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Daniel Clowes
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Monica est une série d'histoires interconnectées qui, une fois mises ensemble, forment un récit biographique. Une fois de plus, Daniel Clowes convoque des souvenirs personnels et familiaux à travers une oeuvre de fiction. Il s'agit du livre le plus personnel de l'auteur, qui convoque ici de nombreux genres de la bande dessinée nord-américaine, chaque section étant traitée selon un mode graphique et narratif différent.
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Caricature regroupe neuf histoires courtes dont huit sont issues de son incontournable série Eightball et une originellement publiée dans la revue Esquire. Ces histoires courtes démontrent la versatilité de l'auteur ainsi que de son talent de satire sociale.
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Ghost World dresse le portrait de deux adolescentes américaines dans les années 1990. Enid et Rebecca sont fusionnelles, cyniques, sensibles, intelligentes et désabusées. Leurs nombreux doutes à propos de leur avenir, du passage à l'âge adulte ou bien de leur orientation sexuelle tisse un récit naturaliste qui révolutionna la bande dessinée américaine indépendante.
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Patience est une histoire d'amour, un récit de science-fiction, une enquête sur un fond de thriller mais Patience c'est d'abord et avant tout une histoire mise en scène avec génie par Daniel Clowes et dont l'amour n'y est pas mièvre, la SF est élégante et l'enquêteur névrosé se révèle plus inquiétant que rassurant. Pourtant on ne lâche pas la lecture de ce roman graphique tant est maitrisé son scénario.
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Bienvenue dans le petit monde des comics américains où nous suivons les aventures de Dan Pussey, l'alter ego antihéroïque de Daniel Clowes ! Dans ce classique hilarant publié originellement dans Eightball, Clowes pose un regard brutal et cinglant sur l'industrie de la bande dessinée américaine.
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La bibliothèque de Daniel Clowes : Twentieth Century Eightball
Daniel Clowes
- Delcourt
- Outsider
- 30 Août 2023
- 9782413047780
20th Century Eightball est un recueil d'histoires courtes issues des 18 premiers fascicules des comics éponymes publiés entre 1989 et 2004, et démontrant la versatilité de l'auteur ainsi que de son talent de satire sociale. Avec ses récits plusieurs fois primés Clowes est reconnu dans le monde et notamment par Chris Ware qui considère le numéro 1 comme le plus grand comic-book de la fin du XXe siècle.
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Comme un gant de velours pris dans la fonte
Daniel Clowes
- Delcourt
- Outsider
- 25 Janvier 2023
- 9782413047742
Suite au visionnage d'un snuff movie où il croit reconnaître son amour disparu, Clay part à la recherche des producteurs du film qui pourraient le renseigner sur le sort de la jeune femme. Seulement, ce dernier n'avait pas anticipé les rencontres hallucinatoires, les embûches sordides ni même la fascination qu'exerce un certain Mister Jones.
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David, héros et narrateur de l'histoire, est un jeune homme qui oscille entre la fin de l'adolescence et les prémices de l'âge adulte. Pressé de quit- ter l'un et réticent à entrer dans l'autre, il occupe son temps à s'ennuyer, relisant entre deux conquêtes féminines insatisfaisantes un recueil de bande dessinée réalisé 30 ans plus tôt par le père qu'il n'a jamais connu. Cette atti- tude vole en éclats le jour où il croise la route de Wanda. Ce qui prenait la tournure d'un récit introspectif bascule alors peu à peu dans le cauchemar :
Un inconnu tente de l'assassiner, des gens meurent ou disparaissent mysté- rieusement, une guerre bactériologique éclate dans le lointain... et plus rien ni personne ne peut garantir que le monde est ce qu'il paraît être.
Mêlant observation pointue des sentiment et ambiances à la limite du fantastique, Clowes dresse un époustouflant portrait de l'adolescence en quête d'identité et signe un véritable chef-d'oeuvre.
Publié dans son pays par un éditeur de littérature au même titre que les ouvrages d'écrivains contemporains, ce livre a été salué par la critique comme la preuve (enfin !) que la bande dessinée était une écriture à part entière. Cette nouvelle édition que nous proposons, intègre désormais les cases en couleur présentes dans l'édition originale. L'album sera cartonné avec un dos toilé puis proposé en avant-première au Festival d'Angoulême en présence de Daniel Clowes.
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Le rayon de la mort est le dernier opus de la série Eightball, dans laquelle Ghost world et David Boring ont vu le jour. On y retrouve les thématiques fétiches de Clowes, à savoir un mélange de parade éloquente et d'aliénation poignante, tout en retournant brillamment les codes du superhéros.
Andy est un garçon solitaire, sans famille ni copains, un tantinet misanthrope.
Accablé par la médiocrité mêlée d'arrogance de ses contemporains et hanté par un terrible désir de vengeance, il se rêve une destinée exceptionnelle. Las d'une adolescence qui s'éternise, indifférent au monde qui l'entoure, il passe le plus clair de son temps avec Louie, son meilleur - et unique - ami. Tous deux coulent une jeunesse mélancolique dans une banlieue ordinaire, jusqu'au jour où Louie entraîne Andy dans ses frasques, l'initiant au Punk Rock et. aux cigarettes. Surprise, le tabac a sur Andy un effet inédit, le dotant soudain d'une force extraordinaire et de pouvoirs mystérieux. Le voilà désormais dans la peau d'un super héros. Les super méchants n'ont plus qu'à bien se tenir.
Tandis que les héros de bandes dessinées ont tendance à habiter les grandes métropoles grouillantes de criminels et de criminologues, le monde où vit Andy est plus proche du notre, sans robots ni aliens, mais avec ses rivalités minables et ses arrangements mesquins. Face à une pénurie de vrais méchants, Andy fait avec ce qu'il a sous la main : un assortiment de petites brutes, d'ersatz de rebelles et de jeunes losers. « À quoi bon avoir un pote avec des super pouvoirs, si on ne trouve même pas de criminels à buter ? » se plaint Louis, l'acolyte d'Andy.
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Avec ce livre construit autour de saynètes parues chaque semaine dans le New York Times, Daniel Clowes donne naissance à un nouvel anti-héros : Marshall, célibataire introspectif et grisonnant, s'apitoie sur son sort et sur celui de l'humanité toute entière qui part à vau-l'eau.
Il attend Nathalie, avec qui un couple d'amis bienveillants lui ont arrangé un rendez-vous et dont il est presque certain qu'elle ne viendra pas. Les minutes passent, Marshall est de plus en plus déprimé et de plus en plus obsessionnel. Nathalie finira par arriver et Marshall achèvera de se torturer afin de ne pas passer à côté de la compagne idéale de ses petits-déjeuners dominicaux fantasmés. Savant mélange d'humour, de tragédie et de romantisme, Mister Wonderful met en scène l'attachement profond de Clowes pour ces personnages esquintés par la vie mais jamais complètement irrécupérables.
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Avec Wilson, Clowes revisite sa thématique fétiche à savoir la médiocrité humaine, la portant à un nouveau degrée d'excellence. Une série d'histoires d'une page retrace les efforts de Wilson pour reprendre sa vie en main avant de replonger dans sa déprime quotidienne. Tel Sisyphe poussant son rocher, notre héros sue sang et eau pour remonter la pente avant de se casser le nez et de s'en retourner à la case départ.
Abordant des inconnus au café, dans la rue, dans le bus, s'incrustant en famille ou chez ses accointances, Wilson essaie désespérément de renouer le contact avec ses contemporains. Après la mort de son père, Wilson, irrévocablement seul, se lance à la reconquête de son ex-femme, Pippi, dans l'espoir de raviver la flame de cette relation éteinte depuis bien longtemps. Ce faisant, il découvre sa fille Claire, née peu après leur separation et placée dans une famille adoptive. Prêt à tout pour reconstruire une famille, Wilson se donne pour mission de les réunir tous les trois - encore un projet voué à l'échec et qui ne manquera pas de se retourner contre lui.
Clowes utilise une variété de styles pour dessiner son personnage, mais qu'il apparaisse sous des traits parfaitement réalistes ou sous la forme d'un cousin éloigné d'Andy Capp, Wilson reste définitivemet un loser.
Avec ce nouveau livre, Clowes nous offre une tranche de pessimisme brillamment découpée et magnifiquement dessinée. À l'heure où les bons sentiments sont légion, il fait bon de lire ce chef d'oeuvre remarquable de misanthropie.
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Daniel Clowes est né à Chicago où, un jour de 1924, deux étudiants assassinèrent par ennui leur jeune voisin, et le souvenir de Leopold et Loeb hante les pages de Ice haven. Cet album raconte comment la disparition d'un petit garçon bouleverse la routine d'une bourgade du Midwest, repliée sur ellemême, et met à jour la solitude et la frustration de ses habitants. L'auteur de David Boring marche ici sur les traces d'Edward Hopper ou de Charles Schultz et cartographie la terrible mélancolie du quotidien. Derrière l'ironie transparaît une empathie profonde pour les prisonniers de Ice Haven, qui ne cessent de se heurter aux barreaux de leur cage en cherchant aveuglément une issue à leurs rêves.
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En 1989, le jeune Daniel Clowes crache sa frustration au visage de l'Amé- rique conformiste en une série de « krazy comics », publiés dans les pages de son magazine Eightball entre les épisode de Comme un gant de velours pris dans la fonte ou Ghost world.
La trentaine de courtes histoires rassemblées ici sous le titre Eightball, témoigne de la versatilité d'un artiste qui passe de la satire sociale à la blague potache, de l'anecdote absurde à l'étude psychologique, en s'of- frant, au passage, le luxe de détourner l'imagerie et les codes des comics.
La satire est réjouissante, renversant pêle-mêle intellectuels et sportifs, artistes et prolos, chrétiens et satanistes, hippies et puritains. L'auteur place cette anthologie sous la protection dérisoire d'une icône des années 50, la Magic 8 Ball, gadget créé par Mattel en 1946, et invite le lecteur à « une orgie de mépris, de vengeance, d'abattement, de désespoir et de perver- sion sexuelle ».
Épuisée depuis cinq ans, cette édition augmentée intègre de nouvelles histoires totalement inédites. Le livre est proposé pour la première fois en grand format (cartonné) avec une couverture originale. Ouvrage culte pour tous ses fans, Eightball est considéré comme l'un des plus grand comic book de la fin du XXe siècle.
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La vie et les oeuvres d'un jeune dessinateur de bande dessinée en quête d'un succès qui tarde (un peu trop) à venir. Pussey ! est, avec Ghost World et Comme un gant de velours..., une des oeuvres qui ont contribué à faire connaître et apprécier Daniel Clowes en France. Cette petite balade dans l'univers du comics américain, aux accents vaguement autobiographiques, fait pleinement ressortir les talents de narrateur de Clowes, son humour grinçant et sa justesse. Pour cette nouvelle édition, l'auteur a réalisé une couverture originale, une nouvelle maquette intérieure et, surtout, une préface dessinée
inédite de deux pages.
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ces histoires reflètent toute la sophistication de l'univers de daniel clowes : étrangeté, ironie, nostalgie, obsession du détail.
des récits de vie quotidienne servis par un dessin des plus modernes et terriblement efficace. les inrockuptibles. daniel clowes est le plus connu des auteurs de comics indépendants il conjugue une grande lisibilité à une grande roublardise. ses histoires mêlent l'intimisme des souvenirs d'université à l'exploration des bizarreries de la psyché américaine, le tout dans un graphisme années 60 façon harvey kurtzman.
libération. portraitiste d'une amérique de plus en plus déjantée, clowes est sans doute le nouveau robert crumb de la bd us. le figaro. le regard d'une amérique malade et vacillant sur ses bases. chronic'art.
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Daniel Clowes envoie sa première histoire de Lloyd Llewellyn en 1985 à Fantagraphics, qui s'est lancé dans l'édition de bande dessinée au début des années 80 avec Love & Rockets des frères Hernandez. Clowes ne s'attendait certainement pas à ce qu'on lui propose de publier un magazine avec son personnage de détective privé playboy, Lloyd Llewellyn, sur le même modèle : grand format noir & blanc, couverture couleur et auteur unique, alors qu'il n'a réalisé qu'une seule histoire. La formule ayant trouvé son public, Fantagraphics renouvelle l'expérience avec lui en 1986. L'éditeur a dû sentir son potentiel : l'univers de Clowes avec son joyeux enthousiasme pour les « détritus de la pop culture des années 50 & 60 » (S.F., films noirs, mauvais romans policiers, Russ Meyer, etc.) est en phase avec leur ligne éditoriale. On sent l'influence des grands du récit court aussi bien graphiquement que dans les thématiques : du Spirit d'Eisner aux EC comics, sans oublier un alter ego, Phil Perfect de S. Clerc. Avec Lloyd Llewellyn, qui passe d'histoires noires, délirantes et décalées à des rencontres improbables avec des extra-terrestres ou la Reine de Vénus, dans lesquelles se dessinent les futures ambiances d'Eightball, Clowes était en avance sur bien des modes artistiques populaires des décennies suivantes.