Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Prix
Picquier
-
Un original, séduit par le charme d'une ancienne maison de rendez-vous, l'achète et y fait quelques travaux. Il découvre, en grattant le papier d'origine des cloisons coulissantes, l'existence d'un texte écrit serré. Piqué par la curiosité, il se met à le déchiffrer et nous offre le récit d'une nuit passée avec une geisha.
Un Japonais, revenu d'Europe, se souvient d'une aventure amoureuse qui lui est arrivée à Berlin. Il confie dans son journal les péripéties de ces quelques jours et des deux nuits d'amour passées avec une jeune fille allemande.
Ecrits au début des années 1920, interdits par la censure et publiés sous le manteau, deux récits érotiques attribués à des écrivains majeurs de la littérature japonaise moderne, Kafû et Akutagawa. -
Histoires d'amour du temps jadis ; Portraits crachés
Anonyme
- Picquier
- Picquier Poche
- 10 Janvier 2025
- 9782809717037
Préfacées par Pascal Quignard, voici vingt-quatre histoires parmi les mille et cent du Konjaku monogatari shû, monument littéraire du XIIe siècle japonais. Chacune débute par la même formule : C'est maintenant du passé, faisant remonter dans l'aujourd'hui du temps les intrigues amoureuses d'innombrables personnages, ministres et dames de cour aussi bien que paysans, guerriers, mendiants, voleurs, ou même, franchissant le Royaume des Morts, âmes insatisfaites revenant sur terre aimer une dernière fois.
Le désir s'habille des modes de la tragédie, du surnaturel, de la dérision, s'aventure aussi dans les territoires troubles de la volupté ; ainsi de l'impératrice qui livre devant toute la cour son corps à un démon...
Du plus vil au plus délicat, aucun sujet n'est tabou pour l'auteur de ce Décaméron oriental, qui sait tour à tour faire rire, briller les larmes, embraser les coeurs. Ni le grand écrivain Akutagawa, ni le cinéaste Kurosawa ne s'y sont trompés, qui ont puisé dans ces Histoires de jadis leur inspiration. -
La coupe qui reflète le monde : Quatre contes chinois du 17e siècle
Anonyme
- Picquier
- Picquier Poche
- 10 Janvier 2025
- 9782809717051
-
Les Histoires qui sont maintenant du passé, achevées au Japon vers l'an 1120, rassemblent exactement mille cinquante-neuf contes qui, comme tous les contes, étaient d'abord destinés non pas à être lus mais racontés de village en village par des moines et des laïcs. De cette formidable somme, Dominique Lavigne-Kurihara a extrait une quarantaine de récits où se manifestent toutes les créatures surnaturelles possibles et imaginables par les Japonais de ce XIIe siècle : fantômes, ogres, démons, renardes, esprits, tengu - ces monstres mi-hommes mi-oiseaux à la force prodigieuse - et bien d'autres encore. Edifiantes, ces histoires montrent le pouvoir de la vertu et de la religion sur les forces du mal, mais leur premier mobile est d'étonner et d'émerveiller - et elles y réussissent toujours !
-
Moines et nonnes dans l'océan des péchés
Anonyme/
- Picquier
- Picquier Poche
- 23 Avril 1999
- 9782877304283
Dans la pure tradition des érotiques chinois, ces quarante et un récits mettent en scène des moines et des nonnes lubriques, selon le ressort littéraire universel cher à notre boccace comme aux confucéens.
Compilés sous les ming, issus de chroniques historiques et d'affaires judiciaires, ils mêlent le ton de la bouffonnerie graveleuse à ce-lui de l'idylle émouvante : on y voit des moines débauchant des jeunes filles innocentes et, mus par la paillardise ou la passion amoureuse, prêts à tout pour obtenir les faveurs d'une dame ; d'autres histoires distillent les manigances féminines. ces récits eux-mêmes reposent sur une feinte : sous couvert d'une morale toujours sauve, ils décrivent les ruses du désir et la puissance avec laquelle il cherche à s'assouvir.
-
Deux courts romans libres, d'époque Ming, inédits en Occident, anonymes, circulant sous le manteau depuis quatre siècles. L'un, réputé, la chambre à coucher de l'impératrice Wu Zetian, un(e) Néron-Messaline chinois(e). L'autre, peu connu, une éducation sentimentale, fraîcheur acide de l'enfance, passion dévorante et fatale de la femme. Sans doute le premier soliloque au féminin de la littérature chinoise, dans la lignée de ces confessions de filles qui, de Sapho à Fanny Hill, ne se départissent ni d'humour, ni de politesse.
-
On ne saurait décrire ce recueil mieux que ne le faisait Rainier Lanselle?: «?Le contenu est à la hauteur des promesses du titre. L'auteur braque les projecteurs sur le lit aux mille ébats?: les formules les plus complexes de la sexualité de groupe sont passées en revue, l'échangisme est le bienvenu. Les mises en scène débordent d'imagination et de drôlerie, et la brièveté des histoires permet une rapide succession de situations avec le meilleur effet comique.?» Ce livre maudit - jamais réédité depuis trois siècles et demi - frappe en effet par une modernité inattendue, non seulement par son vivant maniement de la langue, mais aussi par sa défense et illustration de l'assouvissement du désir dans une société qui méconnaît si souvent les besoins légitimes de la femme en ce domaine.
-
Comédie faussement naturaliste et féerie érotisante, Le Pavillon des Jades pourrait dater du début des Qing (1644-1911).
Son auteur, toujours inconnu, y réussit le tour de force de convoquer toute une palette de situations cocasses et de personnages hauts en couleur : un homme se fait rectifier le sexe pour satisfaire les attentes de son épouse, un cocufieur perd la vie à cause de son goût pour la bagatelle, une renarde aimante échappe à la mort pour revenir se venger de son amant ingrat, un vieux marchand s'épuise à combler sa jeune épouse à la sensualité trop prononcée, sans compter un lot de servantes zélées et un maître ès choses du sexe particulièrement performant.
Plaisamment dérangeant, ce roman, où les lettrés perdent de leur superbe, orchestre un renversement des valeurs qui méritait à lui seul qu'il soit rendu à la vie.
-
A l'ombre des pêchers en fleur, écrit dans les années 1650, conte l'histoire d'un jeune étudiant volant de succès en succès, aux examens mandarinaux comme auprès de ses conquêtes féminines. Le plus grand attrait de ce roman frais et enlevé, outre la peinture satirique des embûches - envie, cupidité et malfaisance - guettant tout candidat à la carrière mandarinale, est qu'il se fait le chantre de ces femmes aux âmes passionnées, sensuelles, qui ne trichent pas et aiment à en mourir. Veuves, nonnes, épouses délaissées, servantes futées, jeunes filles recluses... notre galant les séduit toutes, mais il n'en abandonne aucune, s'arrange pour les satisfaire et les emmènera avec lui au paradis des immortels. Ce roman qui bafoue morale et convenances ne connaît qu'une loi, celle de la fiction, où talent et beauté conduisent au bonheur.
-
La BNF possède une excellente copie d'un célèbre rouleau à peintures japonais du milieu du XVe siècle. On y raconte une histoire comique, proche pour le ton de nos fabliaux : un pauvre vieillard reçoit d'un dieu le don d'émettre des pets mélodieux, ce qui fait sa fortune ; son voisin Fukutomi veut l'imiter, mais le vieillard le trompe en lui faisant avaler un purgatif, si bien qu'il échoue piteusement.
Cette histoire pour le moins burlesque révèle un aspect trop méconnu de la culture japonaise : la veine scatologique, l'esprit de satire, l'insolence. Mais l'intérêt de ce livre original tient surtout au fait qu'il s'agit d'une véritable bande dessinée, le texte étant presque exclusivement constitué par les paroles des personnages - paysans, domestiques, badauds. - insérées dans l'image.
-
Une nuit, dans un harem maure, ?choue un capitaine anglais?: le beau Lord Herbert est recueilli par les neuf femmes du pacha, toutes plus fascinantes les unes que les autres. Pour les remercier, il leur fait une promesse?: avant l'aube, il honorera chacune d'entre d'elles. Elles acceptent de lui conter l'?pisode le plus voluptueux de leur vie. Ainsi s'encha?nent les histoires de ces femmes venues des quatre coins de la M?diterran?e. Ce roman anglais de la fi n de l'?re victorienne exhale un ?rotisme riche et ra? n?. Lord Herbert p?n?tre dans un paradis o? les femmes sont belles, ?panouies, pr?tes ? se livrer avec gr?ce ? tous les jeux possibles et ? ob?ir ? la loi du d?sir. Aux antipodes de la morale restrictive de l'?poque, ce livre est un petit bijou de fantaisie et d'imagination.