Et dire que John Dortmunder en est réduit à faire du porte à porte pour vendre des encyclopédies (ou plus exactement faire semblant de les vendre) ! Du gagne-petit pour un cambrioleur habitué aux gros coups. Heureusement, Victor, ancien agent du FBI et neveu d'Andy Kelp a eu une idée géniale : un vol de banque. Attention, pas un braquage avec des menaces, des cris, des coups de feu et toutes ces choses désagréables. Non, l'idée c'est vraiment d'embarquer la banque puisqu'elle est là, provisoirement installée dans un mobile home en attendant la réfection du bâtiment qui l'abrite en temps normal. Un mobile home, comme son nom l'indique, est fait pour être déplacé. Avec un camion et un bon chauffeur, Stan Murch par exemple, l'affaire devrait marcher. comme sur des roulettes.Voici une des plus mythiques aventures de Dortmunder et de sa bande. Cette variation désopilante sur le thème classique du casse de banque est tout simplement un régal. Outre l'habituelle succession de péripéties loufoques, le roman est émaillé de gags secondaires, d'apartés ironiques et de merveilleux dialogues de sourds qui sont la marque de ce très grand maître de l'humour qu'est Donald Westlake.Rivages poursuit la réédition de ses oeuvres dans des traductions entièrement révisées et complétées.
Cadre dans une papeterie depuis vingt ans, Burke Devore, la quarantaine, est un père de famille heureux. Mais un jour il est licencié, atteint de plein fouet par la vague de compressions et de restructurations qui touche l'Amérique des années 1990. Cet employé modèle voit alors sa vie basculer. Bien décidé à retrouver son bonheur perdu, il est prêt à tout... même au pire !Le dossier de l'édition permet d'approfondir l'étude du roman noir, en proposant les textes de trois maîtres du genre (Dashiell Hammett, Léo Malet et James Ellroy) ; il analyse les différentes formes qu'emprunte la littérature engagée et revient sur l'adaptation cinématographique du Couperet par Costa-Gavras en 2005.
Pour l'anniversaire des 10 ans de la mort de Donald Westlake en décembre 2018, voici une édition collector regroupant trois aventures incontournables de la série « John Dortmunder » : «Pierre qui roule », « Personne n'est parfait, » « Dégâts des eaux », pour découvrir l'univers comique de Westlake et son personnage le plus célèbre : le cambrioleur qui rate tous ses coups avec talent! Traduits de l'anglais (États-Unis) par Alexis Nolent, Henri Collard et Jean Esch.
Il est séduisant, riche et dictateur. Tans pis pour lui ! Son pays ne veut plus ni de sa belle gueule enrichie, ni de son épouse aux douze mille paires de grolles. Vive le Yerbadoro libre ! Autant dire qu'il est temps de filer en sauvant ce qui peut l'être. Les comptes en Suisse ? Impossible. Les valises de billets ? Trop dangereux... Reste un subterfuge : faire énorme pour passer inaperçu : planquer l'or et les bijoux dans les briques creuses d'un château à reconstruire à Paris pour une énième exposition universelle, puis trouver un moment sur place pour tranquillement reprendre son bien. Génial ! Sauf que le projet est éventé. Eustace Dench, malfaiteur français de génie, est à l'arrivée prêt à se servir. Son seul problème, à l'heure de l'Europe, est de travailler avec des Italiens, des Allemands et des Anglais qui, comme lui, veulent tout le butin et ne parlent que deux langues : la leur et celle du fric... Jubilatoire !
Que faire quand on découvre que, depuis des années, on est une taupe à son insu ? Une taupe dormante, bien entendu, mais qu'il s'agit justement de réveiller. Intérimaire désargenté dans sa jeunesse, Josh avait un beau jour reçu un chèque dont il n'avait pu retrouver l'origine. Après quelques hésitations, il l'avait encaissé. C'était un gros chèque. Mois après mois, d'autres s'étaient succédé, sans la moindre explication. Devenu père de famille prospère, Josh a fini par oublier que de l'argent qui tombe du ciel, ça n'existe pas.
Mais un 15 juillet, par un après-midi chaud et ensoleillé, un homme l'aborde sur le ferry de Fire Island et lui dit : "Vous êtes à présent en service actif." Horrifié, Josh comprend qu'il a accepté l'argent d'une mystérieuse organisation qui a maintenant besoin de lui et s'est arrangée pour le piéger. Vite dépassé par les événements, il se trouve confronté à une terrible alternative : vaut-il mieux devenir un traître ou un criminel ? Et probablement finir assassiné dans les deux cas.
Maître de l'ironie, de l'humour noir et de la mystification, Donald Westlake tricote l'histoire réjouissante d'un homme ordinaire que ses petites faiblesses plongent dans une situation inextricable. Le genre de scénario dont se délecte le lecteur, tout en souhaitant, bien sûr, qu'une telle chose ne lui arrive jamais.
Il y a deux possibilités ; on connaît déjà John Dortmunder et on sait qu'avec lui, le cambriolage relève d'une alchimie particulière dont il détient le secret : défis pharaoniques (à l'impossible Dortmunder est tenu), plans rocambolesques (le plus compliqué sera le mieux), équipiers ingénieux (mais gaffeurs), action audacieuse (et souvent inadaptée à la situation) et résultats grandioses (parfois très éloignés des objectifs de départ).Ou bien on ne le connaît pas encore, et ces onze nouvelles seront une parfaite introduction à « l'esprit Dortmunder», mélange de non-sens inspiré, de panache absurde et de comédie burlesque.Derrière Dortmunder, il y a le génial Donald Westlake et son sens du rythme, son imagination, son ironie élégamment moqueuse, en un mot son style. Avec en prime, une surprise finale : un voleur peut en cacher un autre.
«Moi, un pacifiste, un non-violent, j'ai usé de la violence. Moi, un idéaliste que traquent les sbires et les bourres du F.B.I., la fatalité a voulu que je me mue en une créature du F.B.I. Moi, qui méprise, qui abhorre les espions et contre-espions, il a fallu que j'en devienne un. Eh bien, croyez-moi, pour expier cette faute, j'ai du pain sur la planche. Ils n'ont pas fini de m'arrêter pour manifestation non autorisée, les flics !»
Au sein d'une troupe de jeunes comédiens rassemblés pour un festival, dans une petite station climatique, les meurtres se succèdent, tous plus terrifiants les uns que les autres. La police locale enquête : le coupable ne peut être qu'un membre de la troupe et un dément. Or, dans ce cercle restreint, tout le monde paraît parfaitement sain d'esprit. Le capitaine Sondgard s'arrache les cheveux ; puis, de guerre lasse, se risque à tenter un bluff monumental...
Un génie, Dortmunder. Le génie de la «planification». Il vous «planifie» un braquage à la perfection.Sauf lorsqu'il a voulu braquer l'Émeraude Magique. Cinq fois qu'il a dû s'y reprendre, avec ses petits camarades, cinq fois qu'il a dû inventer des astuces délirantes pour pouvoir s'en emparer. Et chaque fois elle lui échappait.À vous dégoûter d'être malhonnête...
Jack Pine, acteur célèbre et richissime, égocentrique, arriviste et décadent, se réveille un matin dans un tel état qu'il ne parvient même pas à se souvenir de ce qu'il a fait la veille pour en arriver là. Il a forcé sur les substances toxiques, sans aucun doute, mais encore ? Alors qu'il essaye de rassembler ses esprits, un certain Michael O'Connor, du magazine People, débarque pour l'interviewer. Jack ressent l'urgent besoin de se reposer, mais il faut bien ménager ses relations avec la presse, n'est-ce pas ? Heureusement, O'Connor est un type consciencieux, qui parvient avec une grande patience à faire raconter à Jack les grands moments de son existence. Au début, la star s'en tient à sa biographie « autorisée », bien entendu, mais au fur et à mesure que l'habile O'Connor l'interroge, et qu'il renonce à lutter contre les conséquences physiologiques de ses excès, il se laisse aller à des confidences de plus en plus compromettantes, au fil desquelles la figure de son copain d'enfance Buddy Pal prend beaucoup d'importance. Petit à petit apparaît la véritable nature, très malsaine, de leur relation, qui aura eu des conséquences incalculables sur la vie de Jack. Jusqu'à un coup de théâtre final, de ceux dont Westlake a le secret.Construit autour d'une succession de flash-back, ce roman atypique, plein de l'humour noir et de l'ironie qui caractérisent Westlake, est aussi une satire cruelle du monde du spectacle.« Westlake manie merveilleusement l'absurde. »New York Times Book Review« Westlake est toujours original. »Elmore Leonard« Le spécialiste des coups tordus qui vous prennent toujours au dépourvu. »James Grady
Et revoici l'ami Dortmunder, cambrioleur superbement génial et affreusement malchanceux. Cette fois, il a piqué (par erreur, je vous jure ! ) une splendide bague de rubis que se disputent diverses organisations ethnico-terroristes. Traqué par la police, le FBI et toute la truanderie new yorkaise, il voudrait bien le rendre, ce sacré bijou. Mais à qui ? Et comment ?
Edwin Topliss écrit des romans porno en série. Mais un jour, il tombe en panne de fantasmes. Ses quinze pages quotidiennes et besogneuses se transforment en règlement de comptes avec lui-même et sa vie minable...
Si je faisais le point, ce n'était pas brillant.
Je n'avais plus de foyer, pas de but dans l'existence, rien que des petits bouts de projets éparpillés : venger un père qui n'était pas le mien, venger une belle-soeur que je n'avais jamais vue, protéger une nièce dont je me fichais éperdument, aider un gangster à faire une révolution dans le milieu.
Mais d'abord, retrouver le salaud qui m'avait fait perdre un oeil, tout en me débrouillant pour ne pas y laisser l'autre.