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Littérature
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Des cannibales
Michel de Montaigne
- Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 24 Août 2022
- 9782755508376
« Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage. » Dans le Livre I des Essais, Montaigne aborde les coutumes des habitants des Amériques, jugeant leur pratique du cannibalisme moins cruelle que l'emploi de la torture par les Européens. Il inverse ainsi la hiérarchie habituelle et plaide, au-delà du respect de la diversité, en faveur de la tolérance et de la liberté de conscience.
Traduit en français moderne par Séverine Auffret -
Suivi de Vingt neuf sonnetz d'Estienne de La Boëtie, de Notes de lecture et de Sentences peintes
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Écrivain singulier, inclassable, humaniste et étonnamment moderne, Montaigne prône la tolérance. Mêlant expérience personnelle, commentaires moraux et réflexions, il offre une vision de l'homme en mouvement, sans préjugés, à la fois fort et fragile.
D'une grande liberté d'écriture, Montaigne nous donne quelques pages pleines de malice et de sagesse pour nous aider à conduire notre vie.
Edition de Pierre Michel. Texte extrait du Livre III des Essais.
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De septembre 1580 à novembre 1581, Montaigne voyage en Europe:Allemagne, Suisse, Italie. Pour soigner sa gravelle aux eaux de Lucques, oublier «les épines domestiques», «les devoirs de l'amitié maritale» ou cette «mélancolie» qui est «mort et chagrin». Mais surtout pour découvrir autrui dans sa différence et sa diversité:ce qu'on mange ne l'intéresse pas moins que ce que l'on pense, et à Rome il est aussi diligent à écouter la conversation des «femmes publiques» qu'à «ouïr des disputes de théologie» ou visiter les antiquités des vignes cardinalices. «Les rois de Perse, dit-il, qui s'obligeaient de ne boire jamais autre eau que celle du fleuve de Choaspès, renonçaient par sottise à leur droit d'usage en toutes les autres eaux, et asséchaient pour leur regard tout le reste du monde.»
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Extrait des Essais (II, 12), l'Apologie de Raymond Sebond est pour ainsi dire un livre dans un livre. Sous couvert de la défense d'un théologien catalan du XVe siècle, dont en 1569 il avait traduit, à la demande de son père, la Théologie naturelle, Montaigne déploie ici une pensée singulière qui s'incorpore d'autant mieux les lectures qui l'ont nourrie qu'elle s'en éloigne.
«Nous n'avons aucune communication à l'être, parce que toute humaine nature est toujours au milieu entre le naître et le mourir, ne baillant de soi qu'une obscure apparence et ombre, et une incertaine et débile opinion. Et si, de fortune, vous fichez votre pensée à vouloir prendre son être, ce sera ni plus ni moins que qui voudrait empoigner de l'eau : car tant plus il serrera et pressera ce qui de sa nature coule par tout, tant plus il perdra ce qu'il voulait tenir et empoigner. Ainsi, étant toutes choses sujettes à passer d'un changement en autre, la raison, y cherchant une réelle subsistance, se trouve déçue, ne pouvant rien appréhender de subsistant et permanent parce que tout ou vient en être et n'est pas encore du tout, ou commence à mourir avant qu'il soit né.»
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Lettre à son père sur la mort d'Etienne de la Boétie
Michel de Montaigne
- Gallimard
- Le Cabinet Des Lettres
- 27 Avril 2012
- 9782070137992
Découvrez Lettre à son père sur la mort d'Etienne de La Boétie, le livre de Michel Montaigne. Le portrait que Montaigne a tracé de lui-même comprend bien des lacunes. Raisons politiques, scrupules, goût du secret, il a jugé nécessaire de rester muet sur certains épisodes, de voiler certains faits. La Saint-Barthélemy par exemple : il n'en souffle mot. Rien d'étonnant si, dans les Essais, on ne rencontre aucune représentation solide d'Etienne de La Boétie. Même le chapitre qui lui est consacré, De l'amitié, n'évoque qu'une silhouette. Pour remplir les blancs on pourrait imaginer des fictions, mais quels éléments choisir ? selon quels critères ? Mieux vaut s'en tenir aux documents, si minces soient-ils. En ce qui concerne La Boétie, ils sont plus que minces : infimes. Montaigne nous le révèle avec parcimonie. Seule la lettre qu'il adresse à son père l'expose dans sa présence effective. Cette lettre fut imprimée à Paris sept ans après la mort de l'ami. Mais quand, précisément, l'a-t-il écrite ? juste après la disparition d'Etienne ? Ou, l'ayant écrite alors, l'a-t-il retouchée ensuite ? Ou bien l'a-t-il écrite peu avant de la publier, voire dans l'intention de la publier ? Mystère. Cependant une chose est sûre : le 23 juillet 1570, Montaigne résigne sa charge de magistrat au parlement de Bordeaux. D'août à novembre, il consacre son loisir à la publication de quelques feuillets de La Boétie. L'air de l'époque est pesant : Montaigne renonce à publier le Discours de la servitude volontaire ainsi que certain Mémoire de nos troubles sur l'édit de janvier 1562. Cette absence symbolise parfaitement le peu de matière que La Boétie nous a laissé. Sauf dans la lettre sur sa mort. Un récit sans rhétorique où on ne le voit guère, mais où il parle. On lit. On souffre avec lui. On l'écoute. Et l'émotion nous emporte.
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Promenade chez Montaigne ; ses citations les plus toniques
Michel de Montaigne
- Folio
- Folio Entre Guillemets
- 11 Juin 2015
- 9782070463251
Pour s'initier à la profondeur de Montaigne, quoi de mieux qu'une promenade dans les Essais? Ce voyage passe d'une citation à un court récit, s'arrête sur des propos parfois déroutants - le maire de Bordeaux ne donne pas dans le prêt-à-penser! - et compose d'une page à l'autre le portrait d'un homme qui aime lire, raisonner, écrire. mais aussi savourer l'existence : «Il y a de la sagesse à jouir de la vie.» En vingt-quatre chapitres, l'oeuvre s'approche de nous, alors que, dans son célèbre «Au lecteur», l'écrivain donne la date de ce «livre de bonne foi» : «ce premier mars mil cinq cent quatre-vingt.» Si loin dans le temps et si proche de nous et de nos préoccupations.
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Expresses views on relationships and contemplates the idea that man is no different from any animal. The author argues that all cultures should be respected, and attempts, to understand the nature of humanity. He brings you the works of the great thinkers, pioneers, radicals and visionaries whose ideas helped make us who we are.
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Les autres forment l'homme ; je le recite et en represente un particulier bien mal formé, et lequel, si j'avoy à façonner de nouveau, je ferois vrayement bien autre qu'il n'est. Mes-huy c'est fait. Or les traits de ma peinture ne forvoyent point, quoi qu'ils se changent et diversifient. Le monde n'est qu'une branloire perenne. Toutes choses y branlent sans cesse : la terre, les rochers du Caucase, les pyramides d'Egypte, et du branle public et du leur. La constance mesme n'est autre chose qu'un branle plus languissant.
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Blending intellectual speculation with anecdote and personal reflection, the Renaissance thinker and writer Montaigne pioneered the modern essay. This selection contains his idiosyncratic and timeless writings on subjects as varied as the virtues of solitude, the power of the imagination, the pleasures of reading, the importance of sleep and why we sometimes laugh and cry at the same things. Throughout history, some books have changed the world. They have transformed the way we see ourselves - and each other. They have inspired debate, dissent, war and revolution. They have enlightened, outraged, provoked and comforted. They have enriched lives - and destroyed them. Now Penguin brings you the works of the great thinkers, pioneers, radicals and visionaries whose ideas shook civilization and helped make us who we are.
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To overcome a crisis of melancholy after the death of his father, Montaigne withdrew to his country estates and began to write. In the highly original essays that resulted he discussed themes such as fathers and children, conscience and cowardice, coaches and cannibals, and, above all, himself. On some lines of Virgil opens out into a frank discussion of sexuality and males a revolutionary case for the equamoyu of the sexes. In On Experience Montaigne superbly propounds his thoughts on the right way to live, while other essays touch on issues of an age struggling with religious and intellectual strife, with France torn apart by civil war. These diverse subjects are united by Montaigne's distinctive voice - that of a tolerant man, sceptical, humane, often humorous and utterly honest in his pursuit of the truth.
M. A. Screech's distinguished translation fully retains the light-hearted and inquiring nature of the essays. In his introduction, he examines Montaigne's life and tome, and the remarkable self-portrait that emerges from his works.
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Journal du voyage de Michel de Montaigne en Italie
Michel de Montaigne
- Hachette bnf
- 1 Avril 2013
- 9782011849182
Journal du voyage de Michel de Montaigne en Italie, par la Suisse et l'Allemagne en 1580 et 1581 , avec des notes par M. de Querlon Comprend : Article inséré dans le "Constitutionnel" du 24 mars 1862 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'un projet proposé par la Bibliothèque nationale de France (BnF), offrant l'opportunité pour les lecteurs, enseignants ou chercheurs d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus de ses fonds patrimoniaux.
Les oeuvres de cette collection appartiennent au « domaine public ». Elles ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.
En entreprenant de redonner vie à ces oeuvres au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous offrons la possibilité à ces oeuvres de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs difficilement accessibles par ailleurs.
Sur un plan technique, nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k708865
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Sur l'oisiveté ; autres essais en français moderne
Michel de Montaigne
- Gallimard
- Folio 2 Euros
- 20 Septembre 2012
- 9782070403714
«Dernièrement je me retirai chez moi, décidé autant que je le pourrais à ne pas me mêler d'autre chose que de passer en repos, en m'isolant, ce peu qui me restait de vie : il me semblait que je ne pouvais faire à mon esprit une plus grande faveur que de le laisser en pleine oisiveté s'entretenir avec lui-même : j'espérais qu'il pouvait désormais le faire plus aisément, devenu avec le temps plus pondéré, plus mûr aussi.» Une invitation à exercer notre liberté de penser et à prendre le chemin d'une vie plus sage et plus sereine.
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In 1572 Montaigne retired to his estates in order to devote himself to leisure, reading and reflection. There he wrote his constantly expanding 'essays', inspired by the ideas he found in books from his library and his own experience.
He discusses subjects as diverse as war-horses and cannibals, poetry and politics, sex and religion, love and friendship, ecstasy and experience. Above all, Montaigne studied himself to find his own inner nature and that of humanity. The Essays are among the most idiosyncratic and personal works in all literature. An insight into a wise Renaissance mind, they continue to engage, enlighten and entertain modern readers.
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« Ce journal n'a été publié pour la première fois qu'en 1774 par Meunier de Querlon, employé de la Bibliothèque du Roi, sous ce titre : Journal de Voyage de Michel de Montaigne en Italie, par la Suisse et l'Allemagne, en 1580 et 1581; avec des notes par M. de Querlon. Dédié à Buffon, il est précédé d'un Discours préliminaire dans lequel Meunier de Querlon raconte l'histoire de la découverte du manuscrit. Montaigne ayant parlé plusieurs fois de ce grand voyage dans les Essais, et aussi des « Lettres de bourgeoisie romaine » qui lui furent accordées à Rome, on n'ignorait pas qu'il l'avait fait, bien qu'on fût surpris qu'il n'eût rien publié à son sujet. Personne n'y pensait plus lorsque, en 1774, un manuscrit fut trouvé au château de Montaigne, en Périgord, qui avait pour titre Journal des voyages de Montaigne. Meunier de Querlon explique, en le publiant, comment il fut découvert par le chanoine Prunis et comment, après avoir été examiné par divers hommes de lettres, il fut unanimement reconnu, comme étant le récit, en partie autographe, de son voyage... (extrait de la Présentation).
Michel Eyquem, seigneur de Montaigne, (1533-1592), moraliste, philosophe et homme politique de la Renaissance. Il fut Maire de Bordeaux. Universellement connu pour ses Essais, Montaigne livre, avec ce journal intime, un des tout premiers récits de voyage, au sens moderne du mot. L'édition annotée et commentée du Dr Armengaud, grand spécialiste de Montaigne, (originellement publiée en 1928), méritait amplement cette nouvelle version, entièrement recomposée.
Proposé en deux tomes en 2015, en voici une nouvelle édition réalisée en un seul tome, plus abordable tant en présentation qu'en prix public. -
Fac-similé en quadrichromie de l'exemplaire de Bordeaux des essais de Montaigne
Michel de Montaigne
- Classiques garnier
- Etudes Montaignistes
- 14 Juin 2002
- 9782812412509
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Journal de voyage ; partie en italien
Michel de Montaigne
- Classiques garnier
- Etudes Montaignistes
- 21 Novembre 2012
- 9782812407802
Le 13 mai 1581, alors qu'il est en cure aux Bains de la Villa, dans le contado de Florence, Montaigne adopte la langue italienne pour rédiger son journal, manifestant une remarquable adaptation culturelle. Cette nouvelle traduction s'est attachée à rendre compte de ce qui au-delà du langage est la trace du sujet Montaigne, pour mettre au jour à quel point le Journal est l'invention de soi.
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Oeuvres complètes
Michel de Montaigne
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 25 Janvier 1963
- 9782070103638
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Montaigne tout entier et tout nu ; anthologie des essais
Michel de Montaigne
- Imago
- 1 Novembre 1998
- 9782911416132
Les précédents ouvrages de Pierre Leschemelle ont éclairé les aspects les plus subjectifs, les moins convenus, voire les moins convenables de la personnalité de Montaigne, ont mis en rapport sa sensibilité, ses drames intimes et ses convictions intellectuelles. Cette anthologie est constituée dans le même esprit et laisse une grande place à l'autoportrait, à l'étrange « consubstantialité » de l'homme et de son oeuvre, et aux facettes les plus déroutantes de cette pensée novatrice. Deux index rendent l'ouvrage aisément consultable.
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Montaigne, une première fois, de 1571 à 1580, s'enferme dans son château. Il a le goût des livres. Il lit. Et comme il va de préférence aux moralistes et aux historiens, et qu'il ne lit point passivement, l'esprit critique s'éveille en lui ; il pense, et il juge.
Pour juger, il compare. Le terme de comparaison qui lui est nécessaire, il le prend en lui-même, en l'homme naturel qui est en lui. Montaigne s'engage donc insensiblement dans la rédaction de ses mémoires psychologiques, mais en « honnête homme qui ne se pique de rien », en causeur qui se défend de faire un livre. C'est ainsi que se formèrent, au jour le jour, les deux premiers livres des Essais (1580).
Puis Montaigne, mûri par les voyages et par l'expérience, revient à ce qu'il a déjà écrit ; il le complète, il le fortifie, il le confirme, et il entrevoit d'autres sujets, d'autres chapitres. C'est l'édition en trois livres qui sort de cette seconde période de retraite (1588). -
Montaigne, une première fois, de 1571 à 1580, s'enferme dans son château. Il a le goût des livres. Il lit. Et comme il va de préférence aux moralistes et aux historiens, et qu'il ne lit point passivement, l'esprit critique s'éveille en lui ; il pense, et il juge.
Pour juger, il compare. Le terme de comparaison qui lui est nécessaire, il le prend en lui-même, en l'homme naturel qui est en lui. Montaigne s'engage donc insensiblement dans la rédaction de ses mémoires psychologiques, mais en « honnête homme qui ne se pique de rien », en causeur qui se défend de faire un livre. C'est ainsi que se formèrent, au jour le jour, les deux premiers livres des Essais (1580).
Puis Montaigne, mûri par les voyages et par l'expérience, revient à ce qu'il a déjà écrit ; il le complète, il le fortifie, il le confirme, et il entrevoit d'autres sujets, d'autres chapitres. C'est l'édition en trois livres qui sort de cette seconde période de retraite (1588). -
Montaigne, une première fois, de 1571 à 1580, s'enferme dans son château. Il a le goût des livres. Il lit. Et comme il va de préférence aux moralistes et aux historiens, et qu'il ne lit point passivement, l'esprit critique s'éveille en lui ; il pense, et il juge.
Pour juger, il compare. Le terme de comparaison qui lui est nécessaire, il le prend en lui-même, en l'homme naturel qui est en lui. Montaigne s'engage donc insensiblement dans la rédaction de ses mémoires psychologiques, mais en « honnête homme qui ne se pique de rien », en causeur qui se défend de faire un livre. C'est ainsi que se formèrent, au jour le jour, les deux premiers livres des Essais (1580).
Puis Montaigne, mûri par les voyages et par l'expérience, revient à ce qu'il a déjà écrit ; il le complète, il le fortifie, il le confirme, et il entrevoit d'autres sujets, d'autres chapitres. C'est l'édition en trois livres qui sort de cette seconde période de retraite (1588).