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joëlle zask
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Admirer - Éloge d'un sentiment qui nous fait grandir
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- 4 Avril 2024
- 9782850612220
L'admiration serait-elle l'antidote aux passions tristes de notre société?
L'admiration n'est pas considérée comme une vertu. Et pourtant, à une époque qui semble nous encourager à choisir entre l'indifférence et le fanatisme, elle a valeur d'antidote. N'est-ce pas elle qui nous donne l'élan d'aller au-devant de nous ?
D'abord surpris, l'admirateur cherche bien vite à comprendre, et donc à observer. Le sentiment qu'il éprouve, loin de le paralyser comme le fait la fascination, le met en mouvement. Et si ce qu'il admire le dépasse, du moins dans un premier temps, il n'en est pas rabaissé, au contraire, puisqu'il devient agent de son propre désir de savoir.
" Et toi, que penses-tu de l'admiration ? T'en sens-tu capable ? Quand l'as-tu éprouvée la dernière fois, à quelle occasion ? " C'est cette question que Joëlle Zask a posée à celles et ceux qui ont croisé le chemin de son enquête - philosophes, scientifiques et artisans, célèbres ou inconnus. Ensemble, ils célèbrent cette ouverture de l'esprit à l'exploration, qui " loin de nous rapetisser, soulage du fardeau d'être soi ". Ce sentiment trop souvent confondu avec l'adoration permettrait-il sinon de sauver le monde, du moins de le rendre moins brutal ? -
Zoocities ; des animaux sauvages dans la ville
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- Poche
- 4 Avril 2024
- 9782850612251
Et si les animaux sauvages s'installaient dans nos villes?
Des renards dans les jardins de Londres, des sangliers dans les rues de Marseille, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York : repoussés par une campagne chaque jour plus hostile - polluée, rognée par l'urbanisation ou déréglée par le changement climatique -,
les animaux sauvages s'installent dans les villes. Ils s'y adaptent. Et si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ?
Ce livre propose une expérience de pensée. À quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d'ailleurs pour eux, mais avec eux ? Comment, en somme, à l'heure des grands bouleversements écologiques, construire une nouvelle arche de Noé ?
" Passionnant. "
Augustin Trapenard
" Zoocities est un essai foisonnant, stimulant, et au minimum consolateur si jamais un goéland venait à plonger sur vous, en pleine rue, pour voler votre sandwich. "
Usbek et Rica
" Face aux feux géants induits par le réchauffement climatique ou à l'hypothèse d'une invasion des bêtes sauvages dans les villes, Joëlle Zask offre des solutions qui font la part belle au savoir des apiculteurs, des forestiers, des pompiers, des paysans, des urbanistes... Ses enquêtes sont peuplées de toutes ces voix. "
Le Monde
" Un essai aussi informé qu'engagé. "
Philosophie Magazine
" Une formidable empêcheuse de penser en rond. "
RFI -
Se tenir quelque part sur la Terre : comment parler des lieux qu'on aime
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- 23 Mars 2023
- 9782850611797
La terre de son enfance pour l'un, un paysage pour l'autre, un arbre ou les murs d'une maison chargée de souvenirs. Nous portons tous en nous des lieux auxquels nous sommes singulièrement reliés - des lieux qu'on aime. Pour parler de cette géographie intime, nous avons souvent recours au registre de l'identité, des racines, de l'appartenance. À quoi s'oppose l'idée qu'on pourrait être " de nulle part ". Nous rejouons ainsi une alternative bien connue : d'un côté, l'idéal d'une osmose entre les humains et leur lieu de vie ; de l'autre, l'idéal de femmes et d'hommes sans attaches, ayant le monde à disposition. Or, s'il est absolument nécessaire de proscrire un vocabulaire dont se nourrissent les mouvements d'ultradroite, il est tout aussi urgent de reconnaître l'importance, pour chacun, de son lieu de vie. Car mépriser cette relation, c'est nourrir la frustration qui fait le lit des positions politiques extrêmes. Et abstraire la citoyenneté de tout contexte, c'est risquer de toujours plus négliger notre environnement.
Ce livre très personnel, dans lequel Joëlle Zask se penche sur sa propre expérience et enquête sur celle des autres, nous invite en somme à emprunter un double chemin politique et esthétique pour penser une nouvelle manière d'arpenter le monde.
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" Une réflexion profonde et originale. (...) Absolument passionnant. " Ali Baddou,
Le Grand Face-à-face
" Cette théoricienne, pionnière de la démocratie participative (...), s'inspirant autant de Georges Perec que de l'attachement des Corses à leurs îles, plaide dans
Se tenir quelque part sur la Terre, pour revivifier, par les mots, par les gestes ou par l'urbanisme, la fécondité que l'on noue avec les lieux qui nous construisent. "
Clémence Mary
, Libération -
Quand la forêt brûle ; penser la nouvelle catastrophe écologique
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- Poche
- 1 Septembre 2022
- 9782850611551
Incendies en Amazonie, en Sibérie, en Californie, en Grèce, au Portugal... Les feux de forêt, ce phénomène que l'on connaît depuis toujours, prennent désormais une ampleur telle qu'ils en viennent à changer de nature : nous avons désormais affaire, un peu partout dans le monde, à des « mégafeux ». À l'échelle de l'espèce humaine, ils sont cataclysmiques. Leur violence est telle qu'il est légitime de redouter que, parmi tous les scénarios des catastrophes naturelles liées au changement climatique que nous avons imaginés, celui de la destruction par les flammes s'avère le plus imminent.
Or, qu'ils soient intentionnels, accidentels ou liés au réchauffement climatique, l'homme en porte la responsabilité.
Ce phénomène nouveau est symptomatique, telle est la thèse de Joëlle Zask, de l'ambiguïté fondamentale de notre rapport à la nature à l'heure de la crise écologique. Une nature à la fois idéalisée, bonne en soi, à laquelle il ne faudrait pas toucher pour la laisser la plus vierge et pure possible ; et, de l'autre côté, une volonté de domination bien connue, menant à la destruction.
Voilà qui ne laisse pas de place à l'idée d' « entretien », à une relation régulée, pragmatique, de l'ordre du partenariat.
En cela, le phénomène des grands feux, phénomène extrêmement inquiétant, éclaire mieux que toute autre catastrophe écologique l'impasse dans laquelle nous semblons nous trouver ; seule catastrophe née de la main de l'homme, arme de pure destruction accessible à tout un chacun, il met par ailleurs au jour la jouissance de la destruction qui semble gagner chaque jour du terrain. -
" Voilà l'urgence : comprendre que l'écologie et la démocratie sont soeurs. " La démocratie et l'écologie seraient-elles incompatibles ? On entend souvent qu'il y aurait dans l'écologie quelque chose d'élitiste, de contraire aux désirs majoritaires. Ou alors qu'il faudrait, pour prendre le tournant écologique à temps, avoir recours à des méthodes autoritaires, user de la manière forte. Cet essai entreprend au contraire de démontrer que non seulement il n'y a pas de contradiction entre l'écologie et la démocratie, mais que l'une ne va pas sans l'autre.
Avant de critiquer ou d'acclamer son gouvernement, le citoyen au sens fort participe activement à la création de ses propres conditions d'existence. Il transforme le monde en le préservant. Il jardine, construit, aménage, s'associe à d'autres, inventant avec la nature comme avec autrui des formes de vie communes. Aux côtés du système représentatif, il y a ou il devrait y avoir un système participatif qui permette à chacun d'entre nous d'" ugmenter le monde.
Voilà donc l'urgence qui anime ce propos : pour que notre monde ne devienne pas un monde de désolation, nous devons introduire dans l'idée de citoyenneté la production, l'entretien, la préservation et la transmission d'espaces concrets partageables - en somme, la juste occupation de la terre.
" "La démocratie, c'est d'abord une méthode : celle de l'expérience.' Joëlle Zask le démontre dans cet essai enlevé, critiquant l'incompatibilité présumée entre les impératifs écologiques, parfois dits punitifs, et la pratique effective des gouvernements, jugée réaliste. " Philosophie Magazine -
Que faire si votre route croise celle d'un moustique, d'un chien errant, d'un ours, d'abeilles énervées, d'un macaque affamé ? Savez-vous que les corneilles ont une mémoire incroyable et comptent parmi les animaux les plus rancuniers ? Que les ours sont myopes mais ont un odorat incroyablement développé ?
Face à une bête sauvage, nous réalisons l'étendue de notre ignorance. Nous faisons la brutale expérience de notre propre appartenance au monde animal, et de la faiblesse de notre espèce, qui n'inspire spontanément ni terreur ni crainte. Avec ce guide à la fois informé et étonnant, Joëlle Zask ne nous propose pas seulement de nous prémunir contre une morsure ou un coup de griffe. Elle nous invite à faire connaissance avec les autres animaux de la nature, et à remettre en question la place que nous accordons aux humains parmi eux.
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Se réunir : du rôle des places dans la cité
Joëlle Zask
- Premier Parallele
- Poche
- 10 Février 2022
- 9782850611339
" Pourquoi les places publiques sont-elles si importantes en démocratie ? " On connaît les places léguées par Jules César, Louis XIV, Napoléon III, Hitler, Staline ou Mao Zedong. Royales, impériales, nationalistes ou fascistes, elles jalonnent encore aujourd'hui nos villes et nos villages. Mais pourquoi les démocrates n'ont-ils pas, eux aussi, réfléchi au rôle politique des places ? D'où vient cette lacune ? Quelle est la nature de l'inconscient politique qui nous les rend invisibles ? Et comment y remédier, à l'heure où la démocratie a plus que jamais besoin d'être revitalisée ? Joëlle Zask enquête sur les conditions matérielles qui rendent l'exercice de la démocratie possible. Car " en démocratie, plus on se réunit, plus grandes sont nos libertés, plus les institutions qui nous protègent sont fortes ".
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Avec Peirce et James, l'Américain John Dewey (1859-1952) est l'un des fondateurs de la philosophie pragmatiste. Connu pour sa théorie de l'éducation par l'expérience, pour sa théorie conséquentialiste de la morale et de la connaissance ainsi que pour sa défense de la démocratie libérale, il s'est aussi attelé à la tâche de " reconstruire " la philosophie sociale. Ce livre propose une introduction à cette oeuvre philosophique considérable.
Avec Charles S. Peirce et William James, John Dewey (1859-1952) est un fondateur de la philosophie pragmatiste. Connu pour sa théorie de l'éducation par l'expérience, pour sa philosophie de l'art ou pour sa théorie de l'enquête, il s'est aussi attelé à la tâche de " reconstruire " la philosophie sociale. Son projet fait de lui un fondateur de la démocratie radicale et participative. Au lieu de se limiter au rôle de la critique sociale, Dewey a pour ambition de proposer une définition du " social " telle que la " société " soit mise en quelque sorte " à la portée " de ses membres.
Les questions qui animent ses textes de 1898 à 1948 sont les suivantes : comment concevoir la société et la socialisation de manière à garantir une " action sociale " efficace qui soit, en fonction des circonstances, individuelle, commune ou collective ? Comment se représenter la société non seulement pour supprimer tout un cortège de faux problèmes, mais surtout pour atténuer les divers blocages qui menacent ou même suppriment la participation des individus à l'existence des groupes dont ils sont membres et, ce faisant, leur individualité ? -
Du jardin d'Éden à la petite république de la ferme de Jefferson, des hortillonnages médiévaux d'Amiens à l'agriculture urbaine de Savannah, en passant par les kibboutz, les jardins ouvriers ou les jardins partagés urbains, et bien d'autres épisodes tous plus inventifs les uns que les autres, ce livre examine ce qui, dans les relations entre l'agriculteur ou le jardinier et la terre cultivée, favorise la formation de la citoyenneté, une puissance de changement considérable.
On a l'habitude de penser que la démocratie moderne vient des Lumières, de l'usine, du commerce, de la ville. Opposé au citadin et même au citoyen, le paysan serait au mieux primitif et proche de la nature, au pire arriéré et réactionnaire.
À l'opposé de cette vision, ce livre examine ce qui, dans les relations entre les cultivateurs et la terre cultivée, favorise l'essor des valeurs démocratiques et la formation de la citoyenneté. Défile alors sous nos yeux un cortège étonnant d'expériences agricoles, les unes antiques, les autres actuelles ; du jardin d'Éden qu'Adam doit cultiver et aussi garder à la petite république que fut la ferme pour Jefferson ; des chambrées et foyers médiévaux au lopin de terre russe ; du jardin ouvrier au jardin thérapeutique ; des guérillas vertes aux jardins partagés australiens.
Cultiver la terre n'est pas un travail comme un autre. Ce n'est pas suer, souffrir ni arracher, arraisonner. C'est dialoguer, être attentif, prendre une initiative et écouter la réponse, anticiper, sachant qu'on ne peut calculer à coup sûr, et aussi participer, apprendre des autres, coopérer, partager. L'agriculture peut donc, sous certaines conditions, représenter une puissance de changement considérable et un véritable espoir pour l'écologie démocratique. -
Participez ! enquête sur les formes de l'expérience démocratique
Joëlle Zask
- Bord De L'Eau
- Les Voies Du Politique
- 21 Octobre 2011
- 9782356871374
Que signifie, que sous-entend, qu'engage, la participation ? En art, en politique, à l'école, dans l'entreprise, dans la presse et sur le web, une même injonction est aujourd'hui adressée à chacun d'entre nous : participez ! Oui, mais à quoi, comment et pour quoi faire ? Sait-on ce que participer veut dire ? Rien n'est moins certain. Cet essai propose d'explorer l'idée de participation afin de mettre au jour les critères permettant de faire la part entre ses formes superficielles, fallacieuses, manipulatrices ou simplement plébiscitaires - elles sont légion - , et celles qui s'avèrent au contraire réellement constructives aussi bien pour chaque individu que pour le groupe. À partir d'exemples empruntés à toutes sortes d'activités - jouer aux cartes, voter, apprécier une oeoeuvre d'art, discuter, organiser une randonnée, chercher à être reconnu -, il s'agit de montrer que la participation bien comprise s'identifie à cette subtile articulation entre prendre part, apporter une part (contribuer) et recevoir une part (bénéficier). Bref, à l'idéal démocratique lui-même. Cet ouvrage, au croisement de la philosophie, de la sociologie, de la science politique et de l'esthétique, s'adresse à tous ceux pour qui la participation n'est pas un mot creux, mais définit la qualité même des relations interhumaines dans un monde résolument ouvert à l'expérience démocratique.
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Jules César, Louis 14, Napoléon III, Ismaïl Pacha, Hitler, Staline ou Mao Zedong ont voulu des places publiques à leur image. Ils ont été les commanditaires d'espaces qu'ils destinaient à incarner leur vision politique et à consolider leur pouvoir. Eux et leurs congénères nous ont légué des places royales, impériales, nationalistes, fascistes qui, aujourd'hui encore, jalonnent nos villes et nos villages. Mais qu'en est-il des démocrates convaincus ? Se sont-ils eux aussi demandés quelles places pourraient convenir à leurs idéaux et à la promotion des modes de vie qui leur tiennent à coeur ? À quelques exceptions près, la réponse est non. Cette question n'a pas été posée, pas même à Athènes. D'où vient cette lacune ? Quelle est la nature de l'inconscient politique qui nous la rend invisible ? Quelles places en démocratie ?
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L'opinion publique et son double Tome 1 ; l'opinion sondée
Joëlle Zask
- L'Harmattan
- 1 Janvier 2000
- 9782738485175
L'opinion publique est ce vers quoi convergent tous les principes du régime démocratique : la participation du peuple au gouvernement, le vote, la liberté d'expression comme l'éducation.
C'est pourquoi la formation de l'opinion publique est un problème qui ne peut être laissé dans les marges d'une pensée et d'une pratique démocratiques. Or, ce problème a été abandonné au profit de l'élaboration de méthodes statistiques d'enquête et de sondage, et ce en même temps que l'opinion acquérait un pouvoir immense et se voyait discréditée au titre d'opinion de la masse. L'incompétence, le conformisme, l'irrationalité, la versatilité, sont encore réputés ses traits dominants.
Mais ces derniers proviennent-ils des transformations sociales du public, comme cela a souvent été affirmé, ou sont-ils avant tout solidaires des présupposés - notamment psychologiques, comportementalistes - qui ont présidé à l'invention des outils de quantification au cours de la première moitié de notre siècle ? Afin de contribuer à renouveler la pensée de la démocratie, il est important de mettre en évidence les enjeux politiques des définitions psychosociales de l'opinion publique auxquelles la science politique, d'abord américaine, doit sa naissance.
Sur cette base, il faut dénoncer la dérive antidémocratique qui a justifié l'appel aux experts et, de là, le fait que le public a été réduit à n'exercer qu'un contrôle diffus, largement passif et réactif, de l'exercice du pouvoir.
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L'opinion publique et son double Tome 2 ; John Dewey, philosophe du public
Joëlle Zask
- L'Harmattan
- La Philosophie En Commun
- 1 Janvier 2000
- 9782738485182
Contrairement aux conceptions de ses contemporains, la démocratie est pour le philosophe américain John Dewey (1859-1952) un idéal " radical ", à la fois éthique, social et politique, avec lequel il ne transige pas. Participer signifie contribuer à fixer individuellement les conditions dans lesquelles l'expérience future prendra place ; tout aussi bine développer son individualité, s'associer librement ou être membre du public.
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Outdoor art ; la sculpture et ses lieux
Joëlle Zask
- Empecheurs De Penser En Rond
- 28 Février 2013
- 9782359250596
L'Outdoor Art coopère avec l'environnement tout en le modifiant. Il crée des lieux où on a envie de se promener, explorer, jouer. Ces lieux deviennent communs : ils assemblent sans dominer. Nous ne sommes plus des spectateurs ou des consommateurs mais des visiteurs appelés à exercer tous leurs sens. Promenade.
Comment l'art et la politique se croisent-ils ? Ce livre explore cette question en nous invitant à déambuler pour observer, comprendre, aimer ou détester les sculptures contemporaines situées en extérieur : l'Outdoor Art. On n'a pas d'hésitation sur les objectifs des statues au classicisme pompeux du XIXe siècle ou, pire, sur ceux des monuments fascistes ou staliniens : l'art est alors " public " au sens où il est situé au centre d'un " espace public " où le pouvoir s'exhibe et intimide ; les spectateurs lèvent la tête vers ce qui est puissant.
Ce livre explore un autre univers : celui de l'Outdoor Art ; sans contraindre l'environnement, il ne s'y dissout pas. Il coopère avec lui tout en le modifiant. En accord avec nos principes démocratiques de liberté, d'individualité et de justice, il crée des lieux de promenade, de contemplation ou de jeu, qui rassemblent sans uniformiser. Nous n'y sommes ni spectateur ni consommateur mais visiteur.
La fontaine Stravinsky à Paris est un exemple connu. Il y en a beaucoup d'autres que Joëlle Zask convoque, d'Isamu Noguchi à Bruce Nauman, de George Segal à Rachel Whiteread, de Jean Dubuffet à Richard Serra, en finissant par les mémoriaux dédiés à la destruction des Juifs d'Europe. L'enjeu est esthétique, politique et social : voulons-nous dominer le monde, ou être en interaction avec les lieux où nous vivons ? Vous ne vous promènerez plus de la même manière après avoir lu ce livre. -
Art et démocratie ; peuples de l'art
Joëlle Zask
- Puf
- Intervention Philosophique Puf
- 22 Mai 2003
- 9782130536437
La collection est dirigée par Yves Charles Zarka, directeur de recherche au CNRS. Il existe un public virtuel pour la philosophie. Il existe de très bons philosophes. Comment faire pour que la rencontre ait lieu ? Comment faire pour que la discordance du désir de la pensée et de la réalité de la pensée soit réduite ? C'est l'enjeu de cette collection qui ouvre un espace pour des prises de position et des débats publics sur des questions d'actualité abordées d'un point de vue philosophique.
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Thierry Fontaine
Dominique Abensour, Chantal Pontbriand, Guy Tortosa, Joëlle Zask
- Dilecta
- 15 Avril 2022
- 9782373721416
Au premier regard, les oeuvres de Thierry Fontaine semblent parfaitement lisibles. Or, sous forme de photographies, elles exposent de curieuses réalités dont le sens suspendu nous interroge. En outre, elles cultivent de multiples registres éclectiques souvent contradictoires en développant une pratique polyphonique.
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Carnet recomposé Catherine Zask
Catherine Zask, Joëlle Zask, Matthieu Raffard
- Herscher
- Dess(e)ins
- 15 Juillet 2013
- 9782733503874
La collection Carnets recomposés propose le portrait d'une personnalité du monde des arts, des lettres, de la culture ou des sciences, réalisé à partir des traces graphiques qu'elle laisse sur le papier. Ce « carnet recomposé » offre des regards croisés sur ces dess(e)ins : un texte, écrit par une autre personnalité, pas nécessairement du même domaine artistique, présente librement l'auteur des dessins ; un photographe livre tout aussi librement sa vision de l'homme et de son travail graphique.
Chaque Carnet recomposé se présente sous la forme d'un emboîtage cartonné 3 volets plus rabat (sous film), orné d'une sérigraphie et contenant 3 cahiers :
- un cahier texte (32 pages) écrit ici par Catherine Zask et Joëlle Zask.
- un cahier photos (16 pages) prises ici par Matthieu Raffard.
- un cahier dessins (64 pages), ici ceux de Catherine Zask.