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« Dieu est la lumière des cieux et de la terre. Cette lumière ressemble à un flambeau, à un flambeau placé dans un cristal, cristal semblable à une étoile brillante ; ce flambeau s'allume de l'huile de l'arbre béni, de cet olivier qui n'est ni de l'Orient ni de l'Occident, et dont l'huile semble s'allumer sans que le feu y touche. C'est une lumière sur une lumière. Dieu conduit vers sa lumière celui qu'il veut, et propose aux hommes des paraboles ; car il connaît tout ».
Coran 24, 35 -
Cet ouvrage retrace le parcours d'un mendiant, qui pourrait être réel ou fictif, à travers la Russie. Tout au long de son voyage, le pèlerin récite la Prière du coeur, courte, simple et répétitive : grâce à un style qui garde le charme du langage populaire, le lecteur découvre la piété russe, dans ce qu'elle a de frais et de pur. Des épisodes nombreux et colorés le mettent au contact direct de la Russie ancienne, celle qui a inspiré les grands écrivains du siècle passé. Il rencontre enfin, dans ces Récits, une tradition contemplative remontant aux premiers siècles de l'Orient chrétien, appliquée par un contemporain de Dostoïevski et de Tolstoï, sinon de Lénine.
À tous ceux qu'anime aujourd'hui le zèle pour une meilleure compréhension entre les chrétiens, ce livre offre un témoignage unique.
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Petite philocalie de la prière du coeur
Anonyme, Jean Gouillard
- Points
- Points Sagesses
- 1 Novembre 1979
- 9782020053488
Dans le monde orthodoxe, et particulièrement en russie, la philocalie fut, au xixe siècle, le compagnon familier de la plupart des chrétiens fervents, même et peut-être surtout des plus simples.
On se rappelle comment le pèlerin russe des fameux récits en fit son bréviaire et miroir de conscience, de pair avec la bible.
Qu'est-ce donc que la philocalie ? une sorte de recueil des textes traditionnels sur la prière orthodoxe, surtout solitaire, depuis les anachorètes égyptiens du ive siècle jusqu'aux moines du mont athos du xve en passant par le sinaï.
Ce "tout en un" de la dévotion fut publié en grec, à venise, en 1782, traduit presque aussitôt en slavon, et plus tard en russe.
Plutôt qu'une traduction pure et simple de la philocalie, m. jean gouillard a préféré pratiquer, avec beaucoup de discernement, un choix vaste et homogène. sa petite philocalie constitue ainsi une anthologie aussi complète que possible de l'histoire et de la pratique de la prière du coeur.
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Peu de textes de la spiritualité orthodoxe sont aussi populaires en Occident que les Récits d'un pèlerin russe (" Points Sagesses " n°14). Les trois récits du présent volume ont un caractère plus ouvertement didactique. Il est probable qu'ils ont été retouchés et complétés à Optima, ce foyer spirituel de la Russie du XIXe siècle où affluaient écrivains, philosophes, " chercheurs de Dieu ", où la tradition spirituelle de l'Orient chrétien prenait à nouveau conscience d'elle-même pour répondre aux recherches et inquiétudes que la pensée occidentale introduisait alors en Russie.
Une partie des trois récits est faite de réponses aux objections d'un intellectuel, et des instructions systématiques, véritables petits traités, s'intercalent entre narrations et dialogues.
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"Qui me suit, ne marche pas dans la nuit" (Jn 8,12) : la suite du Christ, telle est l'invitation de ce chef-d'Oeuvre de la littérature spirituelle du XIVème siècle. Ce qui est proposé à l'"Imitation" du lecteur, c'est l'esprit du Seigneur. Ce livre n'enseigne pas d'abord une doctrine, mais il parle par le cOeur à la fine pointe de l'esprit ; sorti du cOeur, il veut être reçu dans le coeur.
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Le livre de la cour jaune - classique taoiste des iv-ve siecles
Anonyme
- Points
- Points Sagesses
- 17 Juin 1999
- 9782020322935
" Il y avait si longtemps que je voulais traduire le Livre de la Cour Jaune en français.
Amateur de poésie chinoise et d'errance taoïste, j'ai d'abord vu dans la Cour Jaune un poème cryptique à la gloire du corps humain où les dieux et les Immortels, les guerriers du feu et les filles de jade circulaient comme en leur mythique Capitale de Jade, quelque part au-delà de l'espace et du temps.
J'ignorais que, entre la religion extérieure et l'innommable Voie, les taoïstes cultivaient un monde visionnaire ancré dans le corps et ses organes, dont les merveilles jaillissaient d'un acte parfait combinant le " renversement ", qui est l'une des qualités essentielles de l'Inconcevable, et l'un des instants centraux, sinon le plus central, de l'existence humaine : le plaisir génésique, appelé "essence séminale".
" P. C.
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Dans la profusion d'ouvrages que constituent les écrits canoniques du bouddhisme, le dhammapada occupe une place particulière, par sa forme littéraire comme par sa dimension compacte.
Considéré comme un fleuron de cette littérature, il en est l'un des textes les plus populaires, par sa capacité à exprimer l'essence de la pensée bouddhique sous une forme simple et poétique, propre de ce fait à parler au plus grand nombre.
Composé de quatre-vingt-trois versets (c'est le sens de " pada "), qui rapportent des paroles prononcées par le bouddha en diverses circonstances au cours de ses quarante-cinq années de prédication, le dhammapada se présente comme un exposé de la doctrine bouddhique : tel est en effet le sens de " dhamma " qui signifie loi, non celle des hommes, mais la loi naturelle régissant l'ordre des choses, celle que précisément le bouddha a découverte en s'éveillant à l'ultime vérité.
Prendre le temps de s'en pénétrer, les relier les uns aux autres, sentir pleinement leur pouvoir de conviction ou d'évocation, c'est sans doute ainsi qu'il faut lire ces versets chargés de sens qui nous apportent l'enseignement du bouddha si directement grâce à leur spontanéité, leur simplicité, leur beauté évidente.
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La première édition de cet ouvrage a paru en 1991 aux Éditions Ewam. La présente édition en reprend les préfaces, l'avant-propos, la biographie de Naropa ainsi que le glossaire et deux illustrations en noir et blanc.
Naropa est l'un des sages indiens les plus célèbres du bouddhisme tibétain qui vécut au XIe siècle de notre ère. Parvenu très tôt au sommet de l'érudition, il délaissa pourtant la fonction suprême d'abbé de l'université monastique de Nalanda, pour se consacrer à la réalisation de l'illumination spirituelle. C'est sa quête de l'absolu qui est contée ici, à travers les multiples épreuves que lui fit subir son éminent maître Tilopa. La profondeur du contenu de ce récit en fait certainement l'une des plus étonnantes aventures spirituelles de l'humanité !