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Sciences humaines & sociales
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Critique d'art ; critique musicale
Charles Baudelaire
- Gallimard
- Folio Essais
- 3 Mars 1992
- 9782070326730
Présentation de Claire Brunet
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Romanciers ou poètes illustres, ils ont d'abord été d'inlassables journalistes : leurs chroniques et articles, pour la plupart méconnus, offrent un portrait inédit d'eux-mêmes et de leur temps. Baudelaire est le parfait exemple - banal par son parcours, exceptionnel par son génie - de l'écrivain journaliste du XIXe siècle. De 1841, où le jeune dandy bohémien fait ses premières armes au Corsaire-Satan, à 1866, date à laquelle il est devenu le poète sulfureux des Fleurs du Mal, il a publié dans la presse plus de 200 articles, dont ce volume offre une sélection : critiques littéraires et artistiques, mais aussi portraits de ses contemporains (Gautier, Flaubert, Hugo, E.A. Poe), articles d'humeur et de circonstances, essais théoriques (« De l'essence du rire »), leçons sentimentales (« Choix de maximes consolantes sur l'amour ») ou littéraires (« Conseils aux jeunes littérateurs »), textes politiques revenant sur la révolution de 1848 ; et, bien sûr, poèmes en vers et en prose, dont certains sont reproduits ici, dans une version inédite : celle de leur première publication dans la presse. On découvrira dans cette anthologie, loin de l'image ténébreuse du poète des Fleurs du Mal, un joyeux mystificateur amateur de pastiches et de blagues de potaches ; loin du dandy « physiquement dépolitiqué » que Baudelaire prétendait être, un acteur engagé du débat républicain. On y saisira, enfin, que la modernité des poèmes rassemblés dans ce qui allait devenir l'un des plus célèbres recueils de la littérature française tient aussi au fait qu'ils ont été écrits et publiés au jour le jour, et nourris de l'écume du quotidien.
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La fanfarlo ; la correspondance de l'auteur avec Sainte-Beuve
Charles Baudelaire
- Editions Sagittaire
- 17 Janvier 2008
- 9782917202036
Dans cette nouvelle édition, Pierre Laforgue démontre comment Baudelaire s'est interrogé sur l'évolution du romantisme. La Fanfarlo est le reflet d'un monde d'illusions, de comédie où l'amour se multiplie dans des miroirs vertigineux et déformants. Dépendante des plus trompeurs artifices, la passion tente de luter contre le réel tout comme Samuel Cramer, "l'homme des belles oeuvres ratées" , engage sa vie dans un idéal sans se donner pour autant de distance critique. Le narrateur s'en chargera pour lui avec une réussite des plus stimulante.
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Salon de 1859
Charles Baudelaire
- Honore Champion
- Textes Litterature Moderne Contemporaine
- 13 Novembre 2006
- 9782745313355
Dans sa promenade philosophique à travers l'art contemporain, Baudelaire compose une apothéose poétique de Delacroix. Il évoque aussi des oeuvres qui ne figuraient pas au Palais de l'Industrie, les pastels du pré-impressionniste Boudin, les eaux-fortes de Meryon et les géniaux dessins au lavis de Victor Hugo. Son compte rendu est une défense et illustration de l'imagination dans un siècle dont il accuse l'industrialisation comme origine de l'appauvrissement du génie français. La présente édition est une réimpression du texte original tel qu'il avait paru dans la Revue française. Le commentaire détaillé contient des citations abondantes des confrères de Baudelaire - Gautier, Dumas, Du Camp, Castagnary, Delécluze - qui permettent de se faire une idée concrète de la réception de l'art français au milieu du siècle dernier.
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Curiosités esthétiques est un recueil de textes de critique d'art du poète français Charles Baudelaire, paru posthumément en 1868.
Le recueil contient essentiellement les comptes-rendus des Salons de 1845, 1846 et 1859. Baudelaire y évoque également l'Exposition universelle de 1855, la caricature, et s'attarde sur quelques-uns de ses contemporains, dont les peintres Delacroix, Ingres ou Daumier. -
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Les fleurs du mal. reproduction en fac-simile de l'edition originale de 1857, avec une introduction
Charles Baudelaire
- Slatkine Reprints
- 1 Janvier 1968
- 3600120103000
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De l'essence du rire : et généralement du comique dans les arts plastiques
Charles Baudelaire
- Books On Demand
- 3 Mai 2021
- 9782322174362
Cet article des Curiosités Esthétiques (1855) intitulé De l'essence du rire et généralement du comique dans les arts plastiques fut initialement écrit par Baudelaire en guise d'introduction à son étude consacrée à la caricature. Il n'en écrira finalement que deux chapitres, intitulés : Quelques caricaturistes et Quelques caricaturistes étrangers.
Pour Baudelaire, le rire est sans aucun doute mauvais, satanique. Il est le signe du péché originel. Le Sage ne rit qu'en tremblant, rappelle-t-il, adaptant une maxime attribuée à Bossuet.
Voici un cours magistral et très pédagogique où Baudelaire, on le reconnaît bien là, fait une brillante démonstration de toute la cruauté du rire : le rire est causé par la vue du malheur d'autrui ou le rire est au fond satanique, il est donc profondément humain.
Il n'est pas question pour lui du comique ordinaire, ou significatif, comme il le nomme, pas de celui de la traditionnelle satire sociale, déclenché à la vue d'une caricature et la monarchie de Juillet, temps de la jeunesse de Baudelaire, fut la grande époque de la caricature, avec Gavarni ou Daumier. La caricature est selon lui toujours un peu complaisante, elle flatte le spectateur, en fait un compère ; c'est le comique des contes de Voltaire, typique de l'esprit français que Baudelaire n'aime pas, celui des comédies de Molière, qui suscitent des réserves chez Baudelaire ; et c'est même celui de Rabelais, chez qui le rire est utile, sert à faire la leçon et a la transparence d'un apologue.
Non, il s'agit du rire en ce qu'il est l'une des manifestations humaines les plus émouvantes, les plus mystérieuses, les plus intelligentes aussi, ce que Baudelaire appelle, dans ce traité De l'essence du rire, le comique absolu.
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De l'essence du rire et généralement du comique dans les arts plastiques : un essai philosophique sur le rire dans les arts
Charles Baudelaire
- Books On Demand
- 12 Juillet 2022
- 9782322419500
Dans ce court essai philosophique rédigé de 1855 à 1857, année de publication des Fleurs du mal, Baudelaire énonce l'une des thèses marquantes de son esthétique : le rire est satanique, il est le signe de l'imperfection de l'homme, de son orgueil et de son angoisse. Le travail de Baudelaire inaugure une conception moderne du rire Lautréamont et André Breton s'en feront l'écho.
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