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Myriam Anissimov
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Primo Levi ou la tragédie d'un optimiste
Myriam Anissimov
- Points
- Points Document
- 28 Janvier 2022
- 9782757892503
« Myriam Anissimov parvient à fondre la masse des détails en touches légères qui finissent par dresser le portrait exact et émouvant d'un homme et nous rendre sensible le cours de sa vie ».
Patrick Modiano, Libération.
En 1987, l'auteur de Si c'est un homme, le plus profond témoignage qui ait été écrit sur l'univers concentrationnaire, se donnait la mort chez lui à Turin. « Si nous mourons en silence comme nos ennemis le souhaitent, le monde ne saura pas ce que l'homme a pu faire et ce qu'il peut encore faire : le monde ne se connaîtra pas lui-même », avait-il écrit quelques mois plus tôt. Sous la plume de Myriam Anissimov, est reconstitué l'itinéraire d'un écrivain tardivement reconnu comme une des grandes consciences morales de notre histoire. Le récit d'une existence hantée par l'expérience du mal et la culpabilité de survivre pose quelques-unes des questions fondamentales de notre temps.
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Né en Lituanie, dans une famille juive de Wilno, Romain Kacew émigre sur la Côte d'Azur à l'âge de quatorze ans. En juillet 1940, rejoignant au péril de sa vie Londres et le général de Gaulle, il combat en héros dans les forces aériennes de la France libre. Sur ses origines juives, sa jeunesse et ses exploits au cours de la guerre, Gary ne cessera de réinventer une réalité-fiction qui est à la source de son oeuvre. À mesure qu'il crée sa propre légende, devenant un écrivain célèbre avec Éducation européenne et Les Racines du ciel, Gary cherche à échapper à son propre personnages en usant de pseudonymes. Multiplier les masques, telle est alors l'obsession de ce séducteur aux mille visages, consul de France à Los Angeles et mari de l'écrivain Lesley Blanch puis de l'actrice Jean Seberg. Poussant jusqu'au bout ce désir de s'auto-engendrer, Gary invente Émile Ajar, un écrivain fictif «personnifié» par son cousin Paul Pavlowitch et obtient une deuxième fois le prix Goncourt en 1975 pour La Vie devant soi. Après cette ultime mystification, Romain Gary se suicide en 1980. Explorer la vie réelle d'un personnage aussi doué pour l'affabulation créatrice, tel fut le pari de Myriam Anissimov. C'est en se fondant sur de nombreux témoignages, entretiens et documents inédits à Wilno, Londres, Paris et New York, en dépouillant les archives personnelles de l'écrivain et de ses proches, qu'elle a mené à bien cette enquête magistrale sur l'un des grands écrivains du XX? siècle.
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Daniel Barenboim ; de la musique avant toute chose
Myriam Anissimov
- Tallandier
- Biographies
- 7 Février 2019
- 9791021022317
Daniel Barenboïm est une légende vivante de la musique. Né en 1942 à Buenos Aires, il a donné son premier concert de pianiste à 7 ans, jusqu'à devenir aujourd'hui, à 76 ans, un chef d'orchestre acclamé dans le monde entier.
La trajectoire de Daniel Barenboïm est celle d'un virtuose. À 12 ans, le chef d'orchestre et compositeur Wilhelm Furtwägler lui propose de jouer un concerto avec l'Orchestre de la Philharmonie de Berlin. Son père refuse, il est trop tôt pour un enfant juif de se produire en Allemagne ! Parrainé par le grand pianiste Arthur Rubinstein, il commence alors une carrière de soliste dans le monde entier. Après avoir épousé la violoncelliste Jacqueline du Pré à Jérusalem, durant la guerre des Six Jours, il devient le directeur musical de l'Orchestre de Paris, puis de l'Orchestre symphonique de Chicago, et il dirige aujourd'hui depuis plus de vingt-cinq ans la Staatskapelle de Berlin.
Citoyen du monde (il a été nommé porte-parole de la paix par les Nations unies), Daniel Barenboïm est aussi un homme de conviction. En 1999, convaincu que « la musique est le langage de la paix », il crée avec son ami le Palestinien Edward Saïd le West-Eastern Divan, un orchestre unique de jeunes musiciens israéliens et arabes issus du Moyen-Orient. Pilier du festival de Bayreuth, il tentera en 2001, malgré le tabou, d'imposer la musique de Wagner en Israël. Boulimique de travail, il a créé des écoles de musique, un nouvel auditorium à Berlin (la Boulez Saal), une compagnie d'enregistrement sur YouTube et a même conçu un nouveau piano à cordes parallèles (« le Barenboïm »).
Véritable monstre sacré de la direction d'orchestre, Daniel Barenboïm est sur scène presque tous les jours depuis 70 ans. Il n'a pas d'autre passionque la musique.
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Vassili Grossman ; un écrivain de combat
Myriam Anissimov
- Le Seuil
- Biographie Seuil
- 8 Mars 2012
- 9782020978392
Au terme d'une minutieuse enquête, menée en Russie, en Ukraine et en Israël, Myriam Anissimov nous offre le compte-rendu détaillé du parcours de l'auteur de Vie et destin. L'écrivain a acquis progressivement la conscience de la tragédie du stalinisme. Victime d'un régime dont, dans les premiers temps, il était le partisan, il découvre, à travers les persécutions dont tout opposant est harcelé, et en particulier les Juifs, que le système est profondément destructeur. La biographe qui, pour écrire son livre (pendant plus de cinq ans) est allée dépouiller, sur place, les archives des services secrets russes et a rencontré la famille de l'écrivain, qui lui a donné accès à toute la correspondance et tous les albums familiaux, raconte, à travers l'extraordinaire destin d'un écrivain (chimiste de profession), d'abord célébré par le régime, puis de plus en plus critique à mesure qu'il prend conscience de la stratégie totalitaire du stalinisme et surtout lorsqu'il devient lui-même victime de l'antisémitisme, toute l'histoire de l'ancienne URSS. Grossman mourra sans avoir assisté à la publication de son ouvrage fondamental, document exceptionnel sur la manipulation et la destruction des individus, au nom d'un hypothétique bien collectif. La maladie aura raison de sa résistance et c'est grâce à la ténacité de ses proches et amis que son chef-d'oeuvre verra le jour. Avec une grande honnêteté, Myriam Anissimov suit le parcours d'un intellectuel ambitieux, à la vie sentimentale tourmentée. Outre d'importants cahiers photos et des appendices d'une grande rareté historique (minutes d'interrogatoires et de procès, listes de condamnation, discours politiques), le récit de Myriam Anissimov offre de nombreuses informations sur l'arrière-fond familial, psychologique, éditorial, administratif et politique qui a servi de base à l'oeuvre de Vassili Grossman, sur les goulags, sur les persécutions raciales, sur les polémiques littéraires.
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Hannah Kaganowski est hantée par la disparition presque entière de sa famille, réduite en cendres dans les camps d'extermination nazis, et dont l'oncle Yossl, seul survivant, ranime la mémoire.Hannah écrit des livres, fait des reportages, et vit également, à Paris, du recyclage de vêtements anciens, dont la provenance mystérieuse lui sera pourtant révélée.Envoyée collecter des manuscrits arabes et juifs en Israël, alors que s'achève la guerre du Kippour, elle retrouve Schmuel, infidèle, menteur, et décide de rompre avec lui.C'est dans l'avion qui la ramnène à Paris, via Lod, que Hannah fait la connaissance du musicien Emmanuel Moskovitch. De même que celui-ci s'émancipera lentement de son maître Sylviu, Hannah maîtrisera, pour vivre au présent son amour avec Emmanuel, les souvenirs qui lui reviennent du récit de Yossl sur Auschwitz.
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« Une fois que j'ai dit que Maman était la grande affaire de ma vie, par où commencer, alors que tout afflue en même temps, comme si le temps n'existait pas ? Ma mémoire est antérieure à ma naissance. Je revisite dans une chaotique remontée d'images ce qui m'a précédée dans la vie. J'ai entrepris de reconstruire mes souvenirs, vrais ou imaginaires. De me faufiler dans la vie de ma mère. » Ce n'est pas seulement à sa mère que Myriam Anissimov rend ici un vibrant hommage, mais aussi au monde poétique et pauvre des rescapés du génocide des Juifs par les nazis, monde où l'on parlait yiddish et l'on vénérait Staline. Découvrant tôt, dans une France provinciale où l'antisémitisme n'a pas été éradiqué, que sa survie a tenu au miracle et à quelques bonnes âmes, la jeune fille se trace un chemin artistique non sans insolence et non sans humour à travers les violences subies et son besoin d'amour. De grandes découvertes littéraires enrichissent cette formation, accompagnée de simples chansons qui constituent l'imaginaire collectif de toute une génération. Les fantômes reprennent vie dans une multitude de portraits saisissants et entraînent l'écrivain et ses lecteurs dans un merveilleux théâtre de la mémoire.
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Invitée à une émission de télévision littéraire en même temps que Romain Gary, la narratrice va faire sa connaissance. Elle est fascinée par cet homme déclinant, génial, désabusé, accumulant des liaisons absurdes pour tromper sa solitude. Le portrait est saisissant, vu par une jeune femme qui ne veut pas être traitée comme une proie facile. Honnête, la romancière revient sur ce chassé-croisé amoureux et désespéré avec en arrière-fond l'horreur de la Seconde Guerre mondiale. La déportation de son oncle Samuel est la hantise qu'a réveillée en elle la vision du film Le Fils de Saul, reconstitution du gazage de 400 000 Juifs dans les chambres à gaz d'Auschwitz. Et c'est aussi ce qui ramène en mémoire la rencontre du chef d'orchestre roumain qui a fait ses études à l'Académie du Reich et ses débuts à Berlin après la guerre, Sergiu Celibidache. Liée à un violoniste et chef d'orchestre qui a vécu en Israël, Myriam l'accompagne à Munich où elle rencontre et observe le chef génial qui tente vainement d'avoir une liaison avec elle. La troisième partie du livre, la plus bouleversante, raconte l'enquête que fit l'auteur pour retrouver les traces de son oncle grâce à un réseau de recherches Internet, sur des archives mondiales regroupées. Elle parvient à savoir quelle fut la tragédie de Samuel. Ainsi trois destins contrastés se croisent dans les obsessions à la fois douloureuses, lucides, révoltées et caustiques d'un auteur qui ne veut rien oublier.
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Romain Gary, l'enchanteur
Myriam Anissimov
- Textuel
- Litterature Beaux Livres
- 9 Octobre 2010
- 9782845973930
Le " mystère " Gary.
La " mystification " Gary. La prouesse d'une identité littéraire multiple couronnée par deux prix Goncourt. Du jamais vu. Un pied de nez magistral au monde des lettres. Son oeuvre, profonde, humaine, bouleversante, touche nombre de lecteurs. Si la vie de Romain Gary est plutôt bien connue (sa carrière d'aviateur, de diplomate, sa relation avec Jean Seberg...), elle mérite pourtant d'être confrontée à sa vérité historique.
Car l'auteur de "La Promesse de l'aube" s'est toujours rêvé d'autres identités. Ses métamorphoses sont de plusieurs ordres : changer de prénom, changer de nom, écrire sous pseudos. S'inventer plusieurs pères fictifs, nier son géniteur. Devenir lui-même son propre père, et, en vrai démiurge, décider de l'heure de sa mort. Cette permanente instabilité de l'identité sera la " marque de fabrique " de son oeuvre pleine d'humour, d'esprit et de transgression.
Revenir sur le passé de la famille Kacew, voir la Wilno de son enfance, les forêts qui la cernent, les partisans évadés du ghetto qui menaient une lutte désespérée contre les nazis ; le suivre en France, à Nice, dans une pension de famille, l'accompagner dans ses missions pendant la guerre, et dans ses voyages au cours de sa carrière de diplomate, comprendre enfin le terreau spirituel sur lequel a été bâtie toute son oeuvre.
Embrasser avec lui la culture européenne mais aussi porter la culpabilité de celle-ci, et en payer le prix... Voilà à quoi convie ce livre richement illustré.
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Avec son sens du picaresque, et cette espièglerie mélancolique qui n'appartient qu'à elle, Myriam Anissimov renoue les fils brisés d'une histoire, celle d'une famille juive en France dans l'après-guerre.
" Elle sait ", écrivait Hector Bianciotti, " que les siècles changent les crimes en fables, en épopées abstraites, en songes, et que la mission secrète de la littérature est d'attiser le feu de la vérité ".
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" La première fois que J'ai entendu parler d'un lieu nommé Auschwitz, d'un camp appelé Skarzysko-Kamienna, d'autres camps portant le nom de Treblinka, Czestochowa, Bergen-Belsen, d'un shtetl Szydlowiec où mon père était né, je devais avoir trois ans et demi.
Il me semblait comprendre que, dans ces endroits-là, désignés également comme " K.Z. ", " camp de travail ", " camp de concentration", "camp d'extermination ", des gens appelés " Allemands ", ou encore " bandits nazis " par mon oncle Israël, emmenaient les Juifs pour les tuer, loin des regards des autres hommes. " Myriam Anissimov veut précisément reporter sous les regards des hommes ces années-là.
Qu'est devenu l'oncle Israël, qui écrivait en yiddish des lettres si déchirantes au père de Myriam ? Et comment a disparu l'autre oncle, Samuel, frère de sa mère ? Maintenant que les années ont passé, l'enfance resurgit. Le " home pour internés " de Suisse, l'atelier de confection de Lyon, le village des Pyrénées et aussi New York : la mémoire est partout, la menace de l'oubli est partout. La littérature a cette force de résistance au temps.
Grâce à la précision de l'enquête, grâce à l'exigence du coeur, grâce au style. A travers les images bouleversantes ou drôles, à travers la vie qui continue malgré les appels de Sa Majesté la Mort.
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" - Je suis née dans un camp de réfugiés, pendant l'Occupation.
C'est ce qui pouvait arriver de mieux à un juif, à cette époque-là. - Qu'allez-vous penser ? France la douce n'est pas antisémite ! Vichy était, pendant la guerre, une ville tout à fait délicieuse. Tout y était gai, si raffiné qu'on en oubliait, à vrai dire, ce qui se passait dans le reste de la France. " Hanah, dix-sept ans, a trouvé un mari. Le pire possible : goy, fils de collabos, homme de théâtre...
Le marida, le mariage, va avoir lieu. Mais Hanah ne peut pas oublier la vie de l'atelier de confection de papa Yankel et son envahissante famille. Même pour le théâtre : le rêve d'Hanah. Devenir comédienne, passer de l'autre côté.
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Certains lecteurs seront surpris que Myriam Anissimov, auteur des très sérieuses biographies, ait pu avoir une jeunesse aussi fantasque et aussi riche en rencontres et aventures. Actrice dans des troupes expérimentales, chanteuse de cabaret, amie de stars du show-business et de la littérature (Albertine Sarrazin, Leonard Cohen, un acteur de westerns, un futur écrivain à succès), elle vit d'expédients et d'insolences, et pose sur le monde un regard lucide, humoristique et émouvant.
Tout part d'un règlement de compte avec sa mère, qui a élevé ses filles à la diable sans son mari, mort dans un accident de voiture. Cette femme qui tente d'oublier l'horreur de la déportation qu'elle a connue voudrait que sa fille s'en affranchisse. Mais c'est sans compter l'indépendance de l'auteur qui ne cesse de s'enfuir. Elle aime choquer, mais se retrouve souvent seule. Et elle commence à écrire. N'est-ce pas là sa vérité ?
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Depuis l'enfance, Anna se sent angoissée et coupable, comme nous tous ou presque, sans raison. Elle va se battre contre sa famille qui, pense-t-elle, la bride en l'éloignant des carrières artistiques qui l'attirent. Elle va se battre contre l'échec, au milieu d'amours dérisoires, avec l'espoir de réussir d'abord dans la chanson, puis dans la littérature. Ce fantasme de l'échec et de la culpabilité l'a enfermée dans sa condition de juive, celle du peuple voué au malheur. À ce compte, nous autres lecteurs, juifs ou non, nous sommes frères d'Anna, car
tous nous connaissons la peur. Confirmant les promesses d'un premier roman remarqué, voici que nous vient une femme écrivain, juive française, comique et tragique à la fois, les deux faces d'un vrai talent. -
Primo levi ou la tragedie d'un optimiste - biographie
Myriam Anissimov
- Le Livre de Poche
- 4 Novembre 1998
- 9782253145158
Myriam Anissimov Primo Levi ou la tragédie d'un optimiste En 1987, l'auteur de Si c'est un homme, le plus profond témoignage qui ait été écrit sur l'univers concentrationnaire, se donnait la mort chez lui à Turin. « Si nous mourons en silence comme nos ennemis le souhaitent, le monde ne saura pas ce que l'homme a pu faire et ce qu'il peut encore faire : le monde ne se connaîtra pas lui-même », avait-il écrit quelques mois plus tôt.
Pour la première fois, sous la plume de Myriam Anissimov, est reconstitué l'itinéraire d'un écrivain tardivement reconnu comme une des grandes consciences morales de notre temps. De la jeunesse bourgeoise à Turin à l'enfer d'Auschwitz, où il fut déporté en 1943, de la passion scientifique à l'écriture, de la volonté de témoigner au désespoir final, ce récit d'une existence hantée par l'expérience du mal et la culpabilité de survivre pose quelques-unes des questions fondamentales de notre temps.
Un livre qui est un modèle du genre... Myriam Anissimov n'a pas connu Primo Levi, mais on peut dire, désormais, que c'est elle qui l'a le mieux compris...
Patrick Modiano, Libération.
Une impressionnante biographie...
Hector Bianciotti, Le Monde.
Mme Anissimov, qui écrit la première biographie de Levi - et, par son travail autant que par ses qualités littéraires, rend impossible avant longtemps un ouvrage de ce genre...
Angelo Rinaldi, L'Express.
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Un avion délabré à destination de Riga, capitale de la Lettonie, au milieu des années 90. À son bord, une jeune femme partie rejoindre l'homme qu'elle aime, un chef d'orchestre en tournée. Au fil des heures de vol, la jeune femme se remémore son adolescence rebelle à Lyon, ses rêves d'amour qui lui brûlaient les ailes et surtout son combat en faveur de Samuel Rozowski, jeune Juif condamné pour meurtre. Dans l'atmosphère mafieuse et crépusculaire de la ville lettone, à mesure qu'elle enquête sur les lieux où plane le souvenir de l'extermination des Juifs, la narratrice revit plus intensément encore le souvenir de Rozowski, de ses parents héros de la résistance juive pendant la guerre et de sa dérive à lui, héritier de l'Holocauste devenu gangster pour venger son peuple. Inspiré d'une des figures les plus controversées de la gauche révolutionnaire des années 60, ce roman allie tendresse et tragique dans une bouleversante quête de mémoire.
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Aventures de proprette et schmoutziker
Anissimov Myriam / B
- L'École des loisirs
- 12 Mai 1993
- 9782211026048