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Prix
Pierre Dufour
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Le débarquement en Provence ; 15 août 1944
Pierre Dufour
- Pygmalion
- Histoire Pygmalion
- 5 Avril 2012
- 9782756404172
Autant le débarquement en Normandie du 6 juin 1944 reste dans toutes les mémoires, autant celui de Provence, commencé le 15 août 1944, demeure méconnu. Jusqu'au 12 septembre, neuf cent mille hommes, cent soixantedix mille véhicules et quatre millions de tonnes de matériel et d'approvisionnements débarquèrent sur la côte méditerranéenne pour contribuer à la libération du territoire national et à la victoire finale. Au coeur de l'action, la célèbre 1ère armée française du général de Lattre de Tassigny, qui représentait massivement la France combattante. Elle était composée, dans sa très grande majorité, par des unités de l'armée d'Afrique qu'avaient préservées les généraux Weygand et Juin. Équipées de façon américaine selon les accords d'Anfa en 1943, ces troupes qui venaient de s'illustrer dans les campagnes de Tunisie et d'Italie refoulèrent peu à peu l'ennemi par une série de combats éclatants. Ce sont ces hauts faits d'armes que retrace magistralement ici l'historien Pierre Dufour.
Couverture: Troupes alliées devant le fort Saint-Jean à Marseille, août 1944 © Rue des Archives / Tal ? Véhicule amphibie de la Marine Américaine sur les plages françaises, août 1944 © Rue des Archives / Tal
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L'expérience handie
Pierre Dufour
- Pu De Grenoble
- Handicap Vieillissement Et Societe
- 17 Octobre 2013
- 9782706118227
Quel regard portent les handicapés sur leur corps ? Comment parlent-ils d'eux-mêmes lorsqu'ils doivent se mouvoir en rampant sur la plage pour aller se baigner, lorsqu'ils doivent monter les escaliers à la force des mains, lorsqu'ils doivent être assistés pour l'acte sexuel ?
À travers de nombreux entretiens avec des hommes « handis », comme ils se définissent eux-mêmes, Pierre Dufour, lui-même en fauteuil, explore le discours qui sous-tend la situation de handicap. Il analyse et dissèque le regard que l'on a sur soi, sur sa virilité, sur sa capacité à s'affranchir des standards et d'un vocabulaire issus d'un agencement du monde « valido-viril » lorsque son corps ne correspond pas aux standards de ce monde.
Quelle place peut prendre le sport dans ce contexte ? Pourquoi le handisport rencontre-t-il un tel succès ? Pierre Dufour répond à cette question et dissèque le concept de virilité et ses rapports avec la performance.
Riche de nombreux exemples, ce livre offre une lecture originale, peu courante en France, dans la veine du courant anglo-saxon des Disability studies.
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Né de la loi de 1900 sur la réorganisation des Troupes coloniales, le 21e RIMa est aujourd'hui un alerte centenaire installé à Fréjus, sur les bords de la Méditerranée. Sa riche et longue histoire en fait un des régiments les plus prestigieux de l'Arme. Reprenant les traditions du 2e régiment d'infanterie coloniale de garnison, le 21e RIC est créé le 17 janvier 1901 à Paris. Un bref passage au Maroc lui permet de justifier sa vocation coloniale, mais c'est durant la Grande Guerre qu'il fait l'apprentissage de la gloire. Il est de toutes les batailles. Ses quatre citations à l'ordre de l'armée, ses quatre inscriptions de bataille : « Champagne 1915 », « La Somme 1916 », « L'Aisne 1917 » et « Reims 1918 » témoignent de l'héroïsme de ses marsouins. Après les faits d'armes de la campagne de 1940 et les épreuves de l'occupation, le 21e RIC renaît au sein de la 1re armée du général de Lattre de Tassigny. La bataille des mines de potasse d'Alsace, Colmar, Leimersheim, Rasttat, sont autant de nouveaux titres de gloire. Un peu plus tard, le régiment découvre les rizières d'Indochine, puis les djebels d'Algérie où il devient, le 1er décembre 1958, le 21e régiment d'infanterie de marine. Après avoir constitué le noyau dur de la 31e brigade au Liban au début des années 1980, puis avoir servi au sein de la 6e DLB, en 2007, le 21e RIMa appartient à la 6e brigade légère blindée. Depuis vingt-cinq ans, il a acquis une extraordinaire expérience sur tous les théâtres d'opérations du monde, au Liban, au Tchad et en Afrique centrale, au Moyen-Orient lors de la crise du Golfe, en ex-Yougoslavie : Bosnie et Kosovo, et aujourd'hui en Côte d'Ivoire.
Régiment jeune et dynamique, résolument tourné vers l'avenir, le 21e RIMa peut être engagé sur le théâtre Centre-Europe, projeté outre-mer ou remplir des missions de service publique en métropole. Il est également le gardien des traditions des Troupes de marine. Doté d'un matériel de dernière génération et d'installations fonctionnelles, le 21e RIMa propose aux hommes et aux femmes qui le composent un « métier d'aventures » dans la plus pure tradition des Troupes de Marine. -
Paras-colo, 1947 ; parachutistes d'infanterie de marine, 2007
Pierre Dufour
- Lavauzelle
- 30 Mai 2008
- 9782702510650
1947 - Après le coup de force du Vietminh au Tonkin, la guerre d'Indochine entre dans une nouvelle phase, celle d'une guérilla renforcée au Sud et d'opérations d'envergure au Nord, nécessitant des effectifs sans cesse plus nombreux. Face à l'urgence, Leclerc fait appel aux parachutistes auréolés du prestige de la Deuxième Guerre mondiale. Les Troupes coloniales saisissent l'occasion de la révolte de Madagascar pour obtenir la création d'un corps TAP chargé de mettre en place et d'entretenir les unités parachutistes engagées hors de la métropole et de l'Afrique du Nord. Le 13 août 1947, l'état-major des armées décide qu'une demi-brigade coloniale de commandos parachutistes sera formée le 1er octobre suivant en Bretagne. C'est le début de la grande aventure des «Paras-colo».
Entre 1947 et 1954, pas moins de 10 bataillons seront créés ou reconstitués à plusieurs reprises à partir de la 1re DBCCP pour servir dans la fournaise indochinoise et se parer de la gloire du sacrifice, ou pour assurer la présence française en Afrique et à Madagascar. 1955, les bataillons deviennent des régiments et vont écrire une des plus belles pages de l'histoire douloureuse de la guerre d'Algérie avant de se transformer, le 1er décembre 1958, en régiments parachutistes d'infanterie de marine. Ce sont ces RPIMa qui seront engagés dès lors partout où le devoir fait signe, là où les intérêts de la France et ses ressortissants sont menacés : Afrique, Liban, Moyen-Orient, Cambodge...
2007 - Avec l'effondrement de l'empire Soviétique, la typologie des missions a changé et les parachutistes d'infanterie de marine sont plus particulièrement engagés dans des missions d'interposition et de maintien de la paix dans les Balkans ou en Côte d'Ivoire. Avec l'évolution des menaces, une refondation de l'armée française s'imposait. Désormais, après soixante ans de bruit et de fureur guerrière, les grands anciens ont cédé la place à quatre régiments : les 1er, 2e, 3e et 8e RPIMa qui sont, comme toujours, à la pointe de l'action et maintiennent les traditions par Saint-Michel et au nom de Dieu, vive la Coloniale ! -
Les chasseurs de Lorraine ; 1er-2ème régiment de chasseurs
Pierre Dufour
- Lavauzelle
- 10 Juin 2009
- 9782702514955
Les 1er et 2e régiments de chasseurs sont aujourd'hui rassemblés en une seule formation de quatre-vingt chars Leclerc implantée à Verdun, ville la plus décorée de France.
Dénommés chasseurs de Lorraine, ils sont les dignes descendants des cavaliers légers qui ont marqué par leur audace, leur témérité et leur bravoure l'histoire de la cavalerie française depuis plus de deux siècles. Chasseurs d'Alsace, Chasseurs des Evêchés, ils ont traversé les siècles au galop de leurs montures sabre au clair. Le 1er régiment de chasseurs, héritier des traditions d'Humières cavalerie levé le 24 septembre 1651 et le 2e régiment de chasseurs, héritier des traditions de Fimarcon dragons levé le 24 septembre 1673. Par ordonnance royale du 17 mars 1788, les régiments sont transformés en régiment de chasseurs à cheval.
Ils sont de toutes les campagnes jusqu'en 1918. Uniformes chamarrés, trompettes sonnant la charge, Austerlitz, léna, Wagram, Eylau, la Moskowa, mais aussi, Leipzig et Waterloo... Les chasseurs à cheval sont à la pointe de la cavalerie de l'Empire. Dissous, puis recréés sous la Restauration, les deux régiments s'illustrent encore en Italie sous le Second Empire et se sacrifient en 1870. Reconstitués sous la IIIe République, les 1er et 2 régiments de chasseurs à cheval entrent dans la Grande Guerre avec la certitude de la revanche. La victoire de 1918 débouche, moins de dix ans plus tard sur la dissolution du 2e régiment de chasseurs à cheval en 1927. Une page de l'histoire de la cavalerie se tourne et la défaite de 1940 ne fait qu'accélérer la mutation d'un corps qui devient l'arme blindée cavalerie. Equipé par les Etats-Unis, le 1er régiment de chasseurs participe à la libération du territoire national puis à l'invasion de l'Allemagne avant de servir glorieusement en Indochine, puis en Algérie.
En 1964, le 2e régiment de chasseurs renaît et reprend les traditions du glorieux 2e régiment de chasseurs d'Afrique. Durant plusieurs décennies, les 1er et 2e régiments de chasseurs, composés d'appelés et équipés de chars AMX 30, veillent aux marches de l'Est et s'entraînent au combat de type Centre-Europe.
La professionnalisation de la fin du XXe siècle réunit les deux formations en une seule entité : le 1er - 2e régiment de chasseurs, dépositaire du patrimoine des chasseurs à cheval, engagé dans l'action et résolument tourné vers l'avenir.
Album richement illustré. -
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La guerre électronique est une discipline récente, apparue il y a un siècle. Longtemps restée dans l'ombre en raison de son caractère confidentiel, elle fut largement médiatisée à l'occasion des conflits récents. Mais que se cache-t-il derrière cette expression quelque peu mystérieuse ? La réponse à cette question est l'objet de ce livre.
S'adressant au plus grand nombre, mais aussi aux décideurs peu familiers de ce domaine, le général Siffre nous fait découvrir de manière didactique et pédagogique cet espace de lutte né avec le développement des premiers moyens de télécommunications, puis de la technologie des radars et des missiles. Mais, avec l'émergence de la société de l'information, phénomène s'accélérant dans les années 90, il montre que la guerre électronique se hisse à un niveau stratégique dans la vie et la défense d'une nation.
Il nous explique, exemples à l'appui, qu'elle intervient au coeur de fonctions vitales de la défense et de la sécurité que sont le renseignement, la protection, ou encore les actions offensives à destination d'un adversaire. Bref, le maître absolu des ondes, monde virtuel quasi invisible, devient maître du monde. Plus encore, outre l'obtention d'avantages opérationnels par la supériorité électronique, le maître des ondes est aussi celui qui s'offre le moyen de maîtriser, voire de dominer l'information.
Selon Jean-Paul Siffre, la guerre électronique est donc bien plus qu'une discipline militaire. Derrière elle se cache aussi une compétition politique, technologique, économique entre grandes nations, au demeurant souvent alliées sur la scène internationale. Tout en nous faisant découvrir la dualité civile et militaire des technologies liées à la guerre électronique, il avance aussi un thème qui lui est cher, celui du caractère interministériel de la guerre électronique.
Le défi que représente le 11 septembre pour notre sécurité nous invite effectivement à considérer avec attention cette réflexion. Se nourrissant de nombreuses publications professionnelles, d'épisodes tirés de l'histoire des conflits, de son expérience dans les forces et d'une vision toute personnelle, ce livre du général Jean-Paul Siffre, à l'instar des Américains, des Britanniques, des Italiens, ou encore des Russe constitue le premier essai académique français consacré à la guerre électronique. -
Les trente ans d'histoire du 1er RHC résument à eux seuls l'histoire de toute l'ALAT de Combat, qui chaque jour, sous tous les cieux, a pour fierté de se mettre, avec ses hommes et ses hélicoptères au service de l'ensemble de l'armée de terre française.
25 ans après avoir vu le jour et après bien des évolutions, l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT) se dote de Régiments d'Hélicoptères de Combat, pour mettre en oeuvre un concept novateur : le combat aéromobile. C'est encore l'époque de la Guerre Froide, celui de la Force d'Action rapide (FAR) et de la volonté de la France d'innover tactiquement en marquant ses solidarités européennes.
En 1977, le Groupement d'Aviation Légère du 1er Corps d'Armée (GALCA1) après avoir repris les traditions des Groupes Aériens d'observation d'Artillerie (GAOA) d'Indochine, donne naissance à Phalsbourg au 1er RHC, noyau dur de la 4e Division AéroMobile (4e DAM) nouvellement créée au sein de la FAR.
Doté initialement d'hélicoptères Alouette II et III, le 1er RHC est rapidement présent sur tous les théâtres d'opérations. En 1990, lors de l'opération Tempête du désert, il valide parfaitement au sein de la Division Daguet, le concept du combat aéromobile et gagne par sa brillante conduite une citation à l'ordre de l'armée.
A partir de cette date, il est présent partout où le devoir fait signe. De la Turquie à la Somalie, en passant par l'ex-Yougoslavie, le Tchad, le Gabon, Djibouti ou la République Centrafricaine, il réalise l'ensemble des missions que l'on peut confier à des hélicoptères de combat, allant de l'assistance humanitaire à l'imposition de la force. Il a récemment armé le bataillon ALAT de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire.
Le 1er RHC est aujourd'hui implanté au camp La Horie, situé à proximité de Phalsbourg, place forte de Lorraine sur le chemin des invasions, patrie des écrivains Erckmann et Chatrian. Il compte plus de mille personnes. Avec ses Gazelle, Puma et Cougar, il assure des missions de commandement, de combat, de logistique et de renseignement, notamment grâce à la capacité « Horizon » qu'il est e seul à détenir en France. Son étendard est décoré de la croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs avec 7 citations, dont 5 à l'ordre de l'armée.
Les trente ans d'histoire du 1er RHC résument à eux seuls l'histoire de toute l'ALAT de Combat, qui chaque jour, sous tous les cieux, a pour fierté de se mettre, avec ses hommes et ses hélicoptères, au service de l'ensemble de l'armée de terre française.
« Primus Primorum » : le 1er RHC honore sa devise. Il est le régiment le plus décoré de l'ALAT. -
L'école des troupes aéroportées : La porte de l'insolite
Pierre Dufour
- Lavauzelle
- 24 Juin 2004
- 9782702503898
Une présentation complète de l'Ecole des troupes aéroportées qui, depuis cinquante ans, a formé plus de six cent mille parachutistes des trois armées et de la gendarmerie nationale, ainsi que de nombreux stagiaires venus d'Europe et de par le monde.
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L'armée d'Afrique dans les conflits du XXe siècle
Pierre Dufour
- Grancher
- 13 Novembre 2017
- 9782733914175
En 130 ans, l'armée d'Afrique a payé un lourd tribut à la défense des intérêts, de l'honneur et de la liberté de la métropole. Elle a combattu sur le sol français à trois reprises, en 1870, durant la Première puis la Seconde Guerre mondiale où elle s'est engagée dans la libération de la France en débarquant sur les côtes de Provence entre le 15 et le 25 août 1944 puis en libérant tout l'est du territoire national. Mais l'après-guerre a vite amené son lot de désillusions. À l'union sacrée de la Libération succède une certaine méfiance envers les pieds-noirs et les musulmans. De nouvelles idéologies s'épanouissent sur les ruines de l'ancien monde : les idées indépendantistes gagnent du terrain parmi les soldats noirs et musulmans. Pourtant, la guerre d'Indochine va encore une fois témoigner de l'admirable abnégation des troupiers de l'armée d'Afrique : de 1946 à l'apocalypse de Diên Biên Phu, légionnaires, tabors et tirailleurs, partout les soldats d'Afrique du Nord ont répondu présent sans faillir. Enfin, surviendra la déchirure algérienne qui souvent dressera ces braves soldats les uns contre les autres. La fin de l'armée d'Afrique était inéluctable... Ce livre retrace le parcours et les combats de l'armée d'Afrique, de sa mobilisation lors de la Grande Guerre à la série de transformations et de dissolutions qu'elle a subies dans les années 1960. La France a toujours été fière de son armée d'Afrique ; souvenons-nous avec quel éclat elle participait aux défilés du 14 Juillet à Paris et combien étaient applaudis les tirailleurs avec leurs noubas et leur bélier mascotte, et les spahis rutilants qui, pour l'occasion, délaissaient leurs blindés et retrouvaient leurs chevaux. Et que dire des légionnaires, pionniers barbus en tête, qui allaient, hiératiques, de leur pas lent et martial, ultima ratio des armes de la France ?
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28e regiment de transmissions : de la telegraphie aux communications du xxie siecle
Pierre Dufour
- Lavauzelle
- 15 Décembre 2010
- 9782702515181
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Pour la gloire du fanion ; 1951-1991 : un légionnaire allemand au service de la France
Horst Roos
- Nimrod
- 6 Avril 2018
- 9782377530007
Le major Horst Roos est un des maréchaux de la Légion étrangère.
Engagé en 1951, il a quitté le service actif après avoir passé quatre décennies sous les armes et en étant alors le sous-officier le plus décoré de l'armée française. Il a participé à la guerre d'Indochine et à la guerre d'Algérie en tant que légionnaire parachutiste, puis sous-officier.
Ses souvenirs sont ceux d'un combattant, des rizières aux djebels. Il a connu le stress du saut opérationnel à Nghia-Lo avec le 2e BEP, l'adrénaline des batailles de la rivière Noire et de Na-San. En Algérie, avec le 2e REP, ce furent les poursuites sans fin des fellaghas dans les djebels, la bataille des Frontières, le plan Challe et la dislocation de l'ALN, le putsch et l'amertume de la défaite. De toutes ces expériences, il s'est forgé une philosophie qui l'a guidé au sommet des honneurs du corps des sous-officiers, jusqu'à devenir président des sous-officiers de la Légion étrangère.
Ce sont ces souvenirs, ceux d'un jeune ouvrier dans une Allemagne dévastée par la Seconde guerre mondiale, mais aussi ceux d'un légionnaire impliqué dans l'établissement de l'ordre nouveau du XXIe siècle, qu'a recueillis Pierre Dufour et que celui-ci nous restitue aujourd'hui.
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Les mines : armes des faibles ou armes des lâches ? Le débat reste entier et le sujet méritait bien que Pierre Dufour, spécialiste d'histoire militaire, y consacre un ouvrage. Face à la mobilisation internationale, il semblerait que la raison l'ait enfin emporté depuis la Convention d'Ottawa en 1997 et l'interdiction de produire et d'employer des mines antipersonnel. Seules les mines antichars sont encore tolérées. Mais bien des grands pays comme les États-Unis, la Chine, la Russie et quelques autres ont refusé de signer ce texte au nom de leur sécurité. Mais les mines n'ont jamais empêché la progression d'une armée déterminée. Elles ont pu tout au plus la retarder. Largement présentes dans les conflits internationaux (Vietnam, Cambodge, Afghanistan) aussi bien qu'internes (Liban, Balkans) de la deuxième partie du xxe siècle, les mines constituent une menace permanente et odieuse pour la population civile longtemps après le conflit. Personne ne se souciant évidemment de les relever ! De même, les engins non explosés, et en particulier les sous-munitions, continuent à faire des ravages dans le monde entier (Liban, bande de Gaza, Irak) après la cessation des hostilités. À cette menace silencieuse, il faut maintenant ajouter, en particulier en Afghanistan, les engins explosifs improvisés (EEI), en clair la bombe des anarchistes de la fin du XIXe siècle remise au goût du jour par les terroristes de tous poils.
Dans cet album sans concession, après un bref rappel historique, Pierre Dufour a dressé un état des lieux, n'hésitant pas à provoquer l'indignation du lecteur par le choc des témoignages et des images. Les mines et leurs dérivés sont intolérables ; grâce à ses admirables unités du génie, qui font référence dans le monde entier, grâce à ses ONG, la France s'est délibérément investie dans ce combat contre l'horreur.
L'auteur :
Pierre DUFOUR, est titulaire d'une licence de lettres modernes. Stagiaire à l'AFP, il abandonne un prometteuse carrière journaliste et s'engage dans la légion étrangère en 1972 où il y reste 16 ans. De retour en France il participe à plusieurs missions en Afrique puis il est affecté au journal Képi blanc comme rédacteur puis chef du secrétariat de rédaction. Il prend sa retraite en 1988 et se lance dans la production littéraire et est l'auteur chez différents éditeurs d'une cinquantaine d'ouvrages sur l'histoire militaire. Il a signé chez ETAI : l'Histoire des Écoles de Santé, Les Offensives meurtrières de 1915, La France au Tchad.
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Dans la mémoire populaire, l'épopée de l'armée d'Afrique résonne encore comme celle d'une France puissante et riche qui rivalisait avec l'Angleterre pour la découverte d'un monde dans lequel l'Orient, l'Asie et l'Afrique recelaient les matières premières et les ressources humaines qui lui permettaient d'asseoir durablement sa prospérité et sa suprématie.
Vaincue par la Prusse, amputée de l'Alsace et de la Lorraine, la France allait pratiquer une politique coloniale en se basant sur deux remarquables outils militaires : l'armée coloniale d'une part et l'armée d'Afrique d'autre part. Cette dernière est née du corps expéditionnaire qui débarqua le 14 juin 1830 à Sidi-Ferruch et prit Alger. Très rapidement, des renforts furent nécessaires venant de métropole ou d'unités formées sur place.
Composées d'indigènes, d'étrangers, d'engagés français, ces troupes étaient encadrées par des sous-officiers et des officiers, métropolitains en majorité, mais qui, très souvent séduits par les missions, le pays, les habitants ou l'ambiance, firent en Algérie des séjours prolongés. C'est ainsi que naquirent les zouaves, les tirailleurs, les célèbres turcos, les spahis, les chasseurs d'Afrique, les sulfureux bataillons d'infanterie légère, la Légion étrangère, qui, chamarrés d'or, de pourpre et d'azur, écrivirent les plus belles pages de l'épopée coloniale française.
Ce premier tome évoque la conquête de l'Algérie, la naissance des régiments et les pages de gloire qui se sont inscrites au Panthéon de l'armée française de 1830 à 1962. Il sera suivi de deux autres tomes : L'Empire triomphant, 1852-1939, Les dogmes que l'ont abat, 1940-1962.
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En un siècle de présence de la Légion étrangère en Indochine, de 1883 à 1955, ces paroles du célèbre Boudin ne se sont jamais démenties.
Sur la terre jaune, la Légion a écrit quelques unes des plus belles pages de son histoire, tant durant la conquête à Sontay, à Bac-Ninh où à Tuyen-Quang, que lors du coup de force japonais du 9 mars 1945 et de la retraite vers la Chine après une résistance héroïque. La guerre d'Indochine, de 1945 à 1954, " contre les viets " chanteront les légionnaires parachutistes du 1er BEP, lui ouvrira les portes de l'épopée.
Les drames y côtoient les faits d'armes les plus éclatants, les anecdotes les plus truculentes voisinent avec les plus sombres tragédies personnelles issues d'une autre vie. La plaine des Joncs, la " Rafale ", Phu-Tong-Hoa, la route maudite et Cao-Bang, Hoa-Binh et la rivière Noire, Na-San et pour finir, le crépuscule des Asiates à Dien-Bien-Phu... autant d'étapes du chemin de croix légionnaire. Les plus prestigieuses unités et des hommes d'exception sont entrés dans la légende de la Légion en Indochine, mais aussi celles qu'on a appelées un peu péjorativement les " petites unités " du génie, du matériel et du train qui connurent anonymement la sueur d'un labeur ingrat et le sang versé à la manière des anciens.
C'est tout ceci, jusqu'au martyr des prisonniers, que ce livre ambitionne de présenter aux lecteurs.
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Situé au coeur de l'Afrique, le Tchad constitue une plate-forme stratégique et tactique qui permet de rayonner sur l'Afrique orientale et sur l'Afrique australe.
C'est de là et de Centrafrique que sont parties des interventions françaises au Congo, au Gabon ou au Rwanda. Aujourd'hui, outre le dispositif Epervier toujours en vigueur, le Tchad abrite une force européenne destinée à endiguer les menaces soudanaises et à protéger les camps de réfugiés installés sur son territoire. Dès l'aube du XXe siècle, la France a marqué son intérêt pour cette zone qui assurait la continuité de son empire colonial africain entre ses possessions d'Afrique du Nord, prolongées par l'immense Sahara, et ses colonies d'Afrique Noire.
De 1899 à 1913, la pénétration à partir du Niger, puis la conquête du territoire, sont marquées par les noms du commandant Lamy, du colonel Moll et du lieutenant-colonel Largeau. Durant la Deuxième Guerre mondiale, le Tchad est le point de départ de l'épopée de la colonne du Général Leclerc qui deviendra la fameuse 2e division blindée. Après l'indépendance en 1960, le Tchad entre dans une longue période de guerre civile qui débute en 1966 et s'achève en 1990 avec la prise du pouvoir par Idriss Déby.
Selon les accords bi-partites de coopération et d'assistance signés en 1967, la France intervient à quatre reprises directement dans le conflit : en 1968-1971, lors de l'opération Tacaud en 1978, en déclenchant l'opération Manta en 1983-1984, puis en 1986 en mettant en place le dispositif Epervier qui permet la reconquête du nord du pays. C'est cette épopée d'un siècle tumultueux au coeur de l'Afrique agitée de soubresauts ethniques ou religieux que cet ouvrage illustré avec des photos des unités intervenues dans les différentes phases de ce "combat des chefs" vous propose de découvrir.
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« Un hussard qui n'est pas mort à trente ans est un jean F. », affirmait péremptoirement le général Lasalle un des plus célèbres sabreurs de la Grande Armée. C'est à la découverte de ces cavaliers de légende venus des confins d'Europe centrale que nous entraîne Pierre Dufour. L'armée royale les découvre à l'orée du XVIIIe siècle et le maréchal de Luxembourg voit rapidement le profit qu'il peut tirer de cette cavalerie légère audacieuse. Sous le commandement de nobles hongrois : Rattsky, Bercheny, Esterhatzy. les « houzards » hongrois et allemands, vêtus de façon « barbare », auxquels se mêlent peu à peu des Français au gré des créations de régiments multiplient les exploits durant les guerres de Louis XV. Avec la révolution française débute la période la plus prestigieuse de l'histoire des hussards. De 1792 à 1815, vêtus d'uniformes rutilants, chamarrés d'or et d'argent, ils parcourent l'Europe entière avec les armées de la Révolution, puis la Grande Armée. Ils se couvrent de gloire par des exploits insensés comme la prise de la flotte hollandaise au Texel, à Jemmapes, à Valmy, à Hohenlinden, puis en Italie sous les ordres de Bonaparte. Avec l'Empereur, ils sont vainqueurs à Austerlitz, à Iéna et Auerstaedt, renversent la situation à Eylau par une charge épique. Prenant une part importante à Friedland et Wagram, ils souffrent en Espagne, se sacrifient en Russie et à Leipzig, et écrivent de vaines pages de gloire pendant la campagne de France en 1814 et à Waterloo. Les hussards survivent à l'Empire et, de 1823 et l'expédition d'Espagne à la charge de la division Marguerite à Sedan en 1870, ils sont encore au rendez-vous de l'histoire en Afrique du Nord, en Italie, et durant la guerre franco-allemande. Mais la révolution industrielle marque le déclin de la cavalerie traditionnelle et de ses cavaliers splendides qui rejoignent les musées de l'histoire aux Invalides ou à l'Empéri de Salon-de-Provence. Ayant compté jusqu'à quatorze formations, par une évolution dont l'histoire a le secret, les voici revenus à quatre régiments et bientôt trois après la dissolution du 4e GEH : ceux qui, sous l'ancien régime, furent à l'origine de l'épopée : Bercheny, Chamborant, Conflans, Esterhazy. Mais si les hussards de l'époque actuelle ont sacrifié leur splendeur napoléonienne et leurs chevaux au progrès technologique et à l'anonymat des tenues camouflées, plus que jamais, ils sont en pointe de la cavalerie légère blindée. Présents sur tous les théâtres d'opérations en Afrique noire, au Proche et au Moyen-Orient, dans les Balkans, en Afghanistan, le 1er régiment de hussards parachutistes, les 2e et 3e régiments de hussards et le 4e groupe d'escadrons de hussards perpétuent les traditions d'excellence des « houzards ».
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Dernier né des formations aéroportées, le 1er régiment du train parachutiste est issu de la fusion du Régiment de livraison par air de Metz et de la Base opérationnelle mobile aéroportée de Toulouse. Dans cette nouvelle configuration, il maintient les traditions de la livraison par air, celles des compagnies de ravitaillement par air et des bases aéroportées d'Indochine qui eurent la lourde charge d'assurer la survie de centaines de postes isolés dans les rizières ou dans les calcaires de la haute région du Tonkin, de maintenir le lien ombilical avec les camps retranchés de Na-San ou de la plaine des Jarres, et qui allèrent au bout du devoir à Diên Biên Phu.
On retrouve ces unités en Afrique du Nord où leur organisation et leur efficacité façonnées par l'expérience indochinoise provoquent l'étonnement et l'admiration des troupes britanniques engagées avec les Français dans l'expédition de Suez. De retour en France, ces unités forment le Régiment de livraison par air qui soutient principalement les FFA et la 1re armée sur le théâtre Centre-Europe, et la Base opérationnelle mobile que tous les parachutistes ont connu sous son abréviation de BOMAP. Plus spécialement tournée vers les actions extérieures, elle était synonyme de grands espaces et d'aventure sur tous les continents.
La refondation et la professionnalisation de l'armée de terre ont entraîné la création, en 1999, du 1er régiment du train parachutiste, une unité appartenant à la prestigieuse 11e brigade parachutiste adaptée au format actuel des missions de projection et d'intervention de l'armée française. Sur tous les théâtres d'opérations, en Afrique, au Liban, en ex-Yougoslavie, en Afghanistan et en Asie centrale dans les DOM-TOM, les hommes du train parachutiste assurent les missions d'appui-projection dans la troisième dimension et sont présents.
« Par le ciel, partout, pour tous » -
En 1914, après un invraisemblable engrenage dû au jeu des alliances, soldats français et allemands étaient partis pour une guerre "fraîche et joyeuse" qui ne devait pas excéder quelques semaines.
A la fin de l'année 1914, après les carnages de l'automne et la stabilisation du front, les tranchées annonçaient une guerre longue et difficile. Néanmoins, le général Joffre et le quartier général de Chantilly allaient s'obstiner durant toute l'année 1915 à provoquer la décision en cherchant la percée à tout prix sur le front de l'Ouest tout en ouvrant un second front en Orient. Avec l'entrée en guerre de l'Italie, des pays des Balkans, du Japon et d'autres nations, la sollicitation accrue des empires coloniaux, la guerre prend vraiment une dimension mondiale.
Incapable d'aider directement les Russes, sur le front de France, Joffre lance plusieurs offensives locales dont l'objectif officiel est la "percée". Il espère ainsi immobiliser de gros effectifs allemands pour soulager le front de l'Est où les Russes sont en difficulté. En Artois et en Champagne, puis en Argonne et dans les Vosges, il perd 600 000 hommes sans entamer l'ennemi. En Méditerranée orientale, à l'initiative du jeune Lord de l'Amirauté Winston Churchill, les Alliés lancent la désastreuse campagne des Dardanelles qui débouche sur un fiasco tandis que le front austro-italien est stabilisé sur les cimes des Alpes.
Illustré de nombreuses photos originales et souvent inédites, cet ouvrage destiné à un large public passionné d'histoire présente une année de guerre où les innovations meurtrières : sape, gaz, sous-marins, mines transformèrent ce conflit en guerre totale.
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Le Président Tito avait pacifié et rassemblé les peuples yougoslaves au sein d'une fédération relativement prospère. Après son décès, Milosevic s'impose à la présidence de la Serbie. Début 1989, pour assouvir sa soif de pouvoir, il réveille et exploite les nationalismes ; il abroge l'autonomie du Kosovo, province peuplée à 85% d'Albanais et y impose un apartheid sévère. L'objectif de l'auteur est d'analyser ce qui s'est passé au Kosovo durant ces vingt dernières années et de témoigner de ce qu'il y a vu et vécu, en particulier de la manière dont, sans aide internationale, les Albanais du Kosovo ont pratiqué une alternative politique à la violence ; ce qui a permis à ces « farouches guerriers » de résister pacifiquement pendant plus de huit ans aux provocations du pouvoir de Milosevic et de déjouer ses plans. Quand la communauté internationale s'est décidée à répondre aux appels des Kosovars albanais, elle l'a fait maladroitement. A tel point que l'élaboration du statut du Kosovo par le conseil de sécurité de l'ONU s'avère difficile. Un avenir paisible est loin d'être assuré. A travers l'analyse de ces événements, l'auteur voudrait attirer l'attention sur ce qui est survenu au Kosovo, mais aussi sur ce qui se passe ailleurs sur la planète. Ceci afin d'aider les citoyens à « promouvoir une culture de non-violence et de paix au profit des enfants du monde » et de répondre ainsi à la demande de l'Assemblée Générale des Nations Unies, sur requête des Prix Nobel de la paix.
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La Légion étrangère, corps d'élite, depuis sa fondation jusqu'à 1914, accumula les " Conquêtes de la Gloire ". Au-delà du simple témoignage historique, cet album se veut un acte de foi et de reconnaissance. Foi en la pérennité de la Légion et des valeurs qu'elle incarne, reconnaissance pour la terre d'asile qu'elle incarne dans un monde où les droits de l'homme ne sont bien souvent qu'un vain mot. Plus que des actions d'éclat, l'auteur a voulu décrire la vie du légionnaire, son ami de tous les jours...
116 illustrations inédites (NB et couleurs) puisées dans les archives de la Légion.
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"Dans les débats autour du réalisme, on rencontre sans cesse cette question de l'ambiguïté du sens, du message de l'auteur, qui n'est pas le narrateur, qui n'est pas ses personnages. La transparence pourrait bien être la plus grande des illusions réalistes... (Le mot apparait) dans un article du "Mercure français du 19ème siècle" : "Cette doctrine littéraire qui gagne tous les jours du terrain et qui conduirait à une fidèle imitation non pas des chefs d'oeuvre de l'art mais des originaux que nous offre la nature, pourrait très bien s'appeler le "réalisme" : ce serait suivant quelques apparences, la littérature dominante du 19ème siècle, la littérature du vrai." Etonnante prophétie avant que Balzac ne signe pour la première fois de son nom un ouvrage. Est-ce l'oeuvre de Walter Scott, alors traduite, qui permet ce diagnostic, elle qui frappe par des descriptions détaillées donnant l'illusion de la réalité ? Nul auteur cité à l'appui. En tout cas le réalisme se pose comme une authentique "mimésis" comme un retour à la chose, par opposition à une littérature devenue imitation d'elle-même, réécriture incessante des oeuvres consacrées. Retrouver le contact du monde pour être vrai, cette définition se formule à l'époque romantique, contre l'académisme... Le réalisme entre dans la bataille des isme... " Extrait de l'avant-propos