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Littérature
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«Descartes (1596-1650), auteur d'une méthode à modèle mathématique, apprend que les athées admettent cette seule certitude (M. de Nassau mourant, repris dans Dom Juan:je crois que 2 + 2 = 4). Or sans Dieu, même l'évidence peut être trompeuse. Pensant le doute, je suis, mais imparfait:mon idée d'absolue perfection vient de l'Être infini et parfait. Créées par Dieu, les vérités mathématiques structurent et le monde et la raison. On peut ainsi déduire tous les états de la matière, y compris les vivants. Corps et esprit en un seul tout, l'homme subit et domine les passions, avec la générosité, bon usage de la liberté.» Geneviève Rodis-Lewis.
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Ce devait être le premier livre de physique d'une philosophie entièrement nouvelle : dans les «Météores», Descartes voulait proposer une explication simple, enfin rationnelle, des phénomènes aériens qui adviennent dans la nature. Mouvement et de repos comme principes. Les savants n'ont vu dans ce merveilleux texte qu'un roman, et d'une certaine manière, ils ont eu raison. Jamais Descartes n'a été si poétique que lorsqu'il explique le tonnerre ; jamais il n'a fait preuve d'autant d'imagination que lorsqu'il décrit la naissance des nuages ; jamais il n'a autant inventé que dans sa théorie des tourbillons. Ici, la poésie et la science se tiennent par la main. Plus qu'ailleurs, le philosophe chante ici son amour pour les choses de ce monde.
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Correspondance avec Elisabeth et autres lettres
René Descartes
- Flammarion
- Gf
- 29 Août 2018
- 9782081444942
Après avoir lu les Méditations métaphysiques, la jeune Élisabeth de Bohême demande à s'entretenir avec Descartes pour obtenir des réponses. Ainsi naît, entre un philosophe déjà vieux et une princesse mélancolique, une conversation épistolaire qui durera sept ans, jusqu'à la mort de Descartes en 1650. Ils discuteront aussi bien de mathématiques et de géométrie que de l'union de l'âme et du corps, des passions, du bonheur et de Dieu. Sans jamais renier sa pensée - bien plutôt en la fortifiant -, Descartes diagnostiquera à la jeune femme un excès de cartésianisme : pour la soigner, il valorisera les plaisirs de la vie courante, le repos de l'esprit et le manque de sérieux.
Ce volume rassemble la correspondance intégrale entre Descartes et Élisabeth, ainsi que des lettres du philosophe à divers correspondants, dont le médecin Regius, Christine, reine de Suède, et Chanut, ambassadeur de France en Suède.
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Correspondance avec Elisabeth de Bohême et Christine de Suède
René Descartes
- Folio
- Folio Classique
- 11 Octobre 2018
- 9782070459513
La reine Christine de Suède (1626-1689) et la princesse palatine Élisabeth de Bohême (1618-1680) sont deux femmes d'une culture et d'un caractère exceptionnels ; désireuses de parfaire leurs connaissances en philosophie, âgées d'une vingtaine d'années seulement, elles s'adressent au plus grand philosophe du temps. Descartes correspond avec Élisabeth de 1643 à 1649 ; puis avec Christine chez qui il meurt à Stockholm en 1650. Son dernier livre, ce grand traité de morale longtemps différé que sont Les Passions de l'âme, s'élabore ici : par leurs questionnements et leurs objections, ses correspondantes le poussent dans ses retranchements (l'explication précise de l'union de l'âme et du corps) et l'amènent à considérer des objets qu'il avait jusque alors peu traités (les affects, le bonheur, l'amour). Ces lettres nous dévoilent une pensée philosophique autant qu'une amitié intellectuelle. S'expriment ici trois grands esprits de la République des Lettres.
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Oeuvres complètes t.8 ; correspondance t.1
René Descartes
- Gallimard
- Tel
- 24 Octobre 2013
- 9782070138548
La publication, en 1657, d'un premier recueil de Lettres de M. Descartes fut un immédiat succès de librairie. L'éditeur, Claude Clerselier, pourvait écrire : «Lecteur, que je te présente ces lettres avec autant de confiance que Monsieur Descartes a pu faire lui-même ses autres écrits, sachant qu'elles ne cèdent en rien à pas un autre ouvrage que tu aies pu voir de lui.» Laboratoire intellectuel inégalé, ces lettres nous révèlent d'abord la «bibliothèque secrète» de notre philosophe : de saint Augustin et Cavalieri à Stevin et Thomas White, la correspondance permet de cartographier les filons connus de Descartes et exploités par lui. On y découvre aussi l'archéologie des thèses scientifiques : sur Galilée, sur Pierre de Fermat ou avec les mathématiciens néerlandais. Le groupement des lettres par correspondants ou groupes de correspondants permet de suivre les échanges du philosophe, tandis qu'une annotation historique copieuse éclaire les enjeux et permet de parcourir cette galerie où défile l'Europe savante. Autour du massif des lettres à Mersenne, le présent volume propose plusieurs dossiers complets (aux jésuites, à Hobbes, à des mathématiciens...).
Édition de Jean-Robert Armogathe. Édition publiée sous la direction de Jean-Marie Beyssade et Denis Kambouchner.
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En 1637, Descartes publie le Discours de la méthode sous l'anonymat; mais il laisse circuler ses lettres à travers l'Europe. Car le genre épistolaire lui permet de livrer sa pensée avec plus de liberté - cette liberté de philosopher qui lui était si chère! On y repère, par exemple, un traitement inédit des thèmes métaphysiques:la création des vérités éternelles est surtout proposée dans la correspondance, comme les développements qu'il entendait donner à sa physique pour expliquer la transsubstantiation. Aussi Descartes tient-il à ses lettres, dont il garde des copies. Les 586 lettres publiées par Adam et Tannery ont bien vite été complétées par de nouvelles découvertes:ce sont 735 lettres qui ont été publiées en 2005 chez Bompiani. Dans la présente édition, toutes les lettres de Descartes, organisées en dossiers, sont complétées par les principales lettres de ses correspondants. Autour du massif des lettres à Constantijn Huygens, ce deuxième volume contient les dossiers de la princesse Élisabeth, de Regius, de Morin, des médecins et de plusieurs autres correspondants. Des tables permettent les concordances avec les autres éditions.
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Lorsque j'étais enfant, j'aimais une fille de mon âge, qui était un peu louche ; au moyen de quoi, l'impression qui se faisait par la vue en mon cerveau, quand je regardais ses yeux égarés, se joignait tellement à celle qui s'y faisait aussi pour émouvoir en moi la passion de l'amour, que longtemps après, en voyant des personnes louches, je me sentais plus enclin à les aimer qu'à en aimer d'autres ...
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Discours de la méthode ; avec les essais de cette méthode (1637)
René Descartes
- Fayard
- Corpus Des Oeuvres De Philosophie
- 26 Août 1987
- 9782213019895
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El buen sentido es lo que mejor repartido esta entre todo el mundo, pues cada cual piensa que posee tan buena provisión de él, que aun los mas descontentadizos respecto a cualquier otra cosa, no suelen apetecer mas del que ya tienen. En lo cual no es verosimil que todos se enganen, sino que mas bien esto demuestra que la facultad de juzgar y distinguir lo verdadero de lo falso, que es propiamente lo que llamamos buen sentido o razón, es naturalmente igual en todos los hombres; y, por lo tanto, que la diversidad de nuestras opiniones no proviene de que unos sean mas razonables que otros, sino tan sólo de que dirigimos nuestros pensamientos por derroteros diferentes y no consideramos las mismas cosas. No basta, en efecto, tener el ingenio bueno; lo principal es aplicarlo bien. Las almas mas grandes son capaces de los mayores vicios, como de las mayores virtudes; y los que andan muy despacio pueden llegar mucho mas lejos, si van siempre por el camino recto, que los que corren, pero se apartan de él.
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Meditations metaphysiques touchant l'operation de dieu dans l'ordre de la nature
René Descartes
- Hachette bnf
- 1 Décembre 2016
- 9782013748865
Méditations métaphysiques touchant l'opération de Dieu dans l'ordre de la nature, où l'on explique d'une manière claire et méthodique les plus importantes vérités de la métaphysique. Comment Dieu opère dans les esprits et dans les corps, et quelles sont les voies qu'il emploie pour éxécuter les desseins éternels de sa divine providence sur tous les effets qu'on a coutume d'attribuer à la nature et au miracle par René Descartes Date de l'édition originale : 1690 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Les meditations metaphysiques de rene descartes touchant la premiere philosophie. - 2e edition reveu
René Descartes
- Hachette bnf
- 1 Mars 2017
- 9782014497663
Les Méditations métaphysiques de René Descartes touchant la première philosophie . 2e édition reveue et corrigée par le traducteur (Charles d'Albert, duc de Luynes) et augmentée de la version d'une lettre de M. Des Cartes au R. P. Dinet, et de celle des septiesmes objections et de leurs responses (par Claude Clerselier.) Date de l'édition originale : 1661 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Explorez les profondeurs de la pensée philosophique avec les "Méditations Métaphysiques" de René Descartes. Dans cette oeuvre emblématique, le philosophe français entreprend un voyage intellectuel audacieux et radical. À travers six méditations, Descartes remet en question toutes ses croyances afin de découvrir un fondement indubitable pour la connaissance. Il inaugure le doute méthodique, conduisant à sa célèbre affirmation "Cogito, ergo sum" ("Je pense, donc je suis").
Descartes explore des questions cruciales sur l'existence, la nature de Dieu, et la dualité entre l'esprit et le corps. Ces méditations constituent un pilier de la philosophie occidentale, invitant les lecteurs à réfléchir profondément sur la nature de la réalité et de la connaissance. Embarquez pour un voyage intellectuel stimulant à travers les "Méditations Métaphysiques" et explorez les fondements de la pensée rationnelle et de la quête de vérité selon l'esprit cartésien. -
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Le Discours de la méthode (sous-titré : Pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences) est un texte philosophique publié anonymement par René Descartes à Leyde le 8 juin 1637. Il devait originellement servir d'introduction générale aux traités scientifiques écrits par l'auteur (La Dioptrique, Les Météores et La Géométrie). Il s'agissait pour Descartes « d'en dire assez pour faire juger que les nouvelles opinions, qui se verraient dans la Dioptrique et dans les Météores, n'étaient point conçues à la légère. Toutefois, la célébrité du texte est devenue telle, qu'il est désormais souvent publié seul, comme un essai indépendant. Il est reconnu comme l'une des oeuvres fondatrices de la philosophie occidentale.
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Betrachtungen uber die grundlagen der philosophie
René Descartes
- Culturea
- 22 Décembre 2022
- 9791041901142
Schon vor einiger Zeit berührte ich die Fragen über Gott und die menschliche Seele in einer 1637 veroffentlichten franzosischen Abhandlung über Die Methode, den Verstand richtig zu gebrauchen und die Wahrheit in den Wissenschaften zu erforschen. Es war dabei weniger meine Absicht, diese Fragen dort eingehend zu behandeln; ich wollte vielmehr lediglich darauf hinweisen, um dann aus dem Urteil der Leser zu entnehmen, wie ich sie etwa später zu behandeln hätte. Sie schienen mir nämlich von so hoher Bedeutung zu sein, daß ich ihre wiederholte Behandlung für erforderlich hielt. Der Weg, den ich bei ihrer Entwicklung einschlage, ist noch sehr wenig betreten und liegt dem gewohnlichen Wege sehr fern. Es schien mir darum nicht angemessen, ihn in einer franzosischen, jedermann zugänglichen Schrift eingehender zu behandeln; es konnten sonst vielleicht auch Leute, denen die Befähigung dazu mangelt, sich zu der Meinung veranlaßt sehen, als konnten auch sie diesen Weg betreten. In der Abhandlung über die Methode bat ich alle, die in meinen Schriften etwas Tadelnswertes fänden, mir davon freundlichst Mitteilung zu machen. Nur zwei nennenswerte Einwände gegen meine Bemerkungen bezüglich jener beiden Fragen sind daraufhin erhoben worden. Ich will hier nur mit einigen Worten darauf erwidern, und werde später ausführlicher darauf zurückkommen.
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En la primera, propongo las razones por las cuales podemos dudar en general de todas las cosas, y en particular de las cosas materiales, al menos mientras no tengamos otros fundamentos de las ciencias que los que hemos tenido hasta el presente. Y, aunque la utilidad de una duda tan general no sea patente al principio, es, sin embargo, muy grande, por cuanto nos libera de toda suerte de prejuicios, y nos prepara un camino muy facil para acostumbrar a nuestro espiritu a separarse de los sentidos, y, en definitiva, por cuanto hace que ya no podamos tener duda alguna respecto de aquello que mas adelante descubramos como verdadero. En la segunda, el espiritu, que, usando de su propia libertad, supone que ninguna cosa de cuya existencia tenga la mas minima duda existe, reconoce ser absolutamente imposible que é1 mismo sin embargo no exista. Lo cual es también de gran utilidad, ya que de ese modo distingue facilmente aquello que le pertenece a él, es decir, a la naturaleza intelectual, de aquello que pertenece al cuerpo. Mas como puede ocurrir que algunos esperen de mi, en ese lugar, razones para probar la inmortalidad del alma, creo mi deber advertirles que, habiendo procurado no escribir en este tratado nada que no estuviese sujeto a muy exacta demostración, me he visto obligado a seguir un orden semejante al de los geómetras, a saber: dejar sentadas de antemano todas las cosas de las que depende la proposición que se busca, antes de obtener conclusión alguna.
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