Joseph Staline est né il y a juste cent ans. Qui voudra s'en souvenir, sauf en Albanie ? Mais qui aurait prévu un tel « oubli », il y a moins d'une trentaine d'années, quand des centaines de millions d'hommes endeuillés lui jurèrent fidélité ? Parmi eux, bien sûr, les dirigeants actuels du Parti Communiste français. François George, élevé dans une famille communiste, évoque son enfance à l'ombre de ce « père » bien-aimé, aussi brillant biologiste que génial stratège. Et l'adulte s'interroge : comment les grandes personnes pouvaient-elles se tromper à ce point, n'étaient-elles pas elles-mêmes des enfants ? Le philosophe, proposant à la relecture des textes devenus incroyables, cherche à comprendre comment a pu être célébré comme un demi-dieu, par des hommes de bonne foi et de bonne volonté, le patron du Goulag. Ce livre, qui n'est pas un réquisitoire dans l'esprit d'une certaine mode, et qui voudrait faire de l'humour une arme contre le dogmatisme, propose en fait la seule célébration du centenaire qui paraisse convenable : ramener à la mémoire cette époque si vite tombée sous un honteux refoulement, pour tâcher de lui arracher quelques enseignements d'actualité.
Le phénomène Lacan, débordant largement la psychanalyse, a gagné toutes les sphères de l'intelligentsia. Lacan fascine aussi bien les Communistes que les Giscardiens, les électroniciens que les théoriciens du marketing. Mais François George, spécialiste de la démystification, démontre que cet engouement ne tient qu'à une utilisation, certes habile, de la poudre aux yeux, et repose finalement sur des feux de mots qui n'ont pas plus de portée que l'enfantin « Comment vas-tu, yau de poêle ? ». Contre un aveuglement dérisoire, qu'on ne peut pardonner qu'aux névrosés ; contre, aussi, l'exploitation tendancieuse du désarroi contemporain, il était urgent d'en appeler à une authentique expérience de l'inconscient, ainsi qu'aux exigences minimales de l'esprit critique. Ce pamphlet implacable fera des vagues sur les divans, et ailleurs.
La raison ne fait pas le bonheur. La philosophie est amour de la sagesse, mais amour impossible. Elle ne peut rétablir l'ordre dont elle signale la perturbation qu'en se reniant. On doit la reconnaître comme une aventure, qui s'accompagne de la nostalgie du pays, de la croyance, du désespoir de voir les repères se brouiller, d'angoisse devant le monstre de l'avenir. Mais elle est d'Occident, ce qui signifie qu'aucun retour n'est possible. On verra ici cette leçon confirmée par la stupeur dont rend compte Merleau-Ponty, la découverte fuyante de Freud ou encore la revendication proustienne du droit au sommeil. Quant au volontarisme de Sartre, il prend sa source dans l'éclair nommé Jésus. Au point de crise qui est le nôtre, celui d'une humanité qui se déracine absolument, la valeur se définit comme presque-rien et le sujet comme impersonne. Notre trésor n'est pas enfoui sous les eaux, il consiste dans les lignes qui s'entrecroisent à leur surface et qui n'échappent pas à la disparition. De quel être, de quel néant les philosophes sont-ils les ministres ? L'océan peut en fournir la métaphore, par son immobilité comme par son agitation. Il reste que naviguer est nécessaire. Homme libre, toujours tu chériras l'absence.
Nous vivons dans un espace où les signes se superposent, et circuler en France est aussi remonter le temps, comme la déambulation de Gérard de Nerval à travers le Valois réunit les rois et les filles du feu. Celui qui fait l'inventaire littéraire de son pays part en même temps à la recherche de lui-même, le voyage lui permet un premier bilan de sa vie, face au miroir de la terre. En fait, il se découvre comme être général, représentant de sa génération, celle de mai 1968, mais aussi appartenant à une tradition beaucoup plus longue, où Vercingétorix s'associe à de Gaulle, Chateaubriand à Sartre. La Révolution n'est toujours pas terminée alors qu'elle se prépare à fêter son bicentenaire, elle se poursuit en chacun de nous. Et la France continue à chercher sa vocation, entre la grandeur des cathédrales et la médiocrité rassurante des bistrots. ê Histoire, géographie, littérature, philosophie, se donnent rendez-vous au cours d'une pérégrination très personnelle, mais qui est aussi celle, simplement, d'un Français d'aujourd'hui.
L'outil indispensable pour rédiger un référentiel ainsi que développer et évaluer efficacement les compétences dans le supérieur.
Comment très concrètement rédiger un référentiel de compétences, construire un programme, créer des Situations d'Apprentissage et d'Évaluation (SAÉ) et évaluer des compétences dans l'enseignement supérieur ?
Sans préjuger de ce qu'il en adviendra lors de sa création, le « geste » même du projets Lumières par sa quadruple signature réunissant le metteur en scène Georges Lavaudant, les auteurs Jean-Christophe Bailly et Michel Deutsch, et le chorégraphe Jean-François Duroure, par son mode d'écriture aussi singulier que pluriel, par ce qu'il vise et ce qu'il risque, s'avère, d'entrée de jeu, comme l'un des rendez-vous cruciaux de l'année qui s'annonce. Jean-Pierre Thibaudat, Libération, 01/01/1995 Collection « Détroits » fondée par Jean-Christophe Bailly, Michel Deutsch et Philippe Lacoue-Labarthe
Les pratiques des ressources humaines sont en constante évolution dans les entreprises. Aujourd'hui, les collaborateurs RH communiquent et produisent des services en interne (paie, recrutement, formations, conseils...). Ils suivent aussi leurs propres clients (direction, salariés, IRP...) et sont même soumis à la concurrence des managers et des consultants extérieurs.
En les considérant comme des centres de responsabilité et de profit, les auteurs proposent des centaines d'idées pour manager, faire progresser et mieux gérer les services ressources humaines.
Construit autour de check-lists opérationnelles, cet ouvrage développe des techniques originales de management en stratégie, marketing, contrôle de gestion, conduite de projet et maîtrise des coûts, pour optimiser les moyens, l'efficacité et l'influence des professionnels des ressources humaines.
À partir de cette approche innovante basée sur des règles de bon sens, les auteurs bousculent la vision traditionnelle du management des RH dans l'entreprise !
Natacha renoue avec une aventure aéronautique qui pourrait répondre à la règle de l'unité de temps, unité de lieu et unité d'action. Le début de l'épisode, au scénario très bien ficelé, se déroule dans un avion pendant un vol à destination d'Amérique latin. L'équipage et les passagers découvrent petit à petit que des animaux dangereux circulent dans sous les sièges : mygales, scorpions, serpents. Ceci provoque, petit à petit, une panique générale, surtout quand certains passagers sont piqués ou mordus, et des crises d'arachnophobie chez certains (dont Walter). Les soupçons concernant l'instigateur de cet attentat bien particulier, se portent sur une passagère aux cheveux noirs qui est affublée par la presse "people" du sobriquet de Veuve Noire (comme l'araignée), en rapport avec ses successifs mariages et veuvages avec des maris fortunés. Enfin, l'avion se posera enfin sur le sol américain, et Natacha découvrira l'identité du véritable coupable qu'elle poursuivra jusqu'au fin fond des bidonvilles latino-américains... Anecdotes - le passager médecin est une caricature du dessinateur Dany. - Groucho Marx est également présent parmi les passagers.
Julien de Saint-Volery ne pensait pas recevoir un jour un tel héritage... Fait étrange, le legs de son arrière-grand-père décédé depuis plusieurs années est un antique parchemin contenant la clef pour parvenir au saint calice qui recueillit autrefois le sang du Christ.Archéologue, aventurier et totalement incroyant il décide de remonter la piste et tente de décrypter la série de documents retraçant les recherches de son aïeul.Pour accéder au Graal, il devra entreprendre un cheminement initiatique, mais aussi et surtout affronter un ordre mystérieux qui veut détruire la preuve de la divinité de Jésus depuis 2 000 ans.D'Israël à Rennes-le-Château, en passant par Zurich et l'Écosse, Julien va devoir se battre pour sauver une certaine idée de la chrétienté.
C'est par le biais de la fiction que François G. Bussac a croqué une Tunisie récente, fiévreuse et tumultueuse. Usant du style et du panache qui le caractérisent, il dresse, dans ce roman, une galerie de personnages multi générationnelle, qu'on suit de ville en campagne, dans leurs hésitations et leurs affirmations de soi. On rentre dans Le miracle de Méméti avec le plaisir et la facilité propre à la fable, et on ressort heureux et empli par l'espoir d'un monde meilleur.
L'auteur ne pouvait rester insensible au séisme politique, culturel, sociétal déclenché en 2010 par le suicide du jeune Mohamed Bouazizi. Il connaissait la Tunisie depuis toujours, par les récits de sa mère, notamment. Il y avait séjourné de 2004 à 2008 en qualité de Directeur des médiathèques françaises. Il y est résident depuis 2009. Il fallait donc que, de ces événements extraordinaires, il en fît chronique, avec cet équilibre délicat qu'imposent l'actualité des faits ressentis et la distance de l'écriture.
À travers des cas choisis, l'ouvrage illustre des avancées conceptuelles et opérationnelles, mais aussi des constats, doutes et ouvertures dans la mise en oeuvre de programmes axés sur le développement de compétences dans l'enseignement supérieur et la formation d'adultes.
Confrontées aux défis et aux enjeux de la conception d'un programme axé sur le développement de compétences, les équipes d'enseignants s'interrogent sur les traductions et les transpositions possibles de cette logique de formation dans leurs activités d'apprentissage et d'évaluation.
Cet ouvrage fournit des réponses à partir d'un cadre de référence précis, traduit dans des propositions méthodologiques et expérimenté dans onze cas concrets, mettant en exergue des choix pédagogiques et explicitant des démarches d'élaboration, d'implémentation et de régulation.
Ce cadre puissant génère des programmes ambitieux qui offrent de façon régulière aux apprenants de se confronter à la complexité de « savoir-agir » tout au long de leur parcours d'apprentissage, et ce, jusque dans l'évaluation finale. Ce cadre est loin des clichés qui associent l'approche par compétences à la maîtrise de procédures, à l'appropriation minimaliste de connaissances, au formatage de futurs professionnels selon les besoins actuels des marchés ou à une vision mécaniste de l'élaboration des programmes.
Des onze cas, les directeurs de l'ouvrage retirent treize leviers de gouvernance et d'innovation pédagogiques qui ont contribué à la réussite de la réforme des cursus en question.
L'ouvrage se veut à la fois conceptuel et concret.
En annexe, il propose de larges extraits d'une douzaine de référentiels de compétences, mais aussi des grilles, exemples, consignes, étapes, principes, guides et échelles diverses.
Ces éléments sont de nature à inspirer les équipes d'enseignants qui souhaitent intégrer le maximum de sens et de cohérence dans leurs programmes, au bénéfice des institutions... et surtout des étudiants et de leur parcours.
Imaginez un jardin. Un jardin extraordinaire, comme dans la chanson, et que fit naître, aux marches du désert, mon grand-père, à l'aube du siècle dernier. Au fin fond de la Tunisie du Protectorat. Imaginez trente volumes de mémoires de la main appliquée d'un certain Henri Wiesser, né sous Napoléon III. Découverts par hasard dans une vieille malle.
(...) L'auteur nous "donne à voir, entendre, sentir l'odeur de cette Tunisie coloniale des premières années du vingtième siècle, dont on a peu écrit." (Ali Bécheur)
Alors qu'ils font une escale de plusieurs jours à Londres, Natacha et l'équipage de son vol, rencontrent Betty, l'amie de Natacha, championne du monde de judo. Ils ont alors la visite d'un drôle de personnage qui veut prendre des cours de judo avec Betty. Celle-ci lui fait une démonstration dans la chambre de l'hôtel pendant d'un complice de l'homme dérobe dans la chambre de Betty, une mallette contenant des bijoux. Il s'avère vite que Betty travaille en fait pour les services de renseignement anglais, et que cette histoire de cambriolage est en fait un coup monté pour mettre la main sur une réseau d'espions qui vendent des informations à des puissances étrangères... Cette aventure va mener Natacha jusqu'en Ecosse où ils doivent porter la mallette et les bijoux contenant des documents secrets.
Maurice Merleau-Ponty, né en 1908, est mort brutalement en 1961, alors qu'il construisait une philosophie originale dont il ne nous reste que les prodromes. Saisissant l'occasion du centenaire de sa naissance, François-George Maugarlone revient sur les traces du philosophe foudroyé et tâche de reconstituer son horizon. En vérité, il entreprend même, avec brio, de saisir l'ensemble d'un système où Merleau-Ponty commence par réfléchir sur la perception, ce qui le conduisit à une nouvelle esthétique. Cézanne était pour lui aussi important que Husserl, les peintres nous en apprennent autant que les philosophes sur notre ancrage dans le monde. Merleau-Ponty, qui reconnaît sa place à la psychanalyse, débouche sur une conception renouvelée de la chair, dépassant les alternatives du sujet et de l'objet, de l'âme et du corps, de l'intellect et du sexe. Merleau-Ponty fut également engagé dans les combats politiques de son époque, qui le brouillèrent avec son ami Jean-Paul Sartre. Mais Sartre n'en fut pas moins terriblement affecté par la mort soudaine de son compagnon de jeunesse, son alter ego à plus d'un égard, et lui consacra un hommage magnifique. Maugarlone retrace cette difficile amitié qui est au coeur de la France intellectuelle du XXe siècle. Cet ouvrage est, à la fois, un « Eloge » et un « Retour à ». Il devrait lancer le débat qui ne manquera pas de s'imposer à l'occasion de ce centenaire.
Ce récit en trois stances, nous dit l'auteur, est une oeuvre inspirée au beau sens du mot : il s'est impérieusement imposé. Histoire éternelle et toujours recommencée, des pères et des fils, des fils et des pères, des fratries enfin. Du côté des mâles. Du côté des silences.
Ce livre est en somme celui des hommes et des femmes qui se retrouvent « en première ligne ». Comme le dernier de la famille ancienne. L'auteur espère que ses lecteurs trouveront là matière à réconfort ; qu'ils s'encourageront à étrenner un cahier neuf, à se lancer, sans filet et avec simplicité, à la recherche de leurs souvenirs enfuis.
Entre une préface de philosophie générale et des essais consacrés à quelques littérateurs, plus ou moins grands, quelle différence à première vue, quel disparate ! Cependant qui lira avec soin ce recueil en saisira l'unité. En vérité, une seule et même question le soutient : que restera-t-il du XXe siècle ? En particulier, le progrès des neurosciences ne laissera-t-il que des ruines du monument Freud ?
De ce siècle tragique François-George Maugarlone extrait quelques figures, celle par exemple de Robert Brasillach, cherchant à comprendre comment ce fin lettré en vint à hurler avec les pires loups nazis. Faut-il rendre Nietzsche responsable de certaines dérives ?
Par ailleurs, François-George Maugarlone insiste sur des auteurs qu'il juge significatifs et qu'il a connus personnellement, Cioran, Ionesco, Robbe-Grillet, Sartre dont il a célébré le centenaire au lycée de Laon devant une foule recueillie au souvenir de son éphémère citoyen d'honneur...
Il termine sur un commentaire de l'histoire de France de Fernand Braudel, qui avait salué son Histoire personnelle de la France, laquelle a été prolongée par la Présentation de la France à ses enfants.
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- « Eh bien, raconte » fut l'émission la plus populaire - et la plus suivie - de la télévision. Elle battit tous les records d'écoute et, à la demande de milliers de téléspectateurs, TF1 en rediffuse régulièrement les meilleurs moments. « Eh bien, raconte » déclenche des cascades de rires dans tous les foyers. « Les grands moments de Eh bien, raconte » réunissent les meilleures histoires drôles de l'émission, ainsi que des centaines de mots d'auteurs, les anecdotes de nos meilleurs conteurs, etc. « Les grands moments de Eh bien, raconte » est un condensé d'humour, une "somme", un "must", pour tous ceux qui aiment raconter de bonnes histoires.
Le terme de folklore est un mot que la langue française a emprunté à l'anglais et qui désigne aujourd'hui les traditions et les usages populaires. C'est la science qui nous permet de savoir comment vivaient les grands-parents de nos grands-parents : Comment ils se mariaient, comment ils accueillaient leur premier enfant, comment ils travaillaient, comment ils mourraient... C'est grâce à ces "folkloristes" de la fin du XIXe et du début du XXe siècle que ces traditions, essentiellement orales, ont été portées à l'écrit et ont pu survivre jusqu'à nous. En effet, l'exode rural, la mondialisation et l'uniformisation culturelle font que l'on vit maintenant de la même façon dans toute la France et même dans toute l'Europe. Il n'y a plus beaucoup de traditions régionales. La France avait encore une culture plurielle il y a 100 ans, mais elle a oublié des pans entiers de ce patrimoine.
Il y a une quarantaine d'années, paraissait, en Amérique, un petit livre intitulé : la Case de l'oncle Tom. En l'écrivant, l'auteur ne s'était pas douté de la portée de son oeuvre. A cette fiction vivante et passionnée, le monde entier s'émut. Le colosse américain commença d'être agité de ces soubresauts répétés qui sont le prélude des grandes crises, puis enfin, l'édifice social oscillant sur lui-même se rompit du sommet à la base et se scinda en deux tronçons.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Information systems have an enormous potential for improving business performance. With this in mind, companies must set out to exploit and optimize this potential without delay in order to improve their efficiency and continue to set themselves apart from the competition. This comprehensive text provides the information needed to understand and implement these systems at a practical level.
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