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Blaise Cendrars
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«L'Ouest. Mot mystérieux. Qu'est-ce que l'Ouest ? [...] Il y a des récits d'Indiens qui parlent d'un pays enchanté, de villes d'or, de femmes qui n'ont qu'un sein. Même les trappeurs qui descendent du nord avec leur chargement de fourrures ont entendu parler sous leur haute latitude de ces pays merveilleux de l'ouest où, disent-ils, les fruits sont d'or et d'argent.»
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Prose du Transsibérien et autres poèmes du monde entier
Blaise Cendrars
- Folio
- Folio 3 Euros
- 7 Mars 2024
- 9782073053169
«En ce temps-là j'étais en mon adolescence J'avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance J'étais à 16000 lieues du lieu de ma naissance J'étais à Moscou, dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n'avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours Car mon adolescence était alors si ardente et si folle Que mon coeur, tour à tour, brûlait comme le temple d'Éphèse ou comme la Place Rouge de Moscou Quand le soleil se couche.» «Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France», «Les Pâques», «Le Panama ou les aventures de mes sept oncles» : trois poèmes mythiques de l'auteur de L'or, réunis en recueil en 1919 sous le titre Du monde entier.
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Du monde entier au coeur du monde ; poésies complètes
Blaise Cendrars
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 23 Mars 2006
- 9782070318995
Comme l'indique Claude Leroy avec une réjouissante exactitude dans son introduction aux Poésies complètes, «poète, Cendrars n'aimait pas le genre poète.» Car il était de ceux qui vivent la poésie avant de l'écrire, de ceux qui ne se contentent pas d'un destin sur le papier. «Cendrars, précise Claude Leroy, a voulu être celui par qui la modernité arrive - comme un scandale permanent. C'est le profond aujourd'hui qu'il s'attache à célébrer dans son jaillissement, sa profusion, ses rebonds et ses surprises. Les merveilles du monde moderne ne sont plus au nombre de 7 pour celui qui en connaît 700 ou 800 autres qui naissent et meurent chaque jour. Alors que tout change autour de lui, comment le poète - conscience de son temps - ne se tiendrait-il pas aux antipodes de l'unité ? Ne pas se ressembler aura été pour Cendrars une règle de vie autant qu'un impératif d'écriture. Étonnant paradoxe : si le ton Cendrars est reconnaissable entre tous, il n'existe pas pour autant de poème à la Cendrars. Entre le petit nombre de poèmes qu'il a signés et leur extrême diversité, le contraste touche au plus grand écart. Dès qu'une forme risque de tourner à la formule, par volonté ou par contrainte, le poète rompt avec soi-même.» Et Cendrars d'affirmer : «Toute vie n'est qu'un poème, un mouvement. Je ne suis qu'un mot, un verbe, une profondeur, dans le sens le plus sauvage, le plus mystique, le plus vivant.»
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Prose du transsibérien et autres poèmes
Blaise Cendrars
- Belin éducation
- Classico Lycee - Anthologie Et Dossier
- 17 Août 2022
- 9791035822552
«Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre?» demande Jeanne au jeune poète, alter ego de Blaise Cendrars, dans le train mythique qui relie Moscou à Vladivostok. À travers cette épopée de plus de quatre cents vers qu'est la Prose du Transsibérien, ce sont la vitesse, le mouvement et le sentiment de liberté qui nous sont donnés à lire, au rythme du voyage. Regroupant également Les Pâques à New York et Le Panama ou les Aventures de mes sept oncles, ce recueil montre l'incroyable diversité et l'envoûtante modernité de la poésie de Blaise Cendrars, qui invitent le lecteur à la rêverie. Groupements de textes:1. Voyages poétiques du XVI? siècle à nos jours 2. Nouvelles muses:le renouveau du lyrisme amoureux au début du XX? siècle.
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«Je m'empresse de dire que la guerre ça n'est pas beau et que, surtout ce qu'on en voit quand on y est mêlé comme exécutant, un homme perdu dans le rang, un matricule parmi des millions d'autres, est par trop bête et ne semble obéir à aucun plan d'ensemble mais au hasard. À la formule marche ou crève on peut ajouter cet autre axiome : va comme je te pousse ! Et c'est bien ça, on va, on pousse, on tombe, on crève, on se relève, on marche et l'on recommence. De tous les tableaux des batailles auxquelles j'ai assisté je n'ai rapporté qu'une image de pagaïe.» Blaise Cendrars rend hommage aux hommes qui se sont battus avec lui durant la Première Guerre mondiale et, tout en évoquant l'atrocité des carnages, nous offre une inoubliable leçon d'amitié et de courage.
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«Notre arrivée au Nain Jaune fit sensation. C'est ainsi que l'automne précédent j'avais vu entrer À la Rose, à Biarritz, le prince de Galles incognito entre deux belles filles qu'on lui avait jetées dans les bras et une bande de jeunes fous en délire. Mais le Nain Jaune était une maison sérieuse. C'était un tripot doublé d'une fumerie clandestine et l'on ne plaisante pas avec la drogue. Immédiatement on nous conduisit au petit bar privé, où d'autres gentlemen, tout aussi élégants et réservés que Félix et que Victor, les confrères avec qui ils avaient affaire, nous reçurent sans marquer aucune espèce d'étonnement. Il y a avait une femme parmi eux, la patronne du Nain Jaune, une grande latte astiquée, lustrée, calamistrée, avec des dents de jument et des yeux glauques.»
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«Rij était une pouffiasse, une femme-tonneau qui devait peser dans les 110, les 120 kilos. Je n'ai jamais vu un tel monument de chairs croulantes, débordantes. Elle passait sa journée et sa nuitée dans un fauteuil capitonné, fabriqué spécialement pour elle et qu'elle ne cessait d'ornementer, d'enrubanner, lui tressant des faveurs, des noeuds, des lacets d'or et d'argent...» Bourlinguer. Si Blaise Cendrars n'a pas inventé ce terme de marine, il lui a donné ses lettres de noblesse. Onze chapitres aux noms de ports pour chanter le départ et l'ouverture aux autres, de l'enfance napolitaine aux quais de la Seine. Onze chapitres pour tresser récits, aventures et lectures, de la mort tragique d'Elena à une rixe inoubliable, en passant par le bombardement de Hambourg et les tribulations d'une caravane dans les Andes.
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«Il paraît que j'étais devenu l'homme indispensable à cause de ma connaissance des langues étrangères. Mon répertoire n'était pas inutile. J'aurais pu me faire une situation du tonnerre. Très peu pour moi. Je rigolais. Trop, c'est trop. Je ne voulais pas de situation. Autant entrer dans la presse. Vive la poésie ! Mais étais-je poète ? Je ne savais pas aller jusqu'au bout...»Malicieusement qualifié de volume «presse-papiers» par Blaise Cendrars, Trop c'est trop regroupe dix-sept histoires plus ou moins vraies, revêtant des formes diverses : contes, articles de presse, souvenirs, nouvelles, portraits d'artistes...Attentif aux manifestations du monde moderne, Cendrars nous transporte à travers ces nouvelles de Brasilia à Paris, mêlant fiction et autobiographie, petite et grande Histoire.
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En lien avec les objets d'étude « Se raconter, se représenter » et « Agir dans la cité : individu et pouvoir » du programme de français en 3e, un court récit autobiographique dans lequel Cendrars raconte les souffrances et le chaos engendré par la Grande Guerre et rend hommage à ceux qui, par leur courage et leur générosité, l'ont transformé en aventure humaine.
En 1915, le narrateur est amputé du bras droit, puis conduit à l'hôpital de Châlons-sur-Marne pour y être soigné. Là, il est confronté à la souffrance de ses compagnons, mais rencontre également des femmes au grand coeur, telle l'infirmière en chef, Madame Adrienne...L'édition Classiques & Cie Collège Le texte de la nouvelle est associé à un dossier illustré, qui comprend :
- un guide de lecture, avec des repères, un parcours de l'oeuvre en 7 étapes, un groupement de documents sur le thème de la guerre, - une enquête documentaire : La médecine au front pendant la Première Guerre mondiale. -
Au fil de deux nouvelles courtes mais d'une très grande densité, Cendrars raconte l'horreur de la Première Guerre mondiale. J'ai tué, c'est l'arrivée des soldats au Front, inconscients de la boucherie imminente. Porté par cette masse humaine, l'auteur décrit l'impunité qui l'anime lorsqu'il tue au couteau un soldat allemand. Dans J'ai saigné, Cendrars vient de perdre son bras, arraché par un tir de mitrailleuse. Il est emporté dans un hôpital de campagne pour une longue convalescence, entouré de blessés de guerre.
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Moravagine -- dernier descendant d'une famille royale en exil -- incarne la folie et le mal. Son confident raconte son histoire. Moravagine est le double diabolique de Cendrars, qui signait là, en 1926, un roman d'aventures et un poème épique.
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Oeuvres romanesques Tome 2
Blaise Cendrars
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 9 Novembre 2017
- 9782070148462
On croit savoir que Freddy Sauser devint poète à New York dans la nuit du 6 avril 1912, qu'il se changea en Blaise Cendrars à cette occasion, puis qu'il renonça au poème, au profit d'une autre écriture, de la main gauche cette fois, dans la nuit du 1er septembre 1917, à Méréville (Seine-et-Oise). Rare précision des dates... À nuancer toutefois. Deux recueils paraissent encore en 1924, et il se peut que la ligne de partage entre poèmes et «fictions» (ce mot, à nuancer lui-même) ne soit pas si nette. Au reste, entre 1917 et 1924, Cendrars renonce au poème, pas à la poésie. L'une des vertus de cette édition, dont les deux titres semblent entériner le mythe de la rupture forgé par l'écrivain, est de mettre en évidence la cohérence souterraine qui fait de lui, dans ses romans aussi bien que dans ses recueils, le poète de la modernité.
Modernité, et non avant-garde. Il ne s'agit pas de célébrer le futur. C'est le Profond aujourd'hui qui retient Cendrars, et il est bon que la chronologie place en tête des «oeuvres romanesques», comme une enseigne, l'inclassable texte de 1917 ainsi intitulé. «La modernité a tout remis en question.» Elle crée des besoins «de précision, de vitesse, d'énergie» qui détraquent les sens et le coeur de l'homme. Le romanesque doit mettre au point «le nouveau régime de la personnalité humaine». Telle est l'ambition de Cendrars.
Elle ne s'accommode d'aucune «recette». «Consultez mes oeuvres. Il n'y a pas de principe ; il n'y a que des réalisations.» L'Or et Moravagine sont «deux pôles aussi différents l'un de l'autre par l'écriture et la conception que s'ils étaient l'ouvrage de deux écrivains sans tendresse réciproque», dira l'ami t'Serstevens. Cendrars ne tient pas à enfoncer le clou. «Quand on aime il faut partir», se renouveler, élargir les cases, se jouer des formes. Les Sonnets sont dénaturés, les Poèmes élastiques, Rhum est un reportage romancé, et les Histoires dites vraies entretiennent un rapport complexe avec la fiction. «Plus un papier est vrai, plus il doit paraître imaginaire.» Et vice versa : la fugue du Transsibérien était imaginaire, mais plus vraie que vraie.
C'est dire qu'il entre une part de convention dans les intitulés donnés aux volumes que la Pléiade consacre à Blaise Cendrars. Poétiques, romanesques, autobiographiques : la plupart des ouvrages relèvent, dans des proportions variables, des trois catégories. Les territoires respectifs de la fiction et de la réalité se recouvrent. Et à lire le romancier, on voit à quel point les préoccupations du poète demeurent actives, et comment elles atténuent ou effacent les frontières entre les genres. «Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles», disait Rimbaud.
-
Oeuvres romanesques ; poésies complètes Tome 1
Blaise Cendrars
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 9 Novembre 2017
- 9782070127580
On croit savoir que Freddy Sauser devint poète à New York dans la nuit du 6 avril 1912, qu'il se changea en Blaise Cendrars à cette occasion, puis qu'il renonça au poème, au profit d'une autre écriture, de la main gauche cette fois, dans la nuit du 1er septembre 1917, à Méréville (Seine-et-Oise). Rare précision des dates... À nuancer toutefois. Deux recueils paraissent encore en 1924, et il se peut que la ligne de partage entre poèmes et «fictions» (ce mot, à nuancer lui-même) ne soit pas si nette. Au reste, entre 1917 et 1924, Cendrars renonce au poème, pas à la poésie. L'une des vertus de cette édition, dont les deux titres semblent entériner le mythe de la rupture forgé par l'écrivain, est de mettre en évidence la cohérence souterraine qui fait de lui, dans ses romans aussi bien que dans ses recueils, le poète de la modernité.
Modernité, et non avant-garde. Il ne s'agit pas de célébrer le futur. C'est le Profond aujourd'hui qui retient Cendrars, et il est bon que la chronologie place en tête des «oeuvres romanesques», comme une enseigne, l'inclassable texte de 1917 ainsi intitulé. «La modernité a tout remis en question.» Elle crée des besoins «de précision, de vitesse, d'énergie» qui détraquent les sens et le coeur de l'homme. Le romanesque doit mettre au point «le nouveau régime de la personnalité humaine». Telle est l'ambition de Cendrars.
Elle ne s'accommode d'aucune «recette». «Consultez mes oeuvres. Il n'y a pas de principe ; il n'y a que des réalisations.» L'Or et Moravagine sont «deux pôles aussi différents l'un de l'autre par l'écriture et la conception que s'ils étaient l'ouvrage de deux écrivains sans tendresse réciproque», dira l'ami t'Serstevens. Cendrars ne tient pas à enfoncer le clou. «Quand on aime il faut partir», se renouveler, élargir les cases, se jouer des formes. Les Sonnets sont dénaturés, les Poèmes élastiques, Rhum est un reportage romancé, et les Histoires dites vraies entretiennent un rapport complexe avec la fiction. «Plus un papier est vrai, plus il doit paraître imaginaire.» Et vice versa : la fugue du Transsibérien était imaginaire, mais plus vraie que vraie.
C'est dire qu'il entre une part de convention dans les intitulés donnés aux volumes que la Pléiade consacre à Blaise Cendrars. Poétiques, romanesques, autobiographiques : la plupart des ouvrages relèvent, dans des proportions variables, des trois catégories. Les territoires respectifs de la fiction et de la réalité se recouvrent. Et à lire le romancier, on voit à quel point les préoccupations du poète demeurent actives, et comment elles atténuent ou effacent les frontières entre les genres. «Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles», disait Rimbaud.
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«La modernité a tout remis en question.Notre époque, avec ses besoins de précision, de vitesse, d'énergie, de fragmentation de temps, de diffusion dans l'espace, bouleverse non seulement l'aspect du paysage contemporain, mais encore, en exigeant de l'individu de la volonté, de la virtuosité, de la technique, elle bouleverse aussi sa sensibilité, son émotion, sa façon d'être, de penser, d'agir, tout son langage, bref, la vie.Cette transformation profonde de l'homme d'aujourd'hui ne peut pas s'accomplir sans un ébranlement général de la conscience et un détraquement intime des sens et du coeur : autant de causes, de réactions, de réflexes qui sont le drame, la joie, l'orgueil, le désespoir, la passion de notre génération écorchée et comme à vif.»Aujourd'hui est à Blaise Cendrars ce que le Manifeste du surréalisme est à André Breton, une profession de foi, un art poétique et une proclamation à la face du monde entier.
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«Chacun de ses mouvements découvrait ses jambes maigrichonnes de vieille femme enfilées dans des bas illusion couleur chair qui faisaient démodé mais riche, ornementés qu'ils étaient de brillants minuscules sertis entre les mailles de soie et qui pétillaient de mille éclats, crépitaient, palpitaient, grouillaient à même la peau comme de la vermine pour milliardaire. Elle avait acheté cette paire de bas unique au monde à un anarchiste espagnol, un réfugié politique rencontré dans un bar de Montmartre, qui les avait arrachés en septembre 1936 à Notre-Dame de Guadalupe de Badajoz, en Estrémadure, dépouillant la statue miraculeuse de la Madone.»
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Oeuvres romanesques ; poésies complètes
Blaise Cendrars
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 9 Novembre 2017
- 9782072755972
Coffret de deux volumes vendus ensemble
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Oeuvres autobiographiques complètes Tome 1
Blaise Cendrars
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 15 Mai 2013
- 9782070113910
Les deux tomes consacrés aux ouvrages autobiographiques de Cendrars sont construits autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 - L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer, Le Lotissement du ciel -, qui forment en quelque sorte un « cycle autobiographique ».
La « tétralogie » autobiographique est suivie d'un texte tardif qui constitue le dernier écrit personnel de Cendrars : J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours et sur la mort du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918.
On rassemble en outre au tome II des « Écrits de jeunesse » (1911-1912) non publiés du vivant de l'auteur et qui constituent les premières esquisses autobiographiques que nous connaissions de lui. Enfin, un ensemble d'« Entretiens et propos rapportés » procure en quelque sorte les éléments d'un « autoportrait parlé » de Cendrars.
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Oeuvres autobiographiques complètes Tome 2
Blaise Cendrars
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 15 Mai 2013
- 9782070140299
Les deux tomes consacrés aux ouvrages autobiographiques de Cendrars sont construits autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 - L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer, Le Lotissement du ciel -, qui forment en quelque sorte un « cycle autobiographique ».
Cette « tétralogie » informelle est précédée d'un important recueil conçu par Cendrars et intitulé par lui Sous le signe de François Villon. Composé de quatre textes dont deux connurent des éditions séparées, cet ensemble d'écrits personnels est à ce jour inédit sous la forme que Cendrars avait souhaité lui donner.
La « tétralogie » autobiographique est suivie d'un texte tardif qui constitue le dernier écrit personnel de Cendrars : J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours et sur la mort du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918.
On rassemble en outre au tome II des « Écrits de jeunesse » (1911-1912) non publiés du vivant de l'auteur et qui constituent les premières esquisses autobiographiques que nous connaissions de lui. Enfin, un ensemble d'« Entretiens et propos rapportés » procure en quelque sorte les éléments d'un « autoportrait parlé » de Cendrars.
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Partir ; poèmes, romans, nouvelles, mémoires
Blaise Cendrars
- Gallimard
- Quarto
- 27 Janvier 2011
- 9782070128761
Le titre retenu pour ce volume, Partir, annonce explicitement le projet éditorial. Sont ici réunis des textes choisis, organisés autour du thème du voyage, l'un des thèmes forts de l'oeuvre. Les textes sont assemblés par genre et, à l'intérieur du genre, par ordre chronologique. La vie nomade de Cendrars et l'extrême diversité de ses livres ont fait passer pour un touche-à-tout celui que sa curiosité et son ambition littéraire poussaient à une expérimentation incessante. L'ouverture de ses archives à la Bibliothèque nationale suisse de Berne a dissipé cette réputation d'improvisateur. Vie et écriture pour lui ne font qu'un : « la vie pauvre » des hommes de lettres le désespère. Partir, c'est être en phase avec le mouvement perpétuel, qui commande toute création. Et la bourlingue, telle qu'il la pratique, se mesure moins à la liste de ses voyages qu'au pouvoir de renouvellement de sa création.
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Je sais l'autre : c'est à la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg qu'un jeune apprenti bijoutier suisse a découvert la troublante formule que Gérard de Nerval, peu de temps avant sa mort, a inscrite au bas de son portrait par le graveur Gervais. Dans ce refus de sa propre image, Freddy Sauser a-t-il entendu l'injonction qu'il attendait ? L'autre pour lui, l'autre lui-même, ce sera donc le poète, mais un poète en mouvement perpétuel et brûlant ses vaisseaux. Pendant plus de quarante ans, il s'en fera une devise de vie et une règle dêcriture. Lorsqu'il se rend à New York, fin 1911, sa décision est déià prise : il écrira. À son retour en Europe, il emporte son premier poème, Les Pâques, et pour le signer il emprunte à l'oiseau phénix le nom de l'autre : Blaise Cendrars. La collection «Tout autour d'aujourd'hui» présente, en quinze volumes, les oeuvres complètes de Blaise Cendrars 1887-1961) dont elle propose la première édition moderne, avec des textes établis d'après des sources sûres (manuscrits et documents), accompagnés de préfaces et suivis d'un dossier critique comprenant des notices d'oeuvres, des notes et une bibliographie propre à chaque volume. Le premier volume recueille les Poésies complètes de Cendrars dans leur chronologie de composition et avec les illustrations des éditions originales (Kisling, Modigliani, Picabia, Tarsila do Amaral...).
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« J'ai vécu la vie de mon ami le chat-tigre. La jungle qui tue ne m'a pas eu, elle me fera grâce parce que je l'aime d'un amour fervent, parce que je lui dois tout, parce qu'elle m'a appris à être libre. La jungle est l'ennemi loyal et sûr, qui frappe en face, qui prend à bras-le-corps. L'adversaire hideux et bête, qui torture et qui fuit, le plus redoutable ennemi dans la jungle c'est l'homme... »
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Oeuvres autobiographiques complètes Tome 1 et 2
Blaise Cendrars
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 15 Mai 2013
- 9782070140305
Coffret de deux volumes vendus ensemble
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Anthologie nègre : Petits contes nègres pour les enfants des Blancs ; Comment les Blancs sont d'anciens Noirs ; La Création du Monde
Blaise Cendrars
- Denoel
- Romans Francais
- 3 Avril 2024
- 9782207177457
Lorsque, un soir de 1925, Marie Vassilieff présente à ses amis sa série de «portraits-poupées», Cendrars ne cache pas son émotion : l'artiste russe a fait de lui un fétiche. Elle a perçu le continent noir qui habite son âme. Alors que l'Europe a sombré dans la Grande Guerre, l'Afrique offre aux yeux du poète une puissance de régénération. En 1921, son Anthologie nègre fait date, telles Les Demoiselles d'Avignon de Picasso quinze ans plus tôt. Cendrars est le premier à considérer comme des oeuvres d'art les contes oraux qu'il a compilés chez des missionnaires ou des colons qui n'y voyaient que documentation ethnologique. En leur rendant voix, il a voulu restituer à ces textes leur force vive. Pour Michel Leiris, «plus qu'un livre, c'est un acte».
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«Écrire... descendre comme un mineur au fond de la mine avec une lampe grillagée au front, lumignon dont la clarté douteuse fausse tout, dont la flammèche est un danger permanent d'explosion, dont la lueur papillotante dans les poussières de charbon rouge et use les yeux au point que lorsque l'on remonte le mineur de la nuit au jour, la grande lumière du dehors lui fait mal et que l'aveuglé se met à frotter les yeux sanguinolents et enflammés par les ténèbres profondes et balbutie et salive et parle comme un égaré des fantômes apparus entre les blocs d'anthracite, mais ne dira jamais rien de l'empreinte d'une main de femme ou d'un pied d'homme fossile dans les couches de charbon, traces plus consternantes que celles des pas au bord de la mer dans le sable éblouissant de guano de l'île de Robinson Crusoé.»