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Franck Maubert
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«Quelque chose me poussait, quelque chose de plus fort que ma volonté, que la raison même, m'attirait en ces lieux. Je l'ignorais, mais c'était Ronsard, ou plutôt cette nature, la sienne, celle qu'il a célébrée, ce paysage si français qu'il aimait tant. En route, je me récitais à voix haute des bribes de ses vers qui m'aidaient, parfois, à retrouver de la légèreté, voire une joie possible. Ici le paysage devient pays et s'impose, et repose. Il vous prend, vous bouleverse et vous l'apprivoisez. Vous n'êtes plus un simple spectateur, vous dialoguez avec lui et, d'une certaine manière, vous lui appartenez. Je ne me contente pas de regarder, je ne contemple pas, je suis dans le paysage, je glisse en lui, je vis avec lui. Il me semble que c'est ce qu'a ressenti Ronsard, lui qui est né ici et qui désirait reposer éternellement au coeur de cette nature, vue que j'ai la chance d'avoir sous les yeux au quotidien. J'ai la faiblesse de penser que rien n'a changé depuis son époque.» F.M.
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« Il n'est que dix heures du matin. Il dégoupille le muselet de métal et fait sauter le bouchon. Le rire quasi continu de Bacon, sa bonne humeur tranchent avec le désespoir que dégagent ses tableaux. Je saisis qu'il y a un sens aigu du tragique en lui, mêlé au comique, comme chez Shakespeare, un autre de ses auteurs de chevet. Est-il ce Dr Jekyll et Mr Hyde ? »
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Jeanne Doucet, nez au service de grands parfumeurs, est sollicitée pour une étrange mission. Elle doit humer le coeur d'une sainte, Émérence, en vue d'une béatification. Face à cet organe sec dont se dégage un parfum indéfinissable, Jeanne est bouleversée, sa vie bascule. Comme si l'esprit qu'il renfermait s'emparait d'elle. À travers les âges, elle perçoit une peine indicible et d'innommables souffrances. Hantée par Émérence, assaillie de visions, elle n'aura de cesse de percer son secret. Désormais, c'est bien son coeur qui la guide sur ses traces. Peut-être, à travers ce mystère, est-ce une part d'elle-même qu'elle cherche à retrouver... Franck Maubert nous entraîne sur des chemins fantastiques à la croisée du merveilleux et du mystique.
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« La nuit, Giacometti prenait ses quartiers dans des bars de Montparnasse. Chez Adrien avait sa préférence pour la jovialité des filles. Parmi celles-ci, il y avait Ginette et Dany, des demoiselles simples, un rien débauchées. Elles lui donnaient avec respect du "monsieur Albert". Un soir, il n'avait pas tout de suite remarqué la petite dernière qui se prénommait Caroline. Elle se différenciait des autres par un éclat certain et un naturel désarmant. Elle était aussi beaucoup plus jeune, vingt ans à peine. Alberto et Caroline ne se quitteront plus jusqu'à la mort de l'artiste. Ils vivront un amour fou, un amour noir. Elle deviendra sa muse et son dernier modèle. » F. M.
Franck Maubert a rencontré Caroline à Nice. Il restitue son histoire inédite qui dévoile un pan méconnu des dernières années de l'artiste.
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En dix-sept courts textes, Franck Maubert, inlassable promeneur solitaire aux sens en éveil, nous entraîne avec lui dans ses rêveries et ses interrogations sur la beauté de la nature pour comprendre quelques mystères. Autant d'histoires d'arbres, d'animaux, de rivières, de fleurs, de pierres, de ciel, de lumière, de terre et d'hommes où avancent des racines.Tour à tour entomologiste, mycologue, pêcheur, botaniste ou simple flâneur, l'auteur pose son regard sur tout ce qui l'entoure avec une même acuité et une même soif de connaissance. Il trouve dans la nature mille raisons de l'aimer. Une invitation à entrer en connivence avec elle, avec comme seul moteur de sa déambulation le plaisir pur de la découverte et de l'observation.Dans une langue précise et poétique, Franck Maubert compose ici une incroyable ode à la nature comme la promesse d'un monde libre.
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«Il y a quelque chose d'archaïque à suivre la découpe des côtes. Et sans doute quelque chose d'absurde dans ma course. Incapable de dire à Pierre qu'il est la cause de ce voyage, je vais à la rencontre d'autres solitudes, sous l'hypnose de la mer, de Bray-Dunes à l'île aux Faisans.»
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Trois histoires naturelles, trois textes d'une prose sensible consacrés au brochet, à l'anguille, à l'escargot... Où l'on apprend que le brochet porte un costume oscellé d'or, que l'anguille endosse, pour sa part, un habit de moire, et que l'escargot, tout gris, s'avère un animal terriblement audacieux... Où l'on apprend aussi que l'enfance et ses décors, ses paysages, ses émerveillements sont toujours présents, à peine cachés par l'écume du temps.
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En septembre 1945, Alberto Giacometti retrouve son atelier parisien, dont la guerre l'a tenu éloigné. Dans ses bagages, il rapporte ce qu'il n'a pas détruit, soit peu de choses : des têtes et des personnages en pied qui tiennent dans des boîtes d'allumettes. Il reprend aussitôt son travail sur la figure humaine. Sa perception de l'espace se transforme soudain. Durant l'année 1946 il trouve enfin sa voie. Il parvient à inventer une forme qui résume tout l'homme et sa condition : l'homme dans son extrême dépouillement, solitaire, frêle et puissant, en mouvement, pensant. C'est un coup de maître.
L'Homme qui marche, cette haute figure aux longues jambes, la tête si loin des pieds rocheux, c'est vous, c'est moi. C'est l'artiste lui-même. Nous nous reconnaissons en lui. Mais sait-on bien d'où il vient ?
Dans ces pages, Franck Maubert, auteur du récit Le Dernier Modèle (prix Renaudot essai 2012), va à sa rencontre et l'interroge. Il nous raconte l'histoire fascinante de ce chef-d'oeuvre, les circonstances de sa création, les sources qui l'ont inspirée et sa trajectoire dans les deux dernières décennies de la vie de Giacometti.
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Le narrateur passe l'essentiel de son temps dans une maison isolée au bord d'une rivière.
La solitude le pousse à la contemplation d'une nature toujours changeante, et à l'introspection.
Pour la première fois peut-être il se confie. Et évoque l'arrachement au paradis de la campagne et au couple de paysans qui l'a élevé jusqu'à ses 7 ans, par une mère qui n'en a jamais été une. Peu aimé par ses grands-parents maternels puis par cette femme incapable de lui offrir la moindre tendresse, il a très vite trouvé refuge dans l'école et dans l'art, véritable ouverture sur le monde. Son père, dont il apprit très tardivement qu'il avait été effacé de la mémoire familiale parce qu'il avait fait de la prison, n'a jamais voulu lui offrir non plus cette reconnaissance tant attendue. Très vite autonome, il s'est malgré tout construit une vie sur les cendres d'une jeunesse massacrée, en tentant d'oublier ces rendez-vous manqués. Quand sa mère, trente ans plus tard, essaiera de le revoir, il refusera de lui pardonner, car « on ne rejoue pas une enfance ». Parfois il est simplement trop tard.
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« Tout d'un coup, tête haute, il me mitraille de questions presque sans attendre les réponses. Non, je ne suis pas marié. Je vis à Paris. Non, je n'ai pas d'enfants. Je n'ai pas non plus de voiture, je suis venu en train. Et cette question impossible qui nous fige à nouveau dans le silence : "Tu es heureux ?" Et lui, est-il heureux ? Il semble gêné et conclut : "Enfin ça va, tu ne manques de rien !" Je ne réponds pas. » Abandonné enfant par sa mère, n'ayant pas connu son père, le narrateur apprend, à l'âge de cinquante ans, que son grand-père paternel est encore vivant. Il part le rencontrer pour la première fois. Une singulière relation va se nouer entre le vieillard nonagénaire, replié sur ses souvenirs et ses angoisses, et son petit-fils en quête de sa propre histoire, qu'on lui a volée, espérant la reconstituer grâce à ce « père de son père », toujours vif mais jaloux de ses secrets.
Tout au long de ce roman subtil, un duel feutré oppose les deux hommes, l'un obstiné dans sa recherche, l'autre jouant avec la vérité. Les mots qui se posent alors sur les béances du passé permettront-ils au petit-fils de venir à bout des secrets de son enfance ?
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Petit guide à l'usage de ceux qui s'intéressent encore à leurs contemporains
Franck Maubert
- Stock
- 12 Mars 2003
- 9782234022690
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Chroniqueur sans attache, Moby mène une vie débridée et tente de se reconvertir dans la télévision en cherchant à concilier l'inconciliable : le monde de la télévision et les artistes. Ferdyck, c'est son pseudo, publicitaire, lance une nouvelle émission avec l'aide de Moby, sur une chaîne privée naissante. Avec ses questions coup de poing, il se construit un personnage et veut faire de son nom un label. Christophe Mistral, couturier, coqueluche des magazines de mode, monte sa maison de haute couture et prépare sa première collection. Albertine, sa femme, noctambule avec Moby. Tout comme Roda, poète et parolier de chansons à succès, qui refait le monde. Rodolphe, patron de la boîte de nuit en vogue, les Lumières, les réunit tous, les uns contre les autres.
Dans le chaos nocturne des années quatre-vingt, Paris les happe, Paris existe. Ils s'éprouvent inconsidérément. Combien de temps l'insouciance frénétique durera-t-elle ?
Luttes d'influence, fric facile, pouvoir, cocaïne, mannequins, amours d'une nuit : un portrait sans complaisance des illusions d'une décennie.
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Le narrateur, la quarantaine, est hospitalisé en urgence au CHU de Tours pour une maladie dont il ignorait jusqu'au nom : une dissection de la carotide. Dans ce qu'il nomme la « chambre des dormeurs », il observe et s'interroge sur ses voisins muets, agonisants, confronté pour la première fois à l'approche de la mort.
Dans un demi-sommeil traversé par les visites et les conversations du personnel médical, affleurent les souvenirs des proches - Roland Topor ou Robert Malaval dont l'oeuvre ou la vie flirte avec la mort, les rencontres avec Francis Bacon -, les images et les silences de l'enfance : ce père inconnu entrevu une seule fois à l'âge de quatre ans, la mère qui « fait la belle à Paris », Franz et Émilienne, les parents adoptifs. Se croisent aussi dans cette nuit d'extrême souffrance deux femmes aimées, Dominique et Nabila, amours impossibles. D'autres visions, paysages, oeuvres de Giacometti ou de Goya lui apparaissent.
Cette dure épreuve se révèle, en définitive, une quête d'identité et une longue interrogation sur l'homme et la mort. -
Un homme se retire à Richelieu, dans la maison de sa tante défunte, dont il fut, plus jeune, l'amant. Le narrateur découvre peu à peu les étranges habitants de cette ancienne « ville nouvelle », aujourd'hui enserrée dans ses murailles. Entre Touraine et Poitou, cette ville close fondée en 1642 par le Cardinal, dont le fantôme hante encore les rues désertées, est le théâtre de faits divers troublants : suicides, rumeurs, morts suspectes, meurtres...
Le narrateur va se fondre au coeur des mystères des lieux et enquêter, à la recherche de l'âme de la ville et du spleen qui l'habite, jusqu'à ce que, lui-même confronté au drame, soit sauvé par une énigmatique jeune femme.
Un roman d'atmosphère assurément, inspiré de faits réels. À sa lecture, Patrick Modiano écrit : « J'ai trouvé qu'il y avait là du Simenon, et aussi un peu d'André Dhôtel, écrivain que j'aime beaucoup... »
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«Paris n'est qu'une promenade amoureuse dont je suis le géographe. Une rue, une adresse prononcées suffisent à déclencher chez moi un jeu dont la règle consiste à trouver la femme qui y correspond.» Près d'elles traite d'une passion : les femmes. Un départ forcé de Paris offre à François, lors d'un ultime périple nocturne dans la capitale, l'occasion de se remémorer les femmes aimées et de confesser l'infinie curiosité qu'elles suscitent en lui, tout en brossant une peinture originale de Paris la nuit. En ciselant le portrait de ces femmes, le narrateur grave le sien en creux. Dans une errance intime et musicale, Franck Maubert, avec émotion et tendresse, révèle (presque) toutes les facettes de la relation amoureuse. Près d'elles est le deuxième roman de Franck Maubert, après Est-ce bien la nuit ? publié l'an dernier chez Stock.
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Et les arbres n'en seront pas moins verts...
Franck Maubert
- Assouline
- Assouline Hors Collection
- 7 Avril 2005
- 9782843236907
Je n'avais pas encore de fleurs, elles ne sont venues qu'après,
dans la suite des beaux jours. Je suis faite d'étranges choses et
de curieux sentiments m'habitent. Certains jours, je m'enfonce
dans la solitude de la pluie et le poids de la nuit ramassée
m'angoisse. Je me perds au pays des songes et chaque nouvelle
lune est comme une voix dans le soir.
Depuis que les hommes sont arrivés, j'observe, je guette, j'épie,
vigie, écueil à fleur d'eau. Depuis qu'une lumière brille dans
la maison de pierre, sur l'autre rive, je me suis lancée dans une
entreprise extravagante et je me contorsionne pour les voit.
Leurs allées et venues m'intriguent. Au départ, je me suis dit
qu'ils allaient souiller mon existence. Je n'aurais jamais imagine
ce qu'ils allaient me faire vivre.
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L'oeuvre, rien que l'oeuvre. Cela doit suffire. Mais, avec Henri de Toulouse-Lautrec, comment laisser l'homme de côté, comment ne pas mêler sa vie, son existence même à son travail d'artisteoe L'une et l'autre s'enchevêtrent au point de ne faire qu'un. Et s'attarder sur les peintures, les dessins et les lithographies - essentielles - en oubliant ce personnage unique et haut en couleur serait une erreur, même si nous connaissons tout - ou presque - de son quotidien de peintre et de débauché. Sans oublier le Paris de cette fin du XIXe siècle, avec ses ateliers d'artistes, ses cabarets et lieux de débauche où Lautrec vibrait aux côtés d'un Aristide Bruant sulfureux, d'une "Goulue" ensorcelante et de filles de joie émouvantes qu'il a su immortaliser.
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Ce livre est le récit d'une obsession. C'est une enquête sur le suicide, la mélancolie et le génie du chanteur Nino Ferrer. Pendant un an, Franck Maubert a vécu sur les traces du chanteur romantique, il s'est glissé dans les textes de ses chansons et dans son esprit pour comprendre ce qui a
poussé un homme - qui avait tout - à se retirer de la société, puis à se tuer.
Écrit au rythme des batteries et des riffs saccadés des guitares électriques de Nino, cette enquête est un roman à la première personne, dans la tradition des récits gonzo à l'américaine. Franck Maubert est parti sur la route de Nino
Ferrer, à la manière d'un Hunter Thompson, à la rencontre des personnages qui ont habité - et hanté - la vie et les chansons du chanteur maudit.
Ceci n'est pas une biographie mais un récit mené comme une enquête, une approche littéraire et originale. Le personnage principal, Nino, Nino Ferrer, chanteur de variétés des années Salut Les Copains se suicide le 13 août 1998. Et tout le monde s'étonne alors que celui qui créa et interpréta
Les Cornichons, Je veux être Noir, Oh Hé, Hein, Bon, Le téléfon... puis après une éclipse, deux des plus beaux titres du répertoire de la chanson française La maison près de la fontaine, Le Sud, choisit de disparaître dans un champ
de blé. Les autres personnages sont les proches : femmes, enfants, musiciens, amis... Franck Maubert explore aussi les lieux de Nino, dont La Taillade, propriété du Quercy, où il vécut. Peu à peu le portrait de Nino se dessine, en creux, se reconstitue à la manière d'un puzzle. Un portrait libre et tendre sous-tendu par une interrogation sur le suicide, la mort d'un dandy
mélancolique, rebelle au milieu du showbiz.
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L´enfant juif, le jeune auteur-compositeur qui se fait remarquer par Boris Vian, le peintre contrarié qui rêve d´être Dali, puis les premiers succès, l´éternel dandy, l´homme d´images, le séducteur et l´amant de Brigitte Bardot et de Jane Birkin, le père de famille attentif... Serge Gainsbourg fut tout cela. À travers ces tableaux successifs, Franck Maubert a choisi de raconter une vie tumultueuse, toute une vie, celle d´un créateur de génie, auteur des plus belles chansons du XXe siècle. À travers ces pages, on découvre derrière le provocateur, Lucien Ginzburg, l´homme secret, derrière la façade de la rue de Verneuil, un artiste touchant et cultivé, émouvant et drôle. Et terriblement vivant. Celui qui a abandonné la peinture « par lâcheté » parle aussi de sa blessure intime.
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Été 1976, été de canicule, à Paris. Mao-Mao, vingt ans, passionné d'art, survit en exerçant des petits boulots. Dans le quartier des Halles, il croise tout un monde d'écrivains, d'acteurs, de galeristes, de musiciens, de prostituées et de punks. Parmi eux, Robert, un artiste, un vrai, un pur. Leur amitié a la fulgurance de l'évidence, de celle qui unit les rêveurs lucides et les paumés déterminés. Robert a deux fois son âge. Il n'est plus l'artiste en vogue qu'il était, le milieu se détourne de lui. Il se réinvente sans cesse, ne renie rien de sa liberté de création. Happé à sa suite, Mao-Mao vit ses premières aventures artistiques. Pour Robert, ce seront les dernières. Mao-Mao va l'accompagner dans sa course vertigineuse de vie et de mort, dans les gerbes de paillettes de ses derniers tableaux et au son du rock. Jusqu'à la veille de son suicide, en août 1980. Visible la nuit est le roman d'une époque traversée par la figure flamboyante de Robert Malaval et disparue avec lui. Malaval n'était pas un personnage de fiction, il se voyait lui-même en héros et en artiste maudit, dans les marges du Paris de la fin des années 1970.
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Il fallait oser illustrer la vie et l'oeuvre de Bacon dans un roman graphique... pari réussi pour Manel et Maubert !
Souvent considéré comme le plus grand peintre de son temps, excentrique, autodidacte, lecteur passionné, voyageur, joueur, noctambule, alcoolique, provocateur, autodestructeur, Francis Bacon est un personnage fascinant.
S'il a fait l'objet de quantité de monographies, de biographies, de livres d'entretiens, aucun ouvrage n'avait encore raconté sa vie et son oeuvre par le texte et l'image.
De l'enfance irlandaise aux errances nocturnes londoniennes et parisiennes, des casinos de Monte-Carlo aux bars troubles de Tanger, en passant par le chaos de ses ateliers et les grandes expositions, une vie défile : les premiers pas dans l'art, les amants, les amis célèbres, mais aussi le rapport aux maîtres et à la littérature, les secrets de fabrication des chefs-d'oeuvre... Franck Maubert et Stéphane Manel nous convient à une envoûtante balade artistique au coeur du XXe siècle.
Extrait :
Les portraits de Bacon vous poursuivent quand vous avez cessé de les regarder ; ils vous poursuivent jusqu'à vous hanter. Son oeuvre peut être lue comme une autobiographie dont les autoportraits sont les éclats d'un miroir brisé, ceux d'une vie en morceaux. Et, dans chacun de ces fragments, on peut lire la quintessence de son art. -
Plus de 40 recettes de la célèbre maison lilloise Méert qui ravit les papilles des becs sucrés, depuis 1761. Sa gourmandise la plus connue : la gaufre à la vanille !