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Essentielles librairies
11 produits trouvés
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«Le seul conseil qu'une personne puisse donner à une autre à propos de la lecture c'est de ne demander aucun conseil, de suivre son propre instinct, d'user de sa propre raison, d'en arriver à ses propres conclusions.» (Virginia Woolf. L'Art du roman)Rien, dans aucune librairie, ne saura jamais s'opposer à la liberté de choix laissée à chacune et chacun. À quoi bon des librairies, direz-vous ? Les librairies sont les lieux privilégiéset ordonnés de la présence des livres, celle de leur matérialité et de leur lumière, sans lesquelles aucune décision n'est permise. La possibilité d'évoluer parmi eux associe au silence nécessaire des livres la parole de ceux qui en sont au quotidien les jardiniers. Appelons les libraires.
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Propos sur le métier de Libraire
Collectif
- ePagine Publications Numériques
- 9 Octobre 2013
- 9782368010082
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Patricia Sorel est maître de conférences en histoire à l'Université Paris Nanterre et membre du Centre d'Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines). Spécialiste d'histoire du livre, elle a notamment publié La Révolution du livre en Bretagne, 1780-1830 (PUR, 2004), Plon : le sens de l'histoire, 1833-1962 (PUR, 2016), Napoléon et le livre. La censure sous le Consulat et le Premier Empire (1799-1815) (PUR, 2020) et a codirigé l'Histoire de la librairie française (éd. du Cercle de la Librairie, 2008).
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Histoire des libraires et de la librairie de l'Antiquité jusqu'à nos jours
Jean-Yves Mollier
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 3 Mars 2021
- 9782330147112
Objet singulier et pourtant pluriel, se prêtant à la rêverie autant qu'à la réflexion, le livre est d'abord une marchandise : il se fabrique, passe des mains du vendeur à celles de l'acquéreur, il s'offre ou se troque, ou encore se vole...
Depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, et sur tous les continents, des femmes et des hommes de passion ont permis aux auteurs de diffuser leurs idées, leurs savoirs, leurs oeuvres, et aidé les lecteurs de tous âges, lettrés ou non, à faire provision de culture et de découverte. Au fil des siècles, ces transmetteurs ont inventé un métier, puis l'ont partagé, se sont unis en corporation, ont établi puis agrandi des librairies, sans jamais cesser de renouveler leurs pratiques.
C'est l'histoire de tous les libraires et de leurs commerces qui est ici retracée.
Nous guidant à travers les arcanes d'une industrie culturelle majeure placée de tout temps à la croisée entre le monde des idées et celui de l'économie, Jean-Yves Mollier retrace minutieusement les méandres des chemins menant le livre vers son lecteur. Ce faisant, il rend hommage aux libraires, ces indispensables « passeurs culturels », dont il rappelle avec sympathie et conviction l'importance du rôle social - un rôle d'autant mieux perçu aujourd'hui que celui-ci est concurrencé par des algorithmes.
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En 2015, la librairie Ombres blanches fêtera ses 40 ans d'existence. C'est l'occasion pour Christian Thorel de revenir sur les conditions de lancement de cette librairie devenue mythique à Toulouse mais plus largement dans toute la région avec des échos dans la France entière. C'est aussi l'occasion de rappeler un certain nombre de combats pour la défense du livre, de la librairie indépendante, et d'affirmer aujourd'hui le rôle et la mission d'un libraire indépendant dans la défense de ce qui s'appelle la littérature, ou les sciences humaines, et le livre en général, qui ne veut pas se soumettre aux lois du seul best-seller et de la seule mercantilisation. Être libraire indépendant, c'est avoir le souci du commerce, et de faire tourner sa maison, mais c'est avoir un souci plus large, qui tient à la cité et à la qualité de vivre-ensemble qu'on veut y préserver. Être libraire, c'est croire en l'avenir du livre.
Au fil des anecdotes, des considérations historiques et d'un acte de foi tourné vers le futur, Christian Thorel livre un témoignage porteur d'énergie. Il fonde sa réflexion sur son expérience personnelle, mais ce cri d'amour pour le livre résonne bien au-delà de sa librairie. Il est un acte politique, une affirmation forte, qui s'inscrit dans ce que veut être la déclinaison « poche » de Fiction & Cie : des textes de conviction, des gestes d'insoumission à l'air du temps.
Christian Thorel est le fameux patron et créateur de la librairie indépendante Ombres blanches à Toulouse. Aux côtés de Lindon dans la bataille pour le prix unique, ancien président du SLF, il a été de tous les combats de la profession et fait figure d'exemple et de modèle pour toute une génération de jeunes libraires.
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Manifeste pour la librairie... et les lecteurs !
Denis Mollat, Collectif
- Autrement
- Manifeste
- 16 Mars 2016
- 9782746743892
Une lettre d'amour au livre, écrite par l'auteur, en collaboration avec des invités prestigieux (Michel Onfray, Jean d'Ormesson, Chantal Thomas, Mathieu Lindon, Philippe Sollers, Marcel Gauchet). Il contient des souvenirs de jeunesse, des anecdotes intimes, des rencontres avec des auteurs et des lecteurs.
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"Pourquoi est-elle essentielle ?
La librairie a mobilisé et attiré l'attention des lecteurs, le 1 des libraires explore son rôle dans la cité et ses transformations en pleine crise. Dossier spécial sur la librairie avec des enquêtes (Pascale frey, Jean-Baptiste Malet), nouvelle de Serge Joncour. A l'occasion du 150ème anniversaire de Proust, la 2ème feuille revisite « A la recherche du temps perdu » avec Camille Laurens et Adèle Van Reeth." Fottorino, Éric ; Laurens, Camille ; Monadé, Vincent ; Van Reeth, Adèle ;
Malet, Jean-Baptiste ; Frey, Pascale ; Joncour, Serge
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À la fois récit de voyage, chronique et essai, ce livre retrace les pérégrinations du grand amoureux des librairies qu'est Jorge Carrión.Les itinéraires que dessine Librairies sont divers et toujours singuliers. Ils sont personnels, d'abord, le fruit des périples de Carrión sur les cinq continents. Ils sont également temporels, l'auteur s'intéressant aussi bien à l'histoire de la librairie et à sa naissance qu'aux formes les plus contemporaines de diffusion du livre, dématérialisées et virtuelles. Mais ce sont encore des circuits culturels et politiques qu'il met en lumière, tant le livre peut se révéler une arme de résistance d'une puissance redoutable. Et la librairie, le lieu qui dévoile toute sa force en rendant possible sa rencontre avec le lecteur. Le lieu où tout cela, soudain, prend sens.Influencé par les oeuvres d'Alberto Manguel et d'Enrique Vila-Matas, nourri de nombreuses lectures et d'innombrables voyages, Librairies apparaît, par-delà le nomadisme gourmand de son auteur, comme la cartographie d'une passion insatiable. Que le voyage s'effectue sur les routes ou au fil des pages, quelles que soient les distances d'espace et de temps, on comprend vite que le cheminement de Jorge Carrión sur les traces du livre et de sa circulation relève de la quête vitale.
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Passage de l'odeon - sylvia beach, adrienne monnier et la vie litteraire a paris dans l'entre-deux-g
Laure Murat
- Folio
- 23 Juin 2005
- 9782070316274
En 1915, Adrienne Monnier inaugure au 7, rue de l'Odéon une librairie-bibliothèque de prêt d'un genre nouveau, La Maison des Amis des Livres, appelée à devenir le rendez-vous favori du Tout-Paris littéraire, d'Aragon à Walter Benjamin, d'André Gide à Nathalie Sarraute. En 1921, Sylvia Beach installe en face, au n°12, une boutique fondée deux ans plus tôt sur le même modèle, Shakespeare and Company, dont les habitués ont pour noms Gertrude Stein, Francis Scott Fitzgerald, Marianne Moore, Ernest Hemingway, Djuna Barnes...
De rencontres en lectures publiques, d'expositions en soirées musicales, l'« Odéonie » va constituer l'un des foyers les plus actifs de la vie culturelle de l'entre-deux-guerres, dont la renommée franchira les frontières de la France avec la publication de Ulysse de James Joyce, édité en 1922 par les soins de Sylvia Beach, puis traduit et publié en français en 1929 grâce à Adrienne Monnier.
Laure Murat évoque avec brio ce lieu mystique où, par la grâce de deux libraires, s'est joué, trente-cinq ans durant, le répertoire vivant des idées.
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Lettre sur le commerce de livres
Denis Diderot
- Libretto
- Litterature Francaise
- 10 Septembre 2020
- 9782369145752
En 1763, la corporation des libraires passe commande auprès de Denis Diderot d'une lettre qui sera adressée à la fin de cette même année au lieutenant général de police (actuel ministre de l'Intérieur), Monsieur de Sartine. À cette époque, le droit d'auteur n'existe pas. Les privilèges (autorisation de publier délivrée par les services du roi) sont remis aux libraires, qui sont aussi éditeurs, sans prendre en compte les auteurs.
Dans cette lettre, Denis Diderot se fait autant l'opposant des corporations en général que le défenseur des privilèges des libraires en matière d'édition. On y retrouve aussi la question de la contrefaçon, de la concurrence déloyale ou encore des conditions de l'exercice du métier de libraire et d'éditeur.
Il y expose également des idées novatrices sur le droit d'auteur et la diffusion des oeuvres tout en faisant preuve d'une grande ingéniosité rhétorique.
S'il fait croire à son lecteur qu'il épouse les idées de Sartine, c'est pour mieux développer, et valoriser, ses arguments à la suite.