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"L'un des plus grands livres de sagesse qui soit" L'édition des Essais par Pierre Villey parue en 1924 en trois volumes, était devenue introuvable elle fut reprise par V. L. Saulnier en 1965, dont la préface explique le choix de P. Villey de l'édition de Bordeaux et le travail minutieux réalisé.
Le travail de Pierre Villey est fondé sur l'édition de Bordeaux en 1588 (2e éd des Essais) enrichie des commentaires manuscrits de Montaigne. Une troisième édition est parue en 1595 après la mort de Montaigne à partir des ultimes notes de Montaigne recueillies par P. de Brach et M. de Gournay qui a longtemps passée comme étant la "version officielle et définitive". Mais l'exemplaire dit de Bordeaux reste la version la plus "authentique" dans la mesure où elle comporte les commentaires manuscrits de Montaigne et corrections pour une "sixième édition" destinée à l'imprimeur.
Cette nouvelle présentation dans la collection Quadrige en un seul volume reste toujours fidèle à l'édition originale. Elle est enrichie d'une préface de Marcel Conche.
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Edition conforme au texte de l'exemplaire de Bordeaux, avec appendices, sources et index.
"Le plus fructueux et naturel exercice de notre esprit, c'est à mon gré la conférence."
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Après les Essais, déjà publiés par Arléa en français moderne, restait à proposer du journal de voyage une édition semblable afin que les nouveaux lecteurs de Montaigne puissent approfondir la connaissance qu'ils ont de lui. C'est à quarante-huit ans, désireux de trouver dans les cures thermales quelque soulagement à. ses coliques, que Montaigne quitte sa retraite pour se lancer sur le grand chemin. Pendant dix-sept mois, en compagnie de gentilshommes et d'une suite de serviteurs, il visitera l'Allemagne, la Suisse et l'Italie. Ce journal, rédigé au jour le jour, sans pudeur ni souci. de publication, est une « preuve par la vie » des Essais.
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" Il n'est point d'auteur qu'il soit plus facile de tirer à soi, sans que précisément on puisse être accusé de le trahir ; car il vous donne l'exemple et sans cesse se contredit et se trahit lui-même. Aussi Montaigne n'est-il guère aimé des partisans, qu'il n'aimait guère. "
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" Il n'est point d'auteur qu'il soit plus facile de tirer à soi, sans que précisément on puisse être accusé de le trahir ; car il vous donne l'exemple et sans cesse se contredit et se trahit lui-même. Aussi Montaigne n'est-il guère aimé des partisans, qu'il n'aimait guère. "