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Arts et spectacles
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L'album J.O regroupe les photographies que Raymond Depardon a faites des athlètes et aussi de ce qui advenait autour des compétitions, à partir des jeux de Tokyo en 1964 jusqu'à ceux de Moscou, en 1980. Il y a donc Mexico (et les émeutes) en 1968, Munich en 1972 ( et la prise d'otages sanglante), Montréal en 1976, et aussi les Jeux d'hiver à Grenoble, inaugurés par de Gaulle, et qui voient le triomphe de « King Killy » sous les yeux de Mendès-France.
Les photographies de sport sont originales et superbes. Elles sont aussi un rappel historique, car à l'occasion des jeux, beaucoup de l'évolution du monde s'est manifestée, comme le souligne le texte écrit par Depardon.
L'album produit ainsi un « effet-souvenir » très plaisant pour ceux qui ont suivi les Jeux à la télé, qu'ils soient passionnés de sport ou simples amateurs.
Les photographies de sport d'un grand photographe et un album souvenir.
Raymond Depardon publie au Seuil, au même office, un livre de dialogues entre prévenus et juges, accompagnés de photographies de l'univers carcéral, Paroles prisonnières.
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J'ai le pressentiment que quelque chose ne sera plus comme avant.
C'est peut-être là la vraie définition de l'errance, de sa quête, avec sa solitude et sa peur. c'est le désir que je cherchais, la pureté, la remise en cause, pour aller plus loin, au centre des choses, pour faire le vide autour de moi. je me dois de me laver la tête... pour rencontrer le centre d'une nouvelle image, ni trop humaine, ni trop contemplative, ou le moi est aspiré par les lieux quand le lieu n'est pas spectacle, ni surtout obstacle.
Il me faut vivre cette quête qui est la mienne... elle arrive à un moment, ni bon ni mauvais, elle est nécessaire... pour être juste cette errance est forcément initiatique... mon regard va changer... cette quête devient la quête du moi acceptable.
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La solitude heureuse du voyageur ; notes
Raymond Depardon
- Points
- Points Aventure
- 1 Juin 2017
- 9782757867631
« La Solitude heureuse du voyageur est un choix de photographies tiré de mes voyages, rempli de déserts, de villes et de chambres d'hôtel. Comme pour Notes, mon premier livre fondateur, il y a toujours la place d'une femme aimée au bord du cadre, comme si je photographiais mon désir et que le paysage me renvoyait un moi enfin apaisé ».
Raymond Depardon.
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Raymond Depardon réussit ce prodige d'être un photographe aussi à son aise sur quelques hectares - les photographies de la ferme de ses parents dans la vallée de la Saône sont désormais célèbres - que dans les grandes traversées de continents, qui sont au coeur de ce livre. C'est que son travail, quel qu'en soit le sujet, se fonde sur une réflexion, sur un effort de compréhension qui nous rend soudain proches, presque familiers, les paysages et les hommes qui les peuplent. Prostituées de Saïgon, hommes voilés du désert saharien, passants de New York, du Caire ou de La Paz, petites filles de Somalie ou d'Afghanistan, tous ces êtres humains sont saisis comme de l'intérieur, sans effets esthétisants, sans anecdote, sans complaisance.
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Au cours des années 1990 et 2000, Raymond Depardon sillonne la France paysanne avec sa chambre photographique 6 x 9. De cette exploration du monde rural, il réalise des photographies en noir et blanc qui racontent la terre, les hommes, le travail manuel, l'isolement et la fragilité des petites exploitations agricoles mais aussi la beauté des paysages français.
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«Communes» est un essai photographique de Raymond Depardon sur les villages de l'arrière-pays méditerranéen. Ce nouveau livre rassemble la plus récente série de photographies de Raymond Depardon : les 80 photographies noir et blanc qui le composent ont été réalisées après le premier confinement, au cours de l'été 2020, au sud du Massif Central, dans les départements de l'Aveyron, de la Lozère, du Gard et de l'Hérault. L'ouvrage comprend un texte de Salomé Berlioux, présidente de l'association Chemins d'avenirs, première association qui accompagne dans leur parcours des milliers de jeunes issus de zones rurales.
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* Raymond Depardon connaît l'Afrique depuis plus de trente ans. Il y est
retourné pour un long périple à l'occasion d'un film qui lui tenait à coeur. Il
en a rapporté des photographies, qui montrent l'Afrique qu'il aime, telle qu'il
la voit, souffrante parfois, mais aussi proche et chaleureuse. * Raymond
Depardon est né en 1942 dans le Rhône. Il devient photographe à l'agence Dalmas
avant de créer Gamma avec Gilles Caron. Son travail se prolonge dans ses
documentaires, directs et sans commentaires, dont les plus connus sont ceux de
sa trilogie Profils paysans : Profils paysans, l'approche (2001), Profils
paysans, le quotidien (2005), La Vie moderne (2008).
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« Paris journal » est un mot clé que j'ai inventé pour classer mes photographies que je fais sans sujet particulier. Ni photographies de travail, ni photographies familiales, elles sont faites pour le plaisir et au hasard de mes déplacements dans la capitale. « Je n'ai pas changé d'itinéraire pour faire une photographie de ce livre. Je me suis arrêté le temps de cadrer, d'attendre quelques secondes peut-être mais sans plus ! » [...] Les dernières années, l'arrivée de nouveaux appareils rapides avait contribué à désacraliser la photographie de rue. Il me fallait rassembler presque 30 ans de photographies prises à Paris, des photos faites au hasard de mes déplacements, de mes rencontres, sans histoire particulière, selon l'humeur du jour... On sait qu'il est toujours difficile de photographier près de chez soi. Il y a cette répétition qui annule constamment les autres photographies. Les jours de belles lumières, les jours où, sans le faire exprès, on sort son appareil pour faire seulement une photographie... la bonne ! Et puis les jours, les semaines où l'appareil reste au fond du sac. Parallèlement, j'ai relu mes notes, j'ai fait des choix, écrit des liaisons, repris des citations. J'ai joué le jeu des textes bruts venant de vieux carnets, sans les transformer ou les améliorer, et puis j'ai appelé l'éditeur et j'ai tout envoyé par coursier ».
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Une invitation au voyage en 100 photos couleur inédites.
Quand Raymond Depardon retourne au Japon lors de deux brefs séjours, en 2016 et 2017, c'est un choc. Il découvre un Japon accessible, à portée de Leica. Il parcourt la ville, s'enfonce dans la campagne, de Tokyo à Kyoto et aller-retour, attrapant à la volée ce qui du pays du Soleil levant s'offre et se dérobe : une palette de couleurs unique, qu'on lui connaît peu, toutes en tons pastel, « formica ». Il erre en amateur, se laisse surprendre - et nous avec.
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Raymond Depardon a photographié la France, en guettant les traces de l'homme sur le territoire, un peu à la manière dont Walker Evans a photographié les États-Unis au début du XXe siècle. Le photographe et réalisateur mondialement connu a visité presque toutes les régions de France, dans un fourgon aménagé.
Pour la première fois en poche, cet ouvrage regroupe deux cents photographies, sélectionnées parmi celles qui ont le plus marqué : toutes donnent à voir ce qu'habiter la France veut dire.
Préface de Michel Lussault.
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Ce livre est né du désir très ancien de Raymond Depardon de photographier la France, avec vérité, en guettant les traces de l'homme sur le territoire, un peu à la manière dont le photographe Walker Evans - admiré de Raymond Depardon - a photographié les Etats-Unis au début du XXème siècle.
Les photographies sont prises, comme au tout début de l'histoire de cet art, à l'aide d'une chambre posée sur un pied, contrainte qui a aidé l'artiste à ne faire qu' " une " photographie de chaque lieu, à assumer l'angle de vue, à voir frontalement.
Raymond Depardon a visité presque toutes les régions de France, dans un fourgon aménagé. Il s'est totalement imprégné des lieux. Il s'est concentré sur les sous-préfectures - espace jusque-là fui par l'artiste, désormais saisi du désir de le comprendre, afin de voir quelle était la relation de l'homme à son espace de vie.
L'album regroupe trois cents photographies en couleurs, grand format. Il est assorti d'une préface de Raymond Depardon.
C'est la France réelle. Le livre est coédité avec la BNF. Les photographies y feront l'objet d'une grande exposition
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A seize ans, Raymond Depardon quitte la ferme familiale du Garet pour apprendre le métier de photographe.
Le monde paysan, qui peu à peu se délite, hante son travail. Ces 80 clichés alternant le noir et blanc et la couleur, accompagnés des commentaires "précis et imagés" faits par les agriculteurs qu'il a photographiés, sont tout entier habités par la clairvoyance d'une génération qui assiste, impuissante, à sa propre disparition.
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1968 ; une année autour du monde
Raymond Depardon
- Points
- Points Documents
- 12 Mars 2008
- 9782757807149
Spectaculaire, intime, tragique ou légère, l'année 1968 s'éclaire d'un jour nouveau sous le regard attentif et tendre de Raymond Depardon. De Brigitte Bardot aux jeux Olympiques de Mexico, des manifestations américaines aux premiers affrontements parisiens, plus de cent photos nous racontent, avec une saisissante justesse, l'histoire de cette année pas comme les autres.
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Un petit livre pour cinquante ans de désert - ou comment le jeune photoreporter pigiste parti un jour de 1962 «couvrir» un fait divers de la guerre d'Algérie est devenu le photographe célèbre exposé au Grand Palais.
Les étapes de la carrière de Raymond Depardon sont comme rythmées par le grand désert saharien. En 1972, dans le Tibesti, son désert de prédilection, il suit pendant des mois l'affaire Claustre, cette ethnologue prise en otage par les combattants du Frolinat (Front de libération du Tchad).
Ces combattants, il va les accompagner dans l'attaque de Faya Largeau («Elle était tenue par 2000 commandos parachutistes de l'armée tchadienne, et nous, nous étions 99, moi compris. De minuit à deux heures du matin, ça tirait de partout, on nous arrosait à la mitrailleuse.») et il va les suivre, appareil à la main, dans leur lutte.
C'est encore dans le désert, sur une dune de Mauritanie que Depardon a l'intuition de ce qu'il faut faire pour sortir du photojournalisme : faire des films, et tout seul. Et il raconte comment il a tourné dans le sable aussi bien des documentaires (Tibesti Too) que des fictions (La Prisonnière du désert, avec Sandrine Bonnaire).
Dans ce livre, Depardon parle aussi de technique, de la difficulté de photographier et de filmer le désert («Tu es dans un désert de dunes, la voiture est en panne, tu montes sur une dune, tu prends ton appareil - ou ta caméra, c'est pareil - et tu te trouves au centre d'un cercle de 360°, tu y vois à une quinzaine de kilomètres, et avec le plus grand angle du monde, tu ne couvres au maximum qu'un quart du cercle»). Quels objectifs, quels films, quels formats, quelles astuces pour rendre sensible le désert ?
Quelque 60 photos, pour une bonne part inédites, illustrent ces propos de Raymond Depardon, modestes et drôles, qui sautent de sa ferme natale aux sables et aux palmeraies où vivent des éleveurs «qui ont beaucoup de traits communs avec mon père».
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Alger et Raymond Depardon : un choc, une collision. A 18 ans, ses yeux de grand adolescent capturent les rares images d'une étape marquante de l'histoire de la colonisation. La Ville Blanche est secouée par la guerre d'indépendance. Les images doivent être saisies à toute allure. Saisissantes, elles ravivent cette tumultueuse période de l'histoire d'Alger.
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En 1980, Raymond Depardon réalise une commande pour le Sunday TimesMagazine sur la ville de Glasgow mais le reportage ne sera jamais publié.
Les images resteront dans les cartons du photographe jusqu'à l'exposition Un moment si doux au Grand Palais (14 Novembre 2013 - 10 Février 2014) où le public découvre une partie de la série Glasgow et s'émerveille : Depardon saisit la lumière d'Écosse comme jamais et sublime la fin d'un monde ouvrier. Les ciels nuageux et les sols détrempés de Glasgow apportent une beauté inouïe à l'errance d'un peuple ouvrier désouvré, traînant le long des devantures de magasins, marchant contre les murs d'usines ou jouant au pied d'habitations en ruine.
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Devant la porte de la cuisine, il y a toujours l'escalier de pierre qui monte au grenier. Dans le flou de ma mémoire, j'ai l'impression que c'est mon premier repère de la ferme. Enfant, je n'avais le droit qu'aux premières marches. Je venais m'y asseoir. De là, je pouvais voir l'intérieur de la cuisine; surtout l'été, quand la fenêtre était ouverte. Plus tard, toutes les marches de l'escalier ont été autorisées. Elles sont restées très longtemps un lieu de jeu et d'observation privilégié. Je faisais de l'acrobatie sur la rampe. C'est là que j'ai fait mon premier saut et mon premier équilibre ! A la fin de la journée, on pouvait s'asseoir et écouter les bruits de la ferme, des hangars, des écuries, lorsque mon pire et les ouvriers agricoles revenaient des champs. On pouvait aussi entendre ma mère préparer le repas du soir, sentir les plats de la cuisine. Et, après le dîner on allait de nouveau jouer et sauter dans le vide.
Aujourd'hui encore, j'aime m'asseoir sur cet escalier. Est-ce la forme si parfaite de ses pierres usées par le temps? Leur couleur, qui change selon la lumière, la saison ? Sous le soleil d'hiver, il y fait doux. On y est bien protégé de la bise, ce vent qui souffle sur la vallée delà Saône. En été, c'est le lieu le plus chaud de la cour. Le soir, le soleil rouge vient mourir en haut des marches.
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- Nouvelle édition en version brochée à prix exceptionnel. Depardon : Un photographe célèbre, un succès ininterrompu dans l'édition photographique.
Depuis plus de vingt ans Raymond Depardon a parcouru tout le continent africain auquel il a consacré plusieurs films. Il a réalisé ainsi une grande quantité de photographies dont 350 inédites sont présentées dans cet ouvrage. Ces photographies couvrent toute l'Afrique, à travers une présentation non pas par pays mais par associations originales. Ces associations privilégient un rythme soutenu, sans temps d'arrêt, des enchaînements qui montrent la vie au travers de sujets très variés: portraits, villes, paysages, religions, activités sociales et métiers mais aussi des conflits et la misère. A travers ses photographies, exemptes de toute volonté d'esthétiser son propos, Raymond Depardon ne livre aucun jugement sur l'Afrique, aucune thèse. Ce qui relie entre elles ces prises de vue, c'est l'impulsion de l'oeil, simplement un regard de photographe et de grand voyageur sur les paysages et les hommes qui peuplent ce continent. Pourquoi des Afriques? Depuis 1960, année de ma première rencontre avec le continent africain à l'âge de dix-huit ans, et jusqu'à mon dernier voyage cet hiver au Horar, je n'ai cessé de photographier l'Afrique. Mais que de lieux, de temps différents! Une vie toute entière ne suffirait pas à prétendre connaître cette Afrique. Aujourd'hui, les prétextes, les raisons de ces voyages sont oubliés. C'est pour cela que j'avais envie de faire ce livre, pour rendre la liberté à toutes ces photographies et enfin réunir toutes ces Afriques, celles des pistes, des sourires, des famines et des guerres civiles. Je voulais oser ces quatre cents pages de photographies sous respiration. Je voulais étouffer devant l'immense Afrique, me trouver comme au bord d'une route où nous serions en panne pour plusieurs jours, envahis, à rester silencieux et à écouter. Je me souviens de chaque lieu, de chaque temps. J'ose le désordre, il le faut. Je réunis ces photographies prises pendant quarante-cinq ans de voyages en Afrique. Raymond Depardon -
Réalisées au cours de cinq voyages effectués entre 1997 et 2015, les photographies réunies dans cet ouvrage révèlent une Bolivie atemporelle, dont les populations rurales et indigènes vivent toujours essentiellement du travail de la terre. Le noir et blanc de Raymond Depardon souligne la beauté âpre des paysages, la dureté des visages des paysans, les silhouettes omniprésentes des femmes, la magie des traditions ancestrales.Des plaines désertiques du Salar d'Uyuni à la sérinité du lac Titicaca en passant par le village montagnard de Tarabuco, Raymond Depardon nous fait vivre un voyage plein d'humanité qui s'achève à Vallegrande, sur les traces du Che Guevara, dont l'image semble s'être inscrite à jamais dans la mémoire collective.
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Le volume est constitué de 120 photos, sur 160 pages, avec une courte préface de l'auteur et des légendes reprenant soit des textes de l'auteur, soit des extraits des dialogues des personnages photographiés (tirés des films et des reportages).
Le sujet est celui qui tient le plus à coeur de Depardon : les paysans. On sait que lui-même est né dans une ferme et que son frère est toujours agriculteur. L'album commence par des photos de la ferme du Garet, où il né, et des photos de ses parents et de sa famille. Suivent les photos que Depardon a faites, depuis une trentaine d'années et particulièrement pendant une période de 10 ans, tandis qu'il préparait puis tournait les 3 films qu'il a consacrés aux paysans de moyenne montagne, suivant, d'année en année, les mêmes personnages, certains jusqu'à leur mort.
Il se dégage de l'ensemble, outre la grande qualité des photos, l'impression d'un voyage dans un monde tout proche de nous et extrêmement émouvant.
Il y a 10 ans, il intéressait peu le public ou alors seulement par la nostalgie apitoyée. Aujourd'hui, l'agriculture revient au premier plan des préoccupations, en France et dans le monde. L'album prend ainsi tout son sens.
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Raymond Depardon, a, depuis le début de sa carrière (comme photographe reporter) jusqu'à aujourd'hui, effectué de nombreux voyages au Vietnam.
Les 158 photographies présentées dans cet ouvrage, noir et blanc, imprimées en trichromie et à fond perdu, ont été réalisées en 1964-1965, puis en 1972 et 1994, et enfin en 2013. Raymond Depardon y a glissé ici et là de courts textes commentant la photographie de la page en regard.
Cette succession impressionnante d'images constitue une sorte d'histoire fragmentaire du Vietnam et notamment de la ville de Saigon qui s'est radicalement transformée au fil des décennies. Les hommes sont le grand sujet de ce livre : des portraits de toute beauté ornent les pages et nous retrouvons le Depardon grand-reporter, avec des photos stupéfiantes sur la misère et la violence. Jusqu'à ce que, bien plus tard, en 2013, l'architecture prenne le dessus pour montrer un Saigon métamorphosé.
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Je pars sur les routes de France, de Charleville-Mézières à Nice, de Sète à Cherbourg.
Je vais m'arrêter devant des habitations, des commerces, des places de mairie.
Je pars à la rencontre des Français pour les écouter parler. De quoi ? Je ne le sais pas encore.
Je ne leur poserai pas de questions. Je vais les laisser prendre leur temps, recueillir leurs conversations, leurs accents et leurs façons de parler.
J'ai aménagé une vieille caravane, posé une caméra, installé quelques micros et j'invite des gens, rencontrés dans la rue quelques minutes auparavant, à poursuivre leur conversation devant nous, sans contraintes, en toute liberté.
Ce sont ces conversations qui sont reproduites dans ce livre, séquence après séquence, telles qu'elles ont été enregistrées. Je n'ai indiqué, par discrétion et aussi parce que je trouvais ça inutile, ni l'âge, ni le sexe, ni la condition sociale des interlocuteurs. Ce sont leurs paroles qui les révèlent.
R. D.
Ce sont ces conversations qui sont reproduites ici, séquence après séquence, telles qu'elles ont été enregistrées. Par discrétion, Raymond Depardon n'a indiqué ni l'âge, ni le sexe, ni la condition sociale des interlocuteurs. Ce sont juste leurs paroles qui les révèlent.
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Le tour du monde en 14 jours ; 7 escales, 1 visa
Raymond Depardon
- Points
- Points Documents
- 20 Novembre 2008
- 9782757811382
Raymond depardon nous donne à voir le monde d'aujourd'hui, ce monde devenu minuscule.
De los angeles à honolulu, de hô chi minh-ville à l'afrique, il est allé "se perdre et regarder les gens vivre" le temps d'un tour rapide, presque improvisé, de la planète. cent vingt photographies sublimes disent l'étrange banalité de cet ailleurs, le souvenir et l'avenir qui se mêlent, et l'incroyable talent de ce "passeur" pas comme les autres.