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Le Musée national de Beyrouth se situe sur la ligne de démarcation qui fut la frontière visible entre Beyrouth-Est et Beyrouth-Ouest tout au long de la guerre civile, laquelle dura quinze ans. Diane Mazloum est une romancière qui aime l'imagination et le passé récent. Elle n'aurait sans doute pas dû se frotter à la matière historique, sédimentée, confetti d'empires disparus, qui veille sous les murs et s'agrippe aux cryptes du seul musée qui fait office de mémoire au Liban. Musée d'une nation ou de l'absence d'une nation ? L'auteure se rend compte, dans cet émouvant récit griffé de vérités, que de Rome à Beyrouth, c'est le passé qui fait le présent, c'est l'ombre des morts qui recouvre l'existence des vivants et l'illumine.
Un récit d'une sensibilité hors norme, d'une extrême finesse. Une écriture à fleur de peau éblouissante. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.
C'est un chant scriptural où la genèse d'une civilisation, figée en reliques fantômes, renvoie au naufrage des âmes et à l'espoir des aubes. Marc Lambron de l'Académie française, Le Point.
C'est son texte le plus personnel, le plus universel, le plus émouvant. Bernard Babkine, Le Figaro Madame.
En annexes, quatre textes de l'auteure publiés en 2020 après l'explosion à Beyrouth. -
Fausta quitte Beyrouth pour la maison de son oncle, dans un village entouré de montagnes, à la frontière de trois pays en guerre. Paradoxalement, pour Fausta, c'est le seul endroit capable de l'apaiser, le lieu doux des étés de son enfance. C'est là qu'elle a fait construire une piscine parfaite, mais sur un terrain qui ne leur appartient pas. Fausta a juste envie de s'y plonger. Avant une dernière injection qui lui permettra peut-être d'avoir un enfant.
Léo Bendos perturbe son séjour. Il arrive du Canada pour régler cette affaire de piscine, vendre le terrain de sa famille et repartir. L'oncle l'accueille, Fausta l'observe. Ils se découvrent. Tous deux sont fascinés par ce village qui semble contenir le monde, le danger qui peut surgir à tout moment. -
Fin des années 1960. Rock et pattes d'eph, la jeunesse de Beyrouth baigne au soleil et dans l'insouciance. Ce sont les derniers jours de l'âge d'or du Liban, mais personne ne le sait encore.
Georgina a quatorze ans, de nombreux prétendants et un rêve : devenir une star.
De son côté, Ali Hassan, Palestinien exilé, s'apprête à prendre les armes pour libérer sa terre natale...
En retraçant les destinées d'une reine de beauté chrétienne, idole chérie d'un peuple enfantin, et d'un chef de guerre musulman recherché de tous et surtout du Mossad, Diane Mazloum nous emporte au coeur de la poudrière du Moyen-Orient.
L'Âge d'or est l'histoire d'un amour, d'une famille, d'un pays où Orient et Occident ne faisaient qu'un. L'histoire de ce moment où l'on comprend que les choses basculent, et que rien ne sera jamais plus comme avant.
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Beyrouth, au crépuscule. La ville se prépare à regarder le match Allemagne-Ghana de la Coupe du monde de football 2010. Au cours de la nuit, six personnages, filles et garçons, se croisent, s'esquivent, s'aiment, se perdent dans ce Beyrouth de tous les excès, entre Occident et tradition, boîtes de nuit à ciel ouvert et lueurs opalescentes des écrans de portables, de télévision : ces lumières artificielles des oiseaux nocturnes que sont les protagonistes de ce Bonjour tristesse du Liban.
Diane Mazloum décrit, dans une langue sensuelle, ces « bébés de la guerre », une génération ultra-connectée mais sans attaches, comme si Beyrouth était une peau humaine, blessée de fines cicatrices presque invisibles mais terriblement réelles.