On le connait en tant que dessinateur de BD cultes comme Le Roi des mouches ou Love in Vain, mais Mezzo est également un illustrateur de renom. Affiches, pochettes d'albums, sérigraphies, couvertures de magazines... cet auteur exigeant a déjà mis son talent au service de supports divers et variés pour délivrer son univers underground, onirique, sexy et rock. Des images muettes qui, par leur force d'évocation, sont souvent aussi parlantes que des cases de BD.
Ce très bel ouvrage recueille un florilège des illustrations que Mezzo a pu produire dans sa carrière hors bande dessinée. On prend plaisir à y retrouver son trait incisif, précis et sensuel, autour de quelques-uns de ses thèmes favoris : la musique, l'érotisme et le fantastique. Des pages de BD inédites (projets abandonnés, recherches graphiques du Roi des mouches et histoires courtes) viennent conclure ce panorama graphique d'un auteur à nul autre pareil.
Depuis quatre ans déjà, Mezzo placarde de fausses couvertures en avant-dernière page de Picsou Magazine, énigmatiques et visionnaires passerelles jetées entre la fin du journal et les promesses du numéro futur.
Toutes ces revues rêvées sont réunies dans Drugstore Family.
Ses dessins évoquent le temps où la lecture d'un illustré était une aventure émotionnelle intense. Leurs couvertures provoquaient une irrésistible fascination. Mais pour savoir d'où viennent toutes ces « pulp fictions », il vous faudra d'abord apprendre à lire les gammes de cactus, de lunes et de cigares, tout en explorant ce bestiaire virevoltant de malins matous à melon, de dogues costauds, de poissons suffocants, de squelettes riants, de cyclopes extraterrestres...
Kiss the skyAvant de devenir le plus célèbre guitariste de tous les temps, Jimi Hendrix fut un gamin laminé par une enfance à la Dickens puis un obscur musicien au parcours semé de galères et d'humiliations. C'est cette part sombre de sa vie et sa soif désespérée de reconnaissance que raconte cette première partie du portrait intime que lui consacrent Mezzo et JM Dupont, auteurs du remarqué Love in Vain. Entre lyrisme et réalisme, ce récit explore non seulement l'âme tourmentée de la future rock star mais aussi toutes les étapes d'un itinéraire musical méconnu qui lui a fait croiser, au cours de son apprentissage, des artistes de légende comme Little Richard, Ike & Tina Turner, BB King, Curtis Mayfield, Sam Cooke, Wilson Pickett, Bob Dylan et les Rolling Stones.
Plus qu'un musicien, une légendeFigure mythique du blues, Robert Johnson est mort à 27 ans, sans doute empoisonné par un rival amoureux. Guitariste prodige, il aurait hérité de ses dons en vendant son âme au diable. De ce personnage énigmatique dont on ne connaît le visage qu'à travers deux photos retrouvées longtemps après sa mort, les auteurs dessinent un portrait fascinant qui explore son âme tourmentée et son existence sulfureuse.Un hommage digne du culte phénoménal dont Robert Johnson est l'objet auprès des amateurs de blues et de rock. Non seulement pour son oeuvre magistrale, mais aussi parce que son style a influencé plusieurs générations de musiciens, notamment les Rolling Stones, Eric Clapton, Bob Dylan, Led Zeppelin ou plus récemment les White Stripes.En filigrane de ce portrait de Robert Johnson, Love in Vain est également une chronique aussi poignante que truculente de la vie quotidienne des Noirs dans le Mississippi ségrégationniste des années 1930.
Le chef-d'oeuvre de Mezzo et Pirus en intégrale.
Éric Klein est un jeune branleur qui règne sur un univers provincial où, sous la surface des apparences, tout débloque. Les mères font de faux sourires au brandy, de leurs dents tâchées de rouge à lèvres, les adolescentes vendent leurs petites culottes sales, les dealers coupent leur came à l'engrais de jardin tout en s'occupant affectueusement de leur mamie... Bref, une galerie de personnages profondément humains, à la fois victimes de leurs pulsions et flamboyants, capables d'aimer et de trahir leur prochain sans vraiment faire la différence, dans un jeu permanent de séduction et de manipulation. La cour du Roi des mouches ! Mezzo et Pirus nous convient à un voyage malsain et fascinant dans une normalité terrible. Série traduite dans plusieurs langues, plusieurs fois primée, nommée à Angoulême et aux Eisner Awards, Le Roi des mouches est l'une des bandes dessinées les plus marquantes de son temps.
ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien.
J'avais l'impression qu'on me gonflait le cerveau avec une pompe à vélo. j'avais l'impression qu'il grandissait sous ma tête et qu'il allait bientôt exploser. et j'avais envie qu'il explose. j'avais envie que mon cerveau se répande dans la campagne.
Il était une fois... Ce pourrait être à côté de chez vous, ou peut-être à l'autre bout du monde. C'est une banlieue comme tant d'autres, mais pourtant à nulle autre pareille. Bienvenue au pays du Roi des Mouches!Le Roi des Mouches est un jeune homme sans histoires, un peu rebelle, un peu magouilleur, un peu obsédé, qui passe le temps dans un environnement où il n'y a pas grand-chose à faire. À ses côtés gravite une cour de sujets bigarrée : la belle Sal, à la sexualité provocante ; Marie, une jeune femme faussement ingénue et ensorcelante ; Ringo, l'as du bowling queutard ; Francis, le nouveau beau-père souffre-douleur ; ou encore Damien, le fantôme qui revient visiter ceux qu'il croisait au quotidien, et dont il hante les errances entre plaisirs artificiels et rêveries enfumées, entre sexe et alcool...L'origine du monde marque le grand retour du duo Mezzo et Pirus, qui renouent avec leurs personnages interlopes et fragiles, égarés dans un monde qui semble leur échapper. Tiraillés entre ennui, mal-être et désenchantement, ils se croisent, s'éloignent et se retrouvent dans une symphonie d'histoires dont les apparences dissimulent toujours une autre réalité. Proches du Blue Velvet de David Lynch, Mezzo et Pirus mettent subtilement en scène un quotidien d'où sourdent angoisse et inquiétude, non sans une pointe d'ironie acide.
Éric Klein, alias le Roi des Mouches, est un jeune branleur qui règne sur un univers provincial où, sous la surface des apparences, tout débloque. Les mères font de faux sourires au brandy de leurs dents tâchées de rouge à lèvres, les adolescentes vendent leurs petites culottes sales, les dealers coupent leur came à l'engrais de jardin tout en s'occupant affectueusement de leur mamie... Et parmi cette théorie de personnages interlopes, un sac se passe, se perd, change de mains, avec son intrigant contenu : un revolver, une quille et du fric.
Enfin ! Quatre ans après la parution du deuxième volume, voici la fin de ce sublime roman graphique signé Mezzo et Pirus. Une création unique, dont la rigueur de mise en scène, la puissance des images et l'écriture littéraire sont à nul autre pareil dans le paysage de la bande dessinée contemporaine. Une oeuvre culte, dérangeante et ambitieuse dont l'écho vous hantera, longtemps même après avoir refermé l'album. Les deux premiers tomes de la série ont fait partie de la sélection officielle du Festival d'Angoulême.
Désert du Texas, États-Unis. Trois fugitifs blessés se crashent dans une voiture de flics volée. Flashback, 48 heures plus tôt. Jack Farell revient à Crystal, la ville de son enfance. Ses poches sont vides, ce qui est plutôt regrettable puisqu'il était parti quelques années plus tôt avec l'idée de faire fortune dans le Nord. Pour revenir voir sa mère la tête haute, il décide d'organiser le braquage de la banque de Crystal. Mais sa famille de tarés, le shérif véreux et les mafieux du coin vont transformer ce petit casse sans envergure en une inéluctable hécatombe...
Les Désarmés, sublime appropriation du polar à l'américaine par Mezzo et Pirus, reparait dans une nouvelle intégrale à la fabrication soignée. De quoi replonger avec force dans ce joyau évoquant toute la mythologie du film noir : road-movie, braquage, flics ripoux, femmes fatales et whisky.
Désert du Texas, États-Unis. Trois fugitifs blessés se crashent dans une voiture de flics volée.
Flashback, 48 heures plus tôt. Jack Farell revient à Crystal, la ville de son enfance. Ses poches sont vides, ce qui est plutôt regrettable puisqu'il était parti quelques années plus tôt avec l'idée de faire fortune dans le Nord. Pour revenir voir sa mère la tête haute, il décide d'organiser le braquage de la banque de Crystal. Mais sa famille de tarés, le shérif véreux et les mafieux du coin vont transformer ce petit casse sans envergure en massacre.
Mezzo et Pirus s'approprient à merveille une mythologie typiquement américaine, road movie, braquage, shérif et whisky. Personne n'est à sauver dans cette brochette de personnages aux mines patibulaires, mais les auteurs subliment leur noirceur pour les élever au panthéon du polar. Cette édition définitive a été remaniée de fond en comble par les auteurs et Ruby la coloriste : texte révisé, nouvelles couleurs, nouveau lettrage, et de nombreuses retouches du dessin.
Afin d'assurer le succès du hold-up qu'ils préparent, Max et Scotch, deux gangsters à la mode yakuza, recrutent Mickey, un convoyeur de fonds. Mais le braquage tourne mal : Max est grièvement blessé, et, face à l'intervention des forces de police, les truands décident de prendre le personnel de la banque en otage. Parmi les captifs figure Susan, avec qui Mickey entretenait une liaison secrète. Les minutes s'égrènent, la tension monte...
Obligés bien malgré eux de faire équipe, deux tueurs professionnels, un jeune loup et un vieux cheval, s'opposent lors d'un contrat qui tourne mal : de querelles en dérapages, leurs différences les pousseront à commettre l'erreur fatale. Un polar à tir tendu, basé sur une narration impitoyablement efficace, qui n'a rien à envier à Jim Thompson tant l'atmosphère et les personnages sont ténébreux. Cet album a reçu le prestigieux prix Calibre 38.
Aucune limite de format, de pagination ou de thématique ! Les auteurs laissent libre cours à leur talent et donnent naissance à d'étranges expériences, des récits hors norme qui défient les lois de la bande dessinée. Pas de doute, ici, l'exception est la règle !
A mi-chemin entre le grand road-movie et le règlement de comptes familial et sanglant, Mezzo et Pirus nous mènent sur les longues highways qui traversent les déserts américains dans une histoire dont ils ont le secret : un polar sombre, glauque et haletant. De la bande dessinée en cinémascope !
A mi-chemin entre le grand road-movie et le règlement de comptes familial et sanglant, Mezzo et Pirus nous mènent sur les longues highways qui traversent les déserts américains dans une histoire dont ils ont le secret : un polar sombre, glauque et haletant. De la bande dessinée en cinémascope !