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Le coup de pistolet et autres récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine
Alexandre Pouchkine
- Folio
- Folio 3 Euros
- 17 Octobre 2024
- 9782073090591
Militaire de carrière au tempérament fantasque, Silvio semble n'avoir qu'une passion, le tir au pistolet : «Les murs de sa chambre, criblés de trous de balles, ressemblaient à des rayons de ruche. Il était devenu d'une adresse incroyable et, s'il s'était proposé d'abattre un fruit posé sur une casquette, aucun de nous n'eût craint d'y risquer sa tête.» Pourquoi, alors, subir l'affront public d'un autre officier sans réagir ? Un lourd secret l'empêcherait-il de laver en duel son honneur bafoué ? Ces trois nouvelles à la prose élégante et limpide nous font tour à tour frémir, sourire et éclater de rire.
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"placé du côté de la légèreté, du sourire, le roman de pouchkine est unique dans la littérature russe : il n'apprend pas à vivre, ne dénonce pas, n'accuse pas, n'appelle pas à la révolte, n'impose pas un point de vue, comme le font, chacun à sa façon, dostoïevski, tolstoï, ou, plus près de nous, soljénitsyne et tant d'autres, tchekhov excepté.
En russie, chacun peut réciter de larges extraits de ce roman-poème qui fait partie de la vie quotidienne. a travers l'itinéraire tragique d'une non-concordance entre un jeune mondain et une jeune femme passionnée de littérature, il est, par sa beauté, par sa tristesse et sa légèreté proprement mozartiennes, ce qui rend la vie vivable. " andré markowicz, qui s'applique depuis des années à faire connaître la richesse de la littérature classique russe, propose ici une remarquable traduction en octosyllabes rimés du chef-d'oeuvre de pouchkine.
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Le jeune Hermann suit avec passion les soirées de jeu chez l'officier Naroumov. Entendant parler d'une combinaison de trois cartes gagnantes permettant de gagner à tous les coups, secret révélé à une vieille comtesse par le mystérieux comte de Saint-Germain, il décide d'intriguer pour découvrir le précieux tour qui lui permettrait de s'enrichir. Cette quête tourne bientôt à l'obsession. Quand des fantômes et des cartes lui apparaissent en rêve, c'est la folie qui guette... Dans cette célèbre nouvelle - «un chef-d'oeuvre de l'art fantastique» selon Dostoïevski -, éclatante et féroce, la fascination pour le jeu atteint tous les personnages, emportés par la démesure de leurs rêves secrets.
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La magie habite Les Récits de feu Ivan Belkine : duels, déguisements, méprise, rêverie, amours tendres... autant de comédies de situation où le hasard est le roi de l'univers. Mais le fantastique prend aussi des allures sombres avec l'obsession d'Hermann, héros désespéré de La Dame de pique, qui joue sa dernière carte. La noirceur colore également La Fille du capitaine où la nature et l'Histoire se déchaînent dans un tourbillon de passions emportant les protagonistes vers la
perte ou vers le salut de leur âme.
Incontournable, l'écriture virtuose d'Alexandre Pouchkine est à l'origine de la langue russe moderne. Libre et facétieuse, la prose du grand poète donne le la à tout le roman russe.
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Ce drame met en lumière une des figures les plus tragiques et les plus étonnantes de l'histoire russe, le tsar Boris Godounov. En 1598, Dmitri, héritier du trône, meurt dans des circonstances pour le moins étranges. Godounov accède au pouvoir, bien que certains le soupçonnent d'être lié à ce drame. Stupeur quand un jeune homme se présente à la cour de Pologne en assurant qu'il est le successeur disparu et qu'il veut retrouver sa place légitime...
Déployant une remarquable profondeur historique, psychologique et poétique, Boris Godounov irradie d'une force et d'une modernité qui fascinent encore. Oeuvre de solitude et de maturité, cette pièce, qui reste la préférée de Pouchkine lui-même, marque la naissance du romantisme russe.
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Nous sommes en 1773 : en route pour un fortin perdu au milieu de la steppe, où il doit faire ses premières armes d'officier, Piotr Griniov voit surgir de la tempête de neige un vagabond dans lequel il reconnaîtra bientôt l'usurpateur Pougatchov. Les aventures alors s'enchaînent.
Dans ce premier roman qui est l'un de ses derniers chefs-d'oeuvre, et qui ouvre l'âge d'or de la prose russe du XIXe siècle, Pouchkine a réussi à camper, à travers un roman d'amour à l'ancienne mode, un tableau plein de saveur de la société russe de la fin du XVIIIe siècle, et surtout à mettre en scène une relation paradoxale, mais symbolique, entre un représentant de l'élite européanisée de la nouvelle Russie et un homme du peuple incarnant l'élément national turbulent dont il est, bon gré mal gré, l'héritier.
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«Les textes qui suivent groupent des oeuvres lyriques, un poème, Le Cavalier d'airain, les Études dramatiques parfois nommées petites tragédies. Ces oeuvres ont été choisies et traduites de façon à donner l'image la plus large et diverse et on y trouvera des pièces lyriques originales ou traduites, des épigrammes, des vers satiriques ou polémiques, des ballades d'inspiration populaire ou médiévale, des croquis de route, des élégies, des parodies, des paraphrases d'inspiration religieuse. Nous avons tâché de respecter la vertu de Pouchkine:l'esprit de justesse qui lui a permis de tempérer la gamme russe pour plusieurs générations. Il y a chez lui un souci et un art de l'équilibre musical qui ne se réduit pas - heureusement! - à la mélodie spécifique de la langue et au jeu de ses sonorités, mais à la clarté et à l'harmonie du lexique employé, à la subtilité des dissonances tolérées, à l'économie des couleurs, à la vivacité du trait, à la sobriété du discours.» Louis Martinez.
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La dame de pique autres récirs
Alexandre Pouchkine
- Folio
- Folio Classique
- 12 Avril 1974
- 9782070365425
Dans La Dame de pique, le jeune Hermann ne rate pas une seule soirée de jeu chez l'officier Naroumov. Mais il ne joue jamais : il observe. Son principe : face au hasard, il refuse de prendre des risques. Tout change lorsqu'il entend parler d'une vieille comtesse qui aurait obtenu le secret d'une combinaison de cartes toujours gagnantes par l'intermédiaire du mystérieux comte de Saint-Germain. En pensant pouvoir se débarrasser du hasard, son esprit s'enflamme. Quand des fantômes et des cartes lui apparaissent en rêve, c'est la folie qui guette...Les fantômes reviennent dans les Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine et Doubrovski : certains surgissent après la guerre, d'autres à la suite d'un duel ; un père tente de sauver sa fille, un fils essaie de venger son père. De duels en mariages, Pouchkine met en scène toute l'ardeur qui anime son peuple.
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La poésie d'Alexandre Pouchkine coule de source, elle est évidente, immédiate, harmonieuse et limpide. Une grande partie de l'oeuvre du génie fondateur de la littérature russe, tout comme sa vie brève et tumultueuse, est placée sous le signe de l'amour, ou plutôt d'amours multiples et variés. Charnel, platonique, passionné, transi, Pouchkine les aura tous connus et célébrés dans ses vers. Et c'est l'amour encore qui causa sa mort suite à un duel. Mais Pouchkine demeure éternellement vivant dans le coeur des Russes et son influence est immense dans son pays et au-delà : « Pouchkine m'a inoculé l'amour, le mot «amour» », affirme Marina Tsvetaeva.
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Une nouvelle traduction des poèmes de Alexandre Pouchkine remplis d'amour et d'espoir.
"(...) Il faut le croire, ami : elle se lèvera,
L'étoile captivante du bonheur,
La Russie sortira du sommeil,
Et sur les ruines de l'autocratie
On écrira nos noms ! " -
«Il y a quelques années vivait sur une de ses terres un seigneur russe de vieille famille, Cyrille Petrovitch Troïekourov. Sa richesse, sa haute naissance et ses relations lui donnaient un grand poids dans les provinces où se trouvaient ses biens. Les voisins étaient heureux de contenter ses moindres fantaisies ; son seul nom faisait trembler les fonctionnaires du chef-lieu. [...] Les occupations de tous les jours de Troïekourov consistaient en tournées à travers ses vastes propriétés, en festins prolongés et en facéties chaque jour inventées à cette occasion, et dont la victime était habituellement quelque nouvelle connaissance ; encore de vieux amis même n'y échappaient-ils pas toujours, à l'exception d'un seul, Andreï Gavrilovitch Doubrovski.»
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Considéré comme un des premiers grands chefs-d'oeuvre de la prose russe, Le Nègre de Pierre le Grand devait être un vaste roman historique inspiré par la vie d'Abraham Piétrovitch Hannibal, arrière- grand-père maternel de Pouchkine.
Originaire d'Ethiopie, ou peut-être du Cameroun, fils d'une puissante famille, Hannibal fut fait prisonnier à l'âge de sept ans par une tribu ennemie. Vendu comme esclave à Constantinople, il fut acheté par un envoyé du tsar Pierre le Grand, qui en fit son filleul, puis son secrétaire.
Le Nègre de Pierre le Grand, malheureusement inachevé, relate avec une merveilleuse vivacité plusieurs épisodes de la vie d'Hannibal, singulière et brillante figure de l'Europe des Lumières.
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Amour déçu, trahison, jalousie, regrets. Pourquoi diable ce jeune Oniéguine, bienheureux héritier oisif, s'acharne-t-il à agir avec tant d'emphase ? Est-il guidé par la force de ses sentiments ou par le poids de son ennui ? Cet anti-héros, éternellement suspendu entre le sublime et le ridicule, embrasse un destin à la fois tragique et banal... qui est aussi le nôtre.
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Alexandre Pouchkine,poète génial, romancier, créateur de la langue littéraire russe moderne, est l'orgueil de la Russie, son symbole. Ces oeuvres dans lesquelles se reflète l'âme russe, ont été publiées en millions d'exemplaires et traduites en plusieurs dizaines de langues du monde.
Dans son héritage littéraire ses contes en vers occupent une place particulière, basés sur le folklore national russe. Ici Pouchkine se souvient des contes russes, immémoriaux, que lui récitait sa « niania » quand il était enfant, comme à tant d'enfants. Pouchkine les transfigure avec son génie propre, tout en parvenant à restituer la candeur incomparable et l'authenticité du conte populaire.
« On se retrouve, dès les premiers mots de Pouchkine, emporté dans un tourbillon d'aventures où il est question de poissons magiques, de diablotins taquins mais aussi de princesses à sauver. L'imaginaire slave est bel et bien au rendez-vous. » -
Le convive de pierre et autres scènes dramatiques
Alexandre Pouchkine
- Actes Sud
- Babel
- 15 Février 2006
- 9782742758418
Dans ses pièces courtes, écrites de 1825 à 1835, Pouchkine a pour projet d'étudier "le destin de l'homme", ses passions, ses doutes, ses interrogations. Qu'il s'agisse de l'avarice du baron chevalier, de la jalousie de Salieri pour Mozart, de l'amour qui anime Don Juan, de la peur devant la mort, de la vengeance, de la fraternité ou de l'ennui, Pouchkine saisit dans leur quintessence chacun de ces traits en les exprimant sur le mode dramatique. Et dès lors, comme le dit André Markowicz, ces pièces "visent à explorer la matière théâtrale dans sa concentration la plus extrême (...) : poser, développer et résoudre un conflit en dix, vingt pages au maximum".
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La Roussalka porte le nom de ces créatures mythiques, les ondines, qui attirent par leur chant les hommes afin de les noyer. De cette figure issue de la mythologie internationale, Pouchkine a tiré une oeuvre envoûtante. Dans un monde fantastique, la fille d'un meunier succombe au charme d'un prince et se suicide en se jetant dans la Dniepr. Transformée en ondine, elle envoie à son cher et tendre qui vient de se marier la fillette née de leur amour afin de lui signaler que la jeune paysanne l'aime toujours et l'attend près de l'eau ; à ses risques et périls de répondre à cette invitation...
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Conte du tsar Saltan, de son fils le glorieux et puissant prince Gvidon Saltanovitch et de la belle princesse Cygne
Alexandre Pouchkine
- Harpo & Editions
- 1 Avril 2011
- 9782913886766
Trois soeurs filent un soir près de la fenêtre et discutent. Chacune à son tour énonce ce qu'elle serait capable d'accomplir si elle devenait tsarine. C'est alors que le tsar fait son apparition et s'adresse à la troisième qui avait fait le voeu de lui donner un fils en pleine santé. Il lui donne l'ordre d'honorer sa promesse et prend ses deux soeurs comme servantes. Conte en vers.
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Le visiteur de marbre et autres oeuvres théâtrales
Alexandre Pouchkine
- Vendemiaire
- Compagnons De Voyage
- 22 Avril 2021
- 9782363583581
Des intrigues politiques de Boris Godounov à la rivalité de Mozart et Salieri, en passant par la tragédie du visiteur de marbre : l'oeuvre théâtrale de Pouchkine est d'une richesse sans équivalent. Si l'on connaît bien en France la prose de l'auteur d'Eugène Onéguine et de La Fille du capitaine, la traduction de ses vers est un exercice de taille auquel peu se sont confrontés.
Andreï Vieru, auteur, traducteur et musicien reconnu, s'attelle à la tâche. Dans cette nouvelle traduction, une attention particulière est portée à l'usage d'une langue française d'époque, celle dans laquelle Pouchkine, qui avait failli devenir un écrivain français, rédigeait luimême ses lettres.
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Deux récits en vers ayant en commun Pierre le Grand. Le premier relate la tragique histoire d'amour entre le vieux Mazépa, adversaire de Pierre le Grand à la bataille de Poltava en 1709, et sa filleule Matriona. Le second met en scène Eugène qui, en 1824, a perdu sa fiancée dans l'inondation de Saint-Pétersbourg et qui, fou de chagrin, ose interpeller la statue du tsar.
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«Ô Mozart, que tu n'es pas digne de toi-même?!?» jetait Salieri à la figure de Mozart, tout en s'enivrant de sa musique. «?Tu es divin, Mozart, et tu ne le sais pas?», ajoutait-il. «?Bien que divin, j'ai faim?», rétorquait Mozart, en pressentant déjà sa mort. Cette pièce d'Alexandre Pouchkine parut à Saint-Pétersbourg dans l'almanach Les Fleurs du Nord de l'année 1832. L'une des quatre Petites Tragédies du poète, elle s'inspirait de la légende du Requiem et de l'assassinat de Mozart par Salieri, jaloux du don et, plus encore, de la légèreté d'être de son confrère. Pouchkine y posait surtout la question du génie et du mal.
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Loin de son oeuvre toute de mesure et d'élégance, découvrez la face cachée du plus grand écrivain russe à travers son journal secret, écrit jusqu'à la veille de son ultime duel. Une mise à nu vertigineuse où le poète nous dévoile les secrets de son âme obsédée par la chair et la mort.
La redécouverte d'un manuscrit mythique et contesté, recherché durant plus d'un siècle et sorti clandestinement d'URSS : le fameux journal secret de Pouchkine. Une confession érotique et tragique, où le grand écrivain russe nous dévoile les secrets de son âme obsédée par la chair et la mort. Une réflexion brillante sur la passion, la création et le destin.
À la veille d'un duel qu'il pressent fatal, Pouchkine se met à nu et livre la face cachée de l'homme que toute la Russie encense : sa soif d'écrire et de jouir, les difficultés de sa vie maritale, ses relations complexes avec le tsar Nicolas 1er. Et, surtout, son besoin de collectionner les femmes avec le stakhanovisme du laid savourant sa revanche, lui, le nain au visage de singe marié à une déesse.
Séducteur insatiable, amant de ses belles-soeurs aussi bien que de catins racolées dans les rues de Saint-Pétersbourg, organisateur de cérémonies orgiaques, sa vénération pour le sexe féminin lui fait multiplier les aventures comme un saint homme qui visiterait toutes les églises pour mieux prier Dieu.
Mais quand son épouse se prête aux jeux érotiques du tsar ou sourit aux oeillades du jeune et beau baron français d'Anthès, Pouchkine se laisse dévorer par la jalousie jusqu'à causer peu à peu sa propre perte... -
L'action de rousslan et ludmilla se déroule dans un cadre historique bien réel, autour de l'an 1000.
Le grand-duc de kiev, vladimir-soleil marie sa fille ludmilla au chevalier rousslan. foule joyeuse, attitude haineuse des prétendants éconduits. les jeunes mariés se retirent dans leurs appartements quand soudain c'est la catastrophe : au moment même oú le mariage va être consommé, ludmilla est enlevée par une force invisible. dès lors. les événements se précipitent et l'imagination va bon train, le tout se déroulant comme sous nos yeux tant ce texte musical est visuel.
Roman d'amour ? chanson de geste ? fantasmagorie ? qu'importe : rousslan et ses rivaux se lancent à la recherche de la belle. leur chevauchée à travers des paysages étranges et familiers mènera le seul rousslan jusqu'au repère du sorcier tchernomor, un nain sénile qui retient captive ludmilla. c'est au cours de cette chevauchée rêveuse que se rencontrent tous les protagonistes du drame dont le sage finnois qui veille sur rousslan, le jeune et beau khan khazare, ratmir, le rival assagi, la tête monstrueuse transformée en roc, la belle naïna devenue une sorcière lubrique.
Dans les scènes de batailles qui jalonnent ce récit se retrouvent des traces de vieilles chroniques mais aussi des événements qui relèvent de l'histoire de la russie, comme l'investissement de kiev par les nomades pétchénègues. tout au long, le jeune auteur mêle, en grande liberté, les éléments d'une réalité ancienne à ceux puisés dans les mythes russes, nordiques ou gaéliques et aussi ceux de la tradition orale, berçants et terrifiants, entendus dans l'enfance de la bouche de sa nourrice.
Il y a dans tout cela la fraîcheur du jeune âge, l'amour des mots et des sous, la soif de vivre et aussi un aspect ludique qui vient recouvrir, comme d'un voile léger, le désespoir face à l'inéluctable fin du destin.
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La tempête de neige
Alexandre Pouchkine
- Alidades
- Petite Bibliotheque Russe
- 15 Janvier 2011
- 9782906266995
Je vous aime, dit-il, je vous aime passionnément... (Maria Gavrilovna rougit et baissa encore plus la tête). J'ai agi avec imprudence en me laissant aller à vous voir et à vous entendre tous les jours... (Maria Gavrilovna pensa à la première lettre de Saint6Preux). Maintenant il est trop tard pour résister à mon destin ; le souvenir que j'emporte de vous, votre charmante et incomparable personne, seront désormais le tourment et la joie de ma vie ; mais il me reste encore à accomplir un pénible devoir, vous confier un terrible secret qui dresse entre nous une barrière infranchissable...
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