Au fin fond de la galaxie, le Léviathan, un immense vaisseau spatial, flotte à la dérive. Quand des pilleurs d'épaves s'y introduisent, ils découvrent le journal intime d'un collégien, Kazuma, relatant les événements qui ont eu lieu dans les entrailles du navire... À sa lecture, l'évidence s'impose : un survivant de la catastrophe se cache quelque part dans le dédale des ruines !
Des années plus tôt, le jeune Kazuma est en plein voyage scolaire vers la Terre. La fête tourne court quand des explosions d'origine inconnue détruisent une partie de la coque du vaisseau ! Voilà les passagers immobilisés au milieu de nulle part... L'adolescent et sa camarade Futaba surprennent alors une conversation entre leur professeur et un robot de maintenance : les réserves d'oxygène sont insuffisantes pour tenir jusqu'à l'arrivée des secours... Le seul espoir de survie est un caisson de cryogénisation niché au coeur du géant de métal. Or, il ne peut contenir qu'une personne... Malheureusement pour les élèves, l'enseignant comprend vite qu'il a été entendu. C'est le début d'une lutte sanglante pour préserver le secret !
Dans un décor angoissant dépeint avec une minutie extrême, Léviathan nous emporte dans un voyage au bout de l'enfer. Comment garder son humanité dans l'étendue glacée de l'espace ?
Nuria Tamarit réinvente Jack London façon Princesse Mononoké !
Il y a un endroit, de l'autre côté de l'océan, où les hommes partent et d'où ils reviennent après quelques semaines avec des sacs remplis d'or. Sur le Vieux Continent déchiré par les guerres, Joana a tout perdu. Elle vend alors ses dernières possessions et s'embarque pour ce Nouveau Monde plein de promesses, décidée à intégrer une expédition d'orpailleurs. Mais sur place, elle déchante vite : dans ces grands espaces froids et hostiles encore inexplorés, c'est la loi du plus fort qui règne et personne ne veut d'une femme dans son équipe. Qu'à cela ne tienne, elle ira seule. Bien vite, elle prend pourtant pour compagne de voyage une chienne qu'elle a libérée d'un maître cruel, avant d'être rejointe également par Opa et Tala, deux femmes Natives fuyant Matwei, un chercheur d'or prêt à toutes les violences pour assouvir sa cupidité.
Elles s'engagent alors ensemble dans une course contre la montre : il faut rentrer avant que l'hiver n'ait recouvert de son manteau mortel ce territoire des loups tout en évitant les hommes qui haïssent les femmes.
Dans les Alpes italiennes, un chamois domine sa harde depuis des années. D'une taille et d'une puissance exceptionnelles, l'animal pressent pourtant que sa dernière saison en tant que roi est arrivée, sa suprématie est désormais menacée par les plus jeunes. En face de lui, un braconnier revenu vivre en haute montagne, ses espoirs en la révolution déçus, sait lui aussi que le temps joue contre lui. À soixante ans passés, sa dernière ambition de chasseur sera d'abattre le seul animal qui lui ait toujours échappé, ce chamois à l'allure majestueuse.
Erri De Luca nous parle de la montagne, de la solitude et du désir pour affirmer plus que jamais son talent de conteur, hors du temps et indifférent à toutes les modes littéraires. À la beauté du texte s'allie l'élégance du dessin d'Andrea Serio.
Le royaume de Bosse est en péril. Son fondateur, connu pour sa force herculéenne, est gravement malade, et l'héritier, le jeune prince Bojji, est loin d'avoir le profil pour prendre sa place... Sourd et muet, d'une faiblesse telle qu'il est incapable de manier l'épée, il est la cible de toutes les moqueries, du chevalier au paysan ! S'il accède au trône, le pays est promis à la déchéance dans le classement des rois, dont le principal critère est la puissance des souverains. De ce point de vue, c'est le prince cadet, Daida, qui remporte le soutien populaire...
Pourtant, Bojji arbore un éternel sourire. Même quand une mystérieuse ombre lui ordonne de lui donner ses vêtements, il s'exécute avec plaisir ! Car, pour la première fois de sa vie, le garçon trouve un partenaire de conversation. Cet étrange voleur comprend ses paroles... Bojji lui dévoile alors son rêve : devenir le meilleur roi du monde !
Suivez un petit prince désarmant de gentillesse dans son apprentissage de la vie ! D'abord publié en amateur sur Internet, Ranking of Kings a créé un tel engouement qu'il a été repéré par l'un des plus grands éditeurs du Japon, puis adapté en anime. Sous ses aspects enfantins, cette attachante histoire cache une étonnante profondeur. Quel que soit votre âge, vous saurez y puiser réconfort et courage !
Cet épisode des Reflets du Monde prend racine dans les voyages de Fabien Toulmé. Il y raconte la Thawra, révolution citoyenne au Liban, la lutte d'une favela brésilienne contre un projet immobilier et l'engagement d'une militante féministe au Bénin, trois combats menés par des citoyens. Ou plutôt «par des citoyennes», car, dans ces mouvements de résistance, les femmes occupent une place centrale.
Quand la mort débarque sans prévenir, c'est qu'il est temps de faire le ménage ! Un récit de Hiromi Goto au scénario et Ann Xu au dessin, émouvant, teinté d'humour et de fantastique, qui questionne sur la vieillesse, l'autonomie, l'amour, les regrets ou encore la communauté.
Kumiko est placée à Pâturages Verts, une maison de retraite prisée. Ses filles étaient, certes, bien intentionnées en choisissant cet endroit pour elle, mais la veuve de soixante-seize ans s'enfuit au bout de quelques jours. Rebelle et indépendante, elle refuse qu'on lui dicte sa condition et emménage seule dans un appartement, gardant le lieu secret. Kumiko se délecte des petits plaisirs quotidiens : décorer à sa guise, manger ce qu'elle veut et aller nager à la piscine. Sauf que quelque chose l'a suivie dans ses bagages : l'ombre de la mort... Kumiko sait comment l'arrêter : elle décide de s'équiper d'un aspirateur et de capturer le mauvais esprit ! Mais peut-on vraiment échapper à la Grande Faucheuse ?
Désolée pour hier soir...
Mais qu'est-ce qui s'est passé hier soir ? Ella, lycéenne rebelle, brunette et pétillante a beau se remuer ses méninges imbibées d'alcool, c'est le blackout : impossible de se souvenir de la fête d'hier soir dans l'énorme villa d'un mystérieux inconnu, ni pourquoi elle s'est réveillée dans son lit entourée d'objets visiblement coûteux qui ne lui appartiennent pas. C'est ce moment que choisit Madeleine - oui, la douce et énigmatique Madeleine sur laquelle Ella bulle, bave et fantasme sans avoir jamais osé lui parler -, pour sonner à la porte et lui déclamer sa flamme. Ella n'en revient pas de bonheur. Jusqu'au moment où Maddy lui raconte que, la veille au soir, elle s'est faite cambrioler à la fête... qu'elle avait organisée chez ses parents ! Oups...
Le 29 janvier 1912, Henri Matisse se rend à Tanger avec sa femme pour changer d'air. Il vient de perdre son père, il est déprimé, il cherche un nouveau souffle. Le couple s'installe à l'hôtel de la Villa de France, un palace sur les hauteurs de Tanger. Malheureusement alors qu'il ambitionne de peindre la nature marocaine, il pleut sans cesse sur Tanger ; ce qui le contraint à peindre dans sa chambre 35 qui deviendra mythique pour l'histoire de l'art.
En désespoir de cause, il demande un modèle. C'est ainsi Zorah, prostituée, qui est convoquée pour poser...
Elle est seule et cherche à nouer des liens. Il est seul et a peur de tendre la main. Mais trouver quelqu'un est-il vraiment la réponse à leurs problèmes? La vie dans une grande ville est synonyme de relations en tout genre, de rencontres fortuites... et de profonde solitude. Sans un mot, mais à travers un dessin vibrant de douceur et de sensibilité, Crushing explore avec esprit les hauts et les bas de l'interaction romantique, et la difficulté à trouver l'amour... qui attend peut-être au coin de la rue.
Amalia est au bord du burn-out. Dans sa famille, où elle s'occupe de sa fille Lili, 4 ans et subit sa belle-fille Nora, 17 ans, ça crie et ça claque les portes, sans répit. Dans l'entreprise où elle est coach, on parle rentabilité, process', elle perd le sens de ce qu'elle fait. Dans les campagnes alentours, elle voit la terre épuisée par la pollution et à la radio, les nouvelles du monde sont loin d'être rassérénantes. Alors Amalia fatigue et s'épuise, Amalia craque.
Qui sème le vent récolte la tempête.
Morterre est une petite ville industrielle terne et isolée, habitée majoritairement par les employés de l'Agemma, une entreprise d'extraction de minerais radioactifs. Jonas et Camille, deux adolescents de 17 ans, vivent depuis toujours dans cet endroit qu'ils rêvent de quitter. En attendant, ils patientent en regardant des nanards horrifiques surannés. Absorbés par leur propre passivité, ils ne prêtent pas attention à l'étrange disparition d'un employé de l'Agemma. Dans le même temps, une nouvelle élève débarque de Paris. Elle s'appelle Nour et n'a pas l'intention de croupir dans l'ennui. Elle pousse Jonas et Camille à explorer la ville et ses alentours. Au cours d'une excursion nocturne, ils découvrent ensemble un homme au visage malade, défiguré par de terribles excroissances. Cet homme, c'est l'employé disparu de l'Agemma. Que lui est-il arrivé ? Pourquoi reste-t-il caché ? Est-ce que l'Agemma est impliquée ?
Pour sa nouvelle bande dessinée, Elizabeth Holleville nous plonge dans une oeuvre marquée par son affection pour Black Hole de Charles Burns, E.T. de Spielberg ou The Thing de John Carpenter. Un thriller fantastique, drôle et horrifique pour une histoire palpitante traversée de thématiques multiples. De la pollution, au chantage à l'emploi en passant par la découverte adolescente de la sexualité, Elizabeth Holleville livre un roman graphique ambitieux d'une grande maturité. À noter que Timothé Le Boucher réalisera un fan art spécialement pour l'album.
Nous sommes en France, l'eau est montée et il n'y aura pas de décrue. Face à ce nouveau phénomène, beaucoup de populations sont déplacées et survivent comme elles peuvent sur les terres émergées ou apprennent « à flotter ». Les grandes villes, comme les grands pôles industriels, sont, quant à eux, systématiquement entourés de digues et soumis à des normes sanitaires.
Face à l'insalubrité potentielle de ces modes de vie « hors des digues » et au danger qu'ils représentent, les autorités invitent ces populations à venir rejoindre au plus vite les centres d'hébergement d'urgence construits à la chaîne, sous peine de perdre certains de leurs droits citoyens.
Une famille, qui a vu son habitat noyé par la montée des eaux, refuse d'obéir à l'injonction gouvernementale. Ils vivent sur une maison flottante. Jeanne, la mère, préfère cette liberté. Jeanne a deux fils, Hans et Groza, et un chien médium. Groza, un ancien CRS, traumatisé par son passé, ne parle plus que par onomatopées et a développé l'étrange manie de vouloir régler tous les problèmes. Hans vit une séparation douloureuse avec la mère de sa fille Vinee. Ils cherchent un lieu émergé où ils pourront vivre en paix, et sont prêts à lutter contre la nature déchaînée mais aussi contre les hommes, capables des pires bassesses pour survivre à ce monde en mutation.
Un récit d'anticipation aux préoccupations très actuelles et personnelles, dont les deux tomes nous mènent dans des Pays de la Loire noyés par la montée des eaux.
En juin 2019, Étienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800 km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l'humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes. Étienne Davodeau, sapiens parmi les sapiens, interroge notre rapport au sol. Marcheur-observateur, il lance l'alerte d'un vertige collectif imminent et invite à un voyage dans le temps et dans l'espace.
De quelle planète les générations futures hériteront-elles ? Qu'allons-nous laisser à celles et ceux qui naîtront après nous ? Comment les alerter de ce terrible et réel danger pour leur survie ? Il est de notre responsabilité collective d'avancer sur les questions énergétiques pour protéger la « peau du monde ».
Dans cette marche à travers la France, il est parfois accompagné d'amis, de sa compagne, mais aussi de spécialistes, qu'il convoque sur ces sentiers pour qu'ils nous racontent l'histoire unique du sol de notre planète, ou encore celle du nucléaire et de ses déchets, dangereux pendant plusieurs centaines de milliers d'années.
À la marge du témoignage et du journalisme augmenté, le Droit du sol marque le grand retour d'Étienne Davodeau à la bande dessinée de reportage.
Eté 1940 : la France est occupée. Certains pourtant refusent la fatalité : à Paris, au coeur du musée de l'Homme, quelques ethnologues se réunissent, bientôt rejoints par des gens de tous horizons - avocats, religieuses ou garagistes. Autour de Boris Vildé, d'Anatole Lewitsky, d'Yvonne Oddon, ces visionnaires posent les bases de la lutte qui mènera à la Libération : évasions de prisonniers, passages vers l'Angleterre ou la zone libre, et publication d'un journal clandestin, Résistance.
Mais ces insoumis de la première heure seront bientôt trahis, dénoncés à la Gestapo et, pour beaucoup d'entre eux, exécutés. Avec Des Vivants, Raphaël Meltz et Louise Moaty proposent un scénario d'une grande richesse et d'une profonde intégrité : aucun dialogue n'a été inventé, les paroles prononcées par les personnages sont les leurs. Au terme d'une vaste plongée dans d'innombrables documents d'époque - mémoires, lettres, témoignages, entretiens, journaux...
- ils composent ce récit en s'effaçant derrière la sincérité et la force de ces voix disparues. Simon Roussin, grâce à une mise en scène subtile et un dessin d'une grande maîtrise, redonne vie à ces fragments d'Histoire, déployant avec justesse tout leur souffle romanesque. Ensemble, ils composent une fresque puissante, rigoureuse et émouvante. Surgi très tôt, trop vite détruit, le réseau du musée de l'Homme est peu à peu sorti de la mémoire collective.
Cet album hors normes, à la fois enquête historique, roman de guerre et épopée grandiose, rend ainsi hommage à des hommes et des femmes emportés un jour par cette injonction formidable : résister. Une folle audace autant qu'une évidence ; l'unique moyen, au-delà de tout, de rester vivants.
Le parcours exceptionnel de la première réalisatrice de l'histoire du cinéma En 1895, à Lyon, les frères Lumière inventent le cinématographe. Moins d'un an plus tard, à Paris, Alice Guy, 23 ans, réalise La Fée aux choux pour Léon Gaumont. Première réalisatrice de l'histoire du cinéma, elle dirigera plus de 300 films en France. En 1907, elle part conquérir l'Amérique, laissant les Films Gaumont aux mains de son assistant Louis Feuillade. Première femme à créer sa propre maison de production, elle construit un studio dans le New Jersey et fait fortune. Mais un mariage malheureux lui fait tout perdre.
Femme libre et indépendante, témoin de la naissance du monde moderne, elle aura côtoyé les pionniers de l'époque : Gustave Eiffel, Louis et Auguste Lumière, ou encore Georges Méliès, Charlie Chaplin et Buster Keaton.
Elle meurt en 1969, avec la légion d'honneur, mais sans avoir revu aucun de ses films - perdus et oubliés. C'est en 2011, à New York, que Martin Scorsese redonne un coup de projecteur sur cette femme exceptionnelle.
« Dans le cadre d'une bourse soutenu par le Ministère de la Culture et de l'Éducation Nationale, Alice Chemama se retrouve implantée en Haute-Savoie pour mener à bien un projet artistique avec une classe de CM2 autour du patrimoine local.
Bien décidée à en découdre avec l'histoire et la culture du coin, et malgré l'intervention d'un invité surprise (ce bloody coronavirus), elle entreprend d'aller à la rencontre de faits et légendes enfouis dans la mémoire des Alpes : quels mythes trouve-t-on derrière les images bucoliques de montagne et suggestions touristiques qui sortent en premier sur internet ? Et quelle réalité trouve-t-on dans l'ombre de la star locale, le mont Blanc ? »
Harlem. 1933. Une femme noire, tirée à quatre épingles, est relâchée de prison. Son nom : Stéphanie St Clair. Signes particuliers : un accent français à couper au couteau et un don pour les chiffres. Née dans la misère à la Martinique, la célèbre Queenie est à la tête de la loterie clandestine de Harlem. Avec l'aide d'une poignée de complices loyaux, elle a patiemment bâti un véritable empire criminel qui règne sur Harlem tout en protégeant ses habitants des exactions des policiers.
Sara ignore tout de ses origines. Elle n'a jamais connu sa famille.
Sur son lit de mort, la vieille tante qui l'a élevée lui confie l'unique indice en sa possession : la moitié déchirée d'un bracelet de naissance. Un mot y est griffonné, c'est un nom de lieu : Sousbrouillard.
Sara, en quête de son passé, laisse aussitôt derrière elle sa vie parisienne sans histoire. Elle se rend à Sousbrouillard, village un peu hors du temps, construit autour d'un lac sombre et mystérieux.
Après une petite période d'adaptation dans ce « désert au milieu de nulle part », Sara va commencer à y faire des rencontres.
Les habitants de Sousbrouillard lui racontent leurs propres parcours, « cabossés et rocambolesques », hauts en couleurs, tristes et émouvants.
Sara les écoute avec tant d'empathie qu'elle finit par en oublier sa propre quête.
C'est quand elle ne s'y attendra plus que lui sera révélé le noeud secret de toutes ces histoires et qu'elle comprendra d'où elle vient...
Derrière son apparente réalité, Sousbrouillard glisse peu à peu vers le conte philosophique et la fable poétique. L'album met en lumière notre besoin de faire partie d'une histoire, ainsi que l'importance de ces rencontres qui changent parfois le cours d'une vie.
Un premier roman graphique à la fois mémoriel et universel !
De retour chez sa mère, au Costa Rica, un jeune étudiant s'empare d'une boîte de photos anciennes. En fouillant dans les clichés des années 1940, 1950 et 1960, et en interrogeant les témoins de ce passé, il retrace une histoire familiale secrète, nouée autour d'un triangle amoureux entre une jeune fille et deux frères. Les zones d'ombre se combinent avec les lumières de la ville portuaire de Limón sur la côte caraïbe, la nostalgie avec la violence.
Dans ce premier roman graphique inspiré par sa propre histoire familiale, Edo Brenes construit un récit d'une grande maîtrise, dans lequel les dialogues et les dessins des photos originales se combinent pour tisser une habile narration entre passé et présent.
À Paris, au coeur de la nuit, une jeune femme est retrouvée morte dans sa chambre d'hôtel. Autour de ce décès aussi sordide que mystérieux, un faisceau d'indices, et une enquête criminelle où se télescopent petites frappes, star du rap, sans papier, médecin, comédienne, ic à la dérive... Tous sont impliqués, de près ou de loin. Morceaux de vies et fragments d'intimité s'imbriquent et se répondent, semblant jouer en réseau à proximité de l'horreur. Une plongée en eaux troubles. Un récit choral poisseux et magistral.
«Le seul livre de cuisine à offrir des heures de lecture et de rire.» Les Inrockuptibles.Ce livre rassemble l'essentiel des trois premiers volumes d'À boire et à manger.
Vous avez toujours rêvé de vivre l'aventure, la vraie, avec un grand A ? Vous voulez du frisson, de l'adrénaline ? Qu'à cela ne tienne, on va vous en donner ! Laissez au vestiaire vos slips en peau de bêtes, vos casques à cornes et autres armures en fer ridicules. Vous n'en aurez pas besoin là-bas. Pas plus que de votre gros glaive. Dans le dangereux et terrifiant monde de la BD, vous ne pourrez comptez que sur votre crayon et votre carton à dessin pour vous défendre.
Il faudra avoir le coeur solide, d'autant que pour augmenter la difficulté et corser sévèrement les épreuves, vous incarnerez non pas un auteur mais une AUTRICE. Avec L'EPOPEE INFERNALE, Emilie Plateau parodie les mythiques livres " dont vous êtes le héros " qu'on pouvait lire adolescent dans les années 90. Sauf qu'au lieu de vivre une épopée d'heroic fantasy, on va subir les mésaventures quotidiennes d'une autrice de bd.
De l'envoi d'un nouveau manuscrit à des maisons d'édition à sa publication en livre, en passant par les invitations à des festivals ou à des rencontres-dédicaces en librairies, Emilie Plateau passe au peigne fin le microcosme de la bande dessinée et dénonce avec humour aussi bien la situation précaire des autrices et auteurs en général que le combat de longue haleine des femmes dans un milieu encore bien trop souvent sexiste et misogyne.
Les lectrices et les lecteurs devront faire des choix cruciaux pour progresser dans cette quête interactive et déjouer les pièges d'un parcours semé d'embûches. Et qui sait ? Peut-être à la fin remporteront-iels le Saint Graal convoité par tant d'autrices et auteurs de bande dessinée : le Fauve d'or à Angoulême !
Les aquarelles aux couleurs vibrantes d'André Derainne puisent directement leur inspiration dans les lumières d'Hô-Chi-Minh-City et transportent le lecteur. En France, se trouve la deuxième plus grosse diaspora d'origine vietnamienne au monde, après les États-Unis. Une bande dessinée qui s'inscrit dans la tendance de la street-food asiatique. Pour découvrir vous-même la cuisine vietnamienne, la chef Linh Nguyen sous-chef du restaurant 2 étoiles La Réserve dévoile ses recettes originales.
L n'est jamais trop tard pour vivre une grande aventure.
Au soir d'une vie rangée et précautionneuse, un notaire en retraite va partir à l'aventure pour la première fois de son existence. Petite aventure, mais véritable odyssée pour lui. Lancé aussi vite que ses vieux os le lui permettent sur les traces d'un hypothétique héritier, au volant d'un coupé qui n'avait jamais quitté le garage et accompagné d'un curieux passager, il va découvrir qu'il n'est jamais trop tard pour en apprendre sur les autres...
... et sur soi-même.
Fort d'une carrière de déjà plus de 20 ans, et de quasiment autant d'albums, Sylvain Vallée est devenu l'un des plus grands représentants de la ligne claire revisitée, héritée des grands maitres tout en faisant preuve d'une modernité indéniable. La magie de son dessin et de sa mise en scène graphique réside dans le fait qu'il en émane toujours la juste intention, le juste regard, la juste émotion... Il s'essaie avec succès et pour la première fois au roman graphique, en associant son talent à celui de Mark Eacersall, dont l'écriture cinématographique, tout en rythme, en pleins et déliés, trouve ici un adoucissement et une tendresse, liés au sujet abordé, sans rien perdre de son mordant. Les auteurs, tous deux primés à Angoulême (pour Il était une fois en France et GoSt 111), associent leurs talents de conteurs dans ce road trip initiatique, drôle et poétique, révélant des sentiments profonds et humains, dont la saveur subsiste encore en nous bien longtemps après la lecture de cet album aussi singulier qu'universel.