Sur l'un des scandales politiques les plus retentissants de la fin du XXe siècle, un récit au jour le jour, vif et très informé, nourri par les témoignages des brigadistes, la correspondance de Moro et les notes des différents protagonistes politiques.
Le 16 mars 1978, via Fani, à Rome, le président de la Démocratie chrétienne Aldo Moro est brutalement enlevé par un commando armé, et les cinq hommes de son escorte tués. Au coeur de ces années de plomb qui voient se succéder en Italie attentats d'extrême droite et d'extrême gauche, dans un climat de désordre et de guerre civile sans précédent, la revendication de cet acte de terrorisme est rapide : il est le fait des brigades rouges - trois hommes et une femme, qui pendant 55 jours retiendront l'homme d'État séquestré dans un appartement du centre ville. L'affaire va bouleverser le pays, et le monde. Aujourd'hui encore, l'historien se trouve confronté, à chaque page de ce volumineux dossier, à d'inquiétantes zones d'ombres. Services secrets de l'Est et de l'Ouest, organisations mafieuses, loges maçonniques, adversaires et compagnons politiques... Au fond, qui avait intérêt à la disparition d'Aldo Moro ?
Philippe Foro, directeur du département d'histoire de l'université de Toulouse, spécialiste de l'Italie contemporaine.
Dernier ouvrage paru : L'Italie fasciste, Armand Colin 2006.
De A comme Affaire Matteotti à Z comme Zone d'occupation italienne en France en passant par Chemises noires, Calcio, Cinecittà ou Homme nouveau, il fallait un dictionnaire pour appréhender le fascisme, ce phénomène complexe qui fut l'un des trois grands systèmes totalitaires du XXe siècle. Philippe Foro analyse en profondeur tous les différents aspects de ce régime politique qui a dominé l'Italie de 1922 à 1945 : politiques, institutionnels, diplomatiques, militaires, sociaux, économiques et culturels. Ses inspirateurs, son chef, sa doctrine, le consensus qu'il réussit à susciter mais aussi sa politique extérieure, son ambition de faire de l'Italie une grande puissance et son effondrement : autant de points traités en tenant compte des données historiographiques les plus récentes.
Le 16 mars 1978, via Fani, à Rome, le président de la Démocratie chrétienne Aldo Moro est enlevé par un commando armé, et les cinq hommes de son escorte tués. Au coeur de ces années de plomb qui voient se succéder en Italie attentats d'extrême droite et d'extrême gauche, dans un climat de guerre civile, la revendication de cet acte de terrorisme est rapide : il est le fait des Brigades rouges, qui pendant 55 jours séquestreront l'homme d'État dans un appartement du centre ville. L'affaire bouleverse le pays, et le monde.
Aujourd'hui encore, l'historien se trouve confronté à d'inquiétantes zones d'ombres. Services secrets, organisations mafieuses, loges maçonniques, adversaires et compagnons politiques. Au fond, qui avait intérêt à la disparition d'Aldo Moro ?
Suite aux bouleversements de la Grande Guerre, la jeune démocratie libérale italienne ne parvient pas à résoudre une série de crises qui créent les conditions de l'accession au pouvoir du mouvement fasciste, constitué au lendemain du conflit. Son chef, Benito Mussolini, parvient, à partir de 1925, à établir une dictature à vocation totalitaire. Le fascisme italien, loin d'être un simple régime autoritaire, souhaite mettre en place un modèle totalitaire au travers d'une nouvelle conception de l'État et d'un encadrement de plus en plus étroit de la société. Au-delà des objectifs intérieurs, le pouvoir fasciste a également l'ambition de faire de l'Italie une grande puissance, destinée à imprimer sa marque sur les relations internationales, un véritable programme impérial.
Alliée de l'Allemagne nazie dans le second conflit mondial, l'Italie fasciste s'écroule face à une guerre qui dépasse ses capacités. La chute du régime, en juillet 1943, ouvre, pour l'Italie, sa période la plus sombre depuis l'Unité mais crée, également, les conditions de l'instauration de la démocratie.
L'ouvrage souhaite présenter aux lecteurs une synthèse sur le Ventennio fascista qui prenne en compte les travaux les plus récents sur l'histoire de l'Italie au cours de cette période.
Suite aux bouleversements de la Grande Guerre, la jeune démocratie libérale italienne ne peut résoudre une série de crises qui créent les conditions de l'accession au pouvoir du mouvement fasciste, constitué au lendemain du conflit. Son chef, Benito Mussolini, parvient, à partir de 1925, à établir une dictature. Le fascisme italien, loin d'être un simple régime autoritaire, souhaite mettre en place un modèle totalitaire au travers d'une nouvelle conception de l'État et d'un encadrement de plus en plus étroit de la société. Au-delà des objectifs intérieurs, le pouvoir fasciste a également l'ambition de faire de l'Italie une grande puissance, destinée à imprimer sa marque sur les relations internationales, un véritable programme impérial.
Alliée de l'Allemagne nazie dans le second conflit mondial, l'Italie fasciste s'écroule face à une guerre qui dépasse ses capacités. La chute du régime, en juillet 1943, ouvre la période la plus sombre de l'histoire italienne depuis l'Unité mais crée, également, les conditions de l'instauration de la démocratie.
Cette synthèse offre un instrument de travail sans équivalent qui tient compte des données historiographiques les plus récentes.
Philippe Foro est maître de conférences à l'université de Toulouse-Le-Mirail et professeur à l'Institut catholique de Toulouse où il enseigne l'histoire de l'Italie contemporaine. Il a notamment publié Les transitions italiennes (L'Harmattan, 2004) et, avec Alberto Bianco, L'Italie de Mussolini à Berlusconi (Milan, 2005).
La fin de l'Italie libérale et l'avènement du fascisme. La mise en place de la dictature et le fonctionnement de l'État fasciste. La société italienne sous le fascisme. Arts et culture dans l'Italie fasciste. L'économie italienne sous le fascisme : des velléités libérales à la recherche de l'autarcie. La politique extérieure de l'Italie fasciste. L'Italie fasciste dans la Seconde Guerre mondiale. L'Italie entre guerre de libération et guerre civile.
Le monde: une histoire est une collection d'initiation pour tous ceux, étudiants ou non, qui veulent essayer de comprendre l'histoire du monde.
Parallèlement aux ouvrages traitant des grandes périodes, la collection s'ouvre sur une série consacrée aux thèmes fondamentaux de l'histoire, de l'antiquité à nos jours. entre la proclamation du royaume unifié en 1861 et la victoire électorale de silvio berlusconi au printemps 2008, l'italie a connu une histoire diverse, allant des vicissitudes d'un régime libéral cherchant à construire une nation au milieu d'une société complexe à une démocratie républicaine pleine d'espoirs, de réussites, mais également de controverses et de polémiques, en passant par le régime fasciste, première grande expérience totalitaire en europe et qui ne s'écroula que dans le fracas de la seconde guerre mondiale.
Cet ouvrage souhaite donner au lecteur des clés pour comprendre un pays dont on connaît mieux, en france, la grandeur antique, la splendeur renaissance ou baroque que l'histoire contemporaine, souvent appréhendée de manière quelque peu caricaturale au travers de quelques chef-d'oeuvres cinématographiques, des gesticulations d'un dictateur ou de l'aspect incompréhensible d'une vie politique sensiblement agitée.
Le présent ouvrage propose une analyse des diverses transitions connues par l'Italie : transition entre la dictature fasciste et la démocratie républicaine ; transitions économiques et sociales depuis les années 1950, marquées par le "miracle" économique italien et les profondes transformations sociales et culturelles qui s'en suivirent ; transition des années 1990 qui bouleversa le paysage politique suite à l'affaire Mani pulite (Mains propres), provoquant l'effondrement des partis traditionnels, une importante recomposition politique et l'émergence du phénomène Berlusconi.