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c'est au milieu du xiie siècle que commence l'histoire du dit de hôgen.
le japon vient de connaître la période la plus brillante de sa civilisation, et deux groupes mènent le jeu politique: d'une part la cour, dominée par les fujiwara, et d'autre part le clan des guerriers avec à leur tête les taïra et les minamoto, rivaux mais pas encore ennemis déclarés. les dits de hôgen et de heiji relatent une véritable révolution : l'éviction des fujiwara et la lutte sanglante pour le pouvoir entre les deux clans.
on assiste ainsi à l'irruption de la province dans les affaires de la ville et à la naissance d'une classe féodale qui va contester le pouvoir central pendant des siècles. ces récits constituent la source où puiseront, à toutes les époques, les romanciers et les dramaturges. ils étaient à l'origine colportés par des aveugles, les moines au biwa, qui les racontaient partout, village ou château, à travers l'archipel.
aujourd'hui, leurs thèmes vivent encore au théâtre, au cinéma et à la télévision.
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Ce "dit" est une suite de petites nouvelles dont la succession constitue un véritable roman.
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Le dit des heiké; cycle épique des Taira et des Minamoto
Anonyme
- Verdier
- Poche
- 16 Février 2012
- 9782864325963
Après Le Dit de Hôgen et Le Dit de Heiji, voici le troisième volet de la grande trilogie classique du Moyen Age japonais, Le Dit des Heiké.
Il s'agit de la version épique des événements qui ont bouleversé les structures politiques et sociales du Japon dans la seconde moitié du XIIe siècle, à savoir l'intrusion dans la vie politique des deux clans guerriers des Taïra (ou Heiké) et des Minamoto (ou Genji), et de leur affrontement pour le contrôle d'un pouvoir qu'ils avaient arraché au clan aristocratique des Fujiwara, étroitement lié à la maison impériale.
Le Dit des Heiké conte l'irrésistible ascension des Heiké, leur pouvoir absolu jusqu'à la mort de Kiyomori, le soulèvement des Genji, l'écrasement définitif des Heiké et l'instauration d'un nouveau système politique, le gouvernement des shôgun de Kamakura au bénéfice de Minamoto no Yoritomo (1147-1199). Ces récits constituent la source où puiseront, à toutes les époques, les romanciers et les dramaturges.
Ils étaient à l'origine colportés par des aveugles, les "moines au biwa", qui les racontaient partout, village ou château, à travers l'archipel.
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Si le cantique des cantiques est considéré par la tradition juive comme le saint des saints parmi les ouvrages du canon sacré, le zohar sur le cantique des cantiques est l'une des plus belles sections de l'ensemble du zohar - peut-être la plus belle.
L'ouvrage développe le thème de l'amour et de la rencontre selon diverses variations qui vont de l'humain au divin. des éclairages profonds et originaux sur les lettres hébraïques et le mystère de la création forment une part substantielle de son contenu.
Il se présente comme un dialogue entre rabbi siméon ben yohaï et le prophète elie. les enseignements de la tradition cabalistique qu'il révèle et met en forme n'ont souvent pas d'équivalent dans les autres strates du zohar, ce qui lui confère une importance historique et doctrinale indispensable à la compréhension de l'ensemble du corpus ésotérique juif.
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Le Livre hébreu d'Hénoch, appelé aussi Livre des Palais ou III Hénoch est un monument de la mystique angélologique juive ancienne.
Difficile à dater historiquement (vers le Ve siècle, en Babylonie), il intègre l'antique tradition apocalyptique relative à la figure d'Hénoch, en lui donnant une nouvelle dimension compatible avec la tradition rabbinique. On sait que le personnage biblique d'Hénoch a suscité une immense littérature qui débute dès le Iie siècle avant notre ère et qui attribue à cette figure un destin hors pair. Les livres d'Hénoch conservés en éthiopien et en slave ont déjà fait l'objet de traductions françaises, ce qui n'était pas le cas de la version que nous proposons.
Cette mystique hénochienne de type apocalyptique place à la tête des puissances célestes l'archange Métraton, qui n'est autre que le patriarche antédiluvien transfiguré. Prince de la Face, serviteur du Trône divin, il est aussi le guide de l'homme qui s'achemine dans les Temples célestes pour scruter le Char divin. Le Livre des Palais se présente comme le récit que l'ange Métraton fait à Rabbi Ismaël des merveilles du ciel et de ses populations angéliques ainsi que de sa propre métamorphose.
Véritable carrefour des traditions bibliques, apocalyptiques, midrachiques, ésotériques, ce livre a joué un rôle de première importance pour la formation de la cabale au moyen âge et de la mystique des piétistes juifs franco-rhénans dont il fournit un certain nombre de clés indispensables.
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Dans le Talmud, le traité Avot, traité des « pères » ou des « principes », est le dernier de l'ordre Neziqin (« Des dommages »), et le quatrième des six que compte la Michna.
Il ne s'agit pas d'un traité comme les autres :
Il n'énonce pas des lois, mais les sentences des premiers maîtres de la tradition juive orale, depuis celles des hommes du Grand Synode, héritiers des prophètes, jusqu'à celles des maîtres de la Michna.
Sa teneur n'est pas normative, sa portée n'est pas législatrice ni régulatrice mais réformatrice. Avot n'est pas un code, c'est un texte où l'on trouve moins des injonctions que des exhortations. Aucune n'induit à l'obéissance ; toutes invitent à la prudence ; ce sont toutes des sentences qui, pour n'être pas vaines, obligent à la réflexion, au lieu qu'il suffit aux lois, pour n'être pas vaines, d'obliger à l'action.
Dépassement du légalisme, donc, par la hassidut, par la morale, non seulement naturelle mais, plus encore peut-être, intime, invisible, inappréciable.
Notre texte original est celui du manuscrit Kaufmann qui représente, de l'avis des spécialistes, la leçon la plus ancienne. On y joint les variantes significatives des autres manuscrits et de l'édition princeps, reproduite dans l'édition Vilna. Pour les commentaires, nous avons choisi de traduire intégralement les quatre plus consultés, ceux de Rachi (et pseudo-Rachi), Maïmonide, Ovadia di Bertinoro (XVe siècle) et Israël Lipschitz (XIXe siècle). Les deux premiers ont été partiellement traduits par Éric Smilévitch.
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Les principales aggadoth du Talmud de Babylone, rassemblées par Rabbi Jacob Ibn Habib au XVIème siècle sous le titre Ein Yaakov (la Source de Jacob), constituent le trésor de la tradition juive qui, transmise oralement depuis l'Antiquité biblique, fut ensuite transcrite à partir du IVème siècle de notre ère - récits légendaires, interprétations de textes bibliques, épisodes grandioses ou tragiques de l'histoire d'Israël, recommandations d'ordre religieux, moral ou même pratique, leçons sur le juste et l'injuste, sur le pur et l'impur.
Des générations de disciples des sages, se commentant les uns les autres à travers les siècles, ne laissent rien oublier de ce qui fait l'existence quotidienne juive, ni de ce qui fonde la vision juive du monde et de sa finalité. Dans cet ouvrage, l'intégralité des six ordres du Talmud de Babylone est représentée ; il contient la majeure partie des aggadoth choisies par Rabbi Jacob Ibn Habib, sous la forme d'une cinquantaine de traités disposés selon l'agencement traditionnel.
Un index permet le repérage des personnages bibliques, thèmes et notions le plus fréquemment rencontrés.
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Cet ouvrage dont on ne connaît ni l'auteur ni la date de parution (sans doute la première partie du XIIe siècle en France) est le tout premier écrit appartenant à la littérature de la cabale.
Composé à partir de sources orientales encore peu connues, il en développe cependant la plupart des grands thèmes : mystique des lettres, migration des âmes, système des sephiroth, combinaisons de Noms divins, procédure de prières, méditations sur la création du monde et sur le mystère de la Mercabah (Char céleste). Il constitue à ce titre un complément précieux pour une bonne intelligence du Zohar.
Les fragments pleins de secrets du Bahir abordent également la question du mal, et ce de manière si originale qu'un savant comme Gershom Scholem a pu dire que c'était un livre gnostique.
En fait, loin de croire à la réalité de deux principes souverains antagonistes, il considère que le mal autant que le bien sont l'oeuvre du Dieu unique lui-même. Les pages les plus remarquables sont celles qui contiennent les énoncés sur le masculin et le féminin.
Selon ce texte, le monde a été créé par leur union, et la rédemption des âges messianiques ne s'obtiendra que par elle.
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