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Libretto
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Dans une époque troublée où la magie et les superstitions reprennent brutalement leurs droits et où les djinns, ifrites et autres diables perfides sortent de leurs tanières, il est d'honorables citoyens de Baghdad susceptibles de se montrer plus fourbes que les "coeurs inhumains".
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Nasr eddin hodja, héros légendaire qui aurait vécu en turquie au xiiie siècle (on y montre son tombeau...
Mais il a toujours été vide), est célèbre dans tout le monde musulman, de l'albanie au sinkiang, comme l'incarnation même de l'irrévérence.
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Plus ancien texte littéraire connu de l'histoire de l'humanité, l'Épopée de Gilgamesh narre les faits et gestes du roi d'Uruk, Gilgamesh, un tyran devenu sage à la suite d'une multitude d'aventures et de rencontres. De nombreux ouvrages de l'Antiquité s'en inspirent plus ou moins ouvertement.
L'épopée a ainsi directement fourni la matière du Déluge biblique. Elle a aussi beaucoup de points communs avec ce qui deviendra L'Écclésiaste. Homère s'en nourrit pour L'Iliade. On la retrouve aussi dans un épisode des Mille et Une Nuits.
Beaucoup plus proche de nous, Yuval Noah Harari lui consacre un passage dans Sapiens. Tout comme celle de Pierre Bottéro dans la collection « L'aube des peuples » chez Gallimard, cette traduction de Georges Contenau figure parmi les plus reconnues.
Elle s'appuie sur le texte le plus complet sur un plan scientifique, soit l'intégralité des douze tablettes découvertes dans la bibliothèque de la cité antique de Ninive au XIXe siècle et qui livrent une version rédigée vers l'an mille avant notre ère. Libretto propose, à ce jour, la seule édition de poche aussi exhaustive.
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Édition intégrale établie, traduite et présentée par René R. Khawam.
(XIIe-XIIIe siècle).
Dans une société où les hommes ne pensent qu'à ça, les femmes triomphent sur toute la ligne et s'entendent à merveille pour détourner à leurs propres fins le désir éperdu qu'on leur voue. En ce mitan du Moyen Âge musulman, le monde apparaît livré à bien des confusions et la passion amoureuse s'impose dès lors comme l'unique ressort de la machine humaine. Elle gouverne tout : politique des princes, échanges entre les nations, moeurs... L'Amour voyage et les aventures les plus étonnantes surviennent. Qui s'en plaindrait ? Mieux vaut périr de male mort que d'ennui ! -
Aventures merveilleuses de Huon de Bordeaux
Anonyme
- Libretto
- Litterature Francaise
- 14 Mars 2019
- 9782369144748
Traduit de l'ancien français et préfacé par Gaston Paris Édition accompagnée de douze aquarelles de Manuel Orazi
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Entre 1710 et 1712, François Pétis de La Croix, élève de l'illustre Antoine Galland, fait paraître à Paris un volume de contes conçus sur le principe des Mille et Une Nuits sous le titre Les Mille et Un Jours (Phébus, 2003).
Le succès de ce livre égalera et même dépassera rapi- dement celui des contes arabes adaptés par son maître.
Les Mille et Un Jours est donné par son auteur comme la traduction d'un ancien manuscrit persan rédigé par un certain derviche Moclès, dont le titre original serait Hazâr Yek Roûz. Mais rapidement, la critique eut du mal à y voir clair et décréta que le livre présenté par Pétis de La Croix était bel et bien une création « à la manière de » mais en aucun cas une traduction du persan.
Il fallut le travail de plusieurs spécialistes dont celui de Paul Sebag (1919-2004) pour mettre au jour les ori- gines de ce texte. Les Mille et Un Jours ont bien une réa- lité antérieure à la rédaction de Pétis de La Croix, mais cette réalité n'est pas le fait d'un seul mais de plusieurs manuscrits. Pétis de La Croix a puisé à deux sources principales, Les Ruses des femmes d'Al-Hawrânî (Phé- bus, 1994) et Le Plaisir après la peine, dont il existe plu- sieurs manuscrits anonymes très complets rédigés en turc ottoman que l'on date du milieu du XV e siècle.
Le lecteur averti s'amusera à noter les différences entre les textes originaux et leur réécriture par Pétis de La Croix. Quant au néophyte, il trouvera dans ce Plaisir après la peine le bonheur simple d'un volume écrit sous les auspices et la magie de ces histoires qui alimentent notre imaginaire depuis des siècles.
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Le livre met en scène le poète et guerrier 'Antara ibn Chaddâd (525-615), l'un des sept auteurs des Mu'al- laqât, littéralement Les Suspendues, recueil de poèmes antéislamiques composé il y a plus de mille ans, dont le lyrisme et l'ampleur ont marqué durablement la littérature du Moyen Orient. Si l'existence d'Antara est avérée, ce que fut sa vie l'est moins et relève bien souvent de la légende. Les Arabes ont vu en lui la figure même du Bédouin animé de sentiments purs et nobles, épris de liberté. Le Roman d'Antar est donc un écrit aux confluences du mythe, de la légende et de l'histoire.
Composé dans sa forme première au XII e siècle, il fut profondément remanié au XV e siècle.
À l'instar des Mille et Une Nuits, Le Roman d'Antar est une oeuvre collective élaborée au fil du temps, au gré des modes et des zones géographiques.
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Les Aventures du chevalier Jaufré
Anonyme
- Libretto
- Litterature Francaise
- 11 Février 2016
- 9782369142485
Que l'on se figure un kiosque de Smyrne ou de Grenade aux colonnettes de marbre blanc, sveltes et gracieuses comme celle du palais de l'Alhambra aux trèfles élégants, aux vitraux coloriés et radieux de toutes parts des clartés d'un soleil de mai. voilà le roman de Jaufré !...Rien de plus piquant, de plus neuf, de plus fantastique et qui reflète mieux les caprices charmants de l'imagination méridionale au Moyen-Âge. La société féodale revit tout entière dans ce roman composé à la fin du XII e ou au début du XIII e siècle avec ses féeries, ses fictions chevale- resques, ses moeurs et ses grands coups de lance ; et tel est l'intérêt du récit, qu'on s'y abandonne avec autant de plaisir que nos aïeux, quand il était fait aux sons de la viole du jongleur dans la grande salle des châteaux ou sous les tentes.
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Fierabras est le nom d'un géant mesurant la bagatelle de 4,60 m. Il est le fils du roi païen Balan qui, s'étant emparé de Rome, a pillé les reliques du trésor de Saint- Pierre. Il y a dérobé notamment le baume ayant servi à la sépulture de Jésus, baume à la particularité miracu- leuse de guérir les blessures. En effet, comme Balan s'est réfugié en Espagne et que Charlemagne l'y a poursui- vit, Olivier est vainqueur de Fierabras dans un duel qui fournit le thème à l'un des meilleurs récits de la chan- son de geste. Cependant il est fait prisonnier et enfermé dans un cachot à Aigremore, où il retrouve les autres pairs de France également prisonniers ; ils sont délivrés grâce à Floripas, la soeur de Fierabras, amoureuse de Gui de Bourgogne. Ces deux amoureux seront mariés et recevront la moitié des terres conquises, l'autre reve- nant à Fierabras converti au christianisme. Les reliques seront transférées à Saint-Denis.
Grand roman aujourd'hui méconnu, Fierabras s'inscrit dans le cycle intitulé « La geste du roi », le roi étant Charlemagne, et participe ainsi de la légende de la France tout comme cet autre texte mythique de ce cycle La Chanson de Roland.
La version proposée ici est la version occitane compo- sée entre 1230 et 1240 considérée comme la plus com- plète par les spécialistes. La traduction de Jean-Ber- nard Mary-Lafon procède du même esprit que le tra- vail opéré pour Les Aventures du chevalier Jaufré, à savoir rendre accessible un grand texte médiéval oublié voire inconnu pour le plus grand plaisir du lecteur.
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Neh Manzer, que l'on peut traduire par Les Neuf Pavillons, fut composé entre les XVe et XVIe siècles et fut porté à la connaissance des lecteurs français en 1808 grâce à la traduction du baron Daniel Lescallier.
Ce livre, qui rassemble neuf historiettes, prend pour point de départ un argument similaire aux Mille et Une Nuits, à savoir, une condamnation à mort différée de jour en jour grâce à une série de contes. L'imminence de la mort est donc l'élément déclencheur de la création, sauf que, dans l'histoire qui nous intéresse, ni la vie de la conteuse n'est menacée ni même sa condition de première reine. Ce qu'elle entend sauver par ses histoires est la vie de son père contre lequel le roi a de grands griefs : « Vous savez que votre père a fait périr ma mère ; d'après la loi du talion il a mérité la mort, et je ne puis me dispenser de lui faire subir cette juste loi. »