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Flammarion
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Essais.Livre I Qu'un tel homme ait écrit, vraiment le plaisir de vivre sur cette terre en a été augmenté... C'est à son côté que j'irais me ranger, s'il fallait réaliser la tâche de s'acclimater sur cette terre.
Nietzsche
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Essais Livre 2 "Le Montaigne de L'Apologie est un peu comme un Pascal à qui brusquement, par je ne sais quel moyen, la fausseté historique du christianisme aurait été démontrée.
Dès lors que reste-t-il de tout ce qu'il a écrit et pensé ? Exactement ce qui en reste pour un non-chrétien, il reste qu'il a pensé, écrit en toute sincérité." Michel Butor
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Essais Livre 3 "Il n'est point d'auteur qu'il soit plus facile de tirer à soi, sans que précisément on puisse être accusé de le trahir ; car il vous donne l'exemple et sans cesse se contredit et se trahit lui-même. Aussi Montaigne n'est-il guère aimé des partisans, qu'il n'aimait guère." André Gide
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Dossier 1. Le moi intime 2. L'autre 3. Le doute 4. Montaigne et la politique 5. Une philosophie du plaisir 6. Les auteurs cités par Montaigne Sélection des extraits. chronologie, notes et lexique par Françoise Joukovsky Présentation . Retraite ou vie active ?
. Le Moi et les autres . La naissance d'un livre . «J'ouvre les choses plus que je ne les découvre.» . Montaigne et nous Sans commencement et sans fin «J'ouvre les choses plus que je ne les découvre» : Montaigne s'interroge et renonce souvent à conclure, parce que le réel n'est jamais simple. Cette défiance envers un savoir trop sûr de lui, notre époque la fait sienne et en retrouve l'expression vivante dans les Essais sur des problèmes qui nous concernent toujours : l'amitié et l'amour, le choc des cultures, les bassesses de la vie publique, le plaisir...
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Extrait des Essais (II, 12), l'Apologie de Raymond Sebond est pour ainsi dire un livre dans un livre. Sous couvert de la défense d'un théologien catalan du XVe siècle, dont en 1569 il avait traduit, à la demande de son père, la Théologie naturelle, Montaigne déploie ici une pensée singulière qui s'incorpore d'autant mieux les lectures qui l'ont nourrie qu'elle s'en éloigne.
«Nous n'avons aucune communication à l'être, parce que toute humaine nature est toujours au milieu entre le naître et le mourir, ne baillant de soi qu'une obscure apparence et ombre, et une incertaine et débile opinion. Et si, de fortune, vous fichez votre pensée à vouloir prendre son être, ce sera ni plus ni moins que qui voudrait empoigner de l'eau : car tant plus il serrera et pressera ce qui de sa nature coule par tout, tant plus il perdra ce qu'il voulait tenir et empoigner. Ainsi, étant toutes choses sujettes à passer d'un changement en autre, la raison, y cherchant une réelle subsistance, se trouve déçue, ne pouvant rien appréhender de subsistant et permanent parce que tout ou vient en être et n'est pas encore du tout, ou commence à mourir avant qu'il soit né.»
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- Cet ouvrage, d'après une idée originale de Michel Onfray, est préfacé par la philosophe,
- Première édition véritablement modernisée de Montaigne, rendant sa lecture très accessible
- « Curiosité intellectuelle » de la traduction d'un classique français du japonais, qui devrait susciter le
débat