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C'est à propos d'un bébé abandonné que Michaël Ohayon, le policier israélien héros des précédents romans de Batya Gour, rencontre Nita Van Helden, sa jeune voisine violoncelliste. Pris du désir d'adopter cet enfant, il voudrait former avec elle un couple fictif. Ainsi découvre-t-il la famille Van Helden. Une famille de mélomanes illustrée par Théo, directeur de l'orchestre philharmonique de Jérusalem, admirateur de Wagner, et son frère Gabriel, un homosexuel passionné de musique baroque. La mort suspecte de leur père, le vieux Félix, suivie de l'assassinat de Gabriel, bouleverse les projets d'Ohayon et de Nita... Le poids des traditions et de l'Histoire, les rivalités et les haines qui se tissent au coeur d'une famille, les enjeux parfois brûlants de la musique et de son interprétation : mêlant ces données dans une intrigue remarquablement menée, l'auteur de Meurtre au kibboutz poursuit son exploration de la société israélienne d'aujourd'hui.
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Melvin, petit escroc parisien, reçoit un jour de juin 2012 une enveloppe bordée de noir:le faire-part de décès de Lysia Dalersa, une jeune femme corse qu'il a connue une dizaine d'années auparavant sous le nom d'Élise. Intrigué et désoeuvré, il décide de se rendre à ses obsèques. Melvin découvre qu'Élise lui a laissé un journal et deux têtes de poupées maures. Pourquoi? Que voulait-elle lui faire comprendre? En Corse, tout a un prix et la mort se nourrit du passé, de ses haines ancestrales, ses secrets et trahisons...
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Il n'est pas si fréquent que les mots d'un écrivain trouvent un écho si puissant dans le coeur de celui qui les découvre ; un coeur qui bat, saigne et qui s'ouvre à la découverte de ces gosses, en plein Paris, victimes de barbarie ; un coeur qui hurle au récit de ce que vécurent ces hommes et femmes à travers l'Europe... Ici, un enfant souffre et personne ne sait ce qui le détruit. Ailleurs, un mondain promène à son bras une jeune beauté qu'il séquestre ensuite et qui semble étrangement se soumettre. Un tueur, plus loin, ampute ses victimes et convoque le passé. Un autre assassine pour se défendre et vit pourtant comme dans un conte... L'univers de Thierry Jonquet bouleverse. Colères, amour, peurs et convictions se mêlent dans son regard posé sur le monde. Un regard tendre à l'empathie féroce, un regard plein de vie.
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On a tué l'homme qu'elle aimait.
Ivre de chagrin, Carmelita quitte Brasilia et se jette dans la folie grouillante de Rio comme on se fiche à l'eau. Son fils aîné de seize ans l'accompagne. Lorsqu'ils descendent du bus, ils ont le sentiment de débarquer dans un ailleurs indéfinissable. La ville est immense, violente, imprévisible et dévore ses enfants. Logés dans le bidonville qui domine le vieux pénitencier où pourrissent des milliers de détenus dont on entend les voix comme autant d'âmes damnées, Carmelita et Emerson comprennent que pour survivre il leur faudra mettre les mains dans la boue noire du crime.
Carmelita est mêlée à un sequestro tandis qu'Emerson est enrôlé dans la guerre qui déchire les orgas criminelles des favelas... Une superbe tragédie carioca, un livre inoubliable.
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Carlos Hernandez n'est pas une crapule : cultivé, prévenant pour ses femmes, ses enfants et ses prostituées, correct avec ses associés, il va même jusqu'à payer de sa poche les frais des enquêtes qu'on lui confie. Car s'il pratique le chantage, le proxénétisme, le trafic de fausse monnaie, l'extorsion de fonds et l'association de malfaiteurs, c'est qu'il est flic à Mexico, et qu'à Mexico il faut bien trouver l'argent de la justice quelque part.
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Il est bien lourd le bagage que Brigitte emporte lorsqu'elle quitte, après plusieurs années de détention, la prison de Fleury-Mérogis. Contrainte d'adopter une fausse identité, elle se laisse guider par le hasard jusqu'à Saint-Nazaire où, sous les traits de Stellio, le pêcheur d'épaves, elle rencontre son double. Accident ou faute, le passé fait un retour dans la trame des jours qu'on aurait voulu neufs, jusqu'à ce que le piège se resserre et que les destinées volent en éclats.
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On connaît la passion des Irlandais pour les courses de lévriers, mais quand la haine entre deux hommes et la jalousie entre deux femmes s'en mêlent, la passion peut devenir sauvagerie.
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«Dix mille dollars pour recueillir les souvenirs d'un cinéphile alcoolique, quand vous êtes un chômeur mordu de cinéma et que votre femme vous réclame la pension des gosses, c'est le paradis. Et quand on vous offre en prime une balade romantique avec la créature la plus vénéneuse de la terre, vous vous voyez déjà au ciel. Molly ondulait des hanches à m'en donner le tournis. Je l'aurais suivie en enfer. Et c'est justement là qu'elle m'emmenait...»
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Drôle de collègue, ce Creaver. Sous prétexte qu'il a braqué une banque avec Jimmie Neurath, il s'invite chez ledit Jimmie, casse la figure à son père, puis à son futur beau-père, boit du whisky, mange toutes les provisions et finit par séduire la jeune vierge destinée à Jimmie, laquelle jeune vierge y prend goût. Un peu sans-gêne, non ? Un roman noir, lent et dense.
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«Votre profil est susceptible de nous intéresser. Voulez-vous prendre contact avec nous ?» Cadre supérieur au chômage, Jérôme Carceville affronte les premiers entretiens proposés par l'un des plus prestigieux cabinets de recrutement. Une batterie de tests, quelques pièges hardiment déjoués et il est sélectionné pour l'épreuve finale : un jeu de rôle. Apparemment. Car c'est une machine infernale quii est lancée et la chasse aux talents se mue en sanglante chasse à l'homme.
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Ils se sont croisés dans le Londres des années punk. Margaud était alors simple éclairagiste du groupe The Clash, et Franck photographe des stars du rock. Lorsqu'ils se retrouvent des années plus tard, Margaud est devenue procureur et Franck est employé dans un quotidien local. Leurs souvenirs les précipitent l'un vers l'autre. Mais Franck se laisse impliquer dans les affaires qu'instruit Margaud et découvre à ses dépens que les apparences sont trompeuses...
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Jersey : symbole de la hantise de Hitler d'un débarquement anglais, terre d'origine des sorcières émigrées à Salem... Une petite fille, Angeline, a disparu lors d'une visite avec ses parents du fameux hôpital souterrain construit par les prisonniers russes à Jersey pendant la Seconde Guerre mondiale. Accident ? Enlèvement ? Maléfice ?
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24 juillet : Christine épouse Bernard Vauchelle, assez laid, mais travailleur, riche, philatéliste de profession. Le 25 juillet, c'est le drame : Bernard est impuissant. Christine prend un amant. Liaison éphémère, au terme de laquelle la jeune femme tente de se suicider. Elle en réchappe, non sans avoir «vu» l'autre monde. Non sans avoir été, quelque temps, un fantôme.
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Une histoire peu banale dans un cadre assez macabre. Pourquoi ces lettres anonymes, pourquoi ces deux meurtres autour de Carrington, l'inventeur des prothèses sophistiquées ? Une firme concurrente, qui veut monopoliser le marché des membres artificiels, est soupçonnée d'avoir un complice dans la place. Pendant ce temps, Carrington utilise sa propre fille comme cobaye... Tout compte fait, c'est une belle histoire de pitié et de haine.
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Pourquoi un meurtre viendrait-il troubler la vie banale de Louise Cordier, encadrée d'un ex-mari, d'un amant attentionné et d'une fille en pleine crise d'adolescence ? C'est ce qu'elle s'entête à comprendre contre l'avis de tous, faisant ainsi voler en éclats la maison de verre qui la tenait prisonnière de ses propres mensonges. La vérité est un miroir sans complaisance derrière lequel l'attend un monstre venu du passé qui ne demande qu'à être délivré.
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«- Qu'est-ce que vous voulez, m'dame ? demanda le sergent avec impatience. - Deux tueurs ont voulu me supprimer, expliqua Shirley d'un ton sec. - Doucement, doucement, fit le sergent. Comment ça ? - Ils ont voulu m'emmener en promenade. - Ça ne prouve pas qu'ils voulaient vous supprimer, ma petite dame. - Non, ils m'avaient simplement filé un rencart et puis ils m'ont fait du rentre-dedans. J'ai l'air d'une cinglée, ou quoi ?»
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Chronique «barbésienne» sur fond de jazz et de rock'n roll : une jeune beur, coincée par des dealers à qui elle doit de l'argent, tente de se suicider et tue son ex-mari qui l'avait plaquée parce qu'elle avait refusé de l'approvisionner en crack. En fin de course, elle est assassinée par le père de son enfant... Marc Villard est un virtuose du texte court et son sens de la poésie tragique fait merveille. C'est l'écriture qui porte, à coups de scènes-chocs, ce roman sur les destins gâchés.
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À sec ! : (Spinoza encule Hegel. Le retour)
Jean-Bernard Pouy
- Folio
- Folio Policier
- 1 Mars 2000
- 9782070409617
«- Enfin le foot... Ce que tricotent les vingt-deux débiles sur le gazon n'intéresse que peu de monde. Et toujours les mêmes. Ceux qui délèguent, parabolisent. Qui gagnent, perdent, ou statuquotent par crétins emmaillotés interposés. Les Kops sont dehors. Partout. À tout moment. Sur la route. Autour des stades. L'extérieur devient problématique. Ce ne sont que défis, bastons et cadavres. Il n'y a plus de drapeaux, mais des écharpes. Il n'y a plus de manifs, mais des matches, il n'y a plus de votes mais des résultats sportifs. - Et Hegel là-dedans ?»
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Quel personnage se cache derrière Lambert, ce pompiste alcoolique qui a sans doute connu des jours meilleurs ?
On le croit au bout du rouleau et voici qu'il s'attache à un jeune Nord-Africain aussi paumé que lui. Entre les deux hommes se crée une amitié douloureuse, profonde, qui va être éprouvée de façon atroce...
Un livre dur, violent, sans complaisance, qui a toutes les qualités d'un thriller - et d'un grand roman. -
«Au milieu d'une meute d'animaux abandonnés et recueillis par une séduisante amie des bêtes, le cadavre d'une vieille femme égorgée. Et qui croyez-vous qu'on trouve mêlés à cette sale histoire ? Votre serviteur, Serguïe Djerbitskine, dit Machin, journaliste et son compère, maître Pascal Delcroix. Il n'y a pas à dire, on mène une vie de chien avec nos "copains" les gitans des Sablons...»
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Un temps poisseux, débilitant, accablant. Carella et ses potes, les flics du 87?, poursuivent leur boulot sans trop se plaindre. Dans la ville , un ex-truand cherche le flic qui l'a arrêté jadis. Pour le tuer. Ce policier cherche l'amant supposé de sa femme. Et Carella cherche à comprendre pourquoi l'homme qui a la phobie des médicaments s'est tué en avalant un flacon entier de somnifères. Et le soleil n'arrange rien...
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Petites morts dans un hôpital psychiatrique de campagne
Michel Steiner
- Folio
- Folio Policier
- 20 Novembre 2003
- 9782070425914
Des médecins, adeptes des chocs chimiques et électriques, soumettent les internés à l'horreur. Ces bourreaux, convaincus des vertus thérapeutiques de la douleur, de la peur et de l'humiliation, sont sauvagement exécutés par des érudits. Mais qui sont-ils ? Pourquoi traquent-ils Octave Lepgorin, un psychanalyste qui pourtant, comme eux, clame que les neuroleptiques soignent les institutions et non les fous ? Un drôle de flic féru d'Histoire médiévale mène l'enquête dans cet obscur hôpital psychiatrique de campagne hanté par ses martyrs oubliés. Quel est le lien entre un manuel de l'Inquisition du XV? siècle, les pratiques insensées des aliénistes du XIX? et les traitements modernes de la folie ? Petites morts dans un hôpital psychiatrique de campagne : un roman noir antipsychiatrique dans lequel Michel Steiner porte un regard oblique sur l'histoire de la thérapeutique asilaire du XIX? siècle à nos jours.