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Voyage dans son immeuble
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La Vie mode d'emploi est un livre extraordinaire, d'une importance capitale non seulement dans la création de l'auteur, mais dans notre littérature, par son ampleur, son organisation, la richesse de ses informations, la cocasserie de ses inventions, par l'ironie qui le travaille de bout en bout sans en chasser la tendresse, par sa forme d'art enfin : un réalisme baroque qui confine au burlesque.
Jacqueline Piatier, Le Monde.L'ironie, très douce, imperceptible, fantomatique, moirée, faite d'un détachement extrême, d'une méticulosité et d'une patience qui deviennent de l'amour... En résumé, c'est un prodigieux livre-brocante, qu'on visite sans se presser, à la fois livre fourre-tout, livre promenade.
Jacques-Pierre Amette, Le Point.Et cela donne des romans exotiques, extravagants, des crimes parfaits, des fables érudites, des catalogues, des affaires de moeurs, de sombres histoires de magie noire, des confidences de coureurs cyclistes... Jeux de miroirs et tables gigognes, entrez dans cet immeuble et vous ferez le tour du monde. Un vertige majuscule. Quand on en sort, on est léger comme une montgolfière.
Catherine David, Le Nouvel Observateur. -
Dans le Portugal du milieu du XXe siècle, l'auteur s'invite dans un immeuble où se côtoient des habitants de tous les horizons. Des couples qui se haïssent, une femme entretenue, une jeune fille ambitieuse qui devient sa rivale, quatre couturières amoureuses de Beethoven et de Diderot, un cordonnier philosophe et son locataire...
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Connaît-on jamais ses voisins ? Dans cet immeuble de Tel-Aviv, rien n'est moins sûr. Au premier étage, Arnon, un ancien militaire, bascule dans l'obsession lorsqu'il échoue à comprendre ce qu'il s'est passé entre sa fille de sept ans et son voisin de palier à la retraite. Arnon est prêt à tout pour percer ce mystère qu'il semble être seul à interroger. À l'étage supérieur, Hani s'ennuie de son mari toujours absent. Elle ne résiste pas longtemps aux charmes de son beau-frère, un escroc recherché par la police, pendant qu'au dernier étage Déborah, juge à la retraite, lutte contre la solitude. Une comédie douce-amère qui s'amuse des turpitudes de chaque palier, révélant peu à peu la conscience de ceux qui ne l'ont pas tranquille.
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Construit en plein coeur du Caire dans les années 1930, vestige d'une splendeur révolue, l'immeuble Yacoubian constitue un creuset socioculturel très représentatif de l'Egypte du XXIe siècle naissant. Dans son escalier se croisent ou s'ignorent Taha, le fils du concierge, qui rêve de devenir policier ; Hatem, le journaliste homosexuel ; le vieil aristocrate Zaki, perdu dans ses souvenirs ; Azzam, l'affairiste louche aussi bigot que lubrique ; la belle et pauvre Boussaïna, qui voudrait travailler sans avoir à subir la convoitise d'un patron... Témoin d'une époque, Alaa El Aswany pose, sans juger, un regard tendre sur des personnages qui se débattent tous, riches et pauvres, bons et méchants, dans le même piège, celui d'une société dominée par la corruption politique, la montée de l'islamisme, les inégalités sociales, l'absence de liberté sexuelle, la nostalgie du passé. Mais ce roman n'aurait pas conquis un tel nombre de lecteurs dans le monde entier s'il se contentait d'évoquer l'Egypte au tournant du millénaire : en digne héritier d'un Dostoïevski comme d'un Zola ou d'un Mahfouz, c'est bien de l'homme que nous parle Alaa El Aswany, de ses vices et de ses faiblesses, de ses rêves et de ses échecs, et le miroir qu'il tend, pour indulgent qu'il soit, n'en est que plus effrayant.
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Mr. Johnson, le monsieur du dessus, a toujours les lacets défaits et des vestes trouées. Pourtant, c'est un violoniste célèbre qui vit dans le plus bel appartement de l'immeuble, avec vue sur la mer. Anna, la voisine du dessous, partage un petit entresol obscur avec sa fille, taille ses robes dans de vieilles nappes et fait des ménages. Pourtant, elle cache dans ses tiroirs des dessous coquins et des rêves inavoués. Ces deux-là, plus tout jeunes, débordants de désirs inassouvis, étaient faits pour se rencontrer. Dans les escaliers, où montent et descendent des voisins occupés par une farouche quête du bonheur, se tricotent à tous les étages situations rocambolesques, amours compliquées, jalousies absurdes. Mais n'est-ce pas là la clef de voûte de toute vie ?
Observatrice indiscrète, pourfendeuse de la normalité, Milena Agus fait la chronique de ce microcosme dans lequel souffle un vent délicieusement frondeur.
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À Bombay, tout le monde sait que la tour A de la résidence Vishram est un immeuble de bonne qualité. Et ce malgré les bidonvilles qui l'environnent et la proximité de l'aéroport. Mais voilà qu'un promoteur plein d'ambition projette de la remplacer par un immeuble de grand luxe, et d'en exproprier les copropriétaires actuels. Même si la compensation financière semble très généreuse, certains refusent de partir. Jusqu'à ce que bientôt, seul résiste encore un professeur retraité contre qui voisins puis amis vont se liguer, prêts à tout pour empocher leur argent.
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Quoi de pire qu'une personne qui s'est luis en tête de.
Bouleverser votre vie sous prétexte de faire le bien ? Changer ses habitudes "dire les choses", essayer de comprendre... Dans un coin perdu de l'Angleterre, des locataires se partagent un manoir délabré. Les propriétaires sont des aristocrates excentriques dont le fils de trente-sept ans jette à la moindre salissure ses gants de coton blanc. Un instituteur à la retraite pleure et transpire sans cesse.
Une "femme-chien" aboie et ne.
Connaît plus le langage des hommes. Une autre vit collée à sou petit écran et. mélange le. réel à l'univers des fictions quelle.
Regarde. Qu'importe ! Ce petit monde ne fonctionne pas si mal.
Jusqu'au jour où s'installe une nouvelle venue, ni belle ni laide, mais bien décidée, au risque de provoquer le drame, à mettre au grand jour les histoires cachées...
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Après Dans le terrier du lapin blanc et Si nous vivions dans un endroit normal, voici le dernier volet d'une trilogie féroce sur le Mexique contemporain, analysé ici à travers un vieillard déjanté, alcoolique et salace qui résout ses problèmes domestiques à l'aide des Théories esthétiques d'Adorno.
Du même auteur : Si nous vivions dans un endroit normal.
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Dans cet immeuble, les couloirs sont lunatiques, les escaliers joueurs et les toilettes, psychorigides. Si la salle de réunion est manipulatrice et la trésorerie, névrosée, toutes les portes sont conformistes et les bureaux, taciturnes. Se nourrir, se mouvoir, déféquer, désirer, jouir et parfois travailler, voilà le défi de l'homo bureaucraticus : pour plaire et devenir performant, il se prête à toutes les contorsions, mais quand il s'agit d'assouvir les plus animales de ses pulsions, quel farouche combattant !
Mario Capasso transforme un lieu de travail en feu d'artifice de fantasmes et de vagabondages. Dans ce dédale transgressif et joyeux, les conventions explosent, les normes perdent pied, le corps et ses besoins exultent : un corps libéré du polissage de l'éducation, du désir de bien faire et du souci de passer le temps. Microscope sous lequel s'agite l'humanité, L'immeuble est une allégorie politique, la caisse de résonance d'un rire contagieux, libérateur, inattendu.
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Sonia emménage, avec son mari, dans un appartement sur un grand boulevard parisien.
Un premier enfant, un second, la vie est belle. ou pourrait l'être. car un vieil homme meurt de faim sur le même palier. comment est-ce possible ? et que faire ? armée de sa candeur et de sa générosité, sonia fait face. mais les bonnes intentions ont parfois des effets pervers.
Romancière de l'ambiguïté, agnès desarthe interroge les incertitudes et les paradoxes dont est tissée notre vie, et continue d'explorer d'étranges territoires, à la frontière du réel.
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209 rue Saint-Maur, Paris Xe ; autobiographie d'un immeuble
Ruth Zylberman
- Seuil
- 2 Janvier 2020
- 9782021426243
Retraçant les vies passées et présentes des habitants d'un immeuble du Xe arrondissement de Paris, Ruth Zylberman livre un magnifique récit. Là se sont succédé, depuis les années 1850 jusqu'à nos jours, des générations d'enfants, d'artisans et d'ouvriers, d'immigrés de l'est ou du sud de l'Europe. Là se sont noués des amours, des amitiés, des tragédies. Là, l'ordinaire du quotidien a côtoyé l'extraordinaire du fait divers et des violences de l'Histoire. Ruth Zylberman propose une réflexion bouleversante sur les traces du passé, les lieux où se loge la mémoire et le lien invisible entre les vivants et les morts. Car cette autobiographie d'un immeuble est aussi une forme d'écriture de soi.
« Nous autres du 209, les pauvres, les morts et les vivants, les disparus et les revenants, nous autres les communards et les artisans, les résistants et les dénonciateurs, nous autres les jeunes filles amoureuses et femmes de mauvaise vie, nous autres les Kabyles et les Polonais, les Juifs, les Portugais et les Bretons, les Marocains et les Italiens, nous autres, Odette, Albert, Daniel, Henry, Charles et les autres.«Nous autres du 209», c'était la forte et fière affirmation d'une patrie imaginaire dont l'étendard serait ce toit de ciel découpé en carré au-dessus de la cour. »
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" tapie au sommet de la venelle des sept filles, la maison de si khalil, le propriétaire dégoûtant, craquait sous la rafale et achevait de se convertir en ruines.
Il faut dire l'atroce vérité. cette maison ne tenait debout que par miracle. seuls, des fils de putain, aveuglés par une misère abjecte, pouvaient abriter leur chétive existence entre ces murs délabrés. une vulgaire baladeuse de marchand de laitues, passant dans la venelle, la faisait chanceler sur sa base. aussi, pour prévenir tout danger, avait-on interdit l'accès de la venelle à tout genre de véhicule ; et même à certains vendeurs ambulants, dont la voix trop puissante risquait - par des déplacements d'air néfastes - de précipiter la catastrophe.
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Sept victimes en deux mois et demi-sept crânes fracassés. Et l'assassin a signé tous ses meurtres en abandonnant un bristol sur les lieux : il s'appelle Smith... Smith... La police londonienne est sur les dents, et les milliers de Smith de la capitale connaissent des moments difficiles. Jusqu'au jour où une piste fortuite conduit le Yard du côté de Russel Square. C'est là qu'habiterait l'assassin, au 21. Mais lequel de tous les hurluberlus - plus étranges et plus pittoresques les uns que les autres - qui peuplent la pension Victoria pourrait bien être Mr Smith ? Véritable chef-d'oeuvree policier, L'assassin habite au 21 inspirera Henri-Georges Clouzot, dont le film reste dans toutes les mémoires.
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Cité Babel ; le grand livre des religions
Pascale Hédelin, Gaëlle Duhazé
- Editions Des Elephants
- Album Documentaire
- 31 Mars 2016
- 9782372730259
Dans l'immeuble Cité Babel vivent 3 familles aux croyances différentes : la famille musulmane, la famille juive et la famille chrétienne. Au rez-de-chaussée se trouve l'épicerie de M. Félix qui, lui, est athée.
Grâce aux appartements illustrés en coupe, nous voyons ces familles vivre au fil des saisons les moments forts et les grandes fêtes de leur religion, ainsi que les rites liés à la naissance, au mariage, à la mort Sans prétendre tout expliquer, ce livre entre avec des mots simples au coeur de chaque religion, les replaçant dans leur vécu au quotidien, mettant en évidence leurs points communs et montre l'importance du vivre ensemble.
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Merveilleux voisins
Gilles Bonotaux, Hélène Lasserre
Coup de coeur- Seuil Jeunesse
- 14 Janvier 2016
- 9791023505870
Douze doubles pages, comme les douze mois de l'année, au cours desquelles le lecteur observe les transformations d'un immeuble. Au début la vie y est tranquille, trop tranquille peut-être. Grâce à des indices égrénés dans le texte, l'enfant devra retrouver Madame Bignolette - la concierge -, mademoiselle Houpette - la voisine grincheuse. Au fil des images et en cherchant bien, l'enfant fera la connaissance des nouveaux voisins du héros de ce livre : une famille de loups, puis des cochons, des cigognes, un éléphant et même une pieuvre ! De nouveaux habitants qui rendront la vie de ce quartier beaucoup plus animée ! Cet album est à lire et relire, seul ou en famille.
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Coupes d'immeuble, histoires étage par étage, flashbacks et narrations parallèles, les récits se mêlent et se répondent pour conter les interactions sociales d'un voisinage de Chicago. Relations familiales, liaisons amoureuses, séduction, paternité, éducation, les thématiques se développent au gré des choix du lecteur et construisent un récit fin et sensible. Une oeuvre inclassable et indicible.
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Du rez-de-chaussée jusqu'au 102e étage, une radiographie de la vie des habitants d'un gratte-ciel, avec une situation cocasse par étage. Le roman domestique de notre époque.
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Chez soi ; une odyssée de l'espace domestique
Mona Chollet
- La découverte
- Poche Essais
- 13 Octobre 2016
- 9782707192196
La maison, le chez-soi : de ce sujet, on a souvent l'impression qu'il n'y a rien à dire. Pourtant, la maison est aussi une base arrière où l'on peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs, résister à l'éparpillement et à la dissolution. Un bel essai, intelligent et sensible, par l'auteure de Beauté fatale.
Le foyer, un lieu de repli frileux où l'on s'avachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où l'on peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans l'ardeur que l'on met à se blottir chez soi ou à rêver de l'habitation idéale s'exprime ce qu'il nous reste de vitalité, de foi en l'avenir.
Ce livre voudrait dire la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. Mais il explore aussi la façon dont ce monde que l'on croyait fuir revient par la fenêtre. Difficultés à trouver un logement abordable, ou à profiter de son chez-soi dans l'état de " famine temporelle " qui nous caractérise. Ramifications passionnantes de la simple question " Qui fait le ménage ? ", persistance du modèle du bonheur familial, alors même que l'on rencontre des modes de vie bien plus inventifs...
Autant de préoccupations à la fois intimes et collectives, passées ici en revue comme on range et nettoie un intérieur empoussiéré : pour tenter d'y voir plus clair, et de se sentir mieux.
Prix essai des lecteurs de L'Hebdo 2015 -
Nathalie George, nous propose une pièce en trois actes, métaphore sensible et libérée, qui affirme que la cuisine peut sauver une existence.
Après avoir subi un revers de fortune au début des années 2000, elle se retrouve au sixième étage dans une chambre de bonne. A travers les témoignages de personnes d'âges et d'horizons divers qui ont emprunté l'escalier pour dîner et partager au sixième, Nathalie George nous offre une superbe leçon de vie, portée par un humour décapant et une sensibilité lumineuse.
Du piano de Gilberte au réchaud du sixième étage, une histoire de plusieurs vies menée tambour battant. Loin d'être seulement un livre de cuisine, on est témoin d'une formidable force de vie qui fait un bien fou dans ces temps agités.