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Hachette-Antoine
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« Entre poésie et réalisme, Abbas Beydoun a créé une troisième langue, une langue froide mais incendiaire, non pas le feu de la glace mais la braise de la fraîcheur. » Ounsi El-Hajj, quotidien Al- AkhbarTrois voix dans ce roman. La première est la voix du cheikh Abdul Rahman de retour au Liban-Sud après son séjour à Najaf. La seconde est celle de son ami Antoine, un poète à la recherche de son identité entre le village et la ville, entre son origine protestante d'une part et son penchant pour l'existentialisme d'autre part. Une troisième voix se manifeste entre les deux autres : Grace. Elle est amoureuse des deux hommes et n'arrive pas à jeter son dévolu sur l'un d'eux.
Les évènements se déroulent au Liban à la fin des années 70, plus précisément dans un village paisible qui se nomme Wâssel, où musulmans et chrétiens ont vécu longtemps côte à côte, avant que ne s'élèvent soudainement entre eux les cloisons de la guerre. Les tourmentes de la guerre civile libanaise sont terriblement manifestes, mais à un niveau personnel, au travers d'histoires individuelles, celles de héros qui ont préféré mener leurs propres combats en marge de la grande guerre. -
Al hayât tahtal sefr / la vie au-dessous de zéro
Abbas Beydoun
- Hachette-Antoine
- 20 Décembre 2021
- 9786144699287
Assourdissante, cette reclusion ! Hantee par les fantômes de ceux qui ont ete et de ce qui a ete. Blafarde. Âpre. Impitoyable. Envahissante. Apathique face aux images retrospectives qui la provoquent : la rue, le cafe, les amis, la voix de la vie. Tout cela est maintenant fige dans la glace des miroirs qui sont l'unique temoin de ce qui a ete et un defi ardu lance à ce qui va advenir : « Nos visages resteront-ils les mêmes dans ces miroirs apres la fin de la pandemie ? » se demande le poete, en proie à ses obsessions au coeur de cette calamite, englouti dans ses contemplations et spectateur possede par le vide qui a engendre toute chose et dans lequel toute chose trouvera sa fin.