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Farid Haroud
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Elle appartient au club très fermé des Zidane, Guardiola, Cruyff ou Ancelotti, ses équivalents masculins. Ceux qui ont réussi sur le terrain et sur le banc des entraîneurs. Du foot de village au très haut niveau, Sonia Bompastor collectionne les premières fois. Lorsqu'en 1998, le centre de formation de Clairefontaine ouvre enfin ses portes aux femmes, elle figure parmi les pionnières. En 2011, elle soulève la Ligue des champions avec l'Olympique lyonnais dont elle est capitaine. Aucun club français n'avait réussi cet exploit auparavant. Dix ans plus tard, Sonia devient la première entraîneure de l'OL, la plus grande équipe féminine du monde, et remporte en 2022 la Ligue des champions : elle est ainsi la première femme à décrocher ce trophée en tant que coach et joueuse. En dépit des freins, du manque de moyens, de public ou de reconnaissance, Sonia Bompastor incarne avec ténacité l'émergence des femmes tant sur les terrains et que dans les yeux des supporters. Avec son parcours exceptionnel, la joueuse nous montre l'évolution du football féminin, en toute simplicité.
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L'auteur réunit ici vingt-deux portraits de femmes et d'hommes d'origine et d'horizons différents. D'où viennent-ils ? Portugal, Inde, Chili, Madagascar, Tunisie, Sierra Léone, Cambodge, Algérie... Quand sont-ils arrivés ? Certains dans l'entre -deux-guerres, d'autres pendant la Seconde Guerre mondiale ou encore à la suite du coup d'État de Pinochet en 1973. Comment ? Tous ces Français venus d'ailleurs nous racontent avec émotion leur départ, leur voyage en bateau ou en avion, et leur arrivée en France.
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Farid Haroud : « L'idée m'est venue lors d'un repas de famille, où, en même temps que le café, une question a émergé : «Vous souvenez-vous d'un professeur qui aurait marqué votre vie scolaire et quel souvenir gardez-vous de lui ?» De l'arrière-grandmère aux arrière-petits-enfants, tous ont répondu par l'affirmative. De l'ennemi déclaré à l'école, aux plus assidus des bons élèves, ils avaient tous matière à expression.
Si le professeur, l'institutrice sont des solistes dans leur salle de cours, les élèves sont le parterre de spectateurs. A chacun sa vedette ou sa tête de turc, à chacun son genre. Les professeurs respectent les programmes, surveillent les résultats, font passer ou redoubler. Combien d'entre eux savent la marque qu'ils ont laissée chez certains de leurs élèves ? Combien connaissent le miroir humain de ce travail qu'ils ont un jour choisi ?
Nous sommes tous d'anciens élèves, plus ou moins doués. J'ai donc invité quatorze personnes à répondre à cette question, toujours la même, un exercice de style, ouvert à tous, à l'image de l'école républicaine : homme, femme, jeune, moins jeune, connu, inconnu, cancre ou premier de la classe. Des gens comme vous, des gens comme moi. Nous avons tous cela en commun : l'école.
Quatorze chapitres, précédé chacun d'une petite histoire, une dizaine de lignes qui racontent un peu, mon parcours scolaire depuis la maternelle. Des petits clichés, pour faire une grande photo de classe. »