Littérature
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Prisonnier (par la volonté de Dieu) du corps d'un écrivain fraîchement suicidé et chichement membré, Moi, Lucifer, Ange Déchu, Porteur de Lumière, Prince des Ténèbres, de l'Enfer et de ce Monde, Seigneur des Mouches, Père du Mensonge, Suprême Apostat, Tentateur, Antique Serpent, Séducteur, Accusateur, Tourmenteur, Blasphémateur et, sans contestation possible, Meilleur Coup de l'Univers Visible et Invisible (demandez donc à Eve, cette petite garce), j'ai décidé - ta-daaah ! - de tout dire.
Tout ? Presque : le funk, le swing, le boogie, le rock. C'est moi qui ai inventé le rock. Si vous saviez tout ce que j'ai inventé : la sodomie, bien sûr, la fumette, l'astrologie, l'argent... Bon, on va gagner du temps : tout, absolument tout ce qui vous empêche de penser à Dieu. C'est-à-dire à peu près tout ce qui existe. Hilarant portrait du diable (sous forme de confession pour le moins intime), Moi, Lucifer est le premier roman de Glen Duncan à être traduit en français.
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Retour sur l'horizon ; quinze grands récits de science-fiction
Calvo/Werner/Colin
- Denoel
- Lunes D'encre
- 1 Octobre 2009
- 9782207260555
Dans ce livre-anniversaire qui célèbre les dix ans de la collection Lunes d'encre et les cent ans de la science-fiction française, on traverse un Canada hanté par les drones de Dieu. On chemine vers une forme de vie impalpable entre Mars et Jupiter, et dans les couloirs d'un lieu qui contient tous les lieux. On subit un lavage de cerveau magico-marxiste, on explore l'esprit des morts en quête d'oeuvres d'art inédites, on prend contact avec des entités orbitales capables de changer l'Histoire. On se pose aussi beaucoup de questions : sur les propriétés chimiques de la potasse, la tête robotisée de Philip K. Dick et d'autres mystères plus ou moins solubles dans le réel. En gardant l'esprit ouvert, on peut même y découvrir un poème en prose et deux romances postmodernes. En quinze nouvelles, un panorama de la science-fiction la plus actuelle par quelques-uns des maîtres français du genre.
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Paris, février 2002, Francis Valéry se rend aux éditions Denoël pour déjeuner avec son éditeur. À 11 h 57 une violente explosion dévaste la rue de Rennes. Écran noir. Coma. Paris, février 2002, Jean-Hubert de la Thibaudière, auteur jeunesse sur le déclin, arrive aux éditions Steele & Rubinstein. Mauvaise nouvelle : ses ventes chutent, il est fortement prié de réorienter sa carrière. De retour en Avignon, à la suite d'une rencontre avec un bouquiniste douteux, il comprend qu'il n'est pas un écrivain à part entière, mais le dernier en date des nombreux pseudonymes d'un seul et même auteur-mystère. Commence alors une quête métaphysique qui, suite à l'assassinat de son éditeur et de sa trop ambitieuse assistante, deviendra une véritable enquête policière. Roman noir postmoderne, réflexion sur la création littéraire, autobiographie pour le moins approximative, Le Talent assassiné est un livre totalement inclassable qui en dit long sur les moeurs des éditeurs parisiens.
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'Il n'y a pas de bien, il n'y a pas de mal. Il n'y a que la beauté.' Quand il apprend la disparition d'Uzumé, la femme qu'il a voulu épouser douze ans plus tôt, Achille abandonne sa vie française pour se rendre à Tôkyô. Une fois arrivé, il va de surprise en surprise. Une catastrophe énergétique inexpliquée précipite le pays vers l'obscurité. Son meilleur ami s'est suicidé. Et Uzumé n'a jamais été kidnappée. À sa place, c'est une vieille femme dont on pleure la disparition : la doyenne de l'humanité... Qu'arrive-t-il au Japon? Pourquoi l'ami d'Achille est-il mort? Et qui est vraiment Uzumé?
En voulant répondre à ces questions, Achille va pénétrer dans un monde où se mêlent l'éternel et l'éphémère, la tradition et la modernité, un monde que les dieux intemporels n'ont jamais abandonné. Un Tôkyô inconnu, aussi beau que dangereux.