Le plaisir que procurent ces poèmes-comptines, tous construits sur le même modèle est si délectable qu'il incite à en inventer d'autres, et si évident qu'il n'a guère besoin d'être commenté. « À notre sens, c'est lui [Lear] qui est, chronologiquement et essentiellement, le père du nonsense; nous le croyons supérieur à Lewis Carroll. [...] Alors que le Pays des merveilles de Carroll est purement intellectuel, Lear fait apparaître un autre élément - qui est celui de la poésie, et même de l'émotion. Lear n'introduit pas ses mots dépourvus de sens et ses créatures amorphes avec toute la pompe de la raison, mais accompagnés d'un prélude romantique aux riches couleurs et aux rythmes entêtants. » G.K. Chesterton, Le Défenseur, 1902
Dans la lignée de la revue Reliefs, retrouvez dans un élégant fourreau un tirage d'une planche d'Edward Lear et Elizabeth Gould issue du 4e tome (consacré aux gallinacés et aux échassiers) de l'ouvrage de John Gould, The Birds of Europe (1837) et un texte accompagnant l'oeuvre.
À l'intérieur :
- Une illustration imprimée avec soin sur papier d'art - Un livret de quatre pages avec un texte sur l'oeuvre Les tirages sont réalisés sur un papier de création à l'aide de techniques de reproduction respectant le plus fidèlement possible la création originale.
Si Edward Lear est surtout connu pour ses poèmes humoristiques, on oublie trop souvent qu'il a d'abord été un très grand dessinateur d'animaux et de reptiles. Cet ensemble de 42 lithographies mises en couleur à la main, publiées à l'origine sous le titre d'Illustrations of the Family of Psittacidae, or Parrots, représente le sommet de sa carrière assez brève de peintre animalier, avant que ses graves problèmes de vue ne l'obligent à se cantonner à l'écriture.
À l'époque de Lear, les riches amateurs d'histoire naturelle étaient prêts à payer le prix fort pour se procurer des perroquets vivants, aussi rares que recherchés, prisés par l'aristocratie européenne du XIXe siècle qui était fascinée par leur plumage étonnant et leur façon d'imiter la voix humaine. Les belles planches consacrées à ces oiseaux étaient bien sûr tout aussi appréciées. L'une des toutes premières séries de dessins entièrement consacrées à cette espèce, Parrots, regroupait des perroquets d'Afrique, d'Australie et d'Amérique élevés par d'éminents ornithologues, comme Sir William Jardine et Prideaux John Selby qui ont financé Lear et l'ont inspiré en le guidant dans son travail.
Contrairement aux autres dessinateurs d'oiseaux qui travaillaient pour l'essentiel à partir d'animaux empaillés, le jeune Lear (1812-1888) au talent exceptionnel a ainsi réalisé ses dessins à partir de perroquets vivants dont il a su rendre les attitudes et les expressions dans des illustrations criantes de vérité. La méthode de la lithographie mise en couleur à la main, toute nouvelle à l'époque, a facilité le travail de Lear à l'élégance incomparable.
Le premier tirage de ce splendide recueil ne comportait à l'origine que 175 exemplaires précieux vendus par souscription aux plus grands spécialistes et aux plus riches collectionneurs de perroquets vivants. C'est grâce à ces Psittacidae que Lear est devenu célèbre et qu'il a même été le professeur de dessin de la jeune reine Victoria. Accompagnée d'une brève introduction zoologique et de la description de chaque oiseau représenté, cet ouvrage reprend la réédition taille XL de TASCHEN dans un format optimisé, plus pratique, qui redonne vie aux perroquets de Lear que tout le monde peut aujourd'hui de nouveau admirer.
Quel bonheur de lire monsieur lear, une si drôle et imposante figure, enchanteur du dessin et de la littérature, tant et si bien que l'on pense qu'il est le père du non-sens, et même.
Pour certains allumés, un héraut de la bande dessinée. parents, enfants, caïmans géants, ouvrez donc les yeux pour dire.
Passé maître dans l'art du "limerick", petit poème comique et absurde, edward lear publie en 1846 en angleterre, le livre du non-sens.
Le non-sens étant dépourvu de sens, soyons libres de lui en donner mille. après henri galeron, c'est à vous lecteurs de traduire, d'inventer, de tripatouiller et de dessiner!. a vous de trouver du sens à ce qui, apparemment, n'en a pas
Edward Lear's classic poem, The Owl and the Pussy-cat , beautifully illustrated by Charlotte Voake and introduced with a foreword by Julia Donaldson The Owl and the Pussy-cat went to sea In a beautiful pea-green boat... Edward Lear's classic poem has delighted readers of all ages for generations. It is given new life by Charlotte Voake's exquisite illustrations in this beautiful new edition. Introduced by a foreword from world-renowned children's author and Lear devotee, Julia Donaldson, this is a book to be treasured by Lear fans both old and young. Be sure to look out for Julia Donaldson's sequel to this much-loved poem, The Further Adventures of the Owl and the Pussy-cat .
Nonsense is the breath of my nostrils', wrote Edward Lear (1812-88), and this collection demonstrates the wonderfully varied ways in which he pursued his philosophy of life. He created an extraordinary world filled with bizarre creatures - from the Dong with a luminous nose to the Pobble who has no toes - who misbehave with joyful abandon. Here can be found such exuberant and timeless verse as 'The Owl and the Pussy-cat', 'The Quangle Wangle's Hat' and numerous comic limericks, along with stories, letters, alphabets and recipes, all accompanied throughout with his fantastical line drawings. Gently pointing out human follies and the absurdities of the conventional Victorian society in which he lived, Lear's nonsense has enchanted children and adults alike for generations.
Ce carnet thématique de Notes & Lectures présente quelques planches du 4e tome, consacré aux gallinacés et aux échassiers, des 5 volumes comprenant environ 3 000 illustrations qui composent The Birds of Europe (1837). Son auteur John Gould (1804-1881) était taxidermiste, restaurateur et conservateur à la Zoological Society of London et proche des plus grands naturalistes britanniques. Les lithographies ont été réalisées par sa femme, Elizabeth Coxen Gould et par le mentor de celle-ci, l'étonnant Edward Lear (1812-1888).
L'écrivain dessinateur Edward Gorey (Etats-Unis - 1925-2000) trouvait beaucoup de charme aux textes du poète anglais Edward Lear : « j'ai découvert Les Jumblies grâce mon grand-père quand j'avais 4 ou 5 ans, et cela reste un de mes livres préférés. Quand j'ai su que Lear avait lui-même fait un petit dessin pour accompagner son poème, je me suis dit que je pourrais l'illustrer en entier. » Qui sont Les Jumblies ? Une bande de joyeux et très petits lurons qui décident de parcourir toutes les mers du globe dans une passoire, au désespoir de leurs parents qui les supplient de rester à la maison.
Les 20 dessins d'Edward Gorey donnent vie à ce fouillis (c'est le sens original du mot jumble) de personnages excentriques et attachants. L'art du trait de Gorey et la fantaisie des vers de Lear font des Jumblies un parfait délice, qu'il faut relire, encore et encore.
Ce grand poème d'Edward Lear, merveilleusement mis en images par un de nos plus talentueux illustrateurs, est un vrai régal pour les yeux et pour l'âme. Stéphane Jorish a remporté le prix Elizabeth Mrazik-Cleaver pour les illustrations de cette intemporelle histoire d'amour, dont Lucie Papineau signe la version française.