À bientôt quarante-quatre ans, récemment marié et promu commissaire à Holon, Avraham est las d'enquêter sur des crimes domestiques dont la résolution ne rend service à personne. Il rêve de missions plus importantes. Aussi le jour où deux affaires se présentent simultanément délègue-t-il la plus banale - un nouveau-né découvert dans un sac plastique à proximité de l'hôpital - à une collaboratrice. C'est la disparition d'un touriste signalée par le directeur d'un hôtel du front de mer qui retient son attention. L'homme, détenteur d'un passeport suisse, a également un passeport israélien mais aussi d'autres identités. Quand on le retrouve noyé sur la plage, l'implication du Mossad commence à se profiler. Tout porte Avraham à croire qu'il tient enfin sa «grande» enquête. En réalité c'est un terrible cas de conscience qui l'attend.
Durant l'épidémie de grippe espagnole, une petite ville industrielle située au coeur des forêts brumeuses du Nord-Ouest Pacifique décide de se mettre en quarantaine, mais l'arrivée d'un soldat affamé et malade aura des répercussions terribles sur la communauté.
La terre est riche. Parfois, elle y pense - la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu'elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n'aime pas qu'on la regarde - les filles qu'on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus - il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d'une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l'enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d'ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
Lauréate du Prix Landerneau Polar 2023 « Du lourd, du très très lourd La rentrée littéraire de septembre n'est pas encore achevée que nous nous intéressons déjà à celle de janvier. Louise Mey, dont nous avions adoré en 2020 la Deuxième femme, (éditions du Masque), l'histoire d'une femme sous emprise, publie le 11 janvier Petite Sale, toujours au Masque. » Libération « Si l'intrigue respecte les codes du polar, le récit vaut aussi pour la façon dont l'autrice l'utilise pour illustrer la hiérarchie des classes sociales et des genres dans une France où les femmes étaient toujours en bas de l'échelle.
Un bon roman noir. » Causette « Un terrible roman sociétal sur la France des années 1960 et les luttes pauvres/riches, femmes/hommes et villes/campagne. Révélateur et inquiétant. » Madame Figaro « Après son excellent roman La Deuxième Femme, qui explorait l'emprise d'un homme sur sa compagne, Louise Mey revient avec une nouvelle histoire noire, hypnotique et savamment construite. Haletant ! » Héloïse Goy, Télé 7 jours « Petite sale est un vrai polar, pas un polar prétexte, mais c'est aussi une étude minutieuse de la façon dont les violences patriarcales, en plus de transformer certaines femmes en montagnes de souffrance, tendent à gangréner toute notre société. 1969-2023, même(s) combat(s). » Slate « Et le lecteur se réjouit de ce récit qui aborde les rapports de domination de genre et de classe. Situé dans la France d'hier, ce cinquième polar de Louise Mey est fort actuel. » Le Parisien Week-End « Après son excellent roman La Deuxième Femme, Louise Mey continue de briller dans la veine du noir et dans la construction de personnages complexes, avec ce tourbillon glaçant de suspens. » S le magazine de Sophie Davant « Un roman puissant et ciselé, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre. » Télérama « La lutte des classes est d'abord celle des femmes. Cette conviction, Louise Mey nous la fait vivre avec son nouveau roman, Petite sale. » Le Monde des livres « L'écriture est sobre et puissante, la misère et le froid imprègnent chaque mot, ce qui n'empêche pas les éclats de lumière et d'amour. » Libération « Petite sale est un portrait féroce de cette bourgeoisie rurale fermée et étriquée. Madame n'a clairement pas le charme vénéneux de Stéphane Audran. Mais l'atmosphère des films de Chabrol effleure le roman.» Karen Lajon, JDD « Louise Mey donne ici la pleine mesure de son talent, tant pour dénoncer une domination sociale et un patriarcat mortifères que pour entre tenir un suspense au cordeau dans un décor de boue, d'humidité froide, d'obscurité. Son style sans fioritures, percutant, singulier, orchestre un défilé de personnages bien campés, qu'ils soient haïssables ou attachants. Et Petite Sale réserve surtout un dénouement jubilatoire. » L'Express « Après le drame intime de La deuxième femme, c'est un monde entre Bernanos et Simenon, tendu, violent et sans pardon que met en scène Louise Mey. » François Angelier, France Culture « Derrière le classicisme de l'enquête, il y a un style rageur, rugueux, magnifique. Chez Mey, la phrase est un morceau de boue aux basques de Catherine. Ça colle mais ça brille aussi. » Lire Magazines Littéraire « Une enquête classique évoquant la lutte des classes, par l'auteure du très remarqué La Deuxième Femme en 2020. » Télé 2 semaines « Louise Mey signe une intrigue formidable qui nous tient en haleine jusqu'à la chute, inattendue et réjouissante. » Le JDD « Parfois il y a des romans d'atmosphères et ou d'explorations sociales, parfois c'est l'intrigue qui prime, là vous avez les deux ! Dans un style affirmé qui sonne juste. » Nicolas Carreau, Europe 1
Une série de crimes hors-normes se produit à Vilnius. Des jeunes filles sont retrouvées mortes, nues, un oiseau déposé sur leurs cadavres. Toutes avaient récemment accouché et l'assassin avait tété leur sein gauche.
En lisant Jaroslav Melnik, Freud aurait bu du petit lait...
Après "Macha ou le IV e Reich", Jaroslav Melnik est de retour avec un polar singulier et profondément perturbant qui interroge l'amour maternel, la dépendance et les croyances auxquelles on se raccroche.
À travers toute l'Italie, les téléphones portables vibrent à l'unisson. En l'espace de quelques minutes, des milliers de personnes reçoivent une vidéo intitulée "La loi, c'est toi". À l'écran, un criminel ligoté et un homme masqué qui prend la parole. Son objectif :
Faire voter en ligne le public sur le sort de son prisonnier, qu'un système judiciaire inefficace et corrompu a laissé impuni. La vindicte populaire est en marche. Mara Rais et Eva Croce, deux femmes aussi différentes qu'imprévisibles, sont chargées de l'enquête, épaulées par le criminologue Vito Strega. Confronté à un ennemi insaisissable à la popularité grandissante, le trio se lance dans une course contre la montre.
Après L' Île des âmes, la nouvelle enquête d'Eva et Mara nous emmène de la Sardaigne à Milan. Face à la séduction du mal, chacun devra choisir entre envie de justice et soif de vengeance.
Les contreforts du Vercors, abreuvés de soleil et de vent.
Une grave lésion cérébrale pousse le capitaine Paul Brunel à retourner sur ses terres natales, racines d'une enfance heureuse.
Mais la nature majestueuse cache une ruralité en souffrance. Un paysage de fermes dévastées, des femmes et des hommes acculés jusqu'au point de rupture, l'esprit gangrené par la peur du chaos...
La découverte du corps d'un jeune agriculteur, attaché à des barbelés, fait sortir du bois des criminels déjantés et des complotistes désaxés.
Et au milieu, l'ami d'enfance de Paul et sa femme, Elsa, le premier amour du capitaine. Tout autour, la furie des rivières d'eaux vives et le silence des montagnes.
Un jeune étudiant en architecture d'une vingtaine d'années, vêtu d'un manteau rose vif, est retrouvé battu à mort au petit matin, non loin du lieu où se tenait une fête en soutien à l'union civile qui doit bientôt consacrer en Italie le mariage homosexuel. Sur les lieux, auprès de son équipe de policiers aussi disparate qu'efficace, arrive bientôt sur sa moto Guzzi l'imperturbable sous- préfet de police Paolo Nigra, bel homme à la quarantaine élégante, sorte de Gian Maria Volonte au charisme évident. Tout semble indiquer un crime homophobe, mais Nigra se méfie des évidences...
Un an après son départ pour le Brésil, Serena, personnage emblématique de l'oeuvre de Ron Rash, revient dans les Great Smoky Mountains. Selon le contrat qui la lie à la compagnie de Brandonkamp, tous les arbres de la dernière parcelle qu'elle possède aux États-Unis doivent être abattus avant la fin de juillet. Il ne reste que trois jours. La pluie incessante qui fait de ce flanc de montagne un véritable bourbier, les serpents impitoyables, l'épuisement des bûcherons en sous-effectif rendent la tâche presque impossible. La «Lady Macbeth des Appalaches» sera-t-elle à la hauteur de sa sinistre réputation ?Autour de ce diamant noir, six nouvelles âpres mais traversées d'éclairs d'un humour parfois grinçant disent la vie rude et privée d'horizon des enfants oubliés de l'Amérique que sont les habitants de cette contrée.
La jeune Bruna, modeste employée, tombe amoureuse de Frane, qui termine ses études pour devenir marin. La relation heureuse mène rapidement au mariage, et le couple emménage au deuxième étage de la maison construite par les parents de Frane au prix de grands sacrifices. Au premier vit Anka, la mère de Frane. Deux ans plus tard, Bruna est à la prison de Požega, où elle purge une longue peine pour le meurtre de sa belle-mère...
La Femme du deuxième étage est l'anatomie de cette tragédie dans laquelle des gens ordinaires deviennent acteurs de la rubrique faits divers. Ce thriller psychologique tendu éclaire non seulement la façon dont le crime a été commis, mais aussi pourquoi. À la recherche d'une réponse, l'écrivain s'enfonce dans la peau de son héroïne et explore les circonstances qui ont conduit au meurtre. Excellent chroniqueur et critique de la réalité sociale, Pavicic traite des mutations d'une société en transition et de leur impact sur le microcosme d'une famille, sur fond d'images idylliques de la Méditerranée qu'il oppose à celle d'une cruauté difficile à pardonner.