchèque, Georg Henig, et un enfant de ¬Bulgarie, Victor. Au-delà des sentiments et de la trans¬mission du savoir, c'est l'amour de l'Art qui est ici chanté, et nous ne sommes pas près d'oublier la chanson du bois dont sont faits buffet et violons...
Un livre merveilleux et tendre, qui a obtenu dans son pays - où il est devenu un best-seller - le prix de la Meilleure Ouvre en prose. "Dans un récit à la fois réaliste et magique - où la description d'un quartier pauvre de Sofia alterne avec les dialogues du vieux Georg et de ses Ombres, tous les morts de son entourage qui viennent lui rendre visite chaque soir -, Victor Paskov raconte l'ultime sursaut du maître qui décide de créer un violon extraordinaire, son ultime oeuvre d'art, un violon pour Dieu.
? " Alain Salles, Le Monde "Cette Ballade est une petite merveille, un hymne à la musique en guise d'air de la liberté. C'est aussi un acte de combat, un livre politique dans le meilleur sens du mot [... ] Paskov sait brosser en quelques lignes des vignettes dignes de Woody Allen, extrêmement drôles et profondément mélancoliques. ? " Tzvetan Todorov, Le Nouvel Observateur "Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman à la fois charmant et poignant.
Beaucoup de désenchantement aussi. Et une amitié très forte entre un enfant et un vieillard, amitié qui débouche sur une sorte d'héritage non matériel : le don de l'amour d'un métier." Pierre Maury, Le livre du jour "Ce roman poétique et musical plonge le lecteur au coeur de l'âme slave. La joie et la mélancolie trouvent leur résolution dans une harmonie délicate, tout comme l'humour dont use Paskov tout au long d'une promenade largement autobiographique.
" Béatrice de Villaine, Le Quotidien de Paris Victor Paskov, né à Sofia (Bulgarie) en 1949, diplômé du Conservatoire de Leipzig, était musicien, cinéaste et écrivain. Il est mort en 2009.
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Parfois certains livres traversent des décennies, et paraissent avoir sombré dans l'oubli. C'est l'un d'eux, à la reliure de maroquin rouge, qui tombe entre les mains d'Adam. À peine tourne-t-il ses pages qu'il est fasciné par les jardins merveilleux, la villa majestueuse et l'atmosphère enivrante du grand parc et de son kiosque à musique.
Adam se laisse emporter par la magie de cet univers et son imaginaire, tout en s'étonnant de l'absence de personnages. Peu à peu, quelques-uns apparaissent, et Adam s'éprend passionnément de Iéléna. Il n'a plus qu'une hâte, y retourner, la retrouver sous les rosiers de la pergola. Mais l'a-t-elle seulement reconnu ? Car lui sait que Iéléna n'est autre que la jeune fille au chapeau cloche de la bibliothèque... dans la vie réelle.
Il comprend alors que les personnages du roman sont les autres lecteurs, et qu'ils s'y croisent pour peu qu'ils lisent le même passage en même temps. Il devient dès lors aisé de s'y donner rendez-vous. Mais Adam ne saurait s'en contenter, et n'a de cesse de vouloir transposer son bonheur dans la réalité...
Le roman culte de tous les amoureux de la lecture, une ode au pouvoir de la littérature, somptueuse et libératrice.
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Jeune veuve de guerre, Irene Sandle quitte Wellington en 1952 avec sa petite fille, Jessie, pour travailler dans les champs de tabac. Mais le nouveau départ tourne au cauchemar quand elle épouse l'inquiétant gérant de l'exploitation, Jock Pawson, une décision tragique qui pèsera sur toute sa descendance.
Dans cette éblouissante saga, les femmes, fortes et attachantes, menant de front combats intimes et politiques, donnent matière à d'inoubliables portraits.
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« Le sol regorgeait d'histoires brisées qui tombaient en cascade, pourrissaient puis se reformaient dans les sous-bois de façon à mieux resurgir dans nos vies. » John est venu s'installer avec ses enfants, Cathy et Daniel, dans le Yorkshire rural où était née leur mère. Ils y construisent une petite maison, bordée par la forêt et la voie ferrée. Dans ces paysages tour à tour désolés et enchanteurs, les deux enfants grandissent en marge des hommes, chassant pour se nourrir et recevant, pour toute éducation, quelques leçons d'une voisine. Mais un gros propriétaire terrien, Mr Price, menace de les expulser si John refuse de passer à son service. Ravivant un passé trouble, ce chantage déclenche dans la région un crescendo de violence. Jusqu'où John ira-t-il pour protéger les siens ?
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« Être indien en Amérique n'a jamais consisté à retrouver notre terre. Notre terre est partout ou nulle part. » À Oakland, dans la baie de San Francisco, les Indiens ne vivent pas sur une réserve mais dans un univers façonné par la rue et par la pauvreté, où chacun porte les traces d'une histoire douloureuse. Pourtant, tous les membres de cette communauté disparate tiennent à célébrer la beauté d'une culture que l'Amérique a bien failli engloutir. À l'occasion d'un grand pow-wow, douze personnages, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, vont voir leurs destins se lier. Ensemble, ils vont faire l'expérience de la violence et de la destruction, comme leurs ancêtres tant de fois avant eux.
Débordant de rage et de poésie, ce premier roman, traduit dans plus d'une vingtaine de langues, impose une nouvelle voix saisissante, véritable révélation littéraire aux États-Unis. Ici n'est plus ici a été consacré « Meilleur roman de l'année » par l'ensemble de la presse américaine. Finaliste du prix Pulitzer et du National Book Award, il a reçu plusieurs récompenses prestigieuses dont le PEN/Hemingway Award.
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Marnie et Taz ont tout pour être heureux. Jeunes et énergiques, ils s'aiment, rient et retapent ensemble leur modeste maison de Missoula, dans le Montana. Lorsque Marnie apprend qu'elle est enceinte, leur bonheur est parfait. Mais Marnie meurt en couches, et Taz se retrouve seul face à un deuil impensable, avec son bébé sur les bras. Il plonge alors tête la première dans le monde inconnu et étrange de la paternité, un monde de responsabilités et d'insomnies, de doutes et de joies inattendus.
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« L'Angleterre lui faisait l'effet d'un territoire calme et stable. D'un pays en bonne intelligence avec lui-même. Tout allait pour le mieux. » En dix ans, l'Angleterre est passée de la liesse des jeux Olympiques au couperet du référendum sur le Brexit. Comment en est-on arrivé là ? Dans cette période trouble qui fait basculer les destins individuels et collectifs, la famille Trotter reprend du service. Benjamin a maintenant cinquante ans et s'engage dans une improbable carrière littéraire, sa soeur Lois voit ses anciens démons revenir la hanter, tandis que sa nièce Sophie s'interroge sur son mariage. La politique peut-elle être une cause valable de séparation ?
Après Bienvenue au club et Le Cercle fermé, Le coeur de l'Angleterre questionne avec une ironie mordante les grandes sources de crispation contemporaines.
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Kentucky, 1957. Après la mort de sa mère, Beth Harmon, neuf ans, est placée dans un orphelinat où l'on donne aux enfants de mystérieuses »vitamines» censées les apaiser. Elle y fait la connaissance d'un vieux gardien passionné d'échecs qui lui en apprend les règles. Beth commence alors à gagner, trop vite, trop facilement. Dans son lit, la nuit, la jeune fille rejoue les parties en regardant le plafond où les pièces se bousculent à un rythme effréné. Plus rien n'arrêtera l'enfant prodige pour conquérir le monde des échecs et devenir une championne. Mais, si Beth prédit sans faute les mouvements sur l'échiquier, son obsession et son addiction la feront trébucher plus d'une fois dans la vie réelle.
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Rome, 2010. En rentrant chez elle, Ilaria trouve sur le pas de sa porte un jeune Éthiopien. Il dit être à la recherche de son grand-père, Attilio Profeti, qui n'est autre que le père de la jeune femme. Quels secrets le patriarche de la famille Profeti cache-t-il ? Troublée, Ilaria décide d'enquêter. Derrière le passé officiel de son père - deux mariages, quatre enfants et une réussite sociale éclatante -, elle découvre bientôt le parcours sombre et fascinant d'un homme sans scrupule. À mesure que le voile se lève sur la jeunesse d'Attilio apparaît tout un pan occulté de l'histoire italienne : la colonisation de l'Éthiopie sous Mussolini, dont les traces bouleversantes subsistent encore dans l'Italie contemporaine.
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Connaît-on jamais ses voisins ? Dans cet immeuble de Tel-Aviv, rien n'est moins sûr. Au premier étage, Arnon, un ancien militaire, bascule dans l'obsession lorsqu'il échoue à comprendre ce qu'il s'est passé entre sa fille de sept ans et son voisin de palier à la retraite. Arnon est prêt à tout pour percer ce mystère qu'il semble être seul à interroger. À l'étage supérieur, Hani s'ennuie de son mari toujours absent. Elle ne résiste pas longtemps aux charmes de son beau-frère, un escroc recherché par la police, pendant qu'au dernier étage Déborah, juge à la retraite, lutte contre la solitude. Une comédie douce-amère qui s'amuse des turpitudes de chaque palier, révélant peu à peu la conscience de ceux qui ne l'ont pas tranquille.