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Picquier
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Le secret de la petite chambre
Anonyme
- Éditions Picquier
- Picquier Poche
- 10 Janvier 2025
- 9782809717082
Un original, séduit par le charme d'une ancienne maison de rendez-vous, l'achète et y fait quelques travaux. Il découvre, en grattant le papier d'origine des cloisons coulissantes, l'existence d'un texte écrit serré. Piqué par la curiosité, il se met à le déchiffrer et nous offre le récit d'une nuit passée avec une geisha.
Un Japonais, revenu d'Europe, se souvient d'une aventure amoureuse qui lui est arrivée à Berlin. Il confie dans son journal les péripéties de ces quelques jours et des deux nuits d'amour passées avec une jeune fille allemande.
Ecrits au début des années 1920, interdits par la censure et publiés sous le manteau, deux récits érotiques attribués à des écrivains majeurs de la littérature japonaise moderne, Kafû et Akutagawa. -
Histoires d'amour du temps jadis ; Portraits crachés
Anonyme
- Éditions Picquier
- Picquier Poche
- 10 Janvier 2025
- 9782809717037
Préfacées par Pascal Quignard, voici vingt-quatre histoires parmi les mille et cent du Konjaku monogatari shû, monument littéraire du XIIe siècle japonais. Chacune débute par la même formule : C'est maintenant du passé, faisant remonter dans l'aujourd'hui du temps les intrigues amoureuses d'innombrables personnages, ministres et dames de cour aussi bien que paysans, guerriers, mendiants, voleurs, ou même, franchissant le Royaume des Morts, âmes insatisfaites revenant sur terre aimer une dernière fois.
Le désir s'habille des modes de la tragédie, du surnaturel, de la dérision, s'aventure aussi dans les territoires troubles de la volupté ; ainsi de l'impératrice qui livre devant toute la cour son corps à un démon...
Du plus vil au plus délicat, aucun sujet n'est tabou pour l'auteur de ce Décaméron oriental, qui sait tour à tour faire rire, briller les larmes, embraser les coeurs. Ni le grand écrivain Akutagawa, ni le cinéaste Kurosawa ne s'y sont trompés, qui ont puisé dans ces Histoires de jadis leur inspiration. -
La coupe qui reflète le monde : Quatre contes chinois du 17e siècle
Anonyme, Rainier Lanselle
- Éditions Picquier
- Picquier Poche
- 10 Janvier 2025
- 9782809717051
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Histoires fantastiques du temps jadis
Anonyme
- Éditions Picquier
- Picquier Poche
- 5 Janvier 2024
- 9782809716597
Les Histoires qui sont maintenant du passé, achevées au Japon vers l'an 1120, rassemblent exactement mille cinquante-neuf contes qui, comme tous les contes, étaient d'abord destinés non pas à être lus mais racontés de village en village par des moines et des laïcs. De cette formidable somme, Dominique Lavigne-Kurihara a extrait une quarantaine de récits où se manifestent toutes les créatures surnaturelles possibles et imaginables par les Japonais de ce XIIe siècle : fantômes, ogres, démons, renardes, esprits, tengu - ces monstres mi-hommes mi-oiseaux à la force prodigieuse - et bien d'autres encore. Edifiantes, ces histoires montrent le pouvoir de la vertu et de la religion sur les forces du mal, mais leur premier mobile est d'étonner et d'émerveiller - et elles y réussissent toujours !
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Moines et nonnes dans l'océan des péchés
Anonyme/
- Éditions Picquier
- Picquier Poche
- 23 Avril 1999
- 9782877304283
Dans la pure tradition des érotiques chinois, ces quarante et un récits mettent en scène des moines et des nonnes lubriques, selon le ressort littéraire universel cher à notre boccace comme aux confucéens.
Compilés sous les ming, issus de chroniques historiques et d'affaires judiciaires, ils mêlent le ton de la bouffonnerie graveleuse à ce-lui de l'idylle émouvante : on y voit des moines débauchant des jeunes filles innocentes et, mus par la paillardise ou la passion amoureuse, prêts à tout pour obtenir les faveurs d'une dame ; d'autres histoires distillent les manigances féminines. ces récits eux-mêmes reposent sur une feinte : sous couvert d'une morale toujours sauve, ils décrivent les ruses du désir et la puissance avec laquelle il cherche à s'assouvir.
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L'humour, la malice et la satire sont au coeur de ces poèmes populaires érotiques composés à la fin du dix-huitième siècle et au début du dix-neuvième siècle au Japon, pour fixer dans l'instant, à la façon d'un Boccace ou d'un La Fontaine, un travers, un mouvement d'humeur ou un jeu de mots.
La source principale d'observation est la vie sexuelle de tous les jours, celle des moines, de la vie conjugale, des courtisanes, des veuves ou des domestiques, sans oublier les espiègles pratiques des dames du palais ou de l'alcôve familiale, hommes et femmes se donnent en spectacle pour le divertissement de nos poètes indiscrets et notre plus grand plaisir.
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À l'ombre des pechers en fleur
Anonyme, Boorish Awadew
- Éditions Picquier
- Picquier Poche
- 4 Juin 2015
- 9782809711042
A l'ombre des pêchers en fleur, écrit dans les années 1650, conte l'histoire d'un jeune étudiant volant de succès en succès, aux examens mandarinaux comme auprès de ses conquêtes féminines. Le plus grand attrait de ce roman frais et enlevé, outre la peinture satirique des embûches - envie, cupidité et malfaisance - guettant tout candidat à la carrière mandarinale, est qu'il se fait le chantre de ces femmes aux âmes passionnées, sensuelles, qui ne trichent pas et aiment à en mourir. Veuves, nonnes, épouses délaissées, servantes futées, jeunes filles recluses... notre galant les séduit toutes, mais il n'en abandonne aucune, s'arrange pour les satisfaire et les emmènera avec lui au paradis des immortels. Ce roman qui bafoue morale et convenances ne connaît qu'une loi, celle de la fiction, où talent et beauté conduisent au bonheur.
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Deux courts romans libres, d'époque Ming, inédits en Occident, anonymes, circulant sous le manteau depuis quatre siècles. L'un, réputé, la chambre à coucher de l'impératrice Wu Zetian, un(e) Néron-Messaline chinois(e). L'autre, peu connu, une éducation sentimentale, fraîcheur acide de l'enfance, passion dévorante et fatale de la femme. Sans doute le premier soliloque au féminin de la littérature chinoise, dans la lignée de ces confessions de filles qui, de Sapho à Fanny Hill, ne se départissent ni d'humour, ni de politesse.
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On ne saurait décrire ce recueil mieux que ne le faisait Rainier Lanselle?: «?Le contenu est à la hauteur des promesses du titre. L'auteur braque les projecteurs sur le lit aux mille ébats?: les formules les plus complexes de la sexualité de groupe sont passées en revue, l'échangisme est le bienvenu. Les mises en scène débordent d'imagination et de drôlerie, et la brièveté des histoires permet une rapide succession de situations avec le meilleur effet comique.?» Ce livre maudit - jamais réédité depuis trois siècles et demi - frappe en effet par une modernité inattendue, non seulement par son vivant maniement de la langue, mais aussi par sa défense et illustration de l'assouvissement du désir dans une société qui méconnaît si souvent les besoins légitimes de la femme en ce domaine.
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La popularité de ce roman érotique écrit à la fin de la dynastie Ming ne s'est jamais démentie.
L'action se déroule dans un passé lointain, la "période des Printemps et des Automnes" (722-481 av. J. C.). L'Histoire sert de cadre à une intrigue qui, en dépit de son caractère résolument pornographique, est soigneusement agencée et se fonde sur les enseignements des vieux manuels du sexe taoïstes.
Belle de Candeur, pratiquant dans ses joutes amoureuses la "méthode de la Fille de Candeur pour recueillir les fruits de la bataille", obtiendra enfin - à force de rapports fréquents et prolongés avec des partenaires multiples et toujours renouvelés - l'immortalité.
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Comédie faussement naturaliste et féerie érotisante, Le Pavillon des Jades pourrait dater du début des Qing (1644-1911).
Son auteur, toujours inconnu, y réussit le tour de force de convoquer toute une palette de situations cocasses et de personnages hauts en couleur : un homme se fait rectifier le sexe pour satisfaire les attentes de son épouse, un cocufieur perd la vie à cause de son goût pour la bagatelle, une renarde aimante échappe à la mort pour revenir se venger de son amant ingrat, un vieux marchand s'épuise à combler sa jeune épouse à la sensualité trop prononcée, sans compter un lot de servantes zélées et un maître ès choses du sexe particulièrement performant.
Plaisamment dérangeant, ce roman, où les lettrés perdent de leur superbe, orchestre un renversement des valeurs qui méritait à lui seul qu'il soit rendu à la vie.
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Histoire d'un pet ; la déconfiture de Fukutomi
Anonyme
- Éditions Picquier
- 6 Novembre 2014
- 9782809710519
La BNF possède une excellente copie d'un célèbre rouleau à peintures japonais du milieu du XVe siècle. On y raconte une histoire comique, proche pour le ton de nos fabliaux : un pauvre vieillard reçoit d'un dieu le don d'émettre des pets mélodieux, ce qui fait sa fortune ; son voisin Fukutomi veut l'imiter, mais le vieillard le trompe en lui faisant avaler un purgatif, si bien qu'il échoue piteusement.
Cette histoire pour le moins burlesque révèle un aspect trop méconnu de la culture japonaise : la veine scatologique, l'esprit de satire, l'insolence. Mais l'intérêt de ce livre original tient surtout au fait qu'il s'agit d'une véritable bande dessinée, le texte étant presque exclusivement constitué par les paroles des personnages - paysans, domestiques, badauds. - insérées dans l'image.
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Galantes chroniques de renardes enjôleuses
Anonyme
- Éditions Picquier
- Picquier Poche
- 3 Avril 2014
- 9782809710007
Ce petit roman pornographique datant vraisemblablement du milieu du XVIIe siècle vaut surtout pour l'originalité et la vitalité avec lesquelles son auteur conjugue surnaturel et érotisme. Toutes les postures y sont exposées avec force détails et sans aucune fausse pudeur, et le recours à un diablotin de moine ayant la capacité de changer de taille - ce qui lui permet de se faufiler vraiment partout - en autorise même d'inédites. Elles s'organisent autour d'une trame romanesque décrivant la désagrégation d'une famille mandarinale confrontée à quatre irrésistibles succubes à la beauté ensorcelante et à un moine à géométrie variable, métaphore à peine voilée du sexe masculin.
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Ce livre appartient à la catégorie des ouvrages que l'on désigne sous le nom de manuels de l'oreiller ou, encore, d'images de printemps. Ces petits volumes veulent introduire le lecteur aux arcanes de l'amour physique en enseignant par le texte et l'image. L'Aube au printemps prend comme référence les Notes de chevet de Sei Shônagon, une dame de cour du xie siècle, en s'appliquant à les détourner. Sei tentait, à travers des énumérations, de faire jaillir la poésie du monde : " Choses qui réjouissent le coeur ", " Choses qui doivent être courtes ", etc. L'auteur anonyme de L'Aube au printemps applique ce modèle de jeu des corps dans l'amour : " Choses dont c'est plaisir qu'elles soient de bonne taille ", " Choses passées dont on se dit : c'était si bon ! ". Son dessein est manifestement de mettre en dérision l'oeuvre qu'il parodie. Mais, à le lire, on découvrira que le schéma imposé par Sei Shônagon fonctionne aussi, et très bien, pour les effrois du coeur quand la passion s'empare des corps.
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Aux portes de l'enfer ; récits fantastiques de la Chine ancienne
Anonyme
- Éditions Picquier
- 19 Mai 1998
- 9782877303378
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Tam tam boum boum
Anonyme, Jong-do Kim
- Éditions Picquier
- Picquier Jeunesse
- 4 Novembre 2011
- 9782809703030
Tam tam boum boum est une chanson traditionnelle du folklore coréen. C'est la nuit, les tambours résonnent dans la forêt profonde. Les animaux apparaissent un à un, chantant « Tam tam boum boum » et dansant la sarabande sous la lune, déguisés en facteur, catcheur, marchand de bonbons ou mineur.
Un album au rythme endiablé mais aussi diablement beau dans son traitement du noir et blanc.
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Histoires fantastiques du temps jadis ancienne edition
Anonyme
- Éditions Picquier
- Picquier Poche
- 27 Octobre 2004
- 9782877307499
Les Histoires qui sont maintenant du passé, achevées au Japon vers l'an 1120, rassemblent exactement mille cinquante-neuf contes qui, comme tous les contes, étaient d'abord destinés non pas à être lus mais racontés de village en village par des moines ou des laïcs. De cette formidable somme, Dominique Lavigne-Kurihara a extrait une quarantaine de récits où se manifestent toutes les créatures surnaturelles possibles et imaginables par les Japonais de ce XIIe siècle : fantômes, ogres, démons, renardes, esprits, tengu ces monstres mi-hommes mi-oiseaux à la force prodigieuse et bien d'autres encore. Édifiantes, ces histoires montrent le pouvoir de la vertu et de la religion sur les forces du mal, mais leur premier mobile est d'étonner et d'émerveiller et elles y réussissent toujours !
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Dans la pénombre des chambres, s'ennuient les dames de Heian aux corps introuvables sous leurs innombrables robes de soie.
Perdues dans les parfums des plus subtils encens, un songe les égare : reviendra-t-il l'homme furtif drapé d'ombre ? A portée de main, leur écritoire. Les dames de Heian fardent leurs coeurs de mots. Sur un papier soigneusement choisi, l'élégante écriture dépose désir ou dépit. Poèmes du jour qui tentent de faire revenir le ravissement des nuits : " A ce qui rêve est nommé, désormais je veux me fier. " Le chagrin devient alors bonheur d'écriture.
En s'efforçant d'éclairer les expressions codifiées du si lointain XIe siècle japonais (l'époque du Radieux prince Genji), un commentaire tente de restaurer le temps sombré, quand bien même ces poèmes - qui sont tous de femmes - ne disent au fond qu'une même et simple vérité : le bonheur d'aimer n'existe pas sans la tyrannie des mots.
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C'est bien ici la suite des Spectacles curieux du plaisir, titre du premier tome d'Amour et Rancune publié en 1997 dans la même collection.
Vivant dans un ermitage " au voisinage de l'eau et de la montagne ", l'auteur - Gao Yiwei dont André Lévy a fini par percer l'identité - se définissait comme le " Pêcheur à la retraite du lac de l'Ouest ". Dans le miroir de ces eaux, qu'allait-il pêcher cet homme, sinon des corps en quête des plaisirs ? S'adonnant plus volontiers encore que dans les nouvelles du premier volume à son goût des intrigues bien nouées, il sème ses récits de digressions où se déploie son ironie de lettré, ce qui lui permet d'éviter les vulgarités salaces.
On ne sait trop en définitive si les ambivalences de l'amour servent de prétexte à des aventures galantes ou l'inverse, mais on mesurera combien Gao Yiwei pousse avec un art consommé les dialogues et livre - dans des monologues intérieurs - ce que cachent les coeurs. Si ces qualités n'ont pas évité à l'oeuvre d'échapper aux foudres de la censure, elles lui ont du moins permis de leur survivre.
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L'histoire d'un pet ; la déconfiture de Fukutomi
Anonyme
- Éditions Picquier
- 26 Février 2002
- 9782877305662
La Bibliothèque Nationale de France possède une excellente copie d'un célèbre rouleau à peintures japonais du milieu du XVe siècle.
On y raconte une histoire comique, proche pour leton de nos fabliaux : un pauvre vieillard reçoit d'un dieu le don d'émettre des pets mélodieux, ce qui fait sa fortune ; son voisin Fukutomi veut l'imiter, mais le vieillard chanceux le trompe en lui faisant avaler un purgatif, si bien qu'il échoue piteusement. Telle est l'histoire pour le moins burlesque de Fukutomi, qui révèle un aspect trop méconnu de la culture japonaise : la veine scatologique, l'esprit de satire, l'insolence.
Mais l'intérêt de ce livre original tient surtout au fait qu'il s'agit une véritable bande dessinée, le texte étant presque exclusivement constitué par les paroles des personnages - paysans, domestiques, badauds... - insérées dans l'image.