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Un week-end à Tokyo
21 produits trouvés
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L'usine
Hiroko Oyamada
Coup de coeur- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 14 Janvier 2021
- 9782267043105
Ils sont trois, une femme et deux hommes. Alors qu'il est toujours plus difficile d'accéder à l'emploi au sortir de ses études, ces trois personnages banals et sans liens apparents se voient proposer un travail à l'Usine.
L'Usine, un gigantesque complexe industriel de la taille d'une ville et qui s'étend à perte de vue, jusqu'aux montagnes environnantes. C'est là qu'ils vont désormais travailler, à des postes pour le moins curieux : l'un d'entre eux est chargée d'étudier des mousses pour végétaliser les toits, un autre relit des écrits de toutes sortes et les corrige. La dernière, elle, est préposée à la déchiqueteuse, et passe ses journées à détruire des documents. Très vite, la monotonie et l'absence de sens les saisit, mais quand on n'a pas le choix car il faut bien gagner sa vie, on est prêts à accepter beaucoup de choses... Même si cela implique de voir ce lieu de travail pénétrer chaque strate de leur existence ?
Dans une ambiance kafkaïenne où la réalité perd peu à peu de ses contours, et alors que d'étranges animaux commencent à rôder dans les rues, les trois narrateurs se confrontent de plus en plus à l'emprise de l'Usine.
Hiroko Oyamada livre un roman sur l'aliénation au travail où les apparences sont souvent trompeuses.
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Parvenu au crépuscule de sa vie, Louis se prépare à mourir, seul, à Paris. Au même moment, à Tokyo, son petit-fils Akito décide sans raisons apparentes de se cloîtrer dans sa chambre. Ce séisme intime amène ses proches à se confronter à leur propre histoire : liens rompus, secrets enfouis, aspirations profondes, blessures refoulées... Face au caractère irrationnel de la situation, enfermés à leur tour dans l'incompréhension et la culpabilité, tous prennent conscience des liens ténus reliant l'existence à l'invisible.
Fable à la tonalité impressionniste à la fois profonde et légère, Chasser les ombres raconte, à travers le phénomène très particulier de ces reclus volontaires, les hikikomoris, une histoire universelle : la manière dont chacun se sent relié aux autres, dont chacun se crée un refuge intérieur, se trouve un point de fuite, se métamorphose ou se renferme, en explorant librement le sens de sa vie ou en rêvant l'image de sa mort. Comme l'ombre accompagne la lumière. -
Tsuyu vit à côté d'un champ de sarrasin, Chawan a toujours aimé les bols, Wan Wan est une petite fille de samouraï, Shikiri aimait bien les bagarres avec son petit frère, Kodomo vit avec très peu de choses... Avec Uchimizu, Moso et Higasa, ces 8 femmes japonaises nous parlent simplement de leurs passions et de leurs vies. Elles nous racontent leur parcours, leur enfance, leur lieu de vie ainsi que le métier qu'elles ont choisi.
Des métiers méconnus et riches de traditions en lien avec la gastronomie, l'artisanat populaire, la science, la poésie, la santé, le sport ou encore l'art contemporain. Les illustrations invitent au voyage et des petits détails apparaissent à chaque lecture de ces histoires qui nous montrent que l'extraordinaire n'est pas loin, à la portée de toutes et de tous. Un album BD et documentaire qui parle de l'importance d'être soi-même, de croire en ses goûts, d'écouter son intuition et d'aller de l'avant.
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Ce livre d'une grande facilité de lecture ne liste pas "ce qu'il faut absolument voir au Japon". Mais il vous aidera à observer autour de vous avec une curiosité intelligente et à repérer ce dont les guides ne parlent pas. Ainsi vous comprendrez le Japon dans le détail et vous l'apprécierez pour ce qu'il est vraiment. Une infinité de sujets sont abordés : comment trouver son chemin, manger et boire, lire et travailler, les relations hommesfemmes, bains et cerisiers. Bref, tout ce qui fait être japonais.
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Alors qu'elle a traversé la planète pour rejoindre le Japon, une femme franchit la cloison de verre de l'altérité et entre peu à peu dans l'agencement esthétique et spirituel des jardins et des temples de Kyôto. Jour après jour, guidée par celui qui fut l'assistant de son père disparu, ces promenades sont en elle autant de motifs à résonances, chambres d'échos, révélations minuscules puis essentielles de sa personnalité. Ce roman des origines est un voyage, une géographie secrète, en même temps qu'une transposition poétique de l'énigme du sentiment amoureux.
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Des nouvelles élégiaques, où le passé se mêle au présent, qui mettent en valeur l'écriture délicate de ce grand écrivain. Le Japon d'aujourd'hui mais aussi celui d'hier, alors que reviennent les souvenirs sur les rives d'un fleuve, dans les rues de Tokyo ou sur le chemin du Mont Fuji.
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Première réédition de Natsume Soseki, considéré comme l'un des écrivains les plus importants de la littérature japonaise contemporaine, aux éditions Cambourakis. Dans ce roman d'initiation contemporain des écrits de Kafka et saisissant de modernité, un étrange jeune homme dépourvu d'identité, tiraillé entre la culture traditionnelle et une soif de modernité, décide de fuir Tokyo. Interpellé en chemin, il se retrouve enrôlé pour travailler dans une mine. Une activité épuisante qui va déclencher une série de réflexions introspectives et fondatrices pour lui, reflétant les interrogations philosophiques et littéraires du début du XXe siècle avec alacrité et humour.
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Partir à la découverte de Tokyo, le nez au ras du trottoir et l'oeil à l'affût, arpenter le bitume à hauteur d'homme et saisir les instants fugitifs, saugrenus et si caractéristiques dans leur étrangeté de la capitale du Japon. Avec pour seuls outils et compagnons les plus fidèles, une bicyclette, une chaise pliante de pêcheur, et bien sûr des crayons de couleur.
Voici un guide de voyage dans Tokyo qui ne ressemble à aucun autre, le premier livre d'un jeune auteur d'une vingtaine d'années, promis à un très bel avenir vu son talent pour capter en quelques traits l'âme d'une ville, ses habitants, le petit peuple animal des parcs, les fruits et les noms des voitures, les vêtements, les temples et les rencontres inattendues. Chaque chapitre s'organise autour d'un quartier, avec sa carte et son koban, autrement dit son commissariat, aux architectures plutôt délirantes. Autant dire qu'on peut à la fois se retrouver et se perdre, rire, c'est certain car les commentaires sont extrêmement drôles, et se laisser entraîner dans un Tokyo surprenant au gré d'une humeur vagabonde et d'un esprit curieux.
Il ne s'agit ni d'un carnet de voyage, ni d'un guide, ni d'une BD, ni d'un journal, mais d'un peu tout ça à la fois.
« J'évoque mon séjour de 6 mois à Tokyo (juin à décembre 2006) à travers des dessins quotidiens dont les sujets varient entre le décor, les gens, les moeurs et les anecdotes personnelles. Ces dessins sont regroupés, dans l'ouvrage, par quartiers que je situe sur différentes cartes. Le sommaire du livre est d'ailleurs lui-même une carte générale de Tokyo, de sorte que la lecture des différents chapitres donnent l'impression d'un zoom dans la ville, d'un changement d'échelle progressif. Ca c'est le côté « guide ». Mais, comme chacun sait, Tokyo est une grande ville, et je n'ai pas en pu dessiner toutes les rues. Les quartiers, les décors et les situations dans ce livre me concernent donc directement et rendent comptent de mes pérégrinations un peu aléatoires dans la ville. Et ça c'est le côté « carnet de voyage ».
L'objet de cet ouvrage n'est pas de présenter Tokyo d'une manière exhaustive, mais plutôt d'en décrire l'ambiance. »
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« Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager.
Magnifiquement adapté à l'écran par la cinéaste Naomi Kawase, primée à Cannes, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal.
Une superbe déclaration d'amour aux sens. Elle. -
Taguchi Hiro, 20 ans, est un hikikomori. Au Japon, c'est ainsi que l'on appelle les gens qui vivent cloîtrés chez eux, incapables de faire face à la pression de la société. Un jour pourtant, Hiro trouve la force de sortir. Dans le parc où il s'est réfugié, il rencontre Ohara Tetsu, qui y passe ses journées, incapable d'avouer à sa femme qu'il a perdu son travail. Bien plus qu'un banc, ces deux oubliés de la société partagent leur histoire et leurs craintes, et peu à peu, se redonnent la force d'espérer.
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Claire, 29 ans, passe le mois d'août à Tokyo chez ses grands-parents. Son grand-père y gère un Pachinko, ces machines à sous japonaises aux allures de flippers. Cet été, Claire est venue de Suisse avec une obsession : emmener ses grands-parents revoir leur Corée natale. Jamais ils n'y sont retournés depuis la guerre qui a scindé le pays en deux, cinquante ans plus tôt. Mais en ont-ils seulement envie ? Le temps de les décider à faire ce voyage, Claire s'occupe de Mieko, une petite japonaise à qui elle apprend le français.
Entre les cultures coréennes, nippones et européennes, voici l'entrée dans la trentaine d'une femme aux identités contradictoires. Avec ce roman de filiation, Elisa Shua Dusapin explore le déracinement et les liens abîmés par l'histoire. Elle excelle à décrire l'ambivalence des relations familiales, les cruels malentendus qui vont de pair avec un attachement profond. De son écriture sobre et poétique, elle dévoile l'intériorité de ses personnages et nous plonge dans une atmosphère
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Dans ce petit restaurant situé au fond d'une ruelle du quartier de Shinjuku, le patron vous accueille de minuit à sept heures du matin pour servir des petits plats typiques du Japon qui réveilleront les papilles et les souvenirs du temps passé. Car ici, chaque plat est lié aux souvenirs d'un personnage : yakuza, stripteaseuse, boxer...
Avec son trait fin et épuré, son style très personnei, Yarô Abe, qui cite parmi ses références Yoshiharu Tsuge, brosse des portraits drôles et émouvants de personnages touchants, chacun à leur manière, dans un manga qui a quelque chose d'apaisant et de réconfortant.
La Cantine de minuit, c'est un petit restaurant qui vous remplit le coeur et l'estomac, et une agréable manière de découvrir que la cuisine japonaise est trèsb loin de se limiter aux sushis.
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Marie Madeleine Marguerite de Montalte Tome 1 : Faire l'amour
Jean-Philippe Toussaint
- Éditions du Minuit
- Minuit Double
- 17 Septembre 2009
- 9782707320940
C'est l'histoire d'une rupture amoureuse, une nuit, à Tokyo. C'est la nuit où nous avons fait l'amour ensemble pour la dernière fois. Mais combien de fois avons-nous fait l'amour ensemble pour la dernière fois ? Je ne sais pas, souvent.
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Tokyo stories ; à la découverte de la cuisine japonaise
Tim Anderson
- Hachette Pratique
- Big In Japan
- 14 Octobre 2020
- 9782016290484
Tokyo a la réputation d'être un paradis pour les gourmets, et pour cause ! Du rayon alimentation en sous-sol des grands magasins aux restaurants en rooftop des hôtels de luxe, en passant par les bars à nouilles, les magasins de sushis ou les stands de yakitoris, Tokyo est riche d'une culture gustative à nulle autre pareille dans le monde.
Tokyo Stories est un voyage culinaire à travers la capitale survoltée du Japon. Ce livre vous fera découvrir les produits des distributeurs automatiques, comme le surprenant potage de maïs, mais aussi le poulet frit étonnamment savoureux des supérettes, les gyozas et les ramens authentiques, les currys maison, les onigiri, les udons, etc.
Proposant plus de 80 recettes, de splendides photographies de lieux comme de plats, ainsi que des dizaines d'anecdotes passionnantes de Tim Anderson, Tokyo Stories est un ouvrage indispensable pour tous les amoureux de Tokyo, les japanophiles en puissance et tous ceux qui raolent de la cuisine japonaise.
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L'amitié de deux cousines dans le Japon des années 1970. Mina et Tomoko ont douze ans. L'une est passionnée de littérature, a un père d'origine allemande et se déplace à dos d'hippopotame. L'autre découvre ainsi l'empreinte de la lointaine Europe et le regard pour elle si particulier de ceux qui viennent d'ailleurs.
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Ici, lorsque quelqu'un disparaît, on dit simplement qu'il s'est évaporé. Personne ne cherche à le retrouver, pas de crime pour la police, honte et silence du côté de la famille. Sans un mot, Kase un soir a disparu. Comment peut-on s'évaporer si facilement sans laisser de trace ? Et pour quelles raisons ? C'est ce que cherche à comprendre Richard B., venu au Japon afin d'aider Yukiko à retrouver son père. Pour cette femme qu'il aime encore, il mène l'enquête dans les quartiers pauvres de Sanya à Tokyo. Ce roman profondément poétique allie découverte du Japon, encore bouleversé par la catastrophe de Fukushima, et réflexion sur notre désir, parfois, de prendre la fuite.
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Japon, 1946. Hisao, tout juste démobilisé, souffre d'une soif obsédante qu'il doit étancher à tout instant. Pour sacrifier à cette obsession, il descend du train qui le conduit vers sa promise et y oublie le précieux présent qu'il lui destinait. S'ensuit une quête pour le retrouver, émaillée des souvenirs traumatisants des combats. Prix Landerneau roman 2014, prix Louis Guilloux 2014.
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«La saison, c'est le temps des émotions.» Nagori, littéralement «reste des vagues», signifie en japonais la nostalgie de la séparation. Dans ce court texte, Ryoko Sekiguchi évoque l'attachement aux saisons qui imprègne la langue et les haïkus dans la culture japonaise. À travers la nourriture, l'écrivaine nous livre l'arrière-goût, les textures et les émotions d'une saison qui vient de nous quitter.
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Dans les eaux profondes ; le bain japonais
Akira Mizubayashi
- Arlea
- Arlea Poche
- 7 Janvier 2021
- 9782363082442
L'espace de la salle de bains, espace souvent anodin, ou exigu en Europe, est au Japon un lieu privilégié où le thème de l'intimité familiale ou amicale se manifeste mieux qu'ailleurs. Le bain japonais est un élément de civilisation, au même titre que la cérémonie de thé, les haïkus ou la voie des fleurs. Si le bain est d'abord associé aux yeux d'un occidental à l'idée de propreté, il est au Japon un savoir-vivre raffiné, poétique, qui rend possible la rencontre de l'autre dans un cadre intime et bienveillant.
Comme Tanizaki, dans son Éloge de l'ombre, Akira Mizubayashi nous livre dans cette évocation des eaux profondes, le secret d'un coeur japonais mais aussi la vigilance critique d'un homme de son temps dans un pays en crise.
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Le Japon est la planète habitée la plus proche de la Terre : pas facile, de prime abord, d'en saisir les codes, d'explorer ses facettes cachées, d'identifier ses tabous et ses obsessions. Des réalisateurs et écrivains nous ouvrent pourtant la voie pour comprendre ce monde si proche et si lointain, pour peu que nous soyons attentifs à ce qu'ils disent entre les lignes ou en pleine lumière. Il est question ici d'un archipel de livres et de films reliés par des passerelles qui permettent de circuler d'un point à l'autre, des premiers pas du roman moderne à l'Age d'or du cinéma.
Au terme d'une déambulation en compagnie de Natsume Sôseki, Junichirô Tanizaki ou Ryû Murakami, d'Akira Kurosawa, Mikio Naruse ou Hirokazu Kore-eda, se dessine un portrait du Japon d'hier et d'aujourd'hui. Chaque chapitre est une fenêtre ouverte sur un aspect de la société nipponne, par laquelle je jette un regard d'écrivain".