Que cherche un patient qui vient consulter un " psy " ? il s'épanche, il se plaint, il dit vouloir changer.
Mais comment faire ? c'est la question que se pose tout thérapeute, mais également chacun de nous, dès qu'il est confronté à une grande douleur, à une perte, dès qu'il en a assez. s'agit-il de chercher une écoute, une consolation pour mieux patauger dans nos " problèmes " ? non, répond françois roustang. il faut au contraire en finir avec la plainte, sortir de notre moi chéri, que nous cultivons à coups de jérémiades.
C'est seulement à cette condition que nous pourrons refondre notre existence afin de nous ouvrir enfin au monde et aux autres.
Comment faire pour laisser tout simplement la vie aller son cours ? Pourquoi est-il crucial de rire ? Pourquoi notre société se méfie-t-elle de l'hypnose ? Entre psychanalyse, philosophie et littérature, un livre sur le narcissisme, la sublimation, le transfert, mais aussi le sens de l'hypnose, l'art de la relecture, le rôle du rire, la folie ou encore l'hypersensibilité.
Loin d'être le premier philosophe, Socrate n'est-il pas le premier vrai thérapeute ? N'est-il pas celui qui a le mieux compris les effets qu'il faut produire pour modifier son rapport à soi et au monde ? C'est l'hypothèse qu'explore ici François Roustang. Ce livre est d'abord une patiente tentative pour retrouver la véritable originalité de Socrate à travers les textes qui s'en font l'écho. Mais cette quête prend aussi une dimension qui nous touche directement : pour le thérapeute qu'est François Roustang, il s'agit de nous faire comprendre comment il est possible de produire une modification de l'existence en acte et pas seulement en pensée. La leçon de Socrate pour "aller mieux" ?
Pourquoi les fidèles de la psychanalyse sont-ils enfermés dans un discours qui n'est cohérent et rigoureux que pour eux-mêmes? Pourquoi se sentent-ils si bien entre eux et si mal lorsque d'autres les interrogent? Cela s'explique d'abord par le style d'écriture inventé par Freud dans le but d'amener progressivement ses lecteurs à penser comme lui.
Cela s'explique aussi par l'importance du transfert dans la cure, dont le véritable ressort pourrait bien, paradoxalement, être identique à celui de l'hypnose.
Que se passe-t-il entre le psychanalyste et son patient ? Pourquoi, dans de très nombreux cas, la
cure ne procure -t-elle aucun bienfait oe
François Roustang, dont nous publions ici les entretiens avec le psychanalyste Pierre Babin, s'est
interrogé depuis plus de vingt ans sur le sens et les effets de l'analyse. Il s'en est écarté au fil des
années pour pratiquer l'hypnothérapie. Au-delà de « l'interprétation » et du « transfert » freudiens,
il cherche à faire surgir chez le patient une autre manière de voir les choses en retrouva nt la
totalité de son existence. « Il faut que le patient invente, mais que le thérapeute invente, lui aussi. »
Ceux qui, ayant recouru à l'hypnose, vont mieux évoquent souvent une porte qu'ils ont franchie. Une porte vers la guérison. N'est-ce qu'une façon de parler ? Que s'est-il passé qui a modifié leur rapport à eux-mêmes et au monde ? Pourquoi l'hypnose a-t-elle ce pouvoir de nous changer ?
Jean-Marc Benhaiem est l'un des pionniers de son enseignement dans le cadre médical universitaire. François Roustang, dans ses ouvrages désormais classiques, comme Qu'est-ce que l'hypnose ?, La Fin de la plainte, Le Secret de Socrate, ou encore dans sa longue pratique, a beaucoup contribué à la redécouverte en France de l'hypnose, si longtemps négligée ou dénigrée. Avec d'autres thérapeutes, ils présentent ce qu'on sait aujourd'hui de ses mécanismes, de son fonctionnement, de ses implications dans la clinique.
Une description fine de ce qui nous fait changer avec l'hypnose.