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Antarctique 1916. Arkadi a vingt ans. Il a embarqué à bord d'un brise-glace conduisant une expédition d'exploration de vingt-sept hommes. Son père, le capitaine Gordon Kentigern Oliphant, est un explorateur de renom aux exploits célébrés. Celui-ci a pour but de traverser l'Antarctique à pied. Mais la plaque de glace autour du bateau fend la coque, condamnant le bateau à un lent naufrage.Gordon fait vider le bateau de tout le matériel indispensable : canots, traîneaux, appareils de mesure, etc. Isolés à des milliers de kilomètres du continent «civilisé», les hommes comprennent que leur vie est désormais en danger. La première base scientifique se situe sur une île, à 700 km de la côte. Gordon organise un périple sur la glace : regagner la côte en traîneaux tractés par les chiens, puis rejoindre en canots l'île la plus éloignée ; enfin, de là, traverser les 700 km de haute mer pour atteindre la base scientifique. Le voyage met très vite les hommes à rude épreuve...Une histoire de survie, aux confins du monde : inspiré de l'expédition en Antarctique d'Ernest Shackleton en 1916, ce récit haletant aborde la dimension mentale d'un voyage où l'homme doit sa survie à son endurance psychologique. Comment survivre, dans un territoire hostile, sans contour ni couleur, où toutes les limites s'effacent ?Deux grands auteurs réunis : le nouveau livre de Loo Hui Phang après Black out (Prix Goscinny 2021) marque l'arrivée de Benjamin Bachelier chez Futuropolis. Avec ses somptueuses pages en couleurs directes, Benjamin donne au récit un souffle graphique exceptionnel.
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«Maximus Wyld connut son heure de gloire dans le Hollywood des années 1940-50. Métis de descendance noire, chinoise et amérindienne, il fut l'acteur aux mille visages , interprétant essentiellement des rôles «ethniques : chef indien, révolutionnaire mexicain, dandy oriental... Véritable relecture du mythe du cinéma américain par le prisme des minorités, Black-out donne à voir la dimension politique et sociale des productions hollywoodiennes.» Maximus Ohanzee Wildhorse, rebaptisé «Maximus Wyld» par Hollywood, était un comédien talentueux, prisé, admiré. Sa filmographie est une anthologie du cinéma : Vertigo, le Faucon maltais, Sunset Boulevard, la Prisonnière du désert, Rebecca... Visage cuivré, beauté inédite et présence animale, il ouvrit la voie aux stars «de couleur» dans un climat égrégationniste. Après lui, Sydney Poitier, Harry Belafonte, Yul Brynner, ont pu accéder au rang de stars. Son charisme a enflammé le cinéma blanc, l'a dévergondé, fait vaciller son hégémonie raciale. Maximus Wyld était un pionnier. Pourtant, aucun générique ne mentionne son nom. Sur le celluloïd, nulle empreinte de son visage. Maximus le précurseur repose dans le cimetière des amnésies hollywoodiennes. Quel évènement l'a poussé dans les limbes ? Quelle force occulte et supérieure a remisé sa carrière dans un triangle des Bermudes cinématographique ?
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Au fond de la fosse 9 et 9 bis, Orféo, un jeune mineur, s'apprête à remonter par la cage d'ascenseur Pigeon, un vieux cheval qui travaillait au fond de la mine depuis des années. Mais au lieu de remonter dans le bâtiment minier qui surplombe la fosse, ils se retrouvent devant une structure en verre : le musée du Louvre Lens, vide de tout visiteur.
Par quel mystère ont-ils traversé le temps ? On n'en saura rien. Mais, frappé par la beauté du lieu et des oeuvres exposées, en partie pour calmer Pigeon, dont les yeux ont été bandés pour le protéger de la lumière du jour, Orféo parcourt le musée et lui décrit à l'oreille ce qu'il voit.
Dans cette atmosphère irréelle, leur chemin va croiser des oeuvres d'époques très lointaines et très différentes qui vont. s'animer sur leur passage et dialoguer avec Orféo.
Et ce dialogue à travers le temps entre les chefs d'oeuvre du musée et le jeune mineur raconte l'histoire des hommes, de leurs guerres, de leurs souffrances, de leur grandeur.
Un lien intime se tisse entre le courage évoqué dans les scènes épiques des oeuvres exposées dans le musée et celui des générations qui ont sacrifié leurs vies au labeur ou à la guerre. Car l'humain est coeur de l'histoire, qu'il s'agisse de l'histoire des guerres ou de l'histoire de l'art.
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La crise a dévasté le pays.
Les usines ont fermé, les unes après les autres. Les loyers impayés se soldent par des expulsions. Les files d'attente aux soupes populaires s'allongent sans cesse. jusqu'au jour où elles ferment aussi faute d'argent. La famine s'installe dans le pays.
Les enfants errent dans les rues, à la recherche de nourriture. Bientôt, de nombreux parents songent à tuer leurs enfants pour leur épargner les affres de la faim. Les rues se dépeuplent et les enfants en sursis commencent à comprendre. Une vingtaine d'entre eux s'enfuient dans la forêt pour éviter la mort.
Menés par Jonas, 15 ans, ils décident de partir à l'aventure. Commence alors un périple éprouvant, une odyssée où ces enfants iront jusqu'au bout d'eux-mêmes...
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Cent mille journées de prières Tome 1
Loo hui Phang, Michaël Sterckeman
- Futuropolis
- 6 Mai 2011
- 9782754803793
Il est des évènements familiaux qui se muent en secrets et continuent de hanter les vivants, d'opérer dans l'ombre leur travail de destruction. La tragédie est un héritage invisible. À travers Louis, est décrite la sourde angoisse engendrée par le secret.
Louis a huit ans. Il vit avec sa mère, Laurence, dans une morne banlieue normande, au début des années quatrevingt.
Enfant solitaire et contemplatif, Louis traîne sa différence comme un étrange fardeau : il est le seul Eurasien de son école, il ne connaît pas son père.
Revêtant divers visages dans les rêveries de Louis, celui du héros ou celui de l'assassin, ce dernier reste une énigme entêtante. Laurence, tourmentée par cette séparation, élude toute conversation à ce sujet. Pour tromper la solitude de son fils, elle lui offre un canari. Peu à peu, un lien intime et secret se tisse entre l'enfant et l'oiseau. Car Louis est persuadé que l'oiseau les surveille, lui et sa mère, et qu'il connaît tous les secrets de la maison..
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Nuages et pluie
Loo Hui Phang, Philippe Dupuis, Isabelle Merlet-rouger
- Futuropolis
- 11 Mai 2016
- 9782754803441
Au lendemain de la guerre 14-18, un ancien soldat allemand, Werner, erre quelque part en Indochine. De la guerre il garde une blessure à la poitrine, sur le coeur. Un camarade, Georg, l'a sauvé d'un tir ennemi et est mort à sa place. Werner garde un sentiment de culpabilité prégnant de cet épisode. Son camarade avait femme et enfants. Il pense qu'il ne pourra racheter ce sacrifice que s'il parvient à trouver l'amour et fonder un foyer.
Dans l'Indochine française, il est surtout un paria rejeté des colons. Il vit de menus travaux. C'est un marginal. Il fuit les grandes villes où il ne parvient pas à trouver de travail stable, et échoue dans une petite ville du Laos, Savannakhet.
Il trouve refuge dans une énorme manufacture qui ressemble à une forteresse de style chinois. Son activité est obscure. Des matériaux entrent dans l'enceinte, des objets en sortent, une armée d'employés s'active. Ils sont étranges, vieux, gris, mutiques. Il est chargé de charger et de décharger les colis. Dans la ville, tout le monde craint la famille chinoise propriétaire de la manufacture. Des histoires courent à son propos. On dit qu'elle est maudite, prisonnière d'un mal tout-puissant. Les maîtres auraient une fille unique, atteinte d'une maladie rare qui lui interdit de s'exposer à la lumière du jour. La jeune fille ne sortirait de sa chambre qu'à la nuit tombée pour se promener au bord de l'étang, dans la cour intérieure. Pour vérifier ces rumeurs, Werner se cache dans le jardin et attend la nuit.
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Cent mille journées de prières Tome 2
Loo hui Phang, Michaël Sterckeman
- Futuropolis
- 20 Avril 2012
- 9782754803809
L'oiseau de Louis est mort.
Mais il vit dans les rêves éveillés, les cauchemars ou les fantasmes de l'enfant. À la fois protecteur et guide, l'oiseau, devenu énorme et décharné, conduit Louis sur une terre de cendres, désolée et morbide. Il faut y voir, bien sûr, le lieu métaphorique du génocide cambodgien, cette terre ravagée par les Khmers rouges, qui déportèrent et assassinèrent 1,7 millions de personnes entre 1975 et 1979. L'oiseau apprendra à Louis que son père n'était pas un tueur, comme il le craignait, mais bien une victime de la folie meurtrière des Khmers rouges. Louis, peu à peu, avec l'aide de l'oiseau, esquisse le portrait jusqu'alors vide de son père, l'homme que sa mère aima, jusqu'à la douleur...