Cet ouvrage s'attache à répondre aux questions suivantes : comment définir et délimiter actuellement la/les culture(s) de l'information dans le monde contemporain, depuis notamment l'émergence de la société de l'information et plus récemment de la société de la connaissance ? Comment cette CI se décline-t-elle et se met-elle en situation dans des contextes professionnels, universitaires et dans la sphère Web ? La CI peut-elle avoir une vocation universelle voire hégémonique, ou est-elle fragmentée et multiple dans les diverses zones géographiques du monde ?
Dépassant une vision techno-déterministe, centrée sur les seules maîtrises technologique et méthodologique de l'accès à l'information, il s'agit d'articuler culture générale, réflexion, posture critique et éthique vis-à-vis de l'information. Cela repose sur un lent processus individuel et collectif, exposé en permanence aux interactions avec les environnements sociotechniques, agissant au niveau des activités et des représentations de l'acteur.
L'ouvrage entend montrer la complexité de la notion de pratique informationnelle, en lien avec celle de cultures de l'information, la richesse de ses approches, la diversité des pratiques et de leurs enjeux. Issu du séminaire de réflexion d'un petit groupe de chercheurs en Sciences de l'Information et de la Communication, cet ouvrage n'est pas un état de l'art des recherches sur les pratiques informationnelles.
Plus modestement, il cherche à montrer une double diversité : d'une part, la richesse et la profusion des approches, des réflexions et des travaux sur la notion même de pratique informationnelle, ses enjeux épistémologiques, méthodologiques ; d'autre part, la diversité des milieux (élèves, chercheurs, jeunes), des types de pratiques (d'information, médiatiques, numériques), des représentations et conditionnements (le genre, la discipline scientifique...), des enjeux éducatifs (l'esprit critique) liés aux pratiques informationnelles.
L'ouvrage entend ainsi établir la complexité de cette notion, véritable kaléidoscope, notamment dans ses relations avec celle de cultures de l'information. Structuré autour des contributions de cinq équipes de chercheurs et chercheuses, d'une introduction et d'une conclusion, il vise un public assez large, à la fois de chercheurs du domaine, d'étudiants en Master de Documentation et de professionnels de l'information.
La notion de risque numérique est devenue omniprésente dans les médias. Elle entretient nombre de fausses convictions et d'idéologies au sujet du numérique. Cet ouvrage répond à ces approximations. Il permet de repérer les différents types de dangers qui préoccupent les acteurs au quotidien dans l'éducation ainsi que dans différents contextes socio-économiques.Perceptions et analyses des risques numériques présente une analyse des stratégies employées par les individus et les organisations pour répondre à leurs préoccupations. Il rassemble des points de vue complémentaires pour analyser et comprendre les perceptions des risques numériques et leurs enjeux. Cette étude offre de nombreuses pistes d'actions en matière d'éducation des jeunes générations, de formation des enseignants ou des dirigeants et de médiation des risques.
Longtemps abordée au singulier, la culture de l'information est à présent traitée à la forme plurielle. Dans ce numéro, un ensemble de cultures de l'information sont abordées dans des formes d'organisations variées (université, entreprise, école, monde social et associatif...). La perspective choisie est également comparatiste ; entre les lectures informationnelles et communicationnelles, entre chercheurs français et chercheurs brésiliens, entre monde professionnel et monde social.
Au-delà du rapport aux informations, aux technologies, aux dispositifs et aux documents, les perspectives de ce numéro montrent des intentions communicationnelles et des représentations tenaces qui permettent d'enrichir et de considérer la complexité de ce concept.
D'approche interdisciplinaire Les affiliations par et avec le numérique réunit des contributions autour des sciences de l'information et de la communication, des sciences de l'éducation et des sciences cognitives. Il traite de la compréhension de la construction des affiliations numériques dans la société actuelle tout en donnant des cas concrets de leur émergence dans de nombreux contextes d'activité qu'il s'agisse des entreprises, des organisations, de l'école ou de l'université. Il expose également les formes d'interactions entre les individus transformées par l'émergence et la diffusion de dispositifs et de ressources numériques et propose de nouvelles dynamiques et modèles par et avec les affiliations numériques.
Force est de constater que le XXe siècle et le début du XXIe sont, dans le milieu de la documentation, caractérisés par l'essor des techniques de l'information. Cela a une incidence majeure sur la circulation et la diffusion des savoirs, la posture et les missions des professionnels de l'information documentaire, ainsi que la capacité de réception des usagers et plus largement des citoyens.
Utopies contemporaines en information-documentation analyse, à travers les discours d'intellectuels, la manière dont les conceptions mais aussi les gestes documentaires sont nourris d'utopies qui contribuent à inscrire de façon à la fois pragmatique et politique les objets info-documentaires.
Travailler sur les utopies, et sur les textes à visée utopique et projective, revient à énoncer une critique de notre temps et de l'époque privilégiée ; critique absolument nécessaire pour saisir les logiques sociales et professionnelles à l'oeuvre, et anticiper l'avenir du secteur de la documentation.
La volonté de l'école de personnaliser les parcours des apprenants pose aujourd'hui de manière renouvelée la problématique du travail de l'élève, de son individualisation, dans une logique d'autonomisation, ainsi que celle de la nécessaire adaptation des enseignants : il ne suffit plus d'acquérir à l'école des connaissances, l'élève doit apprendre à apprendre, être capable de s'approprier des méthodes personnelles de travail, de gérer son apprentissage. L'enseignant soucieux de développer ou d'améliorer le travail autonome trouvera dans cet ouvrage tous les repères et outils nécessaires tant au niveau historique et théorique que méthodologique et pratique, en tenant compte notamment des " nouveaux " dispositifs pédagogiques (itinéraires de découverte, éducation civique, juridique et sociale, travaux personnels encadrés, projets pluridisciplinaires à caractère professionnel, etc.). Outre un bilan analytique des pratiques existantes, sont envisagées des pistes de mise en oeuvre et d'expérimentation favorisant l'autonomie de l'élève.