Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban (1633-1707)1707), fait partie de cette poignée d'hommes qui, pendant le règne de Louis XIV, ont jeté les fondements de la France moderne.
Plus discret que Mazarin ou Colbert, il ne nous en pas moins laissé un héritage considérable. Si les forteresses qu'il a bâties , de Belle Île en Mer à Neuf Brisach, parsèment encore nos frontières, il est également le père de l'impôt sur le revenu et fut le premier à envisager un État laïque .
Dominique Le Brun raconte ici la vie fascinante de ce précurseur des Lumières qui préférait servir que plaire et auquel le roi faisait toute confiance. De Versailles à ses terres du Morvan en passant par les provinces les plus reculées, Vauban a tout vu de la société de son époque. Le suivre pas à pas permet de comprendre ce temps où les vents du changement commençaient à souffler sur une France à l'apogée de sa puissance
Côte d'Émeraude, telle est l'appellation donnée à la succession de plages et de pointes rocheuses qui s'étend entre le cap Fréhel et la baie du Mont-Saint-Michel. L'auteur invite à la découverte de cette magnifique destination en 28 balades commentées.
La Côte d'Émeraude n'est pas seulement merveilleuse par ses paysages ; elle séduit aussi par la puissance de ses ambiances. Au pied du phare du cap Fréhel, sur les quais de Saint-Malo, sur la jetée de Cancale... on est dans l'univers des navigateurs, pêcheurs, marins du commerce et coureurs de haute mer. Au fort de la Latte, sur les remparts de Dinan et de Saint-Malo, on plonge dans l'histoire, avec des rapports bien compliqués entre le duché de Bretagne, le royaume de France et la très indépendante cité malouine, repaire de corsaires et port d'attache d'armateurs-négociants richissimes. Tandis que sur les plages de Dinard et Saint-Cast, l'esprit de la Belle Époque et le souvenir des villégiatures prestigieuses marquent encore les lieux. Mais si on évoque les séjours passés des têtes couronnées de la vieille Europe, des hommes politiques dès la Troisième République, des artistes et gens de lettres, désormais, ces stations balnéaires sont devenues tout à fait familiales et accueillantes pour tout un chacun.
En bonus, un QR-Code par balade permettant de télécharger la trace GPS pour une navigation sur smartphone.
En moins de trois siècles, la civilisation viking a très profondément marqué le monde occidental. Comment ces hommes du Nord, aux multiples paradoxes, à la fois barbares, artistes et négociants hors pair, s'y sont-ils pris ? Comment ontils dompté les mers pour laisser leurs traces aux quatre coins de l'Europe (et jusqu'en Amérique !) ? Voici le premier récit d'une incroyable épopée, à jamais gravée dans l'imaginaire collectif comme une parenthèse fascinante de l'histoire.
Cinquième « Robert » d'une lignée de navigateurs, pêcheurs, armateurs ou négociants malouins, Surcouf le corsaire (1773-1827) devient une véritable légende à moins de trente ans.
Dans ce récit vivant, l'écrivain de Marine Dominique Le Brun démêle enfin le mythe de la réalité. Il nous fait découvrir l'histoire truculente d'un gamin qui ne vibre que pour la mer. Si ses toutes premières navigations furent sur des négriers, il s'illustre très vite dans la guerre de course. Audacieux et fin stratège, il s'empare, avec sa légère corvette, d'un vaisseau colossal se battant à un contre quatre ! Le Tigre des mers, comme le surnomment les dirigeants de la Compagnie britannique des Indes orientales, règne dès lors sur le Bengale avec une agilité maritime et combative exceptionnelle. En cinq ans et huit mois, sillonnant l'océan Indien en tous sens, le redoutable corsaire capture une cinquantaine de navires, anglais pour la plupart. Fortune faite, il s'établit à Saint-Malo comme armateur et négociant, demeurant néanmoins un homme d'action. Car aux heures glorieuses de l'Empire succèdent des temps plus sombres - l'invasion du pays, la Restauration, les Cent-Jours, le retour de Louis XVIII, l'avènement de Charles X... -, autant de périodes au cours desquelles Surcouf manifeste son engagement,son patriotisme et son goût inépuisable pour le panache.
Comment lutter contre le mal de mer ?
Que ressent-on la première fois que l'on se trouve hors de vue de la terre ?
Quels aliments conserver dans sa cambuse pour pouvoir improviser de bons petits plats ?
Les dictons marins prédisent-ils vraiment le temps ?
Autant de questions, des plus métaphysiques aux plus prosaïques, auxquelles Dominique Le Brun répond à travers de courtes chroniques qui mèneront le lecteur du port de Marseille au Cap Horn, en passant par la Bretagne ! Que vous soyez marin d'eau douce ou loup de mer aguerri, ce livre inattendu et malicieux vous fera prendre le large en gardant les pieds au sec.
Il aurait dû suivre la voie de son célèbre père, mais Jean-Baptiste Charcot (1867-1936), médecin lui aussi, choisit la navigation. L'appel des glaces est la grande affaire de sa vie. Grâce à lui, la cartographie des côtes et la connaissance de l'Antarctique font un bond en avant au cours de la première moitié du XXe siècle. Habité par ses missions, le « Polar Gentleman », comme le surnomment les Anglais, se prend de passion pour le Groenland et d'amitié pour le peuple inuit. Son charisme et son grand coeur encourageront les vocations, dont celle de Paul-Émile Victor qui prolongera l'oeuvre de Charcot après sa disparition au large de l'Islande.
Le bonheur de découvrir Paris à pied.Qualifier Paris de plus belle capitale du monde ne se fait pas, parce que c'est un poncif pour lequel l'auteur se trouve automatiquement traité de chauviniste. Et pourtant... Existe-t-il tant de villes où l'on puisse avoir vécu trente ans et plus et se laisser encore séduire par un coin de place, un petit café hors du temps, un immeuble à la façade ouvragée... jusqu'alors ignorés ? Jamais on ne cesse de découvrir Paris, surtout lorsqu'on s'y déplace à pied. À cela deux raisons : à l'instar des grandes villes du Vieux Continent, la capitale n'a pas été conçue pour les automobiles et le piéton y garde donc ses marques. Ensuite, Paris n'est pas une si grande cité puisque du nord au sud comme de l'est à l'ouest, en deux bonnes heures, on la traverse aisément.Comme pour démontrer qu'il n'y a pas un quartier de la capitale qui ne mérite l'exploration, nous avons consacré au moins un itinéraire à chacun des vingt arrondissements ; ce qui n'empêche pas, bien sûr, que plusieurs balades sautent allègrement ces « frontières ». C'est donc à une découverte systématique de Paris que nous vous invitons, soit un Paris classique (le Louvre, le Marais...) soit des balades originales dans des quartiers moins connus mais pittoresques.Chacune des 28 balades vous donnera envie de revenir pour explorer dans le détail tel coin de quartier, tel parc ou bout de quai que nous n'avions fait que traverser. Ce guide est une belle introduction à la découverte de Paris. Il vous permettra de créer, pour la suite, vos propres itinéraires.
"Serait-on citoyen si l'on ne préférait la satisfaction d'être utile à l'honneur d'être admiré ?" La vie de Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811) est un roman d'aventure. Militaire loyaliste, il a tout connu : les salons de la Pompadour ; la guerre au Canada en compagnie des Iroquois ; la création d'un établissement français aux îles Malouines ; le fameux voyage d'exploration scientifique rapporté dans Voyage autour du monde ; la préparation d'une expédition vers le Pôle Nord ; le commandement du port de Brest tenu par les Comités révolutionnaires ; l'emprisonnement sous la Terreur, échappant de peu à la guillotine pour connaître ensuite les plus grands honneurs de la République. Fait comte d'Empire par Napoléon, il dirigera, peu de temps avant sa mort, la commission chargée d'étudier l'intérêt, pour la Marine de guerre, du premier sous-marin de l'histoire... Et donnera son nom à la fleur violette du bougainvillier.
À mi-chemin entre beau livre illustré par de magnifiques photographies GEO et guide pratique détaillé pour choisir et préparer son séjour, ce GEOBOOK est l'outil indispensable pour choisir au mieux son voyage sur l'eau, quel que soit votre niveau de navigation, que l'on souhaite se laisser emporter ou que l'on préfère manoeuvrer soi-même.
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Le personnage du pirate est aujourd'hui désincarné, en passe de devenir une illusion à l'usage des enfants et des romantiques. Il est temps de retourner voir ce que cachent la légende et les interprétations anarcho-poétiques, à la découverte des hommes et des faits.
Dominique Le Brun a réuni six récits -témoignages vécus ou enquêtes - qui restituent la réalité nue. Il propose ainsi une expérience troublante : voyager en compagnie des criminels de la mer à travers le temps et l'espace. L'exaltation de la chasse, le face à face entre victime et bourreau, l'or, le sang et la peur... cette violence extrême qui court à travers les textes fait que le livre n'est pas à mettre dans les rayons jeunesse. Mais on y trouve encore et toujours, au-delà du pillage et du meurtre, le vent de l'aventure absolue, celle que portent les océans.
Témoignage d'un captif des Barbaresques (XVIe siècle) - Portraits de flibustiers, par un homme qui les a connus, OExmelin (XVIIe siècle) - Histoire de Jean Lafitte, par Georges Blond (début XIXe siècle) - La piraterie dans le Pacifique (enquête sur affaire de la Papeete, fin XIXe siècle) - Mémoires du "dernier corsaire", Lückner (1914-1918) - L'affaire du Ponant, témoignage du skipper du bateau (2008). L'anthologie est composée d'extraits d'ouvrages.
Pour qualifier Surcouf, les superlatifs manquent : il fut le plus brave, le plus audacieux, le plus insouciant, le plus intelligent... et le plus heureux de tous les corsaires ! Entre 1794 et 1814, ce Malouin mit son talent et son ahurissante témérité au service de la République, puis de l'Empereur... pour son plus grand profit : plus de 50 navires attaqués, 500 millions de livres de prise et le commerce anglais durablement désorganisé. Le nom de Surcouf est devenu e 1800 synonyme de "croquemitaine" dans les familles de Portsmouth et de Douvres.
Personnage historique, Surcouf est aussi et surtout un mythe. Celui d'une ville, Saint-Malo; celui d'une région, la Bretagne, mais aussi de la France révolutionnaire en lutte contre l'Angleterre. Un mythe qu'il est bien agréable d'entretenir tant le récit de ses aventures est joyeux.
Les géographes grecs l'avaient imaginée il y a déjà plus de deux mille ans : on appelait alors Antichtone cette terre mystérieuse qui devait équilibrer la masse des continents de l'hémisphère Nord.
Elle disparut des esprits au Moyen Age mais resurgit lorsque, au XVIe siècle, les premiers navigateurs qui se risquèrent dans les hautes latitudes sud dirent avoir aperçu une terre immense. Depuis, les aventuriers n'ont jamais cessé de la chercher - quitte à en perdre la raison ou la vie.
Certains parlèrent d'un éden aussi vaste que l'Amérique, et des fortunes furent englouties dans l'espoir d'en coloniser les rives bénies. Ainsi furent découverts l'Australie, l'île de Pâques, et des archipels dénudés qui, chacun, livraient leurs lots de drames et de déceptions.
Quand l'Antarctique, enfin, apparut devant la proue des navires, continent de glace et de nuit, les rêves ne s'évanouirent pas pour autant. Rêves ou cauchemars délirants, comme cette base souterraine nazie où Hitler aurait survécu quelque part sous les monts Mühlig-Hofmann.
Dominique Le Brun retrace - récits de voyages à l'appui - les illusions et la réalité de cette longue recherche dont les héros témoignaient d'une obstination surhumaine.
Extraits des récits de voyage de Kerguelen, Cook, Dumont d'Urville, Amundsen, Schakleton, entre autres.
Le voyage de Bougainville, de 1766 à 1769, constitue la première circumnavigation jamais réalisée dans un but uniquement scientifique. Une entreprise dont l'organisation doit à la personnalité exceptionnelle de Bougainville, qui, dès son adolescence, s'est découvert une vocation d'explorateur. Jeune officier, il se porte volontaire pour combattre au Canada, où il côtoie, fasciné, les tribus amérindiennes dont il se fait l'ethnographe. Quand Louis XV abandonne le Canada, Bougainville décide d'offrir à ses habitants français un nouveau territoire, aux îles Malouines, base pour la découverte du vaste continent dont on rêvait dans les hautes latitudes australes. Malheureusement, la couronne espagnole fait valoir ses droits et Bougainville doit quitter les Malouines. En compensation, le roi lui propose d'effectuer « un tour du monde » dont il pourra tirer un grand profit. Sur un fil conducteur de Dominique Le Brun, et à travers une documentation d'époque en partie inédite - journaux de route, lettres, Mémoires et récits de Bougainville, ainsi que de ses compagnons -, c'est cette extraordinaire épopée qui nous est racontée.
Dominique Le Brun, auteur de nombreuses anthologies aux éditions Omnibus, a aussi publié une biographie de Bougainville.
Dans cet Éloge, Dominique Le Brun parcourt les époques pour offrir le portrait de cinquante-deux navigateurs et navigatrices qui l'ont ému, depuis Noé jusqu'à Klaus Vogel, sauveur de migrants en Méditerranée, en passant par James Cook et ses trois grands voyages de découverte ; Bougainville et Lapérouse, parfaits « honnêtes hommes » du siècle des Lumières ; Guy de Maupassant et Paul Signac, les plaisanciers ; Alexandre Dumas, Ernest Hemingway et Jacques Brel, de véritables marins ; Éric Tabarly, Olivier de Kersauson et Alain Colas, toute une époque de la course au large ; et Paul Watson, « pirate de la compassion », héros écologiste...
Cet ouvrage rend aussi hommage aux femmes ayant participé au renouveau maritime : Anita Conti, s'alarmant de la surpêche dès les années 1930 ; Florence Arthaud, première femme à gagner une course en solitaire ; Isabelle Autissier et Ellen MacArthur, prolongeant une carrière de compétition au sommet par un combat pour la sauvegarde de la planète.
Ces fortes personnalités témoignent de la fascination qu'exerce depuis toujours la mer sur les êtres humains. Des parcours riches d'enseignement, relatés avec rigueur et affection par un passionné.
Exploratrices ou purement scientifiques, les expéditions lancées à la découverte des Pôles ont toutes été de grandes aventures. Et depuis cinq cents ans, la France y a joué - et joue encore - un rôle de premier plan.
Pour la première fois, Dominique Le Brun retrace l'incroyable histoire de ces explorateurs et marins d'exception, de Jacques Cartier à Jean-Louis Etienne. Une histoire aujourd'hui d'une criante actualité.
Pour n'en citer ici que les principaux, les Français s'intéressent à l'exploration polaire dès 1534, date à laquelle Cartier découvre le Canada. Se succèderont ensuite nombre de capitaines malouins vers la Terra Australis Incognita. Au XVIIIe siècle, Kerguelen et son « île de la Désolation » défraieront la chronique, alors qu'au siècle suivant, Dumont d'Urville découvrira la terre Adélie et l'Antarctique, tandis que Bellot progressera dans le passage du Nord-Ouest à la recherche de Sir Franklin. C'est avec le commandant Charcot, homme de coeur habité par sa mission au Groenland, puis surtout après la Seconde Guerre mondiale avec la Fondation des Expéditions polaires françaises de Paul-Émile Victor que le savoir fait un bond en avant. Les stations scientifiques et les missions françaises tentent aujourd'hui de contribuer à relever un nouveau défi majeur, le climat.
Des balades en famille et des bols d'air bien mérités non loin de la capitale.
28 itinéraires pour découvrir une vingtaine de châteaux et plusieurs cités historiques ; pour traverser dix forêts domaniales, une demi-douzaine de parcs et de bois ; pour marcher le long de la Seine, de la Marne, de l'Oise et de plusieurs affluents ; pour saluer un certain nombre de villages qui donnent la sensation que le temps s'y écoule moins vite qu'ailleurs... En moins d'une heure de RER, de train ou de voiture, on oublie la capitale !
Bien connue, croit-on, est l'histoire de la conquête du pôle Nord. Et pourtant... Le mot même est ambigu : conquête géographique ou conquête guerrière ? Les étapes de la progression des conquérants méritent un examen critique, auquel se livre ici Dominique Le Brun, spécialiste d'histoire et de littérature maritimes.
On découvre ainsi que les noms qui ornent les cartes de l'océan Arctique ne sont pas toujours ceux des hommes qui ont réellement agi - celui de Barents, par exemple, cache celui du Français Balthazar de Moucheron. On apprend qu'un mythe soigneusement entretenu, celui de « la mer libre du pôle », a poussé les Etats à investir dans des expéditions coûteuses et mortelles. On s'étonne des prolongements de la querelle à la fois politique, financière et idéologique (voire raciale) qui opposait et continue d'opposer les partisans des deux expéditions Cook et Peary. On comprend que les exploits arctiques de l'Etat soviétique naissant étaient destinés, en fait, à ouvrir la route des goulags... Et l'on en arrive à constater que, aujourd'hui, près de 50% des territoires arctiques sont limitrophes de la Russie de Vladimir Poutine.
Une longue histoire dont on se demande parfois si elle n'est pas la chronique d'une catastrophe annoncée.
Le 2 juillet 1816, la frégate française La Méduse s'échoue sur un banc de sable au large de la Mauritanie à la suite d'une erreur de navigation grossière. La mer est calme, le navire n'est pas endommagé et la côte est proche... Pourtant cet incident stupide mais banal va se transformer en tragédie - une des plus célèbres de l'histoire de France.
Les témoignages réunis dans ce recueil révèlent, au fil du récit, les préventions sociales et les choix politiques qui sont à l'origine de l'accident et de ses suites catastrophiques. On comprend à les lire qu'ils aient fait scandale dans une France tout juste rendue aux Bourbons. Car c'est bien l'acharnement des nouveaux gouvernants à effacer les traces de la Révolution qui a, indirectement mais inéluctablement, provoqué la mort de près de deux cents personnes. Ainsi, entre autres aberrations, le commandant de l'expédition était un royaliste émigré restauré dans ses fonctions sans avoir navigué depuis près de vingt ans. Ainsi, le choix des passagers désignés pour embarquer sur les quelques chaloupes ou sur le sinistre radeau fut fait en fonction de leur rang.
Les témoignages retenus croisent les points de vue, leurs auteurs étant présents soit sur les chaloupes (Sander Rang, Charlotte Dard, Charles Bredif), soit sur le radeau (Alexandre Corréard, Henri Savigny, Daniel Dupont), tous s'accordant à désigner les responsables du drame et les héros oubliés.
La tempête hurle, les déferlantes renversent les mâtures, le bateau se disloque sur les récifs, les hommes sont engloutis, broyés... Pas tous. Certains parviennent à gagner les rochers, blessés, épuisés. Les voici seuls et démunis sur un rivage hostile, promis à une mort prochaine. Très vite, la faim, le désespoir, l'anarchie font leur oeuvre... Pourtant, quelques-uns reviendront pour raconter comment, à force de volonté et d'ingéniosité, ils ont réussi l'impossible. C'est autant de cauchemars que décrivent les témoignages réunis dans ce dossier. En même temps, c'est autant de rêves, car survivre dans la nature sauvage est certainement un de nos plus beaux fantasmes.
Survivre à un naufrage au bout du monde, apprivoiser un univers hostile, vaincre ses propres démons...
Des documents hallucinants qui révèlent l'infinie capacité de l'homme à recréer le monde.
Des textes en grande partie inédits ou rares.
La mer et les océans décryptés sous tous leurs aspects. De tout temps les mers et les océans ont fasciné les hommes. Ils les ont chargé de mythes et de légendes, les ont peuplé d'îles imaginaires et de créatures surnaturelles. Ils ont écrit sur eux, les ont craints, et ont fini, au bout de plusieurs siècles, par les traverser, à leurs risques et périls.
En trente chapitres, qui sont autant de petits récits, Dominique Le Brun tente de percer les secrets de la mer. Les navires fantômes existent-ils ? Faut-il croire au kraken, le monstre jailli des abysses ? La mer Rouge s'écarta-t-elle vraiment devant Moïse ? Le Triangle des Bermudes est-il réellement une zone mortellement dangereuse ?
L'auteur, passionné de navigation, nous invite à parcourir les eaux dans le sillage de Pithéas, Christophe Colomb ou Magellan. Il nous explique le fonctionnement des phares, les particularité des mers polaires, nous raconte les naufrages le plus célèbres, nous décrit les croyances et les superstitions des marins.
D'anecdotes en aventures, force est de constater que les mers regorgent de mystères. Entre épaves oubliées et trésors enfouis à des centaines de mètres de profondeur, c'est à un voyage sur et sous les flots que nous sommes conviés, à la fois culturel, historique, scientifique et écologique.
La Côte d'Émeraude n'est pas seulement merveilleuse par ses paysages ; elle séduit aussi par la puissance de ses ambiances. Au pied du phare du cap Fréhel, sur les quais de Saint-Malo, sur la jetée de Cancale. on est dans l'univers des navigateurs, pêcheurs, marins du commerce et coureurs de haute mer. Au fort de la Latte, sur les remparts de Dinan et de Saint-Malo, on plonge dans l'histoire, avec des rapports bien compliqués entre le duché de Bretagne, le royaume de France et la très indépendante cité malouine, repaire de corsaires et port d'attache d'armateurs-négociants richissimes. Tandis que sur les plages de Dinard et Saint-Cast, l'esprit de la Belle Époque et le souvenir des villégiatures prestigieuses marquent encore les lieux. Mais si on évoque les séjours passés des têtes couronnées de la vieille Europe, des hommes politiques dès la Troisième République, des artistes et gens de lettres, désormais, ces stations balnéaires sont devenues tout à fait familiales et accueillantes pour tout un chacun.
Le 29 avril 1788, en plein océan Pacifique, les marins de la Bounty se révoltent et prennent le commandement de leur navire. Tandis que le capitaine Bligh est abandonné dans une chaloupe, les mutins partent à la recherche d'un paradis polynésien où se cacher, loin de la civilisation. Trente ans plus tard, on retrouve tout à fait par hasard leurs descendants sur une île qu'on croyait vierge, et un bilan définitif de l'affaire peut enfin être dressé. Des 19 hommes abandonnés avec le capitaine Bligh, tous ont survécu au terme d'une odyssée digne des plus grands exploits humains. Des 16 hommes débarqués à Tahiti, tous ont été repris, condamnés à mort, et trois ont été pendus. Des 9 hommes qui bâtirent un nouveau monde dans l'île de Pitcairn, tous se sont entretués - sauf un.
Voici réunis les témoignages (dont deux inédits en français) de quatre hommes qui ont vécu la mutinerie de la Bounty chacun d'un point de vue différent. Leurs regards croisés permettent d'aller au coeur de l'affaire, dans l'âme déchirée de Fletcher Christian, second de la Bounty et héros sombre d'un voyage au paradis devenu descente aux enfers.
Mathurin Méheut, né en 1882 à Lamballe, est souvent considéré comme le peintre de la Bretagne tant il s'est attaché au cours de sa vie à en immortaliser les traditions à une époque où elles n'étaient pas encore passées dans le domaine du folklore.
Cette volonté d'observer le monde et de s'en faire le témoin fidèle et précis, remarquée par Albert Kahn pour les Archives de la planète, restera une ligne directrice du travail de Méheut, qu'il soit au laboratoire maritime de Roscoff, au Japon ou dans les tranchées de la Première Guerre Mondiale.
La grande diversité de sa recherche artistique et les nombreuses techniques auxquelles il s'est essayé dressent le portrait d'un travailleur obstiné et productif.
Ce livre retrace les grandes étapes de sa vie d'artiste, des premiers dessins représentant les rues de Lomballe au succès de ses grands décors. A travers les thématiques chères à Méheut, Dominique Lebrun présente les éléments significatifs de son oeuvre.