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Exhibitions International
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James Ensor : Satire, Parodie, Pastiche
Xavier Tricot
- Exhibitions International
- 15 Novembre 2024
- 9789053254929
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Textimoov ! : Surprising textiles, fashion, art, sport & move
Caroline David
- Exhibitions International
- 16 Août 2024
- 9789058567321
High-performance sports, a major player in the evolution of textiles, serve as real test beds for new materials. Bio-based fibers are being increasingly used in equipment to enhance athletes' performance and comfort. These fibers offer a multitude of benefits such as breathability, waterproofing, thermal insulation, elasticity, and fluidity. With advancements in textile technology, these fibers are becoming even more advanced and seem to be straight out of a science fiction novel. Through techniques such as coating, priming, and micro-encapsulation, fibers are now interactive and intelligent. They can adapt to environmental conditions and possess antibacterial, thermoregulatory, hydrophilic, and even therapeutic properties.
Sportswear has become a fashion phenomenon, allowing for the integration of sportswear into daily wardrobes. This "textile revolution" is transforming how humans interact with their environment through the exchange of vital information. Upcycling and recycling are also becoming increasingly popular trends in the textile industry, with collaborations between major designers and sports brands showcasing the fusion and democratisation of streetwear and sportswear.
In addition to earth-bound uses, textiles also play a crucial role in space exploration. Materials such as those found in satellites and rockets are vital for the success of space missions. A chapter dedicated to exploring the use of textiles in space will further illustrate the endless possibilities and applications of these versatile new fibers and materials.
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De Bruegel à Rubens : dessins de maîtres issus des collections des Musées royaux de Belgique
Stefaan Hautekeete
- Exhibitions International
- 4 Juin 2024
- 9789464368208
De Bruegel à Rubens. Dessins de maîtres issus des collections des Musées
royaux de Belgique présente, grâce à un choix soigneusement réfléchi, un
magnifique aperçu de deux siècles d'art du dessin dans les Pays-Bas.
Les dessins de grands peintres tels que Pieter Bruegel l'Ancien, Cornelis
Massijs, Lambert Lombard, Frans Floris, Hans Bol, Maerten de Vos,
Johannes Stradanus, Otto van Veen, Lucas van Uden, Peter Paul Rubens,
Jacques Jordaens, Jan Breughel l'Ancien, David Teniers ou Frans Snijders
sont non seulement des oeuvres d'art en soi : ils illustrent également les
multiples rôles que peut jouer le dessin. On trouvera dans cette sélection
des exercices et des copies d'après les grands maîtres du passé, réalisées
par de jeunes artistes au cours de leur formation ; les études d'anatomie,
de poses ou d'expressions du corps et du visage humains qui sont autant
d'étapes dans le processus créatif d'un tableau, ainsi que les études plus
élaborées pour un tableau, une tapisserie ou un vitrail où l'artiste
échafaude l'ensemble de sa composition ; il y a enfin les dessins
indépendants, réalisés pour être offerts à des clients ou des amis artistes,
ou pour être vendus en tant qu'oeuvres d'art autonomes.
Le plus beau joyau de ce florilège est l'album Errera, de renommée
mondiale, réalisé au début du XVIe siècle par un admirable maître
anonyme dont l'identité est examinée ici sous un jour nouveau.
De Bruegel à Rubens démontre à quel point la collection de dessins des
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, dont la plupart sont peu
connus et rarement montrés, illustre toutes les facettes du dessin flamand
des XVIe et XVIIe siècles.
Cinquième et dernier volume d'une série de publications sur cet admirable
ensemble, ce livre est aussi son couronnement. -
Paris sixties
Bernard Plossu, Olivier Renault
- Exhibitions International
- 15 Septembre 2023
- 9782873404994
Les sixties... un air de liberté flotte, l'émancipation devient un sujet central, les guerres coloniales françaises s'achèvent enfin, les hippies clament la paix sur terre. Les fleurs deviennent un motif de puissance, inondant de couleur les robes, les chemises et les jupes qui raccourcissent. [...] On découvre le blues, le folk et le rock : on chante, danse et bouge autrement. La Nouvelle Vague déferle avec force, changeant le regard sur le cinéma et la vie. Bernard Plossu, jeune photographe qui se rêve aussi cinéaste, arpente la capitale, projetant sans doute de la mettre en scène comme savent si bien le faire Godard ou Truffaut. Entre 1961 et 1968, il filme Paris en 8 mm, sous tous les angles, dans divers quartiers, captant l'ancien comme le nouveau - et même ce qui est en cours de construction ! De ces films ont été tirés des photogrammes ; arrêts sur image comme autant d'instantanés parvenant jusqu'à nous avec leurs ailes de papillon pour nous souffler doucement au visage ce que fut l'air de ce temps...
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Jerzy Skolimowski ; signes particuliers
Jacques Déniel, Alain Keit, Marcos Uzal
- Exhibitions International
- Cote Cinema
- 23 Février 2013
- 9782873403218
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Johan van der Keuken ; documenter une présence au monde
Antony Fiant, Gilles Mouëllic, Caroline Zeau
- Exhibitions International
- Cote Cinema
- 6 Mars 2020
- 9782873404475
Johan van der Keuken (1938-2001) est l'auteur d'une oeuvre considérable traversée par une grande diversité de pratiques et de formes : la photographie, le cinéma (une soixantaine de films), l'installation et l'écriture théorique s'y côtoient dans un mouvement de perpétuel questionnement des formes et des techniques. Son parcours couvre près de cinquante années de cinéma, depuis l'émergence du cinéma direct jusqu'à l'avènement du numérique, et la diversité des propositions esthétiques qui s'y déploient font de lui un cinéaste inclassable, en perpétuelle lutte contre les grammaires et les conformismes.
Construits autour d'un dialogue permanent entre l'intime et le politique - « on regarde le monde de l'intérieur de soi » a-t-il écrit - les films de Johan van der Keuken interrogent la complexité des interdépendances qui animent la société moderne ; le regard qu'il porte sur les relations entre le nord et le sud, entre l'économie et l'environnement, entre le local et le global travaille avec une étonnante pertinence les problèmes qui agitent notre actualité.
Parmi les chercheurs en cinéma et cinéastes qui ont contribué à ce volume, certains ont été ses compagnons de route dans l'exercice d'une pensée du cinéma toujours en expansion et ouverte à l'échange, d'autres ont découvert plus tardivement l'importance de son oeuvre et témoignent par leurs travaux de sa fertilité et de sa pérennité. Ces contributions au vaste champ d'investigation que cette oeuvre nous tend explorent les nombreuses hybridations qui composent sa poétique - entre le cinéma et les arts, entre l'art et la technique, entre l'image et le texte, entre l'anthropologie et l'avant-garde - pour éclairer les tensions signifiantes qui sous-tendent sa puissance politique.
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L'attrait du silence par Antony Fiant
Antony Fiant
- Exhibitions International
- Yellow Now
- 9 Avril 2021
- 9782873404673
Le livre Quand bien même on le réclame sur la plupart des plateaux avant chaque prise de vue, le silence au cinéma est difficilement tenable. Instinctivement associé au vide, au néant, à la contemplation, à la passivité, au temps suspendu, à la mort, ou encore à l'impossibilité de l'événement, le silence est craint. L'attrait du silence manifesté ou subi par les cinéastes et les personnages dans la quinzaine de films ici réunis (du Prince étudiant d'Ernst Lubitsch à Paterson de Jim Jarmusch en passant par Silence et Cri de Miklós Jancsó) doit donc être entendu comme aspiration jamais véritablement concrétisée ni satisfaite.
Le silence au cinéma est toujours relatif, perturbé, rompu, brisé, irrégulier, provisoire, dénaturé. Mais il ne provoque en rien une sclérose du sens, du récit ou encore de l'émotion, pour redonner temporairement la main au visible, à défaut de son autonomie complète. Le motif du silence - décliné selon quatre approches entrecoupées de focalisations sur des moments silencieux - sera donc ici mis en exergue dans sa capacité à stimuler des récits fictionnels mais aussi documentaires.
Dès lors il conviendra de sa poser la question : par quoi est-il compensé ? C'est que le silence est très vite devenu un recours dramatique très efficace, non pas à le considérer isolément, mais grâce à sa confrontation ou sa juxtaposition avec les composantes de la bande-son que sont la parole, la musique et les bruits. Autrement dit, le silence a besoin d'elles pour résonner, à défaut de s'imposer comme quatrième composante.
L'auteur Antony Fiant est professeur en études cinématographiques à l'université Rennes 2. Il travaille sur l'esthétique et la dramaturgie du cinéma contemporain, qu'il soit de fiction ou documentaire, et plus particulièrement sur le cinéma soustractif et la représentation des peuples. Il collabore à plusieurs revues de cinéma (Trafic, Positif et Images documentaires) et est l'auteur de quatre essais dont : Pour un cinéma contemporain soustractif (2014, Presses universitaires de Vincennes) et Wang Bing.
Un geste documentaire de notre temps (2019, éditions Warm). Il a aussi coordonné, aux éditions Yellow Now, avec Gilles Mouëllic et Caroline Zéau, Johan van der Keuken. Documenter une présence au monde (2020, "Côté Cinéma"). Côté cinéma / Motifs Une collection de livres de cinéma, dont la modeste ambition est de s'attacher à constituer une iconologie, un inventaire des éléments matériels qui, alors même qu'ils semblent n'être que banal contexte, environnement bordinaire, voire contraintes météorologiques inévitables, font pourtant sens au cinéma.
Ainsi la neige, les nuages, la lumière, le vent, le flou, les cafés, les ruines... , autant de matières, de motifs que le cinéma enregistre et qui colorent, dramatisent, rendent lyriques ou dynamisent les récits. Chaque volume s'appuiera sur un motif particulierpour mettre des films en relation et mettre au jour des coïncidences entre des cinéastes.
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L' attrait du sommeil
Adele Bossard-Giannesini
- Exhibitions International
- Cote Cinema
- 5 Juin 2020
- 9782873404574
L'enfant doit se coucher mais il a peur du noir. Il retarde le moment où la lumière s'éteindra, dévorée par la nuit. Les ténèbres l'aveugleront bientôt. « Encore une histoire ! » quémande-t-il à ses parents lassés de relire encore et toujours le même conte dont les pages poisseuses commencent à se déchirer. Les adultes ont oublié qu'il s'agit d'une question de vie ou de mort.
Le cinéma a cherché, dès l'entrée en gare de La Ciotat dans le train des frères Lumière, à reproduire et conserver le mouvement du monde. Pourtant, les corps endormis traversent silencieusement les films, l'histoire et les histoires du cinéma :
Chez Méliès, Vigo, Cocteau, se glissent des dormeurs hallucinés, des insomniaques révoltés, des poète somnambules. Par conséquent, pourquoi filmer des dormeurs?
Pourquoi le cinéma a-t-il besoin de se confronter sans cesse à l'immobilité du sommeil de ses personnages ?
Faisons une hypothèse : et si le sommeil était le flot souterrain dans lequel se revitalisait sans cesse le cinéma ? Les compromis que nous inventons, enfant, pour éloigner les monstres dévorants ne disparaissent pas avec les années et le cinéma en serait la trace. Les adultes font semblant d'avoir oublié les dangers du sommeil, mais la lutte vitale que livre le cinéma aux monstres de l'enfance est là pour les leur rappeler.
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Béla Tarr : de la colère au tourment
Sylvie Rollet, Corinne Maury
- Exhibitions International
- Yellow Now
- 10 Mars 2016
- 9782873403737
Béla Tarr déclarait en 1987 : " Je déteste les histoires, puisque les histoires font croire qu'il s'est passé quelque chose. Or il ne se passe rien : on fuit une situation pour une autre. De nos jours, il n'y a que des situations, toutes les histoires sont dépassées. Il ne reste que le temps. La seule chose qui soit réelle, c'est probablement le temps. " Ces propos, qui sont programmatiques de l'oeuvre du cinéaste, éclairent ce qui l'a amené - à l'orée des années 80 - à abandonner l'approche sociocritique qui fondait ses premiers films dont les histoires humaines étaient tissées des espoirs déçus du communisme.
Avec la " trilogie démoniaque " (Damnation, Sátántangó, Les Harmonies Werckmeister), Béla Tarr entame une collaboration avec le romancier László Krasznahorkai. Il ne cessera, dès lors, de filmer les laissés pour compte qui parcourent les plaines boueuses de la Hongrie postcommuniste et s'égarent dans des bars vétustes, manipulés par de petits escrocs. Il élit un formalisme cinématographique strict et singulier : pellicule noir et blanc, travellings latéraux, longs plans au steadycam accompagnant ceux qui errent, filoutent, épient ou, simplement, attendent.
Enfermés dans des situations de désintégration de plus en plus radicales, hommes et animaux ont surtout pour lien la pluie, le vent et la boue qui rythment le quotidien. De la colère et de la révolte des premiers films aux oeuvres récentes empreintes de désillusion, cet ouvrage propose de questionner l'oeuvre d'un cinéaste majeur et pourtant trop méconnu. Une oeuvre où se manifeste, dans un formalisme radical à la beauté noire, le déclin inflexible des existences et le passage implacable du temps.
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1950 to 1980 : Brutalism in Belgium
Pierrick De Stexhe, Jean-Marc Basyn, Marc Dubois, Jacinthe Gigou, Aurelien Jacob
- Exhibitions International
- 6 Décembre 2024
- 9782930451473
Brutalism in Belgium est un projet éditorial mettant en lumière les principaux
édifices brutalistes en Belgique, érigés dans les années 1950-1980. Ces
réalisations architecturales belges se trouvent à un carrefour crucial de leur
existence : menacées de démolition, transformées ou simplement
abandonnées. L'ouvrage recense plus de 50 constructions, situées à Bruxelles,
Liège, Namur, Anvers, Gand, Louvain-la-Neuve, Leuven, Turnhout, Charleroi,
Mons, Hasselt, Dilbeek, Harelbeke et Oostende, dont le destin est en jeu
aujourd'hui.
Chaque bâtiment est capturé avec une chambre technique en photographie
argentique grand format noir et blanc, selon une méthode rigoureuse
permettant l'homogénéité des clichés. Chaque négatif est ensuite développé
et digitalisé par l'auteur de manière à conserver la maîtrise de la méthode
jusqu'au résultat final.
L'ensemble des bâtiments préalablement sélectionnés est immortalisé via
6 prises de vue frontales ou axées.
Les clichés sont accompagnés de textes descriptifs, rédigés par Aurélien
Jacob et Pierrick de Stexhe, abordant les principales caractéristiques
architecturales et urbaines des constructions.
Le livre envisage le brutalisme selon trois thématiques majeures :
1. Images et magie du béton par Jacinthe Gigou
2. Généalogie du brutalisme international
Ligne du temps du brutalisme par Jean-Marc Basyn
3. Matérialité par Marc Dubois -
Fabienne Delvigne : 30 ans de création sublimer par la différence
Catherine Seiler
- Exhibitions International
- 6 Décembre 2019
- 9782930117744
L'ouvrage retrace la carrière hors du commun de Fabienne Delvigne, femme entrepreneuse belge, créatrice de chapeaux et détentrice d'un savoirfaire artisanal de haut luxe. Dans toute l'Europe, les créations de Fabienne Delvigne subliment la beauté des femmes. En 2001, c'est la consécration, elle obtient la confiance de la famille royale de Belgique qui la gratifie du titre très convoité de Fournisseur Officiel de la Cour de Belgique.
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Piero della Francesca et La Flagellation d'Urbino : un pacte pour l'Europe
Jean-Pierre De Rycke
- Exhibitions International
- 6 Mai 2021
- 9782930117829
Tout le monde connaît Piero della Francesca, un des plus grands artistes de l'histoire de l'art. Et tout le monde connaît au moins de vue sa peinture la plus célèbre : la Flagellation dite d'Urbino, en référence à son lieu de conservation. La Flagellation n'est pas seulement une des oeuvres les plus fameuses de la Renaissance italienne et du quattrocento en particulier. Elle est la Renaissance qu'elle incarne à elle seule, purement et simplement, tant d'un point de vue formel qu'iconographique.
L'une des images les plus débattues aussi depuis des siècles par la critique qui tente désespérément de lever le mystère et résoudre l'énigme qu'elle renferme apparemment. Ce livre, fruit d'une recherche acharnée depuis plus de vingt ans sur les chemins de la Grèce et de l'Italie, révèle enfin son sens profond tout en dévoilant pour la première fois de façon probante l'identité des protagonistes de la représentation.
Une rencontre diplomatique pour sauver Byzance de la catastrophe imminente qui la guette et une Passion allégorique afin d'exprimer les souffrances de l'Eglise chrétienne d'Orient, c'est le sens littéral qu'elle exprime. Image de propagande subliminale, elle contient également un voeu implicite : laver la réputation du duc d'Urbino tragiquement assassiné et, surtout, faire renaître le grand empire romain à travers la réconciliation oecuménique et culturelle de Rome avec Constantinople enfin réunis, depuis le grand schisme, dans une même croisade pour la civilisation contre le barbare ottoman.
Sol invictus d'Apollon-Constantin, premier empereur romain chrétien et fondateur de Byzance, qui s'assimile au Christ miséricordieux et vainqueur de l'obscurantisme. Plus que jamais ce tableau, que nous n'hésitons pas à qualifier comme l'image la plus importante du quinzième siècle, et le livre qui l'illumine dans toute sa beauté et sa vérité cachée sont d'actualité pour comprendre l'histoire des relations entre les deux pôles géopolitiques de l'Europe alors que se profile de nouveau à l'horizon de l'Orient la menace impérialiste de ceux qui ont la nostalgie d'un autre temps.
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"criez, et qu on crie !" neuf notes sur le cri d'indignation et de ressentiment
Christian Ruby
- Exhibitions International
- Essais
- 10 Janvier 2020
- 9782873175412
Les cris d'indignation, de protestation, de revendication ont des significations politiques. ils ne relèvent aucunement d'états d'âme. un cri n'est pas un stade éphémère dans la voie d'une dissolution. Les cris évaluent des partages sociaux, interrogent des rapports de forces, des normes politiques violemment incarnées, des désinvoltures écologiques, des genres fermés sur eux-mêmes, le patriarcat, le racisme et autres phobies sociales. L'auteur soutient ici qu'ils doivent être compris comme des paroles de contre-violence, instaurant un écart par rapport à une situation réputée consensuelle. chacune de ses neuf notes, explorant les différents régimes de réception du cri de Plutarque jusqu'à sartre, Deleuze, Derrida, Foucault, Lyotard ou rancière, fonctionne comme un exercice de déprise de l'interprétation qu'imposent ceux qui ne veulent pas les entendre, alors qu'ils sont indispensables à la vitalité politique démocratique, tissée d'indignations, de protestations, de revendications.
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L'histoire est librement inspirée de La fille du roi dragon, un conte classique chinois, sorte de variation orientale de La petite sirène d'Andersen. Le monde est divisé en deux : d'un côté celui des humains, de l'autre celui des dieux de la mer dont est issue la jeune Dahut.
Cette dernière ne craint pas de braver les interdits de sa mère, la déesse Boddhisatava, pour assister à une grande fête dans le monde des humains. Elle fait là une découverte qui va la bouleverser. Les humains consomment de la chair de poisson. Or Dahut, comme son peuple, créatures mi-marines mi-humaines, considère les animaux marins comme des êtres dont la vie est sacrée. Elle assiste impuissante aux tueries et au gaspillage des poissons. Dahut souhaite retourner dans son monde et retrouver les siens, mais elle se retrouve confrontée à un dilemme : le chemin du retour lui restera inaccessible si elle ne tue pas à son tour un être dont le sang s'écoulera pour lui ouvrir le passage. Refusant cet acte de barbarie, elle restera parmi les humains en choisissant d'en tirer parti pour tenter de faire disparaître leurs pratiques criminelles et protéger son peuple.
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...d'un lent regard, Marc Trivier
Jean-Christophe Bailly
- Exhibitions International
- 21 Août 2018
- 9782805200984
'De ce film, on pourrait dire qu'il est un prodigieux travail de récapitulation (semblable au geste éperdu d'un homme qui, ne voulant pas que ce qu'il a traversé soit reversé purement et simplement au domaine de l'archive, le livrerait à nouveau en le rejouant). Mais nous le percevons d'abord comme une longue et lente ekphrasis du regard, comme la description de ce mouvement qui toujours nous porte vers ce qui s'éloigne, au moment même où c'est en train de s'en aller. ' Jean-Christophe Bailly: 'La photographie comme expérience'
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Au sud du Katanga, une des régions les plus riches d'Afrique et qui constitue le coeur économique du Congo, les villes sont nées autour des mines de cuivre et de cobalt. La relation entre l'industrie minière et la population est une relation quasi filiale. Dans ces paysages en friche, Sammy Baloji analyse depuis près de dix ans cette interaction en captant les souvenirs, les espoirs et l'imaginaire de ces enfants de la mine. La perspective historique de la série Mémoire a l'audace d'inviter les opprimés d'hier à dialoguer avec les ruines d'aujourd'hui. Loin de présenter une impasse, elle invite à repenser la société, comme pour l'exorciser, donner la paix aux morts pour qu'ils ne nous hantent plus. L'optimisme de cette démarche apparaît plus clairement dans Kolwezi, qui présente une ville fantôme et des ouvriers qui se réapproprient, autant que faire se peut, leurs richesses et leurs rêves de confort. Et au-delà, leur quête de dignité.
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Masques géants du Congo ; patrimoine ethnographique des jésuites de Belgique
Collectif
- Exhibitions International
- 14 Septembre 2015
- 9789492244130
Les impressionnantes collections du Musée royal de l'Afrique centrale se sont constituées sur plus de cent années par le biais de nombreux achats, récoltes et donations. Au fil du temps, le profil professionnel des collecteurs fut extrêmement varié : agents territoriaux, ingénieurs agronomes, ethnologues, militaires, médecins. ou bien encore missionnaires. Le présent ouvrage aborde la question des collectes effectuées par les jésuites dans le sud-ouest de l'actuelle République démocratique du Congo et des liens scientifiques que ces missionnaires tissèrent avec le MRAC. Hommes d'Église et chercheurs, les jésuites contribuèrent à une meilleure connaissance de diverses cultures de la RDC. Leurs collectes furent importantes (plusieurs milliers de pièces) et furent initialement réparties entre le musée de Tervuren et le musée de missiologie de Louvain-Heverlee. Ce dernier est aujourd'hui fermé, mais ses collections, qui constituent un patrimoine culturel méconnu, furent placées en dépôt au MRAC en 1998. Une partie de ces « objets jésuites » contextualisés sont à découvrir dans ce livre (également catalogue de l'exposition Masques géants du Congo, BELvue 13/05-08/11/2015) qui met également en avant la philosophie et les méthodes de collecte de ces pièces destinées à rentrer dans le domaine muséal.
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En 1922, trois très jeunes gens créent une revue d'avant-garde du nom de 7 Arts. Comme son nom l'indique, elle entend promouvoir tous les arts mais surtout leur synthèse, vue au travers de l'architecture et du cinéma, qui ont cette particularité de les réunir tous. Pierre Bourgeois, le poète, Victor Bourgeois, l'architecte et Pierre-Louis Flouquet, le peintre, seront bientôt rejoints par Georges Monier, le musicien et Karel Maes, peintre mais aussi graveur et créateur de meubles. Les 5, comme ils s'appellent, vont très rapidement fédérer toute l'avant-garde belge et jouer un rôle majeur tant au niveau national qu'international dans la promotion d'un art moderne réconcilié avec la vie. Leur revue, qui paraîtra toutes les semaines, 6 mois par an, tout au long de 6 saisons et ce jusqu'en 1928, attirera des littérateurs comme Paul Werrie, Léon Chenoy et Maurice Casteels, des peintres comme Jean-Jacques Gailliard, Victor Servranckx, Jos Léonard, Jozef Peeters et Felix De Boeck, des cinéastes comme Charles Dekeukeleire, des architectes comme Satanislas Jasinski, Huib Hoste, Servranckx, Lucien de Vestel et Alfons Francken, des urbanistes comme Louis Van Der Swaelemen, et même des spécialistes du sport comme Géo Charles. L'ouvrage qui leur est consacré, tout comme l' exposition en marge de laquelle il est publié et qui se tiendra au CIVA à Bruxelles en 2020, envisage la revue 7 Arts sous l'angle de la synthèse des arts, et pour ce faire, met en évidence les correspondances entre ceux-ci en les plaçant sous le signe de la plastique pure, autrement dit, l'abstraction géométrique. Peu connue aujourd'hui, cette revue a pourtant eu une importance réelle. L'exposition et le livre qui lui sont consacrés sont une belle opportunité de découvrir le projet ambitieux qu'a été la création de 7 arts.
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Juliaan Lampens : 1950-1991
Juliaan Lampens
- Exhibitions International
- 20 Novembre 2020
- 9789492567147
Juliaan Lampens 1950-1991 est la réédition du catalogue publié en 1991 par le Centre d'arts deSingel. La main du maître est explicitement présente dans tous les aspects de cette publication, ce qui en fait un ouvrage de référence unique.
Juliaan Lampens a contribué à façonner le livre, au propre comme au figuré, sélectionnant les textes et les images, apposant des notes manuscrites, en étroite collaboration avec le concepteur graphique.
Les publications sur Juliaan Lampens sont rares et très recherchées. L'intérêt pour l'oeuvre de cet architecte n'a cessé d'augmenter ces dernières années, y compris à l'international, comme en témoigne le numéro du célèbre magazine d'architecture japonais a+u qui lui est consacré.
Avec cette réédition, complétée par une biographie mise à jour, l'Institut flamand d'architecture répond à une demande sans cesse croissante. De plus, des textes qui n'avaient pas été traduits pour l'édition originale ont fait l'objet d'une traduction en français et en anglais.
Le lecteur se voit ainsi proposer trois éditions équivalentes en un seul volume.
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Een jongen ziet zijn vrienden één voor één in de duisternis verdwijnen. Zet hij zijn eigen leven op het spel om ze te redden?
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Sur la piste de l'éléphant ... et celle d'Abou Ballas
Claude-henri Pirat
- Exhibitions International
- 6 Janvier 2022
- 9782960137552
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From scribble to cartoon : drawings from bruegel to rubens
Virginie D'haene
- Exhibitions International
- 19 Janvier 2024
- 9789464368130
In this exhibition, the Museum Plantin-Moretus shows the 80 most beautiful old master drawings from Flemish collections. From scribble to cartoon: Drawings from Bruegel to Rubens in Flemish Collections (Van Crabbelinge tot Carton: Tekeningen van Bruegel tot Rubens in Vlaamse Collecties) gives an astonishing and representative overview of the art of drawing in our regions in the 16th and 17th centuries. In 2020, the Flemish government placed a large number of old master drawings on their masterpiece list, including rare artworks by Frans Floris, Peter Paul Rubens, Anthony Van Dyck, Jacques Jordaens, Otto van Veen, Jan Fijt and many more. The majority of these masterpieces are kept in the Museum Plantin-Moretus. The museum takes the official recognition of these drawings as masterpieces as an opportunity to put its unique collection in the spotlight. The exhibition presents an overview that illustrates who, why and how people drew in our regions in the 16th and 17th centuries
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Le lecteur est emmené dans l'errance d'un personnage perdu dans un environnement qui lui est étranger. Il s'agit ici peut-être d'un migrant fraîchement débarqué sur la côte italienne. Le récit ne confirmera pas cette sensation mais on y vit une étrangeté telle que celle du récit minutieux, La promenade, de Robert Walser. Le personnage principal apparaît en silhouette. Personne ne le voit vraiment.
Contrairement aux autres personnages rencontrés et les lieux parcourus qui présentent une caractérisation parfois quasiment photographique. De la sorte, Corso à contre-main est comme un cortège de carnaval que l'on prendrait à contre-sens. Surprenant et déstabilisant avec la conscience de ne pas être à sa place. En espagnol, corso a contramano désigne aussi le fou, ou celui qui est perçu comme tel, en prenant à revers le chemin attendu, malgré tous les avertissements.
Le personnage du récit incarne cette figure du fou. Il porte une attention inadaptée à son environnement. Tout y devient signifiant et est pris au pied de la lettre. Là apparaît ainsi une forme de glossolalie. L'italien, langue étrangère de son environnement immédiat est compris comme une suite quolibets à son égard. Il tente de supporter cette langue et ce monde qui ne semble pas vouloir de lui tout en continuant à avancer droit devant lui.