dominique guillo
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La méthode la plus simple et économique pour construire soi-même la maison de ses rêves en bois. Dominique livre la méthode qu'il a utilisée toute sa carrière et qui permet de tendre vers l'autonomie, que ce soit dans la construction ou pour l'habitation en elle-même. Tout de A à Z pour concevoir et bâtir son habitation écologique.
Des premières réflexions à mener à la mise en pratique, autoconstruire sa maison en bois demande une organisation optimale. Dominique ne laisse rien au hasard et n'omet aucun détail : de la préparation du terrain et de la dalle à la pose des tuiles, de l'électricité à la plomberie, des différentes ouvertures à l'isolation, il dresse un panorama complet pour bâtir au mieux sa maison en bois, le tout avec des dimensions et des indications précises à chaque étape de la construction, et pour 500 € du m2. -
Avant même l'arrivée d'Homo sapiens sapiens, le chien nous tenait compagnie. Comment expliquer cette étrange association, cette place unique occupée par le " meilleur ami" de l'homme ? L'étude du chien se révèle riche d'enseignements, sur lui, bien sûr, mais aussi sur nous. Au fil de la lecture se dessine le paysage de la subjectivité canine, un monde bien différent du nôtre (non, le chien ne parle, ni ne rêve, ni ne voit comme nous), mais avec lequel nous entrons facilement en interaction.
Même tissée de malentendus, la communication est réelle, nous imposant d'abandonner l'idée d'une frontière infranchissable entre l'homme et l'animal. Il faut se rendre à l'évidence : le chien, avec qui nous avons construit une véritable société, caractérisée par ses constantes, ses variations culturelles et son histoire, est finalement plus proche de nous que le chimpanzé.
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Les fondements oubliés de la culture ; une approche écologique
Dominique Guillo
- Seuil
- La Couleur Des Idees
- 11 Avril 2019
- 9782021383553
Les macaques crabiers du temple d'Uluwatu, en Indonésie, qui subtilisent les lunettes ou les tongs des visiteurs et ne les leur rendent qu'en échange de nourriture sont un exemple parmi tant d'autres des multiples comportements acquis par les animaux sous l'effet de leurs interactions avec les humains - et réciproquement. Bien connues pour certaines d'entre elles, récemment observées pour d'autres, ces relations anthropozoologiques suscitent aujourd'hui un regain d'intérêt, tant elles bouleversent la frontière entre nature et culture.
Pourtant, la volonté affichée de rompre avec ce « Grand Partage » ne s'accompagne d'aucun véritable dialogue interdisciplinaire entre sciences sociales et sciences de la vie. L'ambition de cet ouvrage est de franchir ce mur d'indifférence en articulant, sans réduction croisée, les connaissances accumulées en éthologie et en sciences cognitives à propos de la sociabilité et des cultures animales aux vues développées en sciences sociales à propos de l'être humain. Mais il invite également à reconsidérer l'hypothèse implicite que ces champs de recherche ont paradoxalement en commun. Car leur restriction conjointe de la notion de culture à des traits d'identité partagés occulte une dimension fondamentale : l'ajustement mutuel des différences.
En examinant les liens d'interdépendance entre les êtres situés dans un même espace écologique, qu'ils soient ou non de la même espèce, cet ouvrage développe une théorie profondément novatrice de l'émergence de la vie sociale et culturelle.
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Ni Dieu ni Darwin ; les français et la théorie de l'évolution
Dominique Guillo
- Ellipses
- 25 Novembre 2009
- 9782729851774
Le créationnisme revient à grands fracas aux Etats-Unis.
Mais menace-t-il la France ? Ou la France, pays laïque, est-elle immunisée par la place éminente qu'elle accorde à la science dans son espace public ? Ce livre montre qu'en réalité les apparences sont trompeuses et le phénomène beaucoup plus complexe. Certes, l'idée d'évolution et l'hostilité au créationnisme américain paraissent solidement implantées dans le grand public en France, en tout cas sur les terrains étudiés dans cet ouvrage : manuels scolaires, synthèses d'histoire des sciences, étudiants d'une grande école scientifique et lecteurs de la revue Sciences & Vie.
Mais ce qui est mis sous l'étiquette " évolution " ou " darwinisme " par les acteurs est souvent bien loin de correspondre à ce que la science met derrière ce mot. Contre toute attente, on retrouve même dans cet " évolutionnisme " de nombreux schèmes propres au créationnisme fixiste ; et ce, à l'insu des acteurs eux-mêmes, qui pensent exprimer des thèses conformes à la biologie de l'évolution actuelle.
Tirant les enseignements de cette enquête, l'ouvrage ouvre une réflexion critique sur la manière dont les rapports entre la connaissance ordinaire et la connaissance scientifique sont aujourd'hui fréquemment présentés dans les débats qui entourent les sciences cognitives.
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Le darwinisme va-t-il « phagocyter » les sciences sociales ? Depuis quelques décennies, les explications néo-darwiniennes de l'esprit, de la société et de la culture s'installent durablement dans le paysage intellectuel international, appuyées sur le développement considérable de la biologie de l'évolution, des sciences cognitives et de l'éthologie. Toutefois, elles ne parviennent pas à s'imposer dans le champ qu'elles prétendent révolutionner : celui des sciences sociales, qui les rejettent en bloc en invoquant souvent les affinités que ces théories présenteraient avec des idéologies inégalitaires et discriminatoires.
S'il est incontestable que certaines théories de l'homme et de la société inspirées par le darwinisme ont pu servir de paravent à pareilles idéologies, une telle posture critique n'est guère suffisante. D'abord, parce ces théories présentent de très nettes différences. Ensuite, parce qu'une critique scientifique solide ne peut s'établir que sur une rigoureuse évaluation interne, théorique et empirique des modèles.
Tel est l'objectif de cet ouvrage, qui porte sur l'un de ces paradigmes néo-darwiniens actuels, nommé « mémétique ». -
Sciences sociales et sciences de la vie
Dominique Guillo
- Puf
- Premier Cycle
- 31 Juillet 2000
- 9782130509967
Depuis le début du XIXe siècle, les sciences de la vie ont été régulièrement utilisées pour bâtir des modèles explicatifs des phénomènes sociaux. Ces modèles, d'inspiration biologique, dessinent une vaste constellation de théories fort différentes au plan du contenu, et de valeur scientifique très inégale. Le présent ouvrage les expose aussi fidèlement que possible, tout en livrant quelques éléments d'évaluation et de critique. De larges développements sont consacrés au XIXe siècle - l'anthropologie physique naissante, Comte, Durkheim, Spencer, l'organicisme et le darwinisme social - mais également aux théories néo-darwiniennes contemporaines, principalement la sociobiologie et la théorie des " mêmes ", qui connaissent actuellement un vif succès dans les pays anglo-saxons.
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Les figures de l'organisation ; sciences de la vie et sciences sociales au XIXe siècle
Dominique Guillo
- Puf
- Sociologies
- 25 Février 2003
- 9782130501404
La collection "Sociologies", dirigée par Raymond Boudon, membre de l'Institut, professeur à l'Université de Paris IV-Sorbonne, réunit des contributions variées par les sujets abordés, par les orientations politiques générales des auteurs, mais utilisant un paradigme commun qui préfigure une science sociale générale transcendant les barrières disciplinaires.