Avec son sens du picaresque, et cette espièglerie mélancolique qui n'appartient qu'à elle, Myriam Anissimov renoue les fils brisés d'une histoire, celle d'une famille juive en France dans l'après-guerre.
" Elle sait ", écrivait Hector Bianciotti, " que les siècles changent les crimes en fables, en épopées abstraites, en songes, et que la mission secrète de la littérature est d'attiser le feu de la vérité ".