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Fondements de la métaphysique des moeurs
Emmanuel Kant
- Bordas
- Ulb Oeuvres Philosophiques
- 1 Mars 1993
- 9782040168575
"La volonté absolument bonne est celle qui ne peut devenir mauvaise, celle, par conséquent, dont la maxime peut être érigée en loi universelle sans se contredire elle-même. Ce principe est donc aussi sa loi suprême : Agis toujours d'après une maxime dont tu puisses vouloir qu'elle soit en même temps une loi universelle." Emmanuel Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs (Deuxième section).
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Publiée en 1788, la Critique de la raison pratique s'inscrit dans le prolongement de la Critique de la raison pure (1781) et des Fondements de la métaphysique des moeurs (1785). Elle est aussi l'expression des conditions subjectives de la moralité et l'explication de la loi morale.
Ferdinand Alquié, dans son texte d'introduction, rappelle les sources kantiennes (Leibniz, Wolf, Rousseau), le processus de construction du sujet moral, l'intérêt du sujet connaissant la possibilité d'un usage synthétique de la raison pure pratique sur le chemin de l'impératif catégorique, le rôle de la liberté à l'articulation de la volonté bonne et de la loi. Telles sont les voies d'accès au souverain bien « synthèse de la raison théorique et de la raison pratique, de la raison déterminant la nature et de la raison parant la loi ».
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Sur l'échec de tout essai philosophique en matière de théodicée ; sur un prétendu droit de mentir par humanité
Emmanuel Kant
- Puf
- 17 Janvier 2024
- 9782130842767
Si le mal est ce qui doit ne pas être, il place la métaphysique devant une alternative : prétendre saisir la rationalité du réel malgré le mal, ou prendre au sérieux l'exigence de penser le monde depuis le mal. La première attitude, caractéristique de ce que la tradition nomme la « théodicée », est selon Kant une illusion, dont la déconstruction ne laisse ouvert que le second chemin. Le suivre, c'est notamment s'intéresser au mensonge, que Kant présente comme un mal en toutes circonstances.
Cet ouvrage donne à lire les deux textes que Kant a consacrés à cette question, un choix de textes sur le problème moral du mensonge bienveillant, ainsi qu'une présentation de ce qui constitue une authentique métaphysique de la sincérité.
On y voit Kant produire l'une des rares légitimations philosophiques de la plainte, en même temps que s'efforcer à déterminer précisément ce que mentir veut dire. On y apprend également que la célèbre controverse entre Kant et Constant est largement le résultat d'un coup monté. -
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Des objets ». Qualifié d?ouvrage le plus génial et le plus contradictoire de toute la littérature philosophique, ce livre a apporté « une définition nouvelle de la vérité. Les choses ne se soumettent à nos idées que parce que l?esprit leur impose ses cadres » (C.
Serrus in Préface).
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Oeuvres philosophiques Tome 1 ; des premiers écrits à la critique de la raison pure
Emmanuel Kant
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 25 Novembre 1980
- 9782070109722
«Kant (1724-1804) est un professeur : c'est à travers son enseignement et ses lectures que sa pensée acquiert sa forme propre. Il marque la fin de la métaphysique sous son aspect dogmatique : s'interrogeant sur le pouvoir de connaître, il montre qu'il n'est pas à la mesure de sa prétention à saisir l'inconditionné. Mais il a pris au sérieux l'ambition métaphysique, qu'il attribue à la raison elle-même. L'inconditionné,
refusé au savoir, mais manifesté dans l'autonomie de la raison pratique et anticipé dans l'espérance, est le vrai fil conducteur de sa pensée
qui le découvre non plus dans l'objet mais dans l'acte, la spontanéité et la liberté.» Alexandre J.-L. Delamarre. -
Oeuvres philosophiques Tome 2 ; des prolégomènes aux écrits de 1791
Emmanuel Kant
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 11 Janvier 1985
- 9782070110728
«Kant (1724-1804) est un professeur : c'est à travers son enseignement et ses lectures que sa pensée acquiert sa forme propre. Il marque la fin de la métaphysique sous son aspect dogmatique : s'interrogeant sur le pouvoir de connaître, il montre qu'il n'est pas à la mesure de sa prétention à saisir l'inconditionné. Mais il a pris au sérieux l'ambition métaphysique, qu'il attribue à la raison elle-même. L'inconditionné,
refusé au savoir, mais manifesté dans l'autonomie de la raison pratique et anticipé dans l'espérance, est le vrai fil conducteur de sa pensée
qui le découvre non plus dans l'objet mais dans l'acte, la spontanéité et la liberté.» Alexandre J.-L. Delamarre. -
Oeuvres philosophiques Tome 3 ; les derniers écrits
Emmanuel Kant
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 22 Octobre 1986
- 9782070111060
Thomas de Quincey - pour marquer la prépondérance de Kant dans la philosophie occidentale - osait affirmer que si un lecteur prétendait être indifférent à sa philosophie, il faudrait supposer qu'il soit «parfaitement inintellectuel» ou, encore, « feindre, par politesse, de supposer le contraire». Avec ce tome III s'achève, dans la Pléiade, la publication des oeuvres du philosophe. Le lecteur, saisissant - ne serait-ce qu'intuitivement - les modifications apportées aux structures de la pensée par la construction de Kant, pourra ainsi avoir un libre et facile accès à l'-uvre d'un des philosophes qu'on ne peut «éviter». On sait trop que c'est à Kant d'abord qu'Heidegger dut s'affronter. L'éditeur a voulu restituer les oe uvres dans la simplicité de leur évolution chronologique. Si on peut penser que ce dernier volume n'apporte plus de découvertes majeures (il ne faudrait néanmoins pas oublier de quel poids la Métaphysique des moeurs pèse sur nos sociétés et ne pas nier que nous relevons encore du fantasme d'un Projet de paix perpétuelle), on pourra cependant mesurer de quel incessant travail de reprise et d'affinement la pensée de Kant est capable. Ferdinand Alquié - le maître d'oeuvre de cette publication - déclarait qu'«une édition de Kant n'est pas une thèse sur Kant». C'est donc à un humble travail de balisage que se sont
attachés ses divers collaborateurs pour guider l'homme curieux - donc susceptible de philosopher - dans cette oeuvre gigantesque qui, incontestablement et peut-être à notre insu -, nous a tous «fondés». -
C'est dans cette tentative de changer la méthode suivie jusqu'ici en Métaphysique et d'opérer en elle une révolution totale, suivant l'exemple des héomètres et des physiciens, que consiste l'oeuvre de cette Critique de la raison pure spéculative. Elle est un traité de la méthode et non un système de la science elle-même/ Mais elle en décrit tout de même la circonscription totale, tant par rapport à ses limites que par rapport à sa structure interne ; c'est que la raison pure spéculative a ceci de particulier en elle-même, qu'elle peut et doit mesurer exactement son propre pouvoir suivant les diverses manières dont elle choisit les objets (Objecte) de sa pensée et faire aussi un dénombrement complet de toutes les façons différentes de se poser les problèmes, en même temps que se tracer, de cette manière, tout le plan d'un système de métaphysique.
Emmanuel Kant.
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La religion dans les limites de la seule raison
Emmanuel Kant
- Puf
- Quadrige
- 2 Septembre 2020
- 9782130826477
La Religion (1793) confronte la raison à deux énigmes.
D'une part, comment le mal commis est-il possible ? Nous jugeons les auteurs des maux infligés aux êtres humains par d'autres êtres sans douter de leur appartenance à l'humanité (puisque nous ne jugeons que des humains), alors que le choix de les commettre est, pour un être raisonnable, incompréhensible. Énigme d'autant plus forte que l'humanité commet infiniment plus de maux qu'elle ne fait le bien.
D'autre part, la croyance est une énigme pour l'incroyant, comme l'incroyance l'est pour celui qui croit. C'est ainsi toute une part du référentiel selon lequel chacun déchiffre le monde qui nous reste mystérieuse dans les relations interpersonnelles, lors même que la pratique d'un culte est le plus souvent publique.
Le rapprochement des deux problèmes ainsi posés à la raison fait l'unité d'un livre qui, au moment où le projet des Lumières apparaît de nouveau d'actualité, en interroge pour nous à la fois les ressources et les limites.
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Ce classique régulièrement réédité permet d'aborder l'oeuvre de Kant.
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Au travers de ces articles, Kant se souciait d'une part de défendre les thèses de sa philosophie ou certaines objections qui lui procuraient l'occasion de les préciser, d'autre part d'en poursuivre l'exposé systématique et doctrinal qu'il projetait sous la forme d'une Métaphysique des moeurs: se formulent déjà ici quelques unes de principales thèses qu'exposeront en 1797 les Premiers principes métaphysiques de la doctrine du droit: la définition du droit, la distinction entre forme intérieure et forme extérieure de la législation, la faculté de contrainte, le contrat, les rapports du droit et de la vertu, etc.
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La religion dans les limites de la simple raison
Emmanuel Kant
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 4 Mars 1994
- 9782711611959
« Petit traité de théologie philosophique, et non proprement biblique » : c'est ainsi que Kant présente son ouvrage au théologien Matern Reuss en 1793. Cet ouvrage traite de la religion naturelle telle que la conçoit le philosophe de Konisgberg, c'est-à-dire une religion avant tout rationnelle et raisonnable. Son objet est en effet la foi de l'homme qui se fonde uniquement sur la raison : une foi en laquelle tout homme pourrait et devrait retrouver, par ses propres moyens, les principes moraux inconditionnés qui doivent diriger son action libre. Enseignement pratique et non science du divin, croyance traditionnelle et non révélée - mais qui ne condamne ni ne contredit toute révélation pour autant - la religion ainsi ramenée aux « limites de la simple raison » s'érige avant tout contre la superstition et l'enthousiasme, en tant que spiritualité véritablement universelle.
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« Tous les progrès dans la culture, par lesquels l'homme fait son éducation, ont pour but d'appliquer connaissances et aptitudes ainsi acquises, à l'usage du monde; mais en ce monde, l'objet le plus important auquel il puisse en faire l'application, c'est l'homme : car il est à lui-même sa fin dernière. Le connaître, conformément à son espèce, comme être terrestre doué de raison, voilà donc qui mérite tout particulièrement d'être appelé connaissance du monde, bien que l'homme ne constitue qu'une partie des créatures terrestres.
Une doctrine de la connaissance de l'homme, systématiquement traitée (Anthropologie), peut l'être du point de vue physiologique, ou du point de vue pragmatique. La connaissance physiologique de l'homme tend à l'exploration de ce que la nature fait de l'homme, la connaissance pragmatique de ce que l'homme, en tant qu'être de libre activité, fait ou peut et doit faire de lui-même » -
Vers la paix perpétuelle
Emmanuel Kant
- Hatier
- Classiques De La Philosophie Hatier
- 10 Mai 2001
- 9782218729669
Des textes classiques et leur commentaire pour préparer efficacement l'oral au bac.
L'ambition de la collection "Les classiques de la philosophie" est d'introduire à la lecture éclairée des grands "moments" de la pensée. Une présentation éclairée, des notes claires et précises, des traductions réactualisées, des glossaires étoffés aideront le lecteur à parcourir, au rythme qui est le sien, les principales étapes d'une histoire de la philosophie ouverte. Les analyses, qui complètent ici les textes, suggèrent des perspectives et des orientations qu'il appartiendra au lecteur d'explorer, de suivre ou de redessiner.
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Qu'est-ce que s'orienter dans la pensée ?
Emmanuel Kant
- Vrin
- Textes & Commentaires
- 7 Octobre 2002
- 9782711614813
A la liberté de penser s'oppose, en premier lieu, la contrainte civile. On dit, il est vrai, que la liberté de parler ou d'écrire peut nous être ôtée par une puissance supérieure, mais non pas la liberté de penser. Pourtant, ôter la liberté de communiquer publiquement ses pensées, n'est-ce pas aussi ôter la liberté de penser.
En second lieu, la liberté de penser est prise au sens où elle s'oppose à la contrainte exercée sur la conscience.
En troisième lieu, la liberté de penser signifie que la raison ne se soumette à aucune autre loi que celle qu'elle se donne à elle même. Car l'inévitable conséquence de l'absence de loi dans la pensée, c'est que la liberté de penser y trouve finalement sa perte. -
« Sous le titre général : Le conflit des facultés, paraissent ici trois dissertations que j'ai rédigées pour des fins diverses et à des époques différentes; elles sont propres cependant à former, jointes à un ouvrage, une unité systématique; car je me suis, seulement plus tard, rendu compte qu'elles pouvaient, comme un conflit de la Faculté inférieure avec les trois Facultés supérieures, très bien se réunir (et ce pour obvier à leur dispersion) en un seul volume. » La Faculté inférieure est celle de philosophie; les trois supérieures sont celles de théologie, de droit et de médecine. A travers ces conflits, ce sont les problèmes de la liberté et de la vérité qui se posent une nouvelle fois à Kant.
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Sur les effets politiques du sentiment religieux, le rôle des émotions dans l'histoire, l'art d'interpréter un événement, et la liberté de pensée, ce célèbre texte de 1798 est aussi le testament politique de Kant. Payot en publie ici une traduction nouvelle, enrichie d'inédits, et appelée à devenir l'édition de référence du Conflit des Facultés. Edité, traduit, annoté et préfacé par Christian Ferrié, philosophe, professeur en classes préparatoires et chargé de cours à l'université de Strasbourg.
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Doctrine du droit Tome 1 ; métaphysique des moeurs
Emmanuel Kant
- Vrin
- Bibliotheque D'histoire De La Philosophie
- 15 Novembre 2011
- 9782711624072
Bien que la Doctrine du Droit constitue la dernière tentative systématique véritablement originale de la pensée kantienne, elle ne peut être séparée de la réflexion du philosophe sur la Révolution française et son développement, à partir d'une histoire concrète, en apparaît assez contrasté. Les néo-kantiens ont vu justement que c'est la partie relative au droit politique et au droit des gens qui possède le plus grand intérêt. Pourtant, si l'on replace la Doctrine du Droit dans l'ensemble de l'oeuvre, on observera que c'est précisément la théorie de la propriété qui constitue le moment original de l'ouvrage : Kant avait, en effet, déjà développé dans ses opuscules Sur le lieu commun : cela peut être bon en théorie, mais ne vaut rien en pratique (1793) et le Projet de paix perpétuelle (1795) l'essentiel de ses vues concernant le droit politique et le droit des gens. Ce qui est important dans ce texte, si l'on y regarde bien, c'est la manière tout à fait originale dont Kant rattache à travers la théorie de la propriété le droit naturel au droit public. Disons en un mot que toute la théorie du droit naturel est en vue de l'État et justifiée par l'État, qui lui-même est un problème pour l'histoire en tant que lieu où la praxis humaine réalise l'idée politique.
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Doctrine de la vertu ; métaphysique des moeurs Tome 2
Emmanuel Kant
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711612659
« Et je remercie mon Créateur! de m'avoir fait vivre en ces journées! où vous, noble Monsieur, éclairez en cette fin du XVIIIe siècle le monde comme une vive et brillante lumière... Pas de bonne action, pas de bonne parole qui se perde; la récompense ne peut manquer de venir! On peut le dire au public pour l'attirer et l'inciter à faire pareil! le sage agit par devoir! celui qui est plus sage encore agit par respect pour le devoir! il se prosterne profondément devant la sainteté du devoir! il croit en Dieu! il en pressent la majesté! Ainsi disait la lettre... »Lettre de Johann Plücker à Kant, le 5 janvier 1796.