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Lavauzelle
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Né de la loi de 1900 sur la réorganisation des Troupes coloniales, le 21e RIMa est aujourd'hui un alerte centenaire installé à Fréjus, sur les bords de la Méditerranée. Sa riche et longue histoire en fait un des régiments les plus prestigieux de l'Arme. Reprenant les traditions du 2e régiment d'infanterie coloniale de garnison, le 21e RIC est créé le 17 janvier 1901 à Paris. Un bref passage au Maroc lui permet de justifier sa vocation coloniale, mais c'est durant la Grande Guerre qu'il fait l'apprentissage de la gloire. Il est de toutes les batailles. Ses quatre citations à l'ordre de l'armée, ses quatre inscriptions de bataille : « Champagne 1915 », « La Somme 1916 », « L'Aisne 1917 » et « Reims 1918 » témoignent de l'héroïsme de ses marsouins. Après les faits d'armes de la campagne de 1940 et les épreuves de l'occupation, le 21e RIC renaît au sein de la 1re armée du général de Lattre de Tassigny. La bataille des mines de potasse d'Alsace, Colmar, Leimersheim, Rasttat, sont autant de nouveaux titres de gloire. Un peu plus tard, le régiment découvre les rizières d'Indochine, puis les djebels d'Algérie où il devient, le 1er décembre 1958, le 21e régiment d'infanterie de marine. Après avoir constitué le noyau dur de la 31e brigade au Liban au début des années 1980, puis avoir servi au sein de la 6e DLB, en 2007, le 21e RIMa appartient à la 6e brigade légère blindée. Depuis vingt-cinq ans, il a acquis une extraordinaire expérience sur tous les théâtres d'opérations du monde, au Liban, au Tchad et en Afrique centrale, au Moyen-Orient lors de la crise du Golfe, en ex-Yougoslavie : Bosnie et Kosovo, et aujourd'hui en Côte d'Ivoire.
Régiment jeune et dynamique, résolument tourné vers l'avenir, le 21e RIMa peut être engagé sur le théâtre Centre-Europe, projeté outre-mer ou remplir des missions de service publique en métropole. Il est également le gardien des traditions des Troupes de marine. Doté d'un matériel de dernière génération et d'installations fonctionnelles, le 21e RIMa propose aux hommes et aux femmes qui le composent un « métier d'aventures » dans la plus pure tradition des Troupes de Marine. -
Les chasseurs de Lorraine ; 1er-2ème régiment de chasseurs
Pierre Dufour
- Lavauzelle
- 10 Juin 2009
- 9782702514955
Les 1er et 2e régiments de chasseurs sont aujourd'hui rassemblés en une seule formation de quatre-vingt chars Leclerc implantée à Verdun, ville la plus décorée de France.
Dénommés chasseurs de Lorraine, ils sont les dignes descendants des cavaliers légers qui ont marqué par leur audace, leur témérité et leur bravoure l'histoire de la cavalerie française depuis plus de deux siècles. Chasseurs d'Alsace, Chasseurs des Evêchés, ils ont traversé les siècles au galop de leurs montures sabre au clair. Le 1er régiment de chasseurs, héritier des traditions d'Humières cavalerie levé le 24 septembre 1651 et le 2e régiment de chasseurs, héritier des traditions de Fimarcon dragons levé le 24 septembre 1673. Par ordonnance royale du 17 mars 1788, les régiments sont transformés en régiment de chasseurs à cheval.
Ils sont de toutes les campagnes jusqu'en 1918. Uniformes chamarrés, trompettes sonnant la charge, Austerlitz, léna, Wagram, Eylau, la Moskowa, mais aussi, Leipzig et Waterloo... Les chasseurs à cheval sont à la pointe de la cavalerie de l'Empire. Dissous, puis recréés sous la Restauration, les deux régiments s'illustrent encore en Italie sous le Second Empire et se sacrifient en 1870. Reconstitués sous la IIIe République, les 1er et 2 régiments de chasseurs à cheval entrent dans la Grande Guerre avec la certitude de la revanche. La victoire de 1918 débouche, moins de dix ans plus tard sur la dissolution du 2e régiment de chasseurs à cheval en 1927. Une page de l'histoire de la cavalerie se tourne et la défaite de 1940 ne fait qu'accélérer la mutation d'un corps qui devient l'arme blindée cavalerie. Equipé par les Etats-Unis, le 1er régiment de chasseurs participe à la libération du territoire national puis à l'invasion de l'Allemagne avant de servir glorieusement en Indochine, puis en Algérie.
En 1964, le 2e régiment de chasseurs renaît et reprend les traditions du glorieux 2e régiment de chasseurs d'Afrique. Durant plusieurs décennies, les 1er et 2e régiments de chasseurs, composés d'appelés et équipés de chars AMX 30, veillent aux marches de l'Est et s'entraînent au combat de type Centre-Europe.
La professionnalisation de la fin du XXe siècle réunit les deux formations en une seule entité : le 1er - 2e régiment de chasseurs, dépositaire du patrimoine des chasseurs à cheval, engagé dans l'action et résolument tourné vers l'avenir.
Album richement illustré. -
Il est né sur les bords du Rhin...
A elle seule, cette métaphore résume parfaitement la vocation profonde du 152e régiment d'Infanterie, les « Diables rouges » du régiment d'Alsace. Son histoire, ponctuée de hauts faits d'armes et de périodes de sommeil culmine au Hartmannswillerkopf et pendant la Grande Guerre.
Le régiment apparaît dans l'ordre de bataille de l'armée française en 1794 et puise son origine dans le ci-devant régiment de Saintonge. Dissous deux ans plus tard, il renait en 1813 pour une brève aventure en Allemagne et est à nouveau dissous en 1814 après s'être illustré durant la campagne de France. La défaite de 1870 et l'avènement de la IIIe République annoncent son renouveau. En 1887, le 152e régiment régional d'infanterie retrouve sa place parmi ses pairs. Symbole de cette armée qui a les yeux fixés sur la ligne bleue des Vosges, il prend garnison à Gerardmer.
Lorsque sonne l'heure de vérité, il est à la pointe du combat et pénètre le premier en Alsace, comptant dans ses rangs le célèbre dessinateur Hansi. Après les terribles combats du Hartmannswillerkopf, les « Diables rouges » sont de toutes les batailles et le régiment totalise jusqu'en 1918 sept citations. Entre 1919 et 1939, implanté à Colmar, il participe à la garde au Rhin avant d'être engagé en 1940 dans la bataille de Réthel. Sous l'occupation, il sera l'âme de la « Résistance Auvergne » avant de combattre en Alsace et de retrouver Colmar où le général de Gaulle lui remet solennellement son drapeau le 10 février 1945. Comme bien d'autres, le 152e régiment d'infanterie mécanisé est appelé en Algérie, il participe à la lutte contre la rébellion avant de rejoindre sa garnison alsacienne en 1964.
Définitivement enraciné dans cette terre d'Alsace qui offrit tant de ses fils au service de son drapeau, le 152e régiment d'infanterie est aujourd'hui une unité dynamique et réactive de l'armée de terre, susceptible d'être projeté avec court préavis sur n'importe quel théâtre d'opérations où l'exigent la défense et le service des intérêts de la France. La ligne bleue n'est plus celle des Vosges, mais plus souvent les horizons lointains des missions extérieures. Demeurent cependant inchangées, jalousement gardées et toujours cultivées, les vertus de fidélité et de sacrifice qui présidèrent à la naissance du « Quinze-deux » et forgèrent son âme fière et ardente. -
Les trente ans d'histoire du 1er RHC résument à eux seuls l'histoire de toute l'ALAT de Combat, qui chaque jour, sous tous les cieux, a pour fierté de se mettre, avec ses hommes et ses hélicoptères au service de l'ensemble de l'armée de terre française.
25 ans après avoir vu le jour et après bien des évolutions, l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT) se dote de Régiments d'Hélicoptères de Combat, pour mettre en oeuvre un concept novateur : le combat aéromobile. C'est encore l'époque de la Guerre Froide, celui de la Force d'Action rapide (FAR) et de la volonté de la France d'innover tactiquement en marquant ses solidarités européennes.
En 1977, le Groupement d'Aviation Légère du 1er Corps d'Armée (GALCA1) après avoir repris les traditions des Groupes Aériens d'observation d'Artillerie (GAOA) d'Indochine, donne naissance à Phalsbourg au 1er RHC, noyau dur de la 4e Division AéroMobile (4e DAM) nouvellement créée au sein de la FAR.
Doté initialement d'hélicoptères Alouette II et III, le 1er RHC est rapidement présent sur tous les théâtres d'opérations. En 1990, lors de l'opération Tempête du désert, il valide parfaitement au sein de la Division Daguet, le concept du combat aéromobile et gagne par sa brillante conduite une citation à l'ordre de l'armée.
A partir de cette date, il est présent partout où le devoir fait signe. De la Turquie à la Somalie, en passant par l'ex-Yougoslavie, le Tchad, le Gabon, Djibouti ou la République Centrafricaine, il réalise l'ensemble des missions que l'on peut confier à des hélicoptères de combat, allant de l'assistance humanitaire à l'imposition de la force. Il a récemment armé le bataillon ALAT de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire.
Le 1er RHC est aujourd'hui implanté au camp La Horie, situé à proximité de Phalsbourg, place forte de Lorraine sur le chemin des invasions, patrie des écrivains Erckmann et Chatrian. Il compte plus de mille personnes. Avec ses Gazelle, Puma et Cougar, il assure des missions de commandement, de combat, de logistique et de renseignement, notamment grâce à la capacité « Horizon » qu'il est e seul à détenir en France. Son étendard est décoré de la croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs avec 7 citations, dont 5 à l'ordre de l'armée.
Les trente ans d'histoire du 1er RHC résument à eux seuls l'histoire de toute l'ALAT de Combat, qui chaque jour, sous tous les cieux, a pour fierté de se mettre, avec ses hommes et ses hélicoptères, au service de l'ensemble de l'armée de terre française.
« Primus Primorum » : le 1er RHC honore sa devise. Il est le régiment le plus décoré de l'ALAT. -
28e regiment de transmissions : de la telegraphie aux communications du xxie siecle
Pierre Dufour
- Lavauzelle
- 15 Décembre 2010
- 9782702515181
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Dernier né des formations aéroportées, le 1er régiment du train parachutiste est issu de la fusion du Régiment de livraison par air de Metz et de la Base opérationnelle mobile aéroportée de Toulouse. Dans cette nouvelle configuration, il maintient les traditions de la livraison par air, celles des compagnies de ravitaillement par air et des bases aéroportées d'Indochine qui eurent la lourde charge d'assurer la survie de centaines de postes isolés dans les rizières ou dans les calcaires de la haute région du Tonkin, de maintenir le lien ombilical avec les camps retranchés de Na-San ou de la plaine des Jarres, et qui allèrent au bout du devoir à Diên Biên Phu.
On retrouve ces unités en Afrique du Nord où leur organisation et leur efficacité façonnées par l'expérience indochinoise provoquent l'étonnement et l'admiration des troupes britanniques engagées avec les Français dans l'expédition de Suez. De retour en France, ces unités forment le Régiment de livraison par air qui soutient principalement les FFA et la 1re armée sur le théâtre Centre-Europe, et la Base opérationnelle mobile que tous les parachutistes ont connu sous son abréviation de BOMAP. Plus spécialement tournée vers les actions extérieures, elle était synonyme de grands espaces et d'aventure sur tous les continents.
La refondation et la professionnalisation de l'armée de terre ont entraîné la création, en 1999, du 1er régiment du train parachutiste, une unité appartenant à la prestigieuse 11e brigade parachutiste adaptée au format actuel des missions de projection et d'intervention de l'armée française. Sur tous les théâtres d'opérations, en Afrique, au Liban, en ex-Yougoslavie, en Afghanistan et en Asie centrale dans les DOM-TOM, les hommes du train parachutiste assurent les missions d'appui-projection dans la troisième dimension et sont présents.
« Par le ciel, partout, pour tous » -
L'aviation légère de l'armée de terre en Algérie 1954-1962
Pierre Dufour
- Lavauzelle
- 21 Juillet 2011
- 9782702515044
Ouvrage retraçe toute l'histoire du rôle de l'ALAT durant le conflit, récits d'hommes, abondamment illustré de documents originaux.
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Préface du général de corps d'armée Marcel Bigeard.
Le 6e BIMa a été créé le 1er avril 1890. Stationné au Gabon, le 6e BIMa se distingue par son adaptation à la vie et au combat en jungle.
Héritier des plus vieilles traditions de l'Arme, le 6e bataillon d'infanterie de Marine trouve son origine au plus profond de l'histoire de l'armée française. Dès sa création, le 1er avril 1890, à partir du 2e régiment d'infanterie de marine dont il partage les titres de gloire antérieurs, le 6e régiment d'infanterie de marine participe au « service colonial » et assure la relève des unités qui veillent aux marches de l'Empire.
Mais jusqu'alors, c'est sous d'autres drapeaux que le sien que le 6e s'est illustré, et son livre d'or n'est autre que celui de l'Armé toute entière, tant que le sort ne lui aura pas offert la chance d'honorer son propre emblème.
C'est sous son appellation de 6e régiment d'infanterie coloniale qu'il « entre dans la carrière », au plus fort des orages de la Première Guerre mondiale. Dès le début, il est de tous les combats : Lorraine, Argonne, Champagne, la Somme, l'Aisne, Verdun, les Eparges... Autant de noms qui se traduiront en lettres de sang sur son drapeau. Vaincu en 1940 par « une force mécanique supérieure », le 6e RIC renaîtra du fond de l'abîme pour constituer le formidable régiment commandé par le colonel Salan qui participera avec la 9e division d'infanterie coloniale à la libération de la France et à l'épopée Rhin et Danube. Parmi les premiers, les marsouins du 6e RIC participent à le reconquête de l'Indochine, mènent des opérations d'envergure et se sacrifient « au nom de Dieu et de la Coloniale » dans de glorieux combats pour l'honneur d'un poste ou d'un fanion.
Quelques années plus tard, en 1958, le 6e renaît à Bouar, en République centrafricaine, par changement d'appellation du 4e régiment interarmes outre-mer. Commandé entre autres par le colonel Bigeard, le 6e RIAOM devient l'un des outils déterminants de la politique française en Afrique et, dès le début de la rébellion tchadienne, il participe de façon prépondérante à ce conflit où la parole de la France est engagée.
Dissous, il devient le 1er décembre 1975, par changement d'appellation du détachement de Libreville, le 6e bataillon d'infanterie de marine stationné au Gabon. Dès les premières années de son existence, le 6e BIMa se distingue par son adaptation remarquable à la vie et au combat en jungle. Ses centres d'entraînement en forêt gabonaise, dont la célèbre piste Malibé, et d'entraînement nautique de Port-Gentil comptent parmi les plus renommés au monde. Sans cesse rénovés et améliorés, ils sont le fruit exclusif de l'expérience des spécialistes du bataillon.
A l'aube du IIIe millénaire, avec le redéploiement militaire français en Afrique, le 6e BIMa est devenu la pièce maîtresse de la présence française sous l'Equateur. Englobant le vecteur aérien, le détachement de l'ALAT, des moyens TAP et une logistique renforcés, le 6e BIMa de l'an 200 -
Album richement illustré retrace toute l'histoire prestigieuse du 1er Régiment de France. Aujourd'hui implanté à Poitiers il se situe au premier rang des troupes d'intervention
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1er-11e regiment de cuirassiers : l'aventure moderne des blindes
Pierre Dufour
- Lavauzelle
- 24 Juin 2004
- 9782702504642
Régiment blindé de la 3e Brigade Mécanisée, le 1er-11e Régiment de Cuirassiers, en cours de professionnalisation, est d'ores et déjà capable d'intervenir en tous temps et en tous lieux lors de crises ou de combats de haute intensité.
Cavaliers de Monsieur de Turenne au sein de « Colonel Général », de Royal Roussillon, Carabiniers de Louis XV, « grosse cavalerie » de la Révolution, c'est lors des campagnes de Napoléon que les cuirassiers gagnent leurs lettres de noblesse. Lorsque le rêve passe, le 1er et le 11e Cuirassiers sont présents en Espagne et en Russie. A Waterloo, on les retrouve unis pour une ultime charge comme ce sera plus tard le cas à Reichshoffen. La Grande Guerre verra les Cuirassiers démontés combattre avec les Poilus et gagner de nouvelles inscriptions de batailles sur les étendards dans la misère des tranchées. Les cuirassiers connaîtront le goût amère de la défaite en 1940, mais renaîtront avec la France combattante. Le 1er Cuirassiers goûtera l'ivresse de l'épopée Rhin et Danube au sein de la 5e DB, le 11e Cuirassiers inscrira les âpres combats du Vercors dans les plus de sn étendard. Le 1er Cuirassiers participera ensuite à la guerre d'Algérie avec de s'installer à Saint-Wendel, en Allemagne, en 1961. Le 11e Cuirassiers renaîtra à Carpiagne en 1981 en reprenant les missions d'instruction du CIABC.
Héritiers de ces unités d'élite, les 1er et 11e groupes d'escadrons de cuirassiers sont aujourd'hui rassemblés en un seul régiment de 80 chars de combat AMX 30 B2 en attendant le char Leclerc à l'horizon 2003.
Régiment des forces, le RC 80 1er - 11e Cuirassiers et l'Escadron d'éclairage et d'investigation qui lui est rattaché, sont basés à Carpiagne, dans la périphérie de Marseille, et font partie de la garnison traditionnelle du grand port phocéen. Camp militaire important par sa situation à proximité des ports méditerranéens, Carpiagne accueille des militaires depuis le début du siècle. Nombreux sont les Provençaux qui ont fait leurs « classes » au Centre d'instruction de l'Arme Blindée Cavalerie implanté sur le site depuis la fin de la guerre d'Algérie. En 1993 s'y est ajouté le centre de formation et de perception « Leclerc » chargé de qualifier les équipages sur le char le plus moderne du monde. A l'aube du XXIe siècle, le camp de Carpiagne constitue la garnison du RC 80 1er - 11e régiment de cuirassiers, officiellement créé le 1er juin 1999.
Régiment blindé de la 3e brigade mécanisée, le 1er - 11e régiment de cuirassiers, en cours de professionnalisation, est d'ores et déjà capable d'intervenir en tous temps et en tous lieux lors de crises ou de combats de haute intensité.