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Italie, Les années de plomb
12 produits trouvés
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En 1978, Aldo Moro, président de La Démocratie chrétienne, est enlevé et séquestré par Les Brigades rouges. Dans L'espoir d'être libéré, il écrit à ses proches, au gouvernement et au pape. En vain. Il sera assassiné. Découverts après sa mort, Les courriers réunis témoignent d'un pan tragique de L'histoire italienne et dressent Le portrait d'une des plus grandes figures humanistes du XXe siècle.
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Une longue saison de douleur et de mort ; l'affaire Aldo Moro
Philippe Foro
- Vendemiaire
- Chroniques
- 5 Février 2011
- 9782363580023
Sur l'un des scandales politiques les plus retentissants de la fin du XXe siècle, un récit au jour le jour, vif et très informé, nourri par les témoignages des brigadistes, la correspondance de Moro et les notes des différents protagonistes politiques.
Le 16 mars 1978, via Fani, à Rome, le président de la Démocratie chrétienne Aldo Moro est brutalement enlevé par un commando armé, et les cinq hommes de son escorte tués. Au coeur de ces années de plomb qui voient se succéder en Italie attentats d'extrême droite et d'extrême gauche, dans un climat de désordre et de guerre civile sans précédent, la revendication de cet acte de terrorisme est rapide : il est le fait des brigades rouges - trois hommes et une femme, qui pendant 55 jours retiendront l'homme d'État séquestré dans un appartement du centre ville. L'affaire va bouleverser le pays, et le monde. Aujourd'hui encore, l'historien se trouve confronté, à chaque page de ce volumineux dossier, à d'inquiétantes zones d'ombres. Services secrets de l'Est et de l'Ouest, organisations mafieuses, loges maçonniques, adversaires et compagnons politiques... Au fond, qui avait intérêt à la disparition d'Aldo Moro ?
Philippe Foro, directeur du département d'histoire de l'université de Toulouse, spécialiste de l'Italie contemporaine.
Dernier ouvrage paru : L'Italie fasciste, Armand Colin 2006.
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En 1978, Aldo Moro, président de la Démocratie Chrétienne, parti qui tient l'Italie d'une main de maître depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est enlevé à Rome et retrouvé assassiné cinquante-cinq jours plus tard dans le coffre d'une automobile. Cet événement suivi au jour le jour par les informations du monde entier a bouleversé l'Italie, l'Europe et le monde. Que voulaient les Brigades Rouges qui avaient enlevé Moro ? Quelle « spirale infernale » de terrorisme et d'assassinat a engendré cette mort ?
Quarante ans après, le livre du grand Sciascia reste d'une actualité glaciale. -
La horde d'or ; la grande vague révolutionnaire et créative, politique et existentielle en Italie de 1968 à 1977
Nanni Balestrini, Primo Moroni
- Eclat
- Premier Secours
- 11 Février 2017
- 9782841623969
La Horde d'or est un ouvrage de grande ampleur qui relève à la fois du livre d'histoire, de la compilation de documents, du témoignage à la première personne. Il associe analyse, documentation et écriture. Il fait partie de ces ouvrages "trans-genres" (pour reprendre une terminologie en usage dans d'autres domaines), qui apporte une information de première main et de première importance sur un moment crucial de l'histoire politique italienne, mais également européenne. Outre les deux rédacteurs principaux, l'un écrivain, l'autre libraire (décédé en 1998), de nombreux auteurs italiens ont participé à l'ouvrage, signant des contributions souvent importantes. On peut citer : Paolo Virno, Umberto Eco, Antonio Negri, Raniero Panzieri, Sergio Bologna, Oreste Scalzone, ou même ... Giorgio Amendola.
À ce jour, c'est encore l'unique ouvrage disponible sur l'ensemble des conflits sociaux en Italie entre 1968 et 1977. Le seul livre qui traverse l'ensemble des composantes de ce mouvement souvent ignoré, parfois mythifié. Sans doute, la formule « années de plomb » a-t-elle joué un rôle important dans cet effacement, puisqu'elle prétend encore en résumer la teneur et l'avenir. Elle marque surtout un manque d'histoire sur le « long mai» italien, et c'est à ce manque d'histoire que Primo Moroni et Nanni Balestrini ont voulu explicitement répondre, et à quoi s'est attelé un collectif d'auteurs, afin de raconter à nouveau, et livrer un panorama à la fois large et précis de ce qu'ils ont appelé, la « grande vague révolutionnaire et créative, politique et existentielle» de l'Italie entre 1968 et 1977.
Outre des analyses et des contributions de témoins et de lecteurs de cette « grande vague », le livre réunit un ensemble de documents considérables, soigneusement choisis et dont un grand nombre serait tombé dans l'oubli sans le soin particulier d'archiviste qui caractérisa Primo Moroni, à l'initiative de l'ouvrage, dont la librairie ouverte à Milan en 1971 devint vite un repère incontournable pour l'ensemble de la gauche italienne. À ce titre, on trouve dans La Horde d'or aussi bien des chansons que des tracts, des récits et des témoignages, des analyses, des communiqués, des appels ou des articles, tous publiés à l'époque et relatifs aux événements qui ébranlèrent la société italienne.
Grand format 25.00 €Indisponible
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La lutte emprisonnée : répression, droit et révolution dans l'Italie des années 1970
Elisa Santalena, Guillaume Guidon
- Syllepse
- Utopie Critique
- 9 Février 2023
- 9791039901031
Si l'Italie des années 1970 et sa formidable ébullition sociale et politique commencent à être bien documentées en France, la question du «?front de lutte?» qui s'ouvre autour de la répression demeure peu traitée. La politisation des détenus de droit commun dans les prisons italiennes de la fin des années 1960 est le point de départ d'une analyse qui se déplace, au fil des années, vers la question de la violence révolutionnaire des groupes armés et la riposte de l'État aussi bien à l'extérieur mais, surtout, à l'intérieur des prisons.
Les groupes militants de la gauche révolutionnaire investissent ce terrain avec une présence plurielle, allant du conseil légal à destination des militants ou des manifestants, par exemple, au soutien matériel, politique et affectif aux détenus.
Ces années voient également une politisation sans précédent de la sphère judiciaire?: avocats et juristes s'organisent pour apporter une défense aux inculpés de délits politiques?; les procès se transforment en arènes d'affrontement entre des conceptions antagonistes du droit, allant des procès de «?rupture?», théorisés lors de la guerre d'Algérie par Jacques Vergès, aux «?procès-guérilla?» des Brigades rouges. -
Années de rêves et de plomb ; des grèves à la lutte armée en Italie (1968-1980)
Alessandro Stella
- Agone
- Memoires Sociales
- 10 Octobre 2016
- 9782748902778
Il n'y avait pourtant pas que le politique dans notre vie. « Le personnel est politique », comme les camarades féministes nous l'avaient fait comprendre, bon an mal an. En fait, alors que nous plongions la tête la première dans la dernière tentative de révolution communiste en Europe, c'est dans la sphère des relations interpersonnelles que nous étions en train de faire une révolution... Mais nous n'en avions pas vraiment conscience, pris comme nous l'étions dans des schémas anciens. Nous avions alors 20 ans, quelquesuns plus, d'autres moins. Et nous avions un désir débordant de mordre la vie, de plonger de tout notre corps dans une aventure enivrante, de profiter au maximum de tout ce que la vie pouvait nous offrir, ici, tout de suite, sans attendre ni le paradis céleste, ni le grand soir. « Qu'est-ce que vous voulez ? », nous demandait-on. On répondait : « Nous voulons tout ! » En 1979, après la mort accidentelle de trois activistes du groupe Autonomie ouvrière, dans la région de Vicence (Italie du nord), un grand coup de filet policier s'abat sur ses membres. Cette répression leur sera aussi fatale que les divisions internes qui émergent alors, dans les différents groupes armés, entre « repentis » et puristes.
Comment en est-on arrivés là ? Revenant sur la longue tradition de contestation ouvrière de Vicence, les mouvements amorcés en 1968 et l'influence du Chili de Pinochet sur la militarisation des groupes socialistes, ce livre insiste sur la continuité des luttes entre les années 1960 et les années 1970 : « Il n'y a pas une bonne et une mauvaise jeunesse, c'est la même, à des moments et dans des circonstances différentes. » Des rapports entretenus avec les Brigades rouges aux moyens d'action concrets - « autoréductions », sabotage de machines, création de comités ouvriers et étudiants ou blocage d'usines -, des limites de la lutte armée au rôle des intellectuels dans le militantisme, cet hommage à des camarades revendique la légitimité de se souvenir et la nécessité de perpétuer un combat pour un monde plus juste.
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Brigades rouges, une histoire italienne ; entretien avec Carla Mosca y Rossana Rossanda
Mario Moretti
- Amsterdam
- 21 Août 2018
- 9782354801762
Au début des années 1990, Mario Moretti, principal dirigeant des Brigades rouges pendant les années 1970, est incarcéré à Milan. Il accorde alors un long entretien à deux célèbres journalistes italiennes, Carla Mosca et Rossana Rossanda, ancienne dirigeante du Parti communiste italien. Ce témoignage unique restitue au plus près l'histoire italienne des « années de plomb », la situation d'exception qui régnait alors, ainsi que le mouvement massif d'insubordination révolutionnaire qui secouait la péninsule transalpine. Tout au long de cette période, l'ordre existant semblait à chaque instant près de vaciller.
De la formation politique des premiers brigadistes dans les usines milanaises à l'arrestation de Moretti, plus de dix années se sont écoulées. En 1978, les Brigades rouges ont organisé l'un des événements majeurs de l'histoire italienne contemporaine : Aldo Moro, chef de la Démocratie chrétienne, promoteur d'un « compromis historique » entre cette dernière et le Parti communiste, est enlevé et exécuté... par Moretti lui-même, qui le reconnaît ici pour la première fois.
Tout au long de cette décennie, les Brigades rouges se sont évertuées, à travers la terrible radicalité du choix politique de la lutte armée, à combattre l'État, le capitalisme et l'exploitation, au nom de la liberté et de l'égalité. Sans compromis ni compromissions.
Mais à quel prix ?
À l'heure où le monde semble s'installer de nouveau durablement dans une ère de turbulences et où partout les États mettent en place des législations d'exception au nom de la lutte contre le terrorisme, il importe plus que jamais de revisiter l'histoire italienne des « années de plomb ».
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Des années 1960 aux années 198o, l'Italie fut le théâtre d'une violence politique de nature exceptionnelle par son intensité et sa durée.
Attentats à la bombe perpétrés par l'extrême droite. Enlèvements, "jambisations", assassinats revendiqués par des formations armées d'extrême gauche, telles que les Brigades rouges ou Prima Linea. Manifestations violentes et répression policière. Aujourd'hui encore, cette période de l'histoire italienne, dite des "années de plomb", conserve un caractère traumatique, suscitant d'incessants conflits mémoriels.
Des procès sont toujours en cours tandis que certains faits sont restés impunis. Le caractère encore brûlant de ce passé n'a pas empêché sa constitution en objet d'histoire. Réunissant les meilleurs spécialistes français et italiens, historiens, politistes, sociologues et juristes, ainsi que des témoins italiens, cet ouvrage privilégie quatre angles d'analyse : saisir les raisons et les usages de la violence ; penser et conceptualiser les années de plomb ; étudier les représentations de cette époque ; et, enfin, esquisser une comparaison entre les perceptions française et italienne des années de plomb qui se sont affrontées autour de tant de malentendus et de polémiques liés à la fameuse "doctrine Mitterrand".
Un ouvrage qui constitue une pierre d'importance pour le vaste chantier historiographique et mémoriel de l'Italie des années de plomb.
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Marta perd son père à l'âge de 24 ans. Mais est-on encore orphelin à cet âge-là ? Toute la souffrance liée à cette disparition ressurgit en même temps que le dossier judiciaire de son père, quelques années après le décès de celui-ci. La narratrice savait qu'il avait fait de la prison dans les années 70 - pour un malentendu, croyait-elle, car il a fini par être innocenté.
Or elle découvre une vérité toute différente. Leonardo Barone a en effet d'abord été condamné pour participation à une organisation terroriste. Pourquoi ne lui a-t-il rien dit ? A-t-il participé à la lutte armée auprès d'un groupe d'extrême gauche lors des années de plomb ? À partir de cette révélation initiale, Marta n'a d'autre choix que d'enquêter pour tenter de comprendre ce qui s'est joué à ce moment-là, à Turin et dans toute l'Italie, afin de connaître ce père qui semble s'être toujours dérobé. C'est finalement le portrait d'un homme qui se dessine, sans concession, et à travers lui, celui d'une période trouble de l'histoire italienne.
Qui étaient ces militants communistes ? En quoi croyaient-ils ? Comment ont-ils vécu ? Que reste-t-il de leur combat, une génération plus tard ? Pour répondre à ces questions, Marta Barone compose un texte intelligent et subtil, empreint d'une grande humanité, qui raconte aussi la rencontre d'une fille avec son père. Un récit incandescent sur l'engagement et la transmission.
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L'Italie entre chien et loup ; un pays blessé à mort (1969-1994)
Rosetta Loy
- Seuil
- 8 Octobre 2015
- 9782021184945
En proie aux barbaries des terroristes, aux corruptions des politiques et à la terreur qu'exerce la mafia, le pays s'est laissé lentement sombrer dans un chaos contre lequel des juges intègres et des journalistes héroïques se sont révoltés, payant le plus souvent de leur vie leur courage. De l'attentat de la Banque de l'Agriculture de Milan, le 12 décembre 1969, à l'installation du parti néofasciste d'un entrepreneur triomphant, possesseur des médias, la romancière raconte à sa manière, rigoureuse, limpide, documentée, émouvante et scandalisée l'enchaînement des tragédies et le désarroi des observateurs. Bombes lancées aveuglément dans les lieux publics et les transports, acharnement contre les magistrats et les enquêteurs, chantage, enlèvements, élections truquées, partis crapuleux, suicides inexpliqués, meurtres cyniques : c'est un tableau noir que Rosetta Loy dresse ici.
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Petit manifeste des communistes (sans classe ni parti) ; une lettre aux Brigades rouges
Elsa Morante
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 29 Août 2018
- 9782743644734
Elsa Morante ne s'est pas soustraite au débat politique qui agita l'Italie dans les années 1960 et 1970. Elle fut une observatrice attentive, inquiète et scrupuleuse des transformations de son pays mais aussi du destin de la révolution et de son idée. C'est sans doute en 1970 qu'elle rédige ce «Petit manifeste des communistes (sans classe ni parti)», publié pour la première fois en 1988, trois ans après sa mort. En treize courtes proses qui vont de l'aphorisme au pamphlet, la romancière affronte les motifs et les mots d'ordre de la révolution, elle reconnaît ses valeurs - l'honneur, la liberté d'esprit, la beauté, l'éthique -, mais aussi ses ennemis : le pouvoir, le parti, la force instituée. C'est ici toute une conception de l'histoire qui se retrouve énoncée avec force.
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Affaires de moeurs, scandales financiers, Brigades rouges, enlèvement et meurtre d'Aldo Moro, mort de Pasolini, intrigues au Vatican... Dessinant le portrait infiniment romanesque de l'Italie entre 1959 et 1979, Dolce Vita donne les clés de l'Italie d'aujourd'hui, celle d'un Berlusconi tragicomique. Le dernier Guépard, en la personne du prince Malo, confesse son histoire douce-amère, celle d'une aristocratie décadente, d'une fin de règne qui n'en finit plus, car un pays qui ne fait pas les comptes avec son passé est un pays qui ne cesse de le payer.Comme Marcello Mastroianni dans la dernière scène de La Dolce Vita, l'Italie a préféré tourner le dos à ceux qui auraient pu la sauver pour rejoindre avec une insouciance joyeuse ses éternels démons. Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur.