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Beaux-Arts
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Caillebotte, peindre les hommes
Allan Scott, Gloria Groom, Paul Perrin
Coup de coeur- Éditions Hazan
- 2 Octobre 2024
- 9782754117074
Le catalogue de l'exposition « Caillebotte, peindre les hommes » met au jour, pour la première fois, la prédilection de Gustave Caillebotte (1848-1894) pour les figures masculines et les portraits d'hommes, et interroge la modernité si radicale des chefs-d'oeuvre de l'artiste au prisme du nouveau regard que l'histoire de l'art porte sur les masculinités du XIXe siècle.
Dans sa volonté de produire un art vrai et neuf, Caillebotte prend pour sujet son environnement immédiat (le Paris d'Haussmann, les villégiatures des environs de la capitale), les hommes de son entourage (ses frères, les ouvriers travaillant pour sa famille, ses amis régatiers, etc.) et en fin de compte sa propre existence. Répondant au programme « réaliste », il fait entrer dans la peinture des figures nouvelles comme l'ouvrier urbain, l'homme au balcon, le sportif ou encore l'homme nu dans l'intimité de sa toilette. À l'époque du triomphe de la virilité et de la fraternité républicaine, mais aussi de première crise de la masculinité traditionnelle, la nouveauté et la puissance de ces images questionnent aussi bien l'ordre social que sexuel. Au-delà de sa propre identité, celle d'un jeune et riche parisien, Caillebotte porte au coeur de l'impressionnisme et de la modernité une profonde interrogation sur la condition masculine.
Cet ouvrage réunit les plus importants tableaux de figures de Caillebotte mais aussi des pastels, dessins, photographies et documents. -
« Couleur ou noir et blanc ? » En 1962 le jeune Joel Meyerowitz ne sait pas encore que cette question du vendeur de pellicules va le plonger dans d'intenses réflexions esthétiques. Nourri par ses discussions passionnées avec ses amis photographes Tony Ray-Jones et Garry Winogrand, Meyerowitz cherche son vocabulaire et commence à photographier en parallèle avec deux boîtiers, l'un pour le noir et blanc, l'autre pour la couleur. En s'appuyant sur les images jumelles nées de cette surprenante pratique, Meyerowitz raconte avec brio ses années d'apprentissage, celles de l'un des grands pionniers de la photographie couleur.
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LE LIVRE
Comment les peintres ont-ils affronté ce défi que représente la peinture du ciel ? De quelle manière en effet rendre ce mixte d'air et d'eau, cette presque immatérialité de l'atmosphère, cette profondeur infinie qui semblent en contradiction avec l'épaisseur de la matière picturale et la frontalité du tableau ?
Explorant un sujet qui n'avait jusqu'alors pas fait l'objet d'une approche globale, l'auteur étudie ces questions tant d'un point de vue artistique, en mettant notamment l'accent sur le traitement de la lumière, de la perspective et de la couleur, que d'un point de vue historique. Du motif céleste comme espace divin au ciel comme expérience pleinement picturale, il parcourt la peinture occidentale du Moyen Âge à l'époque contemporaine, des mosaïques byzantines au paysagisme abstrait.
Riche d'arguments techniques, esthétiques, philosophiques, scientifiques et théologiques, ce livre ouvre une vaste réflexion sur un sujet passionannt. Invitation à la contemplation, aux rêveries littéraires et poétiques, il convie aussi le lecteur à une magnifique envolée artistique - entre ciels limpides et ciels tempétueux, ciels de l'aube et ciels nocturnes -, sous l'éclairage des grands maîtres de la peinture.
"Je veux maintenant absolument peindre un ciel étoilé. Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour, colorée des violets, des bleus et des verts les plus intenses. Lorsque tu y feras attention tu verras que certaines étoiles sont citronnées, d'autres ont des feux roses, berts, bleus, myosotis."
(Lettre de Van Gogh à sa soeur Wilhelmina, septembre 1888)
L'AUTEUR
Daniel Bergez est agrégé de l'Université, docteur d'État ès lettres et sciences humaines et spécialiste des études littéraires. Depuis quinze ans, ses travaux et publications portent sur les rapports entre littérature et peinture : Littérature et peinture (A.Colin), Peindre, écrire. Le dialogue des arts (La Martinière) ; et sur les peintres : Le Salon et ses artistes (Hermann), Gao Xin Jian, peintre de l'âme (Seuil).
Il a déjà publié chez Citadelles & Mazenod Écrire l'amour, Peindre le rêve, Écrire la nature et Écrire la mer. -
J'invente tout dans ma peinture et ce que j'ai vu ou ressenti, je le stylise.
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Mode et estampe japonaise
Anna Jackson, Masami Yamada
- Citadelles & Mazenod
- 16 Octobre 2024
- 9782386110283
LE LIVRE
À partir de la fin du XVIIIe siècle, alors que la société japonaise bénéficie d'un essor économique sans précédent, l'art et la manière de se vêtir connaissent un fort engouement. Signe d'appartenance sociale et de richesse, le vêtement devient un véritable phénomène de la mode. Largement diffusée, l'estampe ukiyo-e ("image du monde flottant"), qui s'attache à dépeindre les plaisirs du quotidien, se fait l'écho de ce nouveau goût pour l'apparence. Elle va jouer un rôle important comme outil de promotion des modèles vestimentaires mais également comme source d'inspiration pour les ateliers de conception.
Rivalisant d'élégance, voire d'extravagance, samouraïs, acteurs de kabuki, geisha et courtisanes prêtent leurs silhouettes à l'exhibition de somptueuses toilettes. Kimono, obi, furisode, haori ou kakimisho, soigneusement réhaussés d'une pléiade d'accessoires (chaussures, peignes, épingles à cheveux), montrent l'extrême sophistication des parures. Les planches reproduites dans ce livre illustrent les différentes techniques utilisées afin de magnifier ces vêtements éblouissants : shibori (tissu lié ou cousu qui était plongé dans un bain de tenture), kaki-e (peinture directe sur le tissu) ou encore katazome (dessin appliqué au pochoir).
Les artistes composent ainsi un répertoire de tenues aux couleurs chatoyantes, alliant l'harmonie des lignes à la délicatesse des motifs. Issues des riches collections du Victoria and Albert Museum, plus de 200 estampes des grands maîtres du genre (Utamaro, Kunisada, Kuniyoshi et Keisai Eisen ...) témoignent par leur flamboyance et leur raffinement de cette éblouissante culture de la mode à la fin de la période Édo. -
Pop Forever : Tom Wesselmann
Collectifs
Coup de coeur- Gallimard
- Livres D'art
- 17 Octobre 2024
- 9782073068323
Tom Wesselmann (1931-2004) est considéré comme l'un des plus importants artistes Pop de sa génération, avec une production qui s'étend sur presque cinq décennies, des années 1950 aux années 2000. Né à Cincinnati, l'artiste fera de New York son lieu de vie et de création, et il y restera jusqu'à son décès, le 17 décembre 2004. Catalogue de l'exposition présentées à la Fondation Louis Vuitton, l'ouvrage explore toutes les périodes créatives de l'artiste et retrace les grandes lignes du mouvement Pop Art. Les oeuvres de Wesselmann seront entourées des plus grands noms du Pop Art et de ses héritiers, révélant alors les influences passées, ainsi que l'impact de l'artiste sur les futures générations. De Marcel Duchamp, à Ai Weiwei, en passant par Kurt Schwitters, Hannah Hoch, Andy Warhol, Jasper Johns, Robert Rauschenberg, James Rosenquist, Roy Lichtenstein, Kaws, Jeff Koons, ou encore Martial Raysse, Meret Oppenheim, Tomokazu Matsuyama, Derrick Adams, Mickalene Thomas, c'est tout un pan de l'histoire de l'art contemporain qui prend forme dans un ouvrage sans précédent. Catalogue de l'exposition événement «Pop Forever. Tom Wesselmann» présentée à la Fondation Louis Vuitton du 16 octobre 2024 au 3 mars 2025.
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Bien présent dans la nature, le rose n'a été fabriqué par l'Homme qu'assez tard, que ce soit en peinture ou en teinture. En Europe, avant le XIVe siècle, il est rare dans la culture matérielle comme dans la création artistique. Il devient plus fréquent dans le vêtement à la fin du Moyen Âge grâce à l'emploi d'une teinture importée des Indes puis du Nouveau Monde : le bois de brésil. Sa vogue atteint son apogée vers la fin du XVIIIe siècle, lorsqu'il devient tout à la fois romantique et féminin, symbole de douceur, de plaisir et de bonheur. À la même époque, les horticulteurs parviennent à créer des roses roses : cela plaît tellement que la fleur finit par donner son nom à cette couleur qui jusque-là n'en avait pas.
Aujourd'hui, le rose est moins présent dans la vie quotidienne qu'il ne l'a été à l'époque romantique. Tantôt jugée trop voyante ou de mauvais goût, tantôt appréciée comme couleur emblématique de la modernité (pop art, pink culture), cette demi-teinte fait l'objet d'une reconnaissance ambivalente. L'ouvrage de Michel Pastoureau retrace la longue et turbulente saga du rose en Europe, de l'Antiquité grecque à nos jours, en s'appuyant sur de nombreux documents et sur une riche iconographie. -
L'âge atomique : les artistes à l'épreuve de l'histoire au Musée de l'Art moderne de Paris
Collectif
- Paris-Musees
- 16 Octobre 2024
- 9782759605910
L'âge atomique : les artistes à l'épreuve de l'histoire invite le lecteur à une eploration des représentations artistiques suscitées par la découverte scientifique de la radioactivité.
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Harriet Backer au Musée d'Orsay
Collectif
Coup de coeur- Flammarion
- Catalogue D'exposition
- 25 Septembre 2024
- 9782080453389
Méconnue en dehors des frontières de son pays, Harriet Backer (1845-1932) est pourtant la peintre femme la plus renommée en Norvège à la fin du XIX? siècle. Après une formation à Munich et à Paris, puisant son inspiration dans le courant naturaliste et dans les innovations de l'impressionnisme, cette artiste cosmopolite a su créer une oeuvre très personnelle. Harriet Backer s'empare de la sphère privée et la décline tout au long de sa carrière. Les intérieurs paysans en Bretagne et en Norvège, les pièces du quotidien, les salons-ateliers des logements parisiens des artistes de son réseau scandinave ou les églises typiques norvégiennes deviennent ses motifs de prédilection. La musique tient également une place essentielle dans la vie de Backer, dont la soeur Agathe, compositrice de renom, a fortement influencé l'oeuvre, comme si le piano et le pinceau vibraient à l'unisson, emportés dans un même élan. Cette première monographie française consacrée à l'artiste éclaire les liens privilégiés entretenus entre les peintres norvégiens et les avant-gardes parisiennes, met en lumière la trajectoire d'une femme volontaire et dévoile sa touche singulière à la fois libre et réfléchie, et son utilisation magistrale de la couleur.
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Paris 1874 : inventer l'Impressionnisme
Anne Robbins, Sylvie Patry,
- Rmn Éditions
- 20 Mars 2024
- 9782711880164
Il y a 150 ans, le 15 avril 1874, ouvre à Paris la première exposition impressionniste.
Pour célébrer cet anniversaire, le musée d'Orsay présente quelque 130 oeuvres, et porte
un regard neuf sur cette date-clé, considérée comme le coup d'envoi des avant-gardes.
« Affamés d'indépendance », Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore
Cézanne ont décidé de s'affranchir des règles en organisant leur propre exposition,
en dehors des voies officielles : l'impressionnisme est né. Que s'est-il passé exactement
en ce printemps 1874 à Paris, et quel sens donner aujourd'hui à une exposition devenue
mythique ? « Paris 1874. L'instant impressionniste » propose de retracer l'avènement d'un
mouvement artistique surgi dans un monde en pleine mutation
« Paris 1874 » fait le point sur les circonstances ayant mené ces 31 artistes à se réunir pour
exposer ensemble leurs oeuvres. Le climat de la période est celui d'un après-guerre,
faisant suite à deux conflits : la Guerre franco-allemande de 1870, puis une violente guerre
civile. Dans ce contexte de crise les artistes repensent leur art et explorent de nouvelles
directions. Un petit « clan des révoltés » peint des scènes de la vie moderne, ou des
paysages aux tons clairs et à la touche enlevée, croqués en plein air. Comme le note
un observateur, « ce qu'ils semblent rechercher avant tout, c'est l'impression ».
Une sélection d'oeuvres ayant figuré à l'exposition impressionniste de 1874 est mise en
perspective avec des tableaux et sculptures montrés au même moment au Salon officiel.
Cette confrontation inédite permet de restituer le choc visuel des oeuvres alors exposées
par les impressionnistes, mais aussi de le nuancer, par des parallèles et recoupements
inattendus entre la première exposition impressionniste et le Salon. Elle montre ainsi les
contradictions et l'infinie richesse de la création contemporaine en ce printemps 1874,
tout en soulignant la modernité radicale de l'art de ces jeunes artistes. -
Miró : Un brasier de signes ; La collection du Centre Pompidou
Sophie Bernard, Guy Tosatto, Aurelie Verdier, Anne Foucault, Juan josé Lahuerta, Guitemie Maldonado
- In Fine
- 2 Mai 2024
- 9782382031810
Au même titre que celle de Picasso, l'oeuvre de Joan Miró, par sa liberté créatrice et son iconoclasme latent, occupe au XXe siècle une place inédite qui lui confère la stature du mythe et l'élève au rang de l'universalité.
Ancrée dans la terre catalane de son enfance, elle voit le jour dans les années 1910 avec les peintures dites « détaillistes » de Montroig, scènes réalistes et paysannes qui retiennent la leçon de l'art naïf et du cubisme naissant.
Miró connaît la consécration au milieu des années 1920 avec ses « peintures de rêve » dont la magie poétique séduit les surréalistes tels que Robert Desnos et Michel Leiris. Posant un regard tantôt émerveillé, tantôt plus sombre sur le monde qui l'entoure, Miró donne progressivement corps à ce que son biographe, le poète Jacques Dupin a élégamment quali²é de « Mirómonde ».
À partir de 1954, l'installation à Palma de Majorque marque un nouveau tournant dans l'oeuvre de Miró. Dans cette période de créativité intense, sa peinture se métamorphose, devient de plus en plus gestuelle, directe et n'est pas sans évoquer les «¨Peintures sauvages» nées dans les années 1930 dans le contexte de la montée du nazisme.
Portant sur un ensemble de près de 90 oeuvres réalisées dans les années 1960-1970, la dernière période de création de l'artiste est particulièrement bien représentée dans les collections du Musée national d'art moderne/Centre Pompidou. -
Conçu par Constantin Brancusi comme un
environnement total et une oeuvre en soi, son atelier fournit
une matrice conceptuelle pour cette rétrospective qui se
déploie bien au-delà de ses murs.
Mettant en lumière les aspects multiformes de
l'oeuvre de l'artiste, ce catalogue a été imaginé comme une
façon ludique d'entrer dans son monde à travers une centaine
de mots-clés, abolissant ainsi toute forme de hiérarchie entre
ces derniers, allant du nom de ses modèles et amis à ses
sources d'inspiration ou matériaux et concepts. Les maîtresmots de son oeuvre : reproduction, modularité, intégration
architecturale, pièces mises en mouvement, lumière,
musique...
Richement illustré de documents d'archives
(photographies, lettres, etc.), de dessins et de reproductions
de ses sculptures, ce « dictionnaire » Brancusi est ponctué de
citations de l'artiste et enrichi des connaissances les plus à jour
grâce aux contributions de 30 spécialistes internationalement
reconnus. -
Jean Hélion, la prose du monde : Musée d'Art moderne de Paris
Collectif
- Paris-Musees
- 3 Avril 2024
- 9782759605767
Une exposition au Musée d'Art Moderne de Paris, du vendredi 22 mars 2024 au dimanche 18 août 2024.
Le Musée d'Art Moderne propose une exposition rétrospective de l'oeuvre de Jean Hélion (1904 - 1987), peintre et intellectuel dont l'oeuvre traverse le XXe siècle. Organisée de manière chronologique, l'exposition rassemble plus de 150 oeuvres provenant de grandes institutions françaises et internationales ainsi que de nombreuses collections privées. Jean Hélion, La prose du monde est une exposition incontournable pour les amateurs d'art abstrait et de peinture. -
Façonné par son activisme militant et son mode de vie nomade qui la mène de son Italie natale à la Russie, le parcours incandescent de Tina Modotti (1896-1942) suscite la fascination. Essentiellement produite entre 1923 et 1930, son oeuvre frappe par son caractère fulgurant, de la photographie d'art de ses débuts à une approche plus personnelle tournée vers la dénonciation des conditions de vie des défavorisés. C'est au sein du Mexique postrévolutionnaire que se forgent tant sa conscience politique que le style particulier, à la fois sensible et critique, avec lequel elle saisit sur le vif les mouvements sociaux et les inégalités sans jamais négliger la qualité de la photographie. Ses images fortes, parfois teintées de propagande, de la précarité des travailleurs, des symboles de l'émancipation de la classe ouvrière, de la misère des zones urbaines, ainsi que des femmes et de leur rôle au sein de la communauté, en font l'instigatrice du photojournalisme dans le pays. Croisant l'analyse du travail de Tina Modotti avec les mouvements historiques qu'elle a traversés et l'étude de la diffusion de ses tirages dans les revues illustrées de l'époque, cet ouvrage entend rompre avec le récit romancé que certaines biographies ont véhiculé à son sujet pour révéler le regard précurseur dont est dotée cette citoyenne du monde engagée dans les luttes de son temps.
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En jeu ! Les artistes et le sport 1870-1930
Bertrand Tillier, Aurélie Gavoille, Claire Barbillon, Eléonore Challine, Pierre-Marie Bartoli, Collectif
- In Fine
- 3 Avril 2024
- 9782382031766
Au XIXe siècle, le sport qui était un temps passé pour une bizarrerie britannique se développa avant de s'acculturer sur le continent européen et jusqu'aux États-Unis, où il connut des mutations sociales et culturelles sensibles.S'il s'agissait encore, durant la décennie 1840, d'une pratique aristocratique et bourgeoise, teintée d'une anglomanie qui fut son principal vecteur de diffusion internationale, le sport devint dans la deuxième moitié du siècle une activité qui se démocratisa progressivement - entre spectacle et pratique -, pour intéresser les masses en quête de loisirs et de temps libre conquis sur le temps cadencé du travail et compté de la productivité.C'est au cours de ce mouvement de transformation sociale du statut du sport qui vit se muer les sportsmen en sportifs, que les peintres, les graveurs et les photographes - sans mésestimer les sculpteurs, quoique dans une moindre mesure - portèrent leur regard sur cet univers et ses règles, ses organisations et leurs mutations, sur les corps expressifs de ses ²gures héroïques, pour en tirer des sujets appartenant pleinement à la vie moderne.L'exposition du Musée Marmottan interroge le sport comme sujet et comme poétique de la vie contemporaine intéressant les artistes, de l'impressionnisme au cubisme et au futurisme. Elle montre comment le sport, les sports et les sportifs, vus par les artistes, furent érigés en signes de la modernité et en gages d'essor.
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Jacqueline Marval, 1866-1932 : Une fauve au théâtre
Martine Lacas
- In Fine
- Chroniques Du Theatre Des Champs-elysees
- 20 Mars 2024
- 9782382031667
Un portrait de l'artiste Jacqueline Marval (1866 - 1932) autour de deux événements majeures de son parcours en 1913 : sa collaboration à la décoration picturale du tout nouveau Théâtre des Champs-Elysées où elle fut la seule femme peintre et sa participation, à l'invitation d'Ambroise Vollard, à la mythique exposition de l'Armory Show de New York.
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Robert Ryman : Le regard en acte
Alfred Pacquement, Yves Alain Bois
- Actes Sud
- Peinture
- 26 Février 2024
- 9782330189129
La peinture de Robert Ryman (1930-2019) explore des notions simples - surface, limite, espace, lumière, durée - pour en révéler les potentialités plastiques. Cinq ans après sa mort, le musée de l'Orangerie lui rend hommage dans une importante rétrospective.
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De la vida mia est un voyage dans la vie et l'oeuvre de Miquel Barceló, peintre catalan foisonnant et internationalement reconnu. Ce pourrait être le titre d'un de ses tableaux. Pour la première fois, il se raconte et construit son autoportrait à travers ses carnets, ses peintures, ses dessins, ses différents ateliers : à Paris, à Majorque et pendant longtemps au Mali, en pays dogon. On y trouve des couleurs et de la terre, des visages, des poissons, des fruits, du sable, des animaux, des grottes, des livres, des objets, un rhinocéros. Et aussi la Méditerranée, un corps et sa mémoire, un enfant et son bateau, un peintre questionnant ses gestes et son art. Miquel Barceló nous invite à entrer dans les coulisses de son oeuvre : «Majorque est mon île de naissance, je suis né d'elle. J'ai tout appris de mon enfance. La mer, c'est ma respiration. Mon corps fait partie de la nature.»
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Créé en 1911, L'Atelier rouge d'Henri Matisse est devenu l'une des oeuvres les plus influentes de l'histoire de l'art moderne. Acquise en 1949 par le Museum of Modern Art (MoMA) de New York, où elle est depuis exposée, cette toile représente l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en proche banlieue parisienne. Elle montre un espace rempli de peintures, de meubles et d'objets décoratifs. La décision radicale de Matisse de recouvrir de rouge la majeure partie de la surface du tableau a fasciné des générations de chercheurs et d'artistes, mais il restait encore beaucoup à découvrir sur la genèse et l'histoire de l'oeuvre.
Cet ouvrage abondamment illustré accompagne l'exposition consacrée à L'Atelier rouge qui réunit, pour la première fois depuis qu'ils ont quitté l'atelier de l'artiste, les tableaux, sculptures et objets qui y figurent - qu'il s'agisse des trois peintures aujourd'hui conservées au Danemark dans les collections du SMK - Statens Museum for Kunst, dont Le Luxe (II) (1907-1908), ou de pièces moins connues qui n'ont été localisées que récemment.
Publié en français à l'occasion du volet parisien de l'exposition à la Fondation Louis Vuitton, Matisse, L'Atelier rouge propose des analyses d'Ann Temkin, The Marie-Josée and Henry Kravis Chief Curator of Painting and Sculpture au MoMA, et de Dorthe Aagesen, chercheuse et conservatrice en chef au SMK. Ensemble, elles retracent le parcours du tableau de Matisse, de sa commande initiale à son arrivée à New York, en passant par l'historique de ses expositions et de ses propriétaires successifs. Par leurs recherches approfondies et leur lecture attentive, elles transforment notre compréhension de cette oeuvre clé de l'art du XXe siècle. -
Le 31 mai 2023, Ellsworth Kelly (1923-2015) aurait eu 100 ans. A partir de l'observation de son environnement direct, il a redéfini l'abstraction dans la seconde moitié du XXe siècle, conduisant ses formes épurées, aux couleurs souvent éclatantes, au-delà des attendus de la peinture et de la sculpture.
Près de dix ans après sa disparition, ses oeuvres exercent toujours la même fascination, par leur intensité et leur équilibre, la qualité de leurs adresses visuelles, les espaces qu'elles créent, leur sensualité paradoxale exprimée dans la rigueur. La Fondation Louis Vuitton a la chance de témoigner quotidiennement de cela grâce à la présence dans son auditorium d'une installation pérenne, une des toutes dernières réalisations de l'artiste.
Cet ouvrage offre une introduction et un panorama de son oeuvre, à l'image de l'exposition qu'il accompagne et qui se tient à la Fondation Louis Vuitton du 7 mai 2024 au 9 septembre 2024. Première exposition en France à aborder son oeuvre avec un spectre chronologique aussi large, elle est composée de plus de centaine d'oeuvres, peintures, dessins photographies et collages. Comme elle, ce livre permet d'appréhender pleinement le travail accompli par l'artiste. Ses travaux sont reproduits ici accompagnées d'études de familiers de son oeuvre (Jean-Pierre Criqui, Suzanne Hudson) ou d'apports sur des aspects moins connus (Corey Keller sur la photographie, Alex da Corte sur la liberté se son oeuvre, Sarah Rogers sur sa réception au Moyen-Orient). Il comporte aussi une chronologie richement illustrée. Peter Eeleey y revient notamment sur le séjour décisif de Kelly en France dans l'immédiate après-guerre, son apport à la scène américaine au tournant des années 1950 et 1960. Et plus en aval, il suit le développement et les ramifications complexes d'une oeuvre abordant toutes les échelles de la perception, du trait sur une feuille, à l'intervention dans l'espace architectural. -
Bonnard et le Japon
Isabelle Cahn, Brigitte Koyama-Richard, Toshiko Kawakane, Sandra Gianfreda, Mathias Chivot, Marina Ferretti
- In Fine
- 15 Mai 2024
- 9782382031902
L'Hôtel de Caumont consacre son exposition d'été 2024 à Pierre Bonnard (1847-1947) et à l'influence de l'art du Japon sur ce dernier. Il s'agit de la première exposition sur le sujet, qui permettra de montrer comment Bonnard a intégré dans son traitement de l'espace, du temps, du mouvement et de la narration l'esthétique de chefs-d'oeuvre de l'art nippon. De nombreuses estampes japonaises seront exposées en regard des peintures, dessins et estampes du peintre français afin d'illustrer les affinités formelles et l'importance de cette source d'inspiration pour l'artiste. Pour celui que l'on surnomera le "nabi japonard", le Japon met Bonnard sur la voie de la couleur, de la lumière, de l'instantané et de l'expression des sentiments éphémères.
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Cet ouvrage met en scène l'extraordinaire foisonnement culturel qui anime Paris pendant cette période qui débute en 1905, avec le scandale des artistes « fauves » exposés au Salon d'Automne au Grand Palais, et s'achève avec l'Exposition des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de 1925. À travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, le design, l'architecture et l'industrie, le catalogue incarne cette modernité à l'oeuvre en abordant les ruptures et les continuités de cette période, avec ses avancées artistiques, technologiques et sociales. Articulé de manière chronothématique autour des trois moments principaux (avant, pendant et après la première guerre mondiale), l'ouvrage s'appuie pour chaque section sur un texte de contextualisation et une chronologie illustrée. Une iconographie abondante, éclairée par 120 commentaires d'oeuvres, offre au lecteur un panorama de l'effervescence et de la folle créativité de ces années 1905-1925.
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Saul Leiter, retrospective 1923-2013
Saul Leiter
- Textuel
- Textuel Photographie
- 8 Novembre 2023
- 9782845979628
Après la grande exposition qui lui est consacré à Arles l'été 2023, cette rétrospective célèbre le centenaire de la naissance de Saul Leiter. Elle rassemble toutes les facettes de son oeuvre d'une étendue considérable. Durant une vie entière consacrée à la création artistique, le photographe et peintre Saul Leiter a produit un corpus de plus de 20 000 tirages photographiques, 4 000 tableaux et quelque 40 000 diapositives. De la street photography à ses images pour la mode en passant par ses nus féminins et ses peintures, ce livre nourri de ses archives personnelles révèle une oeuvre immense et inclassable. Enrichi de cinq essais éclairant tant la biographie que l'oeuvre de l'artiste et puisant dans ses archives personnelles, ce livre révèle la sensibilité unique de Saul Leiter.
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Naples à Paris : le Louvre invite le musée de Capodimonte
Collectif
- Gallimard
- Livres D'art
- 8 Juin 2023
- 9782073013088
Musée du Louvre/Gallimard