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Préface inédite et choix de l'auteur
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Dans ce recueil, quarante-sept courts poèmes aux thèmes variés s'interrogent, dans leur forme, sur la frontière ténue entre prose et poésie, tandis que trois compositions plus amples rendent hommage à des poètes proches de l'auteur : Yannis Ritsos, Amal Junqul et Salim Barakat.
Dans ce nouveau recueil, dont l'édition originale est parue à Beyrouth en janvier 2004, Mahmoud Darwich semble comme à son habitude prendre ses distances par rapport à son précédent recueil pour se lancer dans une nouvelle aventure tant dans le contenu que dans la forme. La même question qui le taraude depuis quelques années, celle de la frontière entre la poésie et la prose, est posée, d'une manière ou d'une autre, à travers les quarante-sept poèmes courts de la première partie du livre ("Envie de cadences") et surtout les cinq compositions plus amples - dont trois consistent en hommage à des poètes qui lui sont proches : l'Egyptien Amal Junqul, le Grec Yannis Ritsos et le Syrien kurde Salim Barakat.
La parution du livre en français, en février 2006, coïncidera avec le début de la grande manifestation organisée autour du poète tout au long de l'année par la maison de la culture Le Volcan du Havre.
Grand format 18.50 €Indisponible
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" j'ai trouvé que la terre était fragile, et la mer, légère ; j'ai appris que la langue et la métaphore ne suffisent point pour fournir un lieu au lieu.
( ... ) n'ayant pu trouver ma place sur la terre, j'ai tenté de la trouver dans l'histoire. et l'histoire ne peut se réduire à une compensation de la géographie perdue. c'est également un point d'observation des ombres, de soi et de l'autre, saisis dans un cheminement humain plus complexe. " dans ces entretiens, dont quatre traduits de l'arabe et un de l'hébreu, mahmoud darwich retrace son itinéraire poétique, livrant en même temps un témoignage d'une brûlante actualité sur les multiples facettes de l'identité palestinienne.
" j'ai trouvé que la terre était fragile, et la mer, légère ; j'ai appris que la langue et la métaphore ne suffisent point pour fournir un lieu au lieu. ( ... ) n'ayant pu trouver ma place sur la terre, j'ai tenté de la trouver dans l'histoire. et l'histoire ne peut se réduire à une compensation de la géographie perdue. c'est également un point d'observation des ombres, de soi et de l'autre, saisis dans un cheminement humain plus complexe.
" dans ces entretiens, dont quatre traduits de l'arabe et un de l'hébreu, mahmoud darwich retrace son itinéraire poétique, livrant en même temps un témoignage d'une brûlante actualité sur les multiples facettes de l'identité palestinienne.
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« Composée de poèmes en prose ou de vers fondés sur des mètres libres, cette oeuvre déroule des aquarelles poétiques nées de l'exil et de l'errance : souvenirs pétrifiés de l'aéroport d'Athènes, fascinations périlleuses de Beyrouth, plaintes minérales de Damas, routes hallucinogènes d'Aden. L'écho des luttes politiques du peuple palestinien se retrouve ainsi dans une toponymie épique où surgissent les évocations mythiques de La Mecque, de Cordoue, de Sumer et de Babylone. La célébration des roses mystiques de Galilée se conjugue ensuite avec les réminiscences bibliques et coraniques de la légende de Joseph, de la Cène et de Marie, dans une plainte d'abandon désespérée, où le poète musulman retrouve les paroles du Christ sur la Croix. Au fur et à mesure des arabesques verbales, la nation éloignée devient un enjeu passionné, où l'amour charnel se confond avec les litanies de l'odyssée pour célébrer une prière de l'absence : « J'ai appris tout le langage et je l'ai défait pour composer un seul mot : Patrie.. » Un bestiaire fabuleux et la flore des contes apparaissent, au détour d'un cri, pour magnifier la nature blessée. L'évocation d'Homère et d'Eschyle apporte enfin le souffle tragique de la Grèce antique, comme pour mieux signifier la malédiction absurde des nouveaux Atrides du Proche-Orient. Par la diversification des références et des symboles. Darwich renouvelle un langage poétique recherchant toujours la mélodie harmonieuse du cantique ou du psaume. Nouveau journal d'exil de son peuple, ce recueil est aussi la moisson d'éternité des jours précaires du poète. » Bernard Moussali
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Rien qu'une autre année : anthologie poetique 1966-1982
Mahmoud Darwich
- Éditions du Minuit
- 1 Novembre 1983
- 9782707306654
Que peut la poésie pour l'enfant ayant grandi dans les blessures ? comment dire le pays enseveli dans le souvenir de plus en plus lointain, épais et tremblant ? pour le palestinien mahmoud darwich, il reste le corps et les mots, citadelle abritant une douleur d'orgueil.
Il reste l'errance pour un peuple voyageant dans " la caravane ininterrompue de l'exode ". mahmoud darwich a deux métiers : la poésie et le souvenir. parfois les deux se rejoignent. avec le poème, le souvenir devient miroir, échelle pour le temps et défaite du sommeil et de l'oubli. célèbre dans le monde arabe, il n'est pas pour autant ce qu'on appellerait un " poète militant ". son engagement est dans l'écriture, dans la poésie ; il est loyal envers l'imaginaire de son peuple, de tout peuple voué à l'errance.
Rien à voir avec cette poésie qui brandit les slogans et ruine la beauté et l'émotion. darwich est un poète épique. tahar ben jelloun. (le monde).
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Au dernier soir sur cette terre
Mahmoud Darwich
- Sindbad
- La Petite Bibliotheque De Sindbad
- 25 Mars 1999
- 9782742722099
" jamais nos exils ne furent vains, jamais en vain nous n'y fûmes envoyés.
Leurs morts s'éteindront sans contrition. aux vivants de pleurer l'accalmie du vent, d'apprendre à ouvrir les fenêtres, de voir ce que le passé fait de leur présent et de pleurer doucement et doucement que l'adversaire n'entende ce qu'il y a en eux de poterie brisée. martyrs vous aviez raison. la maison est plus belle que le chemin de la maison. en dépit de la trahison des fleurs. mais les fenêtres ne s'ouvrent point sur le ciel du coeur et l'exil est l'exil.
Ici et là-bas. jamais en vain nous ne fûmes exilés et nos exils ne sont passés en vain. et la terre se transmet comme la langue " (extrait).
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En ce jour d'août 1982, les troupes israéliennes assiègent Beyrouth et la résistance palestinienne se résout à un nouvel exil. Prisonnier entre les murs de son appartement, dans la ville bombardée, Mahmoud Darwich tente douloureusement de rallier le territoire impossible de la mémoire. Pour dire la complexité du réel, les angoisses de l'enfermement, la folie de la guerre et l'au-delà des souvenirs et des espoirs, l'écrivain compose un récit mêlant dialogues imaginaires, textes du patrimoine arabe classique et poèmes en prose. Chronique amoureuse d'une ville où la violence mortelle a effacé les frontières supposées du corps et de l'esprit, de l'amour et du politique, Une mémoire pour l'oubli recueille les fragments d'un passé éclaté et témoigne de l'inévitable travail du deuil et de l'oubli.
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Ce livre en prose poétique est probablement l'ouvrage le plus exigeant et le plus troublant écrit par le poète. Il a été unanimement salué comme un chef-d'oeuvre de la littérature contemporaine. Il y est question de grands thèmes tels que l'amour, la mort, l'exil, la nature, la poésie, comme un prolongement en prose de Murale.
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L'Exil recommencé est une anthologie de textes en prose - articles, éditoriaux, chroniques et discours - publiés entre 1971 et 2007, dont on a retenu en particulier les derniers en date, écrits après le retour du poète en Palestine en 2003. Dans ces textes où le thème de l'exil est partout présent, Mahmoud Darwich est fidèle à sa vocation première, celle d'être, sans compromettre sa liberté d'écrivain, comme le dépositaire de la mémoire collective.
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C'est, comme toujours, au croisement de l'expérience individuelle la plus intime et de la mémoire collective que se situe ici Mahmoud Darwich. Dans une poésie qui prolonge les mythes du Proche-Orient ancien mais aussi les grandes odes de l'Arabie anté-islamique pour dire l'exil, le temps suspendu, et une identité irréductible, enracinée dans la langue arabe.
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Cette anthologie de poèmes datant des années 1980 et dont la plupart sont encore inédits en français éclaire une étape charnière de l'itinéraire poétique de Mahmoud Darwich, entre Beyrouth, Tunis et Paris.
Depuis la parution en 1995 de l'édition originale de Limâdhâ tarakta l-hisâna wahîdan (Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ?, 1996), tous les recueils de poèmes de Mahmoud Darwich ont été intégralement traduits en français par Elias Sanbar et publiés chez Actes Sud dans la série "Mondes arabes". Auparavant, dans la même série, une anthologie intitulée Au dernier soir sur cette terre avait regroupé des poèmes choisis dans les trois précédents recueils du poète, Hiya ughniya, hiya ughniya (C'est une chanson, c'est une chanson, 1986), Arâ mâ urîd (Je vois ce que je veux, 1990) et Ahada 'ashara kawkaban (Onze Astres, 1992). D'autres poèmes puisés dans ces recueils figurent dans l'anthologie de la collection Poésie/Gallimard, La Terre nous est étroite (2000).
Ecrits entre 1977 et 1992, les poèmes publiés dans le présent ouvrage sont extraits de ces trois recueils, ainsi que de A'râs (Noces, 1977) et de Hisâr li-madâ'ih al-bahr (Siège pour les éloges de la mer, 1984). S'ajoutant aux textes de la même période déjà disponibles en français, ils permettent de mieux connaître une étape charnière de l'itinéraire poétique de Mahmoud Darwich, entre Beyrouth, Tunis et Paris.
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La trace du papillon ; pages d'un journal (été 2006-été 2007)
Mahmoud Darwich
- Actes Sud
- Mondes Arabes
- 30 Mars 2009
- 9782742782642
Cet ouvrage, le dernier publié du vivant de Mahmoud Darwich, rassemble une centaine de textes courts, en vers ou en prose, écrits au fil des jours sans plan préconçu ni la moindre restriction thématique.
Ainsi y trouve-t-on des réflexions à caractère politique, toujours décapantes, et des pensées intimes sur le temps qui passe ou sur l'exil intérieur, mais aussi un éloge du vin ou de la voix d'Oum Kalsoum, des poèmes d'amour, la description d'un arbre ou d'un fruit, les échos d'une conversation à Paris ou le récit d'une rencontre en Espagne et surtout, de bout en bout, le pressentiment d'une prochaine disparition.
En pleine possession de ses moyens, Mahmoud Darwich trace des pistes, pose des jalons, nous dit à chaque page de son journal qu'il a encore tant de choses à nous dire - dont nous ne connaîtrons que les quelques poèmes, sublimes, qu'il a eu le temps d'écrire ou d'achever durant la dernière année de sa vie.
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Ce long poème de Mahmoud Darwich, "Le lanceur de dés", a rapidement fait le tour du monde arabe dès sa publication en juillet 2008, un mois avant la mort du poète.
Emprunt d'une douce mélancolie, il résume toute une vie, en insistant sur les hasards de l'histoire qui ont permis à un enfant de Galilée, issu d'une famille modeste, d'échapper plusieurs fois à la mort et de devenir l'homme mûr qui, désormais, la sent toute proche et cherche à l'apprivoiser. Les autres poèmes qui figurent dans ce recueil ont tous été récités par Mahmoud Darwich ou publiés dans des journaux avant sa disparition.
Ils explorent pour l'essentiel, de façon totalement inédite, le thème central de toute son oeuvre, celui d'un pays "tombé" un jour des cartes du monde.
Grand format 21.30 €Indisponible
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En janvier 2002, reclus à ramallah, mahmoud darwich a écrit ce poème, composé d'une centaine de fragments, en réaction à l'offensive de l'armée israélienne dans le territoire palestinien autonome.
Poème immédiat, où chaque fragment capte un moment, une scène, une pensée fugitive. il ne marque pas moins le début d'une nouvelle étape dans l'itinéraire du poète. les images de palestine d'olivier thébaud sont le fruit ale six voyages en cisjordanie et à gaza durant les trois dernières années. elles n'illustrent pas le poème, mais le prolongent d'un douloureux témoignage sur le paysage dévasté où il est né.
Grand format 24.30 €Indisponible
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Comme des fleurs d'amandier ou plus loin
Darwich Mahmoud / Sa
- Actes Sud
- 3 Septembre 2007
- 9782742770175
Ni patrie ni exil que les mots, mais passion du blanc pour la description des fleurs d'amandier. Ni neige ni coton. Qui sont-elles donc dans leur dédain des choses et des noms ? Si quelqu'un parvenait
à une brève description des fleurs d'amandier, la brume se rétracterait des collines et un peuple dirait à l'unisson : Les voici, les paroles de notre hymne national ! Mahmoud Darwich poursuit dans ce recueil une recherche commencée il y a au moins dix ans, aux frontières de la poésie et de la prose. Mais au-delà de toute préoccupation technique, demeurent ses choix premiers : en poésie, toute idée, toute pensée doit passer par les sens ; toute poésie est d'abord orale, et par là musique ; et elle s'arme de fragilité humaine pour résister à la violence du monde.
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Une nation en exil ; hymnes gravés
Mahmoud Darwich, Rachid Koraïchi
- Actes Sud
- Beaux Livres
- 28 Février 2010
- 9782742787227
« Le poète de la résistance », « le poète d'une nation en exil », ou « le poète des vaincus », autant d'appellations pour Mahmoud Darwich qui font de lui le porte-drapeau du peuple palestinien. Il est surtout, au-delà de toutes appellations, l'artiste qu'il n'est nul besoin de présenter sinon en disant que sa poésie était d'une beauté telle qu'elle fut traduite aux quatre coins du monde, et garde le même pouvoir d'envoûtement pour qui les écoute, sans souffrir du passage d'une langue à une autre.
Beaux-livres 39.60 €Indisponible