La fête des Trois Rois, ou l'Epiphanie, remplaçait en Orient, avant Saint Jean Chrysostome, la fête de la Nativité. C'était, en même temps, la fête du baptême de Jésus-Christ et celle de l'entrée dans l'Eglise des prémices d'entre les gentils. Comme saint Matthieu rapporte que les mages offrirent au divin enfant de l'or, de l'encens et de la myrrhe, on s'était habitué à en compter trois. La prophétie du Psaume 72 leur était appliquée, et comme le poète hébreu écrivait : « Les rois de Tarsis et des Iles, de Schéba et de Séba, lui apporteront des présents », on en concluait, que les trois mages devaient avoir été des rois et l'on croyait savoir qu'ils avaient les noms de Balthasar, Melchior et Gaspard.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Paris, le 26 mars 1880.
Messieurs et honorés frères,
L'esprit missionnaire est un esprit d'agression et de conquête. Toujours plus loin c'est sa devise. Nos jeunes Eglises du Lessouto, comme celles de France, le comprennent ; sans parler de ce qu'elles font pour l'évangélisation de leur propre pays, il suffit de rappeler leurs efforts pour porter à d'autres tribus les bienfaits de l'Evangile.
1. Il vous souvient d'Esaïa Séélé, cet homme intelligent parti du Lessouto en 1863, et qui a passé plusieurs années à évangéliser les Bapélis au Transvaal.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.