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Denoel
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Voyage au bout de la nuit
Louis-Ferdinand Céline
- Denoel
- Romans Francais
- 18 Novembre 2020
- 9782207161562
Chef-d'oeuvre de la littérature mondiale, Voyage au bout de la nuit conte la descente aux enfers de Ferdinand Bardamu, rescapé de la guerre de 1914.
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Aux 50 ans du roman La Disparition, on l'imprima 4 321 fois au format 16 x 22. Nasty y tagua rabats ou incipits ; quant à la fin, on y trouvait un avis fort instruit sur la chair du manuscrit.
On ne présente plus La Disparition de Perec, roman en lipogramme français dont la particularité et le génie est l'absence de la lettre « e ». Ce « e » qui pourrait être « eux », les parents de Perec disparus pendant la Seconde Guerre.
Au-delà de la prouesse littéraire, La Disparition est un étonnant roman policier. Anton Voyl disparaît, laissant derrière lui quelques messages mystérieux. La police, intriguée, enquête, mais, désorientée, ne peut empêcher une deuxième disparition, tout aussi mystérieuse et inexplicable, celle d'un avocat marocain. Réunis à Azincourt dans la propriété de l'un d'eux, les amis des disparus essaient de comprendre ce qui s'est passé, rassemblant d'innombrables informations, chaque fois lacunaires, ressuscitant d'anciens souvenirs. Au fur et à mesure que l'enquête progresse, chacun sent que les menaces se précisent, que les dangers se rapprochent. À nouveau la Mort, La Disparition, surgit.
Quel mystère plane sur ce livre ? Qui sont ces êtres qui disparaissent et quel est le secret qu'ils emportent dans leur tombe ? Nous ne l'apprendrons jamais, mais au moins saurons-nous qu'il les fit vivre et qu'il les fit mourir et que le livre entier n'est que l'exacte trace de cette damnation sans fin.
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«Sur cette route, je reviens vers toi, mon Père, toi qui es l'autre nom de ma colère, parce que là-bas, au creux de la forêt, dans ta large Demeure, à l'annonce du non-lieu, dit-on, tu es tombé, et il n'y a plus que moi sur cette terre pour t'aider à te relever.» Les jumeaux Jérémie et Noé ont grandi sans mère dans une maison isolée. La forêt était leur royaume, la rivière leur amie, les arbres leur refuge. Jusqu'à ce qu'on leur impose une vie scolaire et sociale à laquelle ils ne se sont jamais habitués. Maintenant que son frère est mort en défendant ce territoire, Noé va retrouver un père courbé sous l'amertume et la solitude. Tandis qu'il marche vers les lieux du passé, il ravive les souvenirs, laisse parler son chagrin et surtout sa colère. Sur les liens du sang et l'arrachement au vert purgatoire de l'enfance, ce somptueux roman d'apprentissage et d'émancipation rappelle qu'on se construit aussi sur des manques.
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«Dans les mots que la vieille femme déposa au creux de son oreille, Encarnación perçut le murmure d'un oracle lointain:Éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leur corps...»À l'âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d'Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l'effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico Garcia Lorca et se consume d'amour pour Encarnación, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d'artistes et amante d'Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies.Hommage passionné à une Espagne légendaire, Les Sacrifiés est un roman d'apprentissage chatoyant qui dépeint la fabrique d'un héros et le prix de la gloire.
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«Il se réveille en sursaut. Les cris et les rires des enfants ne sont pas ceux de l'école du village, mais c'est bien l'odeur sèche du béton et celle, suffocante, de la tôle chauffée à blanc qui ont mêlé dans sa sueur et dans la crasse les années et les lieux. Il se redresse, sa prise sur l'arme resserrée, aux aguets. Les enfants se sont tus. Comme les oiseaux.» Marco est tueur à gages. C'est un professionnel fiable et efficace qui a toujours honoré ses contrats. Jusqu'à ce jour d'été où Marco va tuer par amour. Sa cavale commence. À ses trousses, le milieu, la police et un jeune journaliste en quête de gloire. Devant lui, rien d'autre que l'été qui n'en finit pas, et la femme qu'il aime.
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«J'ai peint tête en l'air, le regard fixé sur ces déploiements, et vécu une apothéose quand les roses et les mauves ont fait leur entrée en scène. Mes gestes à l'unisson de ce déluge chromatique. Zébras, taches, morsures, les couleurs pures et la lumière en lutte.» Comme tous les hivers depuis trente ans, Anna part seule plusieurs semaines peindre les paysages des îles Lofoten, capter leurs subtiles variations de lumières. Cette épouse d'un célèbre architecte se soustrait chaque année à la bonne société suédoise pour répondre à l'impérieux appel de ces terres arctiques. L'âge venant, elle espère réaliser le tableau exceptionnel qui lui vaudra enfin la reconnaissance de ses pairs. Inspirée par l'oeuvre d'Anna Boberg (1864-1935), Sophie Van der Linden se glisse dans son intériorité, sonde ses attentes et ses ambitions, ravive ses souvenirs. D'une plume impressionniste, elle évoque le geste créatif et la quête artistique d'une femme d'exception.
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La jeunesse du monde : Le destin brisé de Gauthier et Vincent Malraux
Bruno de Stabenrath
- Denoel
- Romans Francais
- 28 Février 2024
- 9782207179772
Qu'est-il arrivé aux fils Malraux, ce mardi 23 mai 1961 à 20 heures, sur la route de Lacanche ? Dans la France des années 1960, entre Saint-Germain-des-Prés et Port-Cros, Vincent et Gauthier jouissent d'une jeunesse privilégiée. Fils de l'écrivain et ministre André Malraux, entourés d'amis, ils s'amusent, dansent, se grisent des promesses de l'époque au son du rock et des yéyés. En ce printemps 1961, deux événements défraient la chronique et fascinent le tout-Paris : la visite d'État du couple Kennedy et le passage à l'Ouest du danseur soviétique Rudolf Noureev. Pris dans ce tourbillon, Vincent et Gauthier se retrouvent confrontés malgré eux aux agents de l'OAS, du KGB et de la CIA. En fouillant les méandres d'une histoire méconnue, Bruno de Stabenrath fait revivre dans un récit haletant l'aventure de deux garçons magnifiques, morts tragiquement à l'âge de dix-huit et vingt ans.
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Il y a un peu moins d'un siècle paraît pour la première fois L'Ennemie, petit bijou d'une jeune romancière encore inconnue du public. Dans ce roman, publié sous le nom de Pierre Nerey, Irène Némirovsky dissèque sous couvert de la fiction toutes les ambivalences de sa relation avec sa mère. Ici, Irène devient Gabri, une jeune fille de dix-sept ans en révolte, avec toute la violence confuse de l'adolescence, contre une mère indifférente, vieille coquette sur le déclin aux prises avec son dernier amour.
Ce conte cruel du Paris des années folles suit le terrible apprentissage par Gabri d'une féminité déchirée entre désirs naissants et solitude irréductible, où le visage de l'être détesté devient d'autant plus haïssable pour la jeune fille que ces traits se confondent peu à peu avec les siens. Telle une nouvelle Électre, Irène Némirovsky n'épargne pas cette mère qui ressemble furieusement à la sienne et dont elle dresse le portrait-charge sous les traits d'une coquette aussi vaine que cruelle.
Toute une société déboussolée renaît ainsi sous la plume acide d'une auteure emblématique de l'entre-deux-guerres.
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«Le Directeur contemple la cour en silence et il me paraît impossible qu'un tel homme, si posé et réfléchi, puisse être amoral.» Gabrielle commence son premier job dans le monde de l'art. Elle dérive avec ravissement dans les galeries labyrinthiques de la fondation qui vient de la recruter, à Paris. La disparition de sa collègue Cécilia, qui ne vient plus au bureau et ne répond plus aux messages, transforme l'atmosphère de légèreté et d'insouciance dans laquelle elle était plongée. Au milieu des oeuvres d'une beauté saisissante, Gabrielle découvre la troublante ambivalence de ses collègues et du Directeur de la Fondation, si amusants et snobs. Ce roman construit avec la grâce et la précision d'un château de cartes convoque images et symboles, peintures et légendes pour dépeindre les rapports de pouvoir dans le monde du travail et leur insidieuse invasion mentale.
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«10 minutes de Schubert = 5 mg d'Oxynorm. Mme Kessler est assise dans son fauteuil toute droite, avec son bras offert aux soins et, tandis que je joue pour elle en boucle le thème de l'andante du Trio op. 100 de Schubert, la lumière sur son visage est si intense qu'elle irradie en un flot étincelant toute la pièce, les infirmières et moi-même. Dehors, le chêne aux larges branches en reçoit lui aussi abondamment.» Lorsqu'elle n'est pas en concert à travers le monde, ou auprès de ses élèves, Claire Oppert joue pour les personnes en fin de vie, les malades douloureux, les autistes ou ceux que l'on nomme les déments. La plume délicate et poétique, la musicienne raconte autant de rencontres uniques. Des hommes et des femmes que le chant du violoncelle apaise, stimule ou réconforte. Le moment musical au chevet des patients est un port abrité dans l'épreuve, temps suspendu propice à l'émergence des souvenirs. Il relie les êtres et témoigne de cette part vivante et intacte en chacun de nous.
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"Je n'ai pas de carrière à relancer, pas d'image à protéger, pas de standing à conserver. Ma fille affirme qu'elle va très bien, mes parents sont enterrés, mes ex remariés, je peux vaquer, j'ai tout mon temps. Je suis une liberté ambulante." Léonore, cinquante-huit ans, accepte une offre de départ volontaire et se retrouve en préretraite, bien décidée à ne pas vivre au rabais et à envisager tous les possibles désormais ouverts. Un hasard suivi d'une impulsion mènent ses pas dans un village d'Isère, où elle tombe sous le charme d'un terrain menacé par divers projets municipaux ou associatifs. La voilà prête à le défendre, au risque de bousculer la communauté dont elle est l'étrangère. Ce roman plein de fantaisie, de tendresse et de gravité est une ode à la fin de la jeunesse qui serait le début d'une vraie liberté. Face au bruit permanent, à l'absurde logique de vitesse et d'accumulation de notre monde, il invite à redécouvrir les vertus du calme, du silence, du vide - et à cultiver la fraîcheur de l'âme.
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«Le bourg e'tait perdu au fond d'une valle'e d'altitude accessible par une route unique et sinueuse. D'apre`s la vue par satellite, la clinique ressemblait a` un village dans le village, avec ses petites maisons blanches aux toits rouges agence'es en rond. Un de'cor de boule a` neige, qui ne demandait qu'a` e^tre saisi et retourne'. Un paysage de conte, dont elle faisait de'sormais partie.» Brillante journaliste, Charlie Archambault est aussi mythomane. Un scandale e'clate quand son reportage le plus ce'le`bre se re've`le largement falsifie'. A` la recherche d'une contre'e ou` e'chapper a` l'opprobre, Charlie repense a` l'e'trange bourgade du Haut-Valais ou` son auteur favori, le Suisse Robert Walser, a passe' vingt-trois ans coupe' du monde, au sein d'une clinique psychiatrique. La`-bas, Charlie fait l'expe'rience de la liberte' ultime : ne plus subir la pression de «devenir quelqu'un», se contenter d'e^tre. Porte'e par un souffle nouveau, elle fonde une entreprise qui aide des a^mes en peine a` s'e'vaporer sans laisser de trace. Un premier roman a` l'imagination de'coiffante, une he'roine hors du commun.
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Nouvelle édition en 1976
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Le livre qui a inspiré La Nuit du 12, le film aux 6 César.«Il est des crimes qui vous habitent ; des crimes qui font plus mal que les autres et vous ne savez pas toujours pourquoi. Vous êtes cueilli par surprise, au moment où vous vous y attendiez le moins, par un détail qui vous laissera le coeur en pièces. Ils se figent en vous comme une écharde dans la chair et tout autour la plaie ne cesse plus de s'infecter. Un jour, les tissus se reconstruisent enfin - ce mort-là fait désormais partie de vous. Pour Monika, l'adjointe de la Crime, c'est une petite fille disparue il y a longtemps. Pour JeanJean, qui préfère depuis lors se concentrer sur la téléphonie, c'est une grand-mère dans un pavillon misérable. Pour Yohan, tout le monde le sait, c'est Clara.» C'est la première fois que la PJ française ouvre ses portes à une romancière, embarquée un an auprès des brigades criminelles. Avec empathie et humour noir, Pauline Guéna restitue l'alternance d'adrénaline, de férocité et d'accablement qui fait le rythme des enquêtes. 18.3 est un voyage au coeur de la part sombre des hommes.
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«J'ai fait un rêve formidable. Je naviguais sur une rivière, dans un bateau aux rames de bois. Assoiffée, je me suis penchée par-dessus l'embarcation. J'ai formé une petite coupe avec mes mains pour recueillir de l'eau et, quand je les ai remontées à la surface, elles étaient remplies d'argent. La rivière m'en offrait une source intarissable. J'ai avalé ces billets. De pleines poignées. Ça me bourrait de bonheur.» Anna rêve de devenir quelqu'un. Pourtant, le jour où sa conseillère Pôle emploi lui annonce que ses études de philosophie ne valent rien sur le marché du travail, elle accepte un emploi alimentaire sur le plateau d'une émission télé. Comme son copain Lulu, smicard lui aussi, elle se met à défier fièrement la société de consommation. Tout change quand Lulu se met subitement à vomir des billets de banque à une cadence soutenue. Pendant qu'il expulse de sa trachée de quoi lui acheter des sacs de luxe et un appartement à moulures, Anna s'interroge : doit-elle s'alarmer pour la santé de Lulu ou plutôt s'assurer que le flux précieux ne tarisse jamais ? Jusqu'où est-elle prête à aller pour gagner sa place parmi l'élite ? Avec ce premier roman à l'humour décapant, Emma Tholozan brosse le portrait cru, et infiniment singulier, d'une génération privée d'idéal.
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Parfois on extrait une écharde. Parfois on s'extrait d'une écharde. Le reste importe peu. Le reste n'est que ce long processus de désamour qui ramène toutes les petites filles à des rivages où elles désapprennent la douleur, la compromission, l'abnégation, le tourment - où les chagrins sont moins poignants et le plaisir moins dense. Ellie, vingt ans, mène une existence légère et insouciante jusqu'au jour où elle rencontre Monsieur, un chirurgien marié approchant la cinquantaine. D'abord épistolaire, leur liaison prend son envol dans une chambre d'hôtel du quinzième arrondissement. Au gré des rencontres clandestines et d'appels téléphoniques fugaces, Ellie traversera plusieurs mois d'attente fiévreuse. Un engrenage passionnel dont elle tentera sans succès de se déprendre. Un roman-confession. Une description cruelle de la traversé du fantasme. Le désenchantement d'une Lolita contemporaine.
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«Ai-je compris à ce moment-là que l'incendie désormais était en nous ? Dans nos reins et nos coeurs ses ailes ardentes. Éclairant tout à sa façon anarchique, sur le point de tout dévaster.» Les montagnes du Jura sont couvertes des neiges de février. C'est pourtant là, par des températures négatives, que s'est déclenché un incendie menaçant la ville de Cuisance. Chassé par les flammes, Jason Sangor part s'abriter dans la maison où il a grandi. Il y retrouve sa femme, mais aussi son père et son frère, avec lesquels rien n'est simple - l'un a trop de secrets, l'autre trop de folie. Dans cette bâtisse qui semble abriter des fantômes, encombrée d'objets qui témoignent de guerres anciennes ou familiales, Jason perd pied. Quand le réel se teinte de fantastique, quand le feu dessine autour de la vallée un cercle de l'Enfer, les vivants, les morts, les disparus et les égarés se croisent autour d'un lac couleur de lune. Un roman intense sur le pouvoir des souvenirs et le chagrin de ceux qui restent.
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Un homme que je ne connaissais pas est entré dans ma tête et a tout balayé. Je ne trouve plus mes mots, j'ai perdu mon métier. N'importe qui peut entrer dans votre tête à tout moment et vous dévorer le cerveau... Avec comme seule arme la plume qu'il rêve de planter dans l'oeil de son ennemi intime, René Frégni nous fait le récit de l'incroyable engrenage de sa relation avec un truand du grand banditisme marseillais, rencontré dans un atelier d'écriture carcéral et dont l'amitié lui a valu un jour une terrifiante garde à vue déclenchant le harcèlement d'un juge. Vibrant à chaque page d'une rage juste et explosive, Tu tomberas avec la nuit lève le voile sur le scandale de lieux de détention français dignes du Moyen Âge et fait voler en éclats les rouages d'une justice malade de quelques juges pervers ou incompétents s'arrogeant le droit de détruire la vie d'un homme.
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Le fameux palindrome de Georges Perec enfin édité !
Parmi les excellents jeux littéraires auxquels s'est prêté Georges Perec, il y a le palindrome : mot ou groupe de mots qui peut se lire indifféremment de gauche à droite ou de droite à gauche tout en gardant le même sens.
Paru pour la première fois en recueil en 1969, à la même date que La Disparition, Le Palindrome de Perec fête ses cinquante ans, l'occasion pour Denoël d'imaginer une curiosité littéraire.
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Anthologie nègre : Petits contes nègres pour les enfants des Blancs ; Comment les Blancs sont d'anciens Noirs ; La Création du Monde
Blaise Cendrars
- Denoel
- Romans Francais
- 3 Avril 2024
- 9782207177457
Lorsque, un soir de 1925, Marie Vassilieff présente à ses amis sa série de «portraits-poupées», Cendrars ne cache pas son émotion : l'artiste russe a fait de lui un fétiche. Elle a perçu le continent noir qui habite son âme. Alors que l'Europe a sombré dans la Grande Guerre, l'Afrique offre aux yeux du poète une puissance de régénération. En 1921, son Anthologie nègre fait date, telles Les Demoiselles d'Avignon de Picasso quinze ans plus tôt. Cendrars est le premier à considérer comme des oeuvres d'art les contes oraux qu'il a compilés chez des missionnaires ou des colons qui n'y voyaient que documentation ethnologique. En leur rendant voix, il a voulu restituer à ces textes leur force vive. Pour Michel Leiris, «plus qu'un livre, c'est un acte».
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Oeuvres complètes Tome 12 : Le Lotissement du ciel ; La Banlieue de Paris
Blaise Cendrars
- Denoel
- Romans Francais
- 3 Avril 2024
- 9782207177556
«Après Bourlinguer, le voyage continue mais sur les voies du monde intérieur. C'était urgent.» Ouvert cinq ans plus tôt par L'Homme foudroyé, le cycle des mémoires de Cendrars s'achève en 1949 sur le volume le plus secret de la série. On se heurte partout à l'énigme dans un livre construit comme un triptyque. Dans «Le Jugement dernier», «Le Nouveau Patron de l'aviation» et «La Tour Eiffel sidérale», tout s'envole dans une atmosphère de fin du monde, les saints comme les oiseaux, les aviateurs comme le Verbe créateur des mystiques ou des anciens Lémuriens, ces ancêtres de l'homme. Si la rencontre improbable d'un saint volant et d'un fazendeiro fou d'amour a de quoi surprendre les amateurs d'aventure, elle confirme que la bourlingue pour Cendrars n'est qu'une des formes de la contemplation.
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Oeuvres complètes Tome 11 : Aujourd'hui ; Jéroboam et La Sirène ; Sous le signe de François Villon ; Le Brésil ; Trop c'est trop
Blaise Cendrars
- Denoel
- Romans Francais
- 3 Avril 2024
- 9782207177501
Par un tour prophétique exceptionnel chez Cendrars, Aujourd'hui (1931) tient de la profession de foi, de l'art poétique et d'une proclamation à la face du monde entier. Le recueil célèbre les merveilles de la modernité dans tous les domaines, sans jamais séparer l'art de la vie contemporaine. Tout s'y déduit en secret du texte liminaire, «Profond aujourd'hui», dont le ton jubilatoire a frappé à sa première publication en 1917. Marquant le grand retour de l'écrivain qui a perdu sa main droite au combat, il rend au manifeste une vérité étymologique aussi troublante qu'oubliée : est-il rien d'autre qu'une main d'écriture ? Portant à l'affiche le renouveau de sa création, Aujourd'hui est le manifeste du poète de la main gauche.