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Littérature
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Sophie Cauchy, après des années dans la gendarmerie en région parisienne, s'installe à Millau pour débuter une nouvelle vie, loin de la relation de couple toxique qu'elle a fui. Estéban Perrault est un adolescent qui grandit dans une communauté écologiste radicale des Causses du Tarn. Marginal, harcelé par les autres collégiens, il se lie d'amitié avec Cassandra qui vient d'être placée en famille d'accueil dans la région. Leurs chemins vont se croiser quand deux parents inquiets signalent la disparition de leur fille de 22 ans. Car la dernière zone où la jeune femme aurait été aperçue serait précisément celle où vivent Estéban et Cassandra.
Anne Percin entremêle avec finesse les destinées de ces personnages blessés qui pourtant jamais ne courbent l'échine et font de leurs convictions une force contre la violence du monde. Saisissant, addictif, Les Loups de Babylone nous offre une enquête dans des paysages sublimes sur lesquels plane l'ombre mystérieuse des hommes dangereux. -
Dans les années 1888-90, un jeune peintre belge, Hugo Boch, en rupture avec ses origines bourgeoises, s'installe à Pont-Aven et y fait la rencontre de nombreux artistes, notamment Gauguin. Ce dernier l'introduit dans l'avant-garde, dont Van Gogh est le maître scandaleux. Mêlant figures historiques et personnages fictifs, ce roman épistolaire croque sur le vif l'esprit du temps et propose une remarquable réflexion sur la création.
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À 28 ans, Pierre a quitté Paris pour s'installer dans la Sarthe. Il vit de quelques brocantes, travaille à une biographie de Rosa Bonheur, une peintre spécialiste des vaches au XIXe siècle. Un temps mannequin, ancien étudiant en philosophie, pourquoi s'est-il mis ainsi en retrait du monde ? Ce premier roman envoûtant mène une véritable «enquête intérieure» pour révéler les ressorts secrets d'un homme singulier.
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Deux soeurs se retrouvent une fin d'été en Haute-Saône, afin de vider la maison de leurs grands-parents décédés. Depuis longtemps, Catherine, la benjamine, se tient loin de ce village. Pourtant, chaque coin de rue ou visage croisé font surgir en elle des souvenirs précis et douloureux. Sa soeur aînée a fondé une famille, elle, non. Devenue libraire, c'est une femme solitaire.
À l'adolescence, déjà, elle passait des heures dans les livres. Mais pour ce qu'elle a vécu ici, l'été de ses seize ans, l'été de sa lecture du Grand Meaulnes, "il n'y a pas eu de mots. Il n'y en a jamais eu, ni avant, ni après. C'est quelque chose qui ne ressemble à rien d'écrit." Quinze années ont passé, et personne n'a jamais su quel secret la tenaillait depuis tout ce temps, le drame dont elle a peut-être été coupable.
C'est une histoire d'innocence et de cruauté que nous raconte Anne Percin. Sensuelle et implacable à la fois, douce-amère comme tous les crève-coeurs de l'enfance.
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Mars 2011. Alors que le Japon s'enfonce dans le chaos nucléaire, l'héritier d'une prestigieuse propriété de cognac vit son propre tsunami. Dégringolade financière, fille enceinte d'un ouvrier syndicaliste, grève, etc. Il résiste à sa façon, molle et naïve, ne trouvant du réconfort qu'auprès de son chauffeur, un fumeur de joints, ainsi que d'un chevreuil, comme si, face à la sauvagerie globalisée, seule la chaleur d'un animal, ou les fragrances d'un vieil alcool, lui apportaient réconfort.
Démarrant comme une comédie sociale, le nouveau roman d'Anne Percin bascule progressivement dans une fable fantaisiste et décalée. Une nouvelle veine pour cette auteure appréciée en littérature générale comme en jeunesse.