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Littérature
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Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n'a d'autre solution pour survivre que d'avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d'une quête qui, au-delà des vastitudes de l'espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.
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"Poétique, éco-féministe, puissant." (Librairie L'Armitière, Rouen) Bérengère Cournut confirme qu'elle fait partie de ces auteurs en prise avec les questionnements de leur temps. Sa Zizi Cabane, c'est l'amie avec qui l'on voudrait affronter les épreuves de la vie.
Odile a disparu, laissant derrière elle son mari Ferment et leurs trois enfants. Privés de la présence maternelle, Béguin, Chiffon et la jeune Zizi Cabane doivent trouver un nouvel équilibre. Mais rien ne se passe comme prévu dans la maison. Une source apparaît dans le sous-sol. Un drôle de vent rôde... Et tandis que tante Jeanne essaie de ramener un peu de raison là-dedans, Marcel Tremble, grand-père surgi de nulle part, accompagne avec tendresse la folie de ces êtres abandonnés. Que vont devenir les chagrins ? Sur quelles pentes vont-ils désormais rouler ?
Après le voyage arctique de De pierre et d'os, Bérengère Cournut réussit une nouvelle fois l'invraisemblable : mêler la poésie au roman pour dire en souriant la douleur, associer le quotidien aux rêves pour réinventer avec force un chemin de vie.
Ce roman surnaturel célèbre la liesse intérieure et l'aptitude à préserver ce que l'on croit.
(Marine Landrot - Télérama) L'une de nos romancières les plus singulières.
(Marianne Payot - L'Express) Un roman-conte d'une poésie inouïe. Et une des plus belles surprises de la rentrée littéraire 2022.
(Isabelle Bourgeois - Avantages) Une fantaisie presque mystique et bouleversante.
(Amandine Schmitt - L'Obs) Il y a beaucoup de poésie, voire de magie, dans cette histoire.
(Biba) -
Si on ne peut véritablement faire parler les pierres, au moins peut-on s'efforcer de parler d'elles, de ce qu'elles nous évoquent, des souvenirs qu'elles ravivent et des bienfaits qu'elles procurent. Ainsi Bérengère Cournut s'attache-t-elle à « comprendre ce qui se joue dans notre rapport au minéral et, plus largement, à la Terre que nous roulons sous nos pas, aux secrets enfouis dans ses profondeurs. »
S'adressant à un ami récemment disparu qui vouait une véritable passion aux pierres, elle esquisse par petites touches la mémoire de cet homme et la manière dont sa fascination pour les minéraux avait transformé son rapport au monde, jusqu'à faire résonner en elle-même des sensations et des questionnements remontant à l'enfance. Opposant la brièveté de l'existence humaine à la vie longue des pierres, elle traque les couches d'histoire et de géographie dont celles-ci sont porteuses, la poésie qu'elles recèlent de même que les infinies possibilités de transformation et de régénération qu'elles véhiculent, remèdes potentiels à la folie qui guette insidieusement. -
Née contente à Oraibi conte le destin d'une jeune Amérindienne d'Arizona. Le peuple hopi vit depuis des siècles sur un plateau aride, dans des conditions de dénuement extrême. Soumis aux contraintes d'une région désertique, il a développé une cosmogonie extraordinaire et des croyances qui font communier la vie et la mort, la lumière et la nuit, les esprits, les animaux et les hommes. À travers la quête d'une jeune orpheline qui salue le Soleil en riant, c'est la beauté de ce monde aux antipodes du nôtre qui se révèle, et demeure.
« (...) Une bosse s'est formée sous sa couverture au niveau du ventre, puis ses mains noueuses se sont trouvées libérées. Elle les a placées le plus haut possible au-dessus de sa tête et est restée un long moment comme ça, les bras en l'air. Elle me regardait d'un air rieur : « Tu as vu comme mes ailes frémissent ? » Puis lentement, elle a replié les coudes et posé ses bras affaiblis le long de sa poitrine. Les mains à nouveau croisées sur le ventre, elle a fermé les yeux en disant : « Le papillon est fragile, il ne faut pas tenter de le retenir quand il a envie de s'envoler. » Dans ses précédents livres, Bérengère Cournut explorait surtout des territoires oniriques, où l'eau se mêle à la terre (L'Écorcobaliseur, Attila, 2008), où la plaine fabrique des otaries et des renards (Nanoushkaïa, L'Oie de Cravan, 2009), où la glace se pique à la chaleur du désert (Wendy Ratherfight, L'Oie de Cravan, 2013). Cette fois, elle se fond aux plateaux arides d'Arizona, où le vibrant peuple hopi lui souffle une histoire singulière.
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Une ode exaltée à l'amour et à la maternité.
Sophie Bernard, Le Monde À la veille de la Seconde Guerre mondiale, à Saint-Malo, une femme adresse une lettre à un très ancien amant. Elle y fait le bilan de son existence tumultueuse et y défend encore farouchement sa liberté...
Une ode exaltée à l'amour et à la maternité.
Sophie Bernard, Le Monde À la veille de la Seconde Guerre mondiale, à Saint-Malo, une femme adresse une lettre à un ancien amant. Elle y fait le bilan de sa vie tumultueuse et y défend farouchement sa liberté - y compris face à la mort. Des hommes aimés et disparus aux enfants qu'elle a reçus, du chaos des guerres au miracle toujours renouvelé du vivant, elle se souvient de tout, et ne regrette rien... -
Avec sa fantaisie habituelle, Bérengère Cournut réinvente le mythe du couple originel. Sous la forme d'un long poème, nous revoilà mis dans le creuset de l'amour, et témoins de la métamorphose des corps et des désirs : On respire, on se désire comme de vieux crabes.
Vovol, c'est un long poème, la légende d'un amour à l'origine de nos vies ; l'idylle imprévue d'un poisson et d'une coquille ; un pied de nez fait à Dieu ; la quête d'un lynx et d'un hibou ; le tumulte des vagues et des volcans ; le secret d'une grotte ; la vie, la mort... Bref, Vovol, c'est la rencontre d'un esprit naïf et d'une femme sauvage, une histoire mystérieuse qui - fatalement - précède la naissance d'un enfant. -
Vive la vie sauvage ! Après le succès de De Pierre et d'os (plus de 120.000 lecteurs à ce jour), l'imaginaire de Bérengère Cournut nous amène cette fois-ci sur les pas d'une jeune fille, née dans la forêt et à la recherche de ses frères ainés. Un roman en vers libres, bref et joyeux, pour tous les publics dès l'âge de 12 ans.
Pourquoi l'amour picote ?
Pourquoi l'amour rend sotte ?
Parfois, j'ai envie de me cacher Alors je descends jusqu'à la rivière Je cherche mon trou de vipère Je m'y enfouis et je m'y terre Élise vit dans la colline, au sein d'une famille libertaire parfois sauvage, souvent joyeuse. Ce qu'elle sait, elle l'a appris de ses frères et soeurs, des arbres et des sentes, des rivières et des combes. Mais un jour, sur les conseils d'une femme-serpent, la jeune fille quitte ses terres pour retrouver deux aînés vagabonds. Elle se lance ainsi à la découverte d'un monde où réel et fantastique se mêlent amoureusement.
Élise sur les chemins est un roman en vers librement inspiré de la vie familiale du géographe et écrivain anarchiste Élisée Reclus (1830-1905). Après De pierre et d'os (Le Tripode, 2019), Bérengère Cournut offre avec ce texte un nouveau voyage sur le sentier des rêves et de la liberté. -
Schasslamitt ; et autres contes palpitants
Bérengère Cournut
- Attila
- Cheri-bibi
- 10 Mai 2012
- 9782917084465
Albertine, Léocadie, Ciboulette, Uriana, Schasslamitt et compagnie... Inspirée par l'amour des noms étranges et des êtres chers, Bérengère Cournut trace des miniatures, des portraits, de petites vies, où l'exceptionnel vient se nicher dans l'anodin. Il ne sert à rien de résumer ces histoires. Juste dire qu'elles sont frappées au coin de l'étrange et du quotidien. Lisez-les à haute voix, elles vous transformeront en oie.
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Le texte L'écorcobaliseur a disparu. Avec, au bout du bras, la tête ensanglantée de son frère. Dans Menfrez, le village où ils ont grandi, tout le monde s'interroge... Et leur suur la première, qui doit maintenant conjurer sa solitude.
Frères et suur ont jusqu'ici formé un équilibre parfait, rigoureusement autonome, et rien, surtout pas les obstacles extérieurs, n'a encore perturbé cette mécanique. Or ils ont fait front si longtemps au monde que celui-ci, humilié, se venge... Dans cette plongée au tréfonds de sa propre histoire, qui prend la forme d'une quête aussi bien que d'une enquête, la suur de l'écorcobaliseur est assistée par des bédouins en exil, des loups de mer philosophes et des rockers au grand cuur. Récit intime et maritime, servi par une écriture dense et fantaisiste, L'Écorcobaliseur est un roman singulier sur l'absence et sur la mémoire.
L'auteur Bérengère Cournut n'a pas trente ans. Elle vit à Paris, mais prend volontiers le train et le bateau - l'avion si elle est pressée. Petite main du traducteur Pierre Leyris sans parler trois mot d'anglais, lectrice de Michaux et d'Artaud, elle a jusqu'ici publié des textes courts en revues. Ecrit, réécrit, trois ou quatre fois en sept ou huit ans, L'Écorcobaliseur est son premier roman.
Les points forts - Une réécriture surréaliste des Déferlantes.
- Un texte qui ne peut pas être résumé - Le nouveau Michaux est une femme
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